Avec la flambée des prix parisiens, les jeunes ont pris l’habitude de franchir le périphérique en direction du « neuf-trois », pivot des projets d’aménagement du Grand Paris. Mais pour s’offrir une pièce en plus ou un petit extérieur, la première couronne se fait à son tour de moins en moins accessible. Avec la crise annoncée post-Covid, les banques se montrent intraitables sur l’apport et le taux d’endettement, ce qui commence à avoir pour effet d’exclure une bonne part de la clientèle. La demande reste toutefois importante, et les acquéreurs doivent être patients et réactifs.
Archives du blog
170 nouveaux logements quartier Soleil Levant à Aulnay-sous-Bois dont des logements sociaux
Concernant la réunion du 26 janvier avec le promoteur Eliasun, ellel avait pour objet de demander aux personnes qui vont rester dans l’impasse des Tilleuls où ils souhaitent avoir leur compteur d’eau. Prévision d’élargissement de l’allée, d’éclairage et de possibilité de stationnement pour les résidents des maisons de l’allée. Le calendrier pour l’évolution du projet est le suivant : Eliasun a déposé son dossier à la mairie qu’ils savaient incomplet, ils ont jusqu’à fin mars pour produire les pièces manquantes.
Le 31 janvier, ils rencontrent l’architecte des grands bâtiments de France pour avoir son avis sur leur projet. Prévisions de logements à la baisse… 160 à 170 au lieu de 195 prévus. Des logements sociaux sont prévus dedans imposés par la mairie… Qui dit ne pas participer au projet. L’ instruction du permis de construire va durer 5 mois à partir de fin mars pour une démolition prévue début 2024.
Source : SOS Pavillons Soleil Levant
Les riverains du quartier Centre-Gare Nord et Fernand Herbaut à Aulnay-sous-Bois s’inquiètent sur la qualité de vie
Il y a à peine 20 ans, le quartier du Centre-Gare Nord d’Aulnay-sous-Bois qui comprend notamment la rue Fernand Herbaut, la rue Anatole France et une partie des quartiers pavillonnaires proches de la Mairie était encore un quartier agréable, à deux pas de la gare, avec immeubles coquets, pavillons remarquables, commerces variés et trottoirs fleuris. Aujourd’hui, le constat est amer : des barres d’immeuble de 6 étages, une circulation infernale, une atmosphère chargée en pollution, des commerces peu intéressants et des pavillons qui sont soit détruits soit transformés en appartements… Quelle tristesse, quelle claque pour celles et ceux qui y vivent depuis des décennies, qui ont vu grandir leurs enfants dans un cadre convivial, et qui voient leur quartier dépérir à vue d’œil !
Et que dire de cette population qui ne s’intéresse même pas à la ville d’Aulnay ! Les acquéreurs de ces appartements cossus qui sont en fait loués par des investisseurs à des jeunes cadres qui ne restent en général que 2 années. Ces habitants éphémères qui ne connaissent même pas leur quartier et qui ne pensent qu’à aller travailler sur Paris et à La Défense, prenant parfois la voiture alors que la gare se trouve juste à côté !
Quelle tristesse de voir l’état de ce quartier autrefois si charmant, où toutes les classes sociales cohabitaient, où les enfants pouvaient jouer sans risque dans la rue, et dont l’emplacement en faisait un endroit rêvé pour y fonder une famille. Il y a peu d’espoir que les choses s’arrangent, les constructions vont se poursuivre, les derniers pavillons seront abattus, et ce quartier deviendra un amas de béton sans charme, pour entasser les gens qui n’auront pour certains que 3 raisons de vivre : RER, boulot, dodo…
Source : un lecteur
Les grues dominent l’avenue Boileau à Aulnay-sous-Bois en attendant les monstres de béton
L’avenue Boileau est une petite rue pavillonnaire d’Aulnay-sous-Bois comme tant d’autres. Mais voilà, cette rue se retrouve désormais sous les grues en attendant de voir pousser les 2 immeubles, celui de rue Marcel Sembat et celui de rue Charcot.
L’esprit village à des tournures de grande ville, et bientôt agglomération d’immeubles au détriment des belles bâtisses de charme et de la végétation, regrette Géraldine, habitante du quartier et qui nous a transmis ces photos.
La rénovation du quartier des 3000 à Aulnay-sous-Bois en détail
Vous trouverez ci-contre une photo du plan de la rénovation urbaine qu’il va y avoir sur le quartier des 3000 à Aulnay-sous-Bois, à savoir ce qui va être construit à la place du galion et sur le quartier Jupiter qui va être détruit :
- Au niveau du galion côté l’ancienne poste, il va y avoir un marché couvert qui regroupera l’alimentaire ainsi que la construction de 2 immeubles.
- Sur toute la longueur du galion également des immeubles.
- En face de l’Eglise Saint-Jean il va y avoir une place d’air de jeux, parc
- Parking du marché face au foyer, encore des immeubles
- Place Jupiter il va y avoir des constructions pour pouvoir reloger les familles
À savoir que la première livraison d’immeuble est prévu pour décembre 2024. Il va y avoir des logements sociaux et en accession sociale à la propriété avec les bailleurs (Sequens et CDC Habitat).
Source : Yamna
De nouvelles inquiétudes rue Auguste Blanqui à Aulnay-sous-Bois : après le 28, le 12 !
Le terrain du 12 rue Auguste Blanqui fait l’objet d’une histoire complexe. Au départ un pavillon des années 1930 est vendu a priori par adjudication au début de la décennie précédente. Après divers travaux effectués en sous-sol (décaissement) sans respect des règles de l’art, le pavillon d’origine s’est mis à pencher, en risquant de s’effondrer. Des travaux de consolidation s’en suivent, mais le pavillon d’origine est finalement démoli (sans permis) à 80%. Une reconstruction partielle apparaît. Aucun panneau de chantier ne figure jamais, malgré un permis de construire régulièrement accordé.
Fin juillet 2021, une pelleteuse apparait sur le terrain pour une démolition complète de l’existant à partir du samedi 14 aout. Elle creuse le terrain pour faire un décaissement sur une profondeur de 3 mètres et sur toute la largeur de la parcelle, toujours sans panneau de chantier. Il y a entre le 20 et le 29 aout 21 une atteinte au réseau de gaz qui nécessite une intervention urgente de GRDF pour éviter un risque d’explosion. Cette atteinte est sans conséquence (photo du document attestant de travaux dangereux suite à leur passage le 29 août). A noter que les travaux ne se font que les weekends. Une ancienne machine de chantier est toujours sur place, en partie d’ailleurs sur le terrain voisin. Pour mémoire les mêmes propriétaires avaient en février 2019 encombré la rue par une benne disposée sans autorisation et du mauvais coté de la rue.
Suite à l’inquiétude des voisins, des riverains ont contacté le service de l’urbanisme de la ville avec difficulté. Ce qui en ressort est complexe, voire trouble. Au niveau du cadastre on constate (document joint) un terrain morcelé en 2014 en deux parcelles inégales (l’une en forme en L et l’autre en carré s’emboitant dans le L). Il est possible d’aller constater sur le cadastre actuel la permanence de la forme de ces parcelles. Un projet datant de septembre 2020 est soumis à la ville, puis transmis au cadastre en avril 2021, mais ce dernier constate l’absence d’une publicité foncière qui avaliserait ce projet.
Revenons au permis de construire : il s’agit de deux maisons jumelles sur toute la largeur du terrain. La façade des deux maisons projetées fait environ 17 mètres (largeur du terrain). Rappelons que cette largeur impose un retrait des deux côtés du bâtiment (selon le plan d’urbanisme de la zone UG, article UG7/1). La division en deux parcelles pourrait se comprendre comme un détournement de la règlementation en cours.
En second lieu, le permis de construire décrit une maison à étage sans sous-sol. Questionné à ce propos sur la justification d’un décaissement de 3 mètres de profondeur, le service urbanisme de la ville répond qu’il n’a pas compétence en ce domaine. De plus, concernant les panneaux de chantier (toujours absents), ce même service affirme lors des contacts téléphoniques qu’ils sont régulièrement volés pour expliquer leur absence.
Et en conclusion, deux murs limitrophes se sont effondrés : celui du 27 rue Jules Vallès, lors de la démolition courant août, et celui du 14 rue Auguste Blanqui, le 5 octobre suite aux conséquences du décaissement et de la présence du trou rempli d’eau.
Concernant la nappe phréatique, le cas du 28 (et du décaissement datant d’avril 2021) n’aura pas servi d’exemple.
Les photos sont des mois d’aout et octobre 2021 sauf la photo de la benne (février 2019) L’extrait cadastral est celui en date du 14 octobre 2021.
Source : Christian
Sous le masque du « bon père de famille » à Aulnay-sous-Bois
Cette fois, avec les annonces du dernier Conseil Municipal et la vente programmée de l’espace Averino, les yeux des Aulnaysiens vont-ils enfin s’ouvrir ?
Il y a 3 ans seulement, le Maire inaugurait cet « espace multiservice » joliment bariolé, destiné aux associations et à la démocratie de proximité, et vantait son action : « on m’avait dit que ce n’était pas possible, je l’ai fait ! » (il parlait aussi du « nouveau pont de la Croix Blanche », autre fierté municipale). Les associations (mais pas Aulnay Environnement) bénéficiaient enfin d’un espace digne d’une ville de 86000 habitants, encore insuffisant pour les 600 associations, mais moderne et en bon état. Bravo au « bon père de famille » !
Hélas, dans son besoin effréné de construire, le Maire va allégrement sacrifier l’Espace Averino au profit d’un programme immobilier de 120 logements ! On promet de reloger les bénéficiaires, au prix d’un complexe jeu de chaises musicales, un service chassant l’autre, dans des locaux dispersés, chaque fois plus petits et plus incommodes. Fini les facilités de parking Espace Averino (Le Parisien, 3 juin 2018)! Voici, allée Circulaire, le nouvel espace associatif de remplacement : un baraquement qui a déjà quelques décennies (qualifié alors de locaux « vétustes ») et que l’École d’Art Claude Monet avait certainement été bien heureuse de quitter.
Exit « le bon père de famille ». On se croirait chez Jules Renard, dans la peau de « Poil de carotte », face à la redoutable madame Lepic. Ou chez Victor Hugo, avec les Thénardier.
Quant à la « démocratie de proximité », cette coquille soigneusement vidée a-t-elle vraiment besoin de locaux ? Il suffit de rappeler que la semaine précédente a eu lieu le conseil du quartier concerné, et que ce projet immobilier qui allait le chambouler a été passé sous silence, au profit d’un long exposé de Veolia destiné à nous apprendre que l’eau du robinet était cent fois moins chère que l’eau en bouteille et « très peu calcaire » (sic !).
On ne peut imputer l’énorme opération immobilière à la pression des promoteurs ; c’est bien notre élu qui leur offre notre ville sur un plateau. C’est l’EPFIF (Établissement Foncier de l’Ile de France) qui rachète les pavillons du quartier autour de l’Espace Averino, EPFIF dont notre maire est vice-président !
La destruction de notre paysage urbain et de notre qualité de vie, voilà le prix à payer contre la promesse de ne pas augmenter les impôts locaux. La corrélation est évidente : on déroule un tapis rouge aux promoteurs, mais on les invite aussi à contribuer un peu plus au financement de la ville, en doublant la taxe d’aménagement. Ce qui n’empêche pas de contracter de nouveaux prêts.
Le béton s’étend, le trou budgétaire se creuse. C’est donc cela : « une gestion de père de famille » ?
Source : communiqué de l’association Aulnay Environnement
Le quartier de Nonneville à Aulnay-sous-Bois se transforme avec la bétonisation et la construction d’immeubles
Le quartier de Nonneville à Aulnay-sous-Bois était un joli quartier pavillonnaire du sud-ouest de la ville avec des maisons atypiques. S’il y avait quelques immeubles, on voyait surtout de beaux pavillons avec des jardins remarquables, apportant un véritable bol d’air frais l’été.
Mais depuis la révision du PLU de 2008-2009, rien ne va plus. les constructions abusives sans permis de construire réglementaire poussent sur tous les terrains. Des riverains constatent l’aménagement d’anciennes dépendances qui servaient de remises. 3 murs plus solides un toit et hop deux chambres en plus…
Des constructions qui atteignent des hauteurs pas possibles, avec un vis-à-vis sur les petits jardins où les habitants étaient si tranquilles. Comble de l’ironie, l’éclairage extérieur reste bien souvent allumé toute la nuit impactant la faune nocturne.
D’énormes voitures encombrent les stationnements… Les exemples ne manquent pas pour constater ce qu’il se passe dans le quartier : sur un petit terrain où il y avait une petite maison s’élève maintenant un énorme pavillon. Plus de jardin, du béton et combien de logements ? On le verra au nombre de boîtes aux lettres…
Tous les pavillons vendus sont agrandis et le quartier perd peu à peu de son charme. C’est un véritable désastre ! Et toutes ces belles maisons rasées pour faire des immeubles…
Merci à notre lectrice pour ce témoignage édifiant.
Souhaits exprimés par les Aulnaysiens sur l’urbanisme de leur ville, concernant les balcons et les hauteurs
Lorsque Gérard Ségura a commencé à accorder des permis de construire pour autoriser l’édification d’immeubles de grande hauteur dans des zones où se trouvaient des pavillons entourés de jardins, beaucoup d’Aulnaysiens affolés se sont mobilisés pour comprendre comment des élus pouvaient prendre de telles décisions sans même consulter les riverains ni les Aulnaysiens ! C’est ainsi que des réunions sur le sujet ont vu le jour dans les différents quartiers de la ville, sous la pressions des administrés eux-mêmes. Que ce soit en zone, UA, UD ou UG, les habitants entendaient bien faire entendre leurs revendications pour ne pas voir leur ville connue pour la beauté et le charme de ses zones pavillonnaires et champêtres et sa qualité de vie se transformer en une ville sans âme et bétonnée à des hauteurs démentielles !
Parmi les revendications exprimées à chaque réunion, la volonté d’interdire les balcons au-dessus des trottoirs et de la voie publique, ressentis comme un étouffement visuel de l’espace commun, une agression et une menace lors des arrosages de plantes, un envahissement privant même les piétons de ciel, de lumière, de vue et de soleil !

Immeuble de belle facture situé à l’angle de l’avenue Louis Barrault, sur la place Jean-Claude Abrioux qui a obtenu l’autorisation par nos élus de construire des balcons au dessus de la voie publique ! La hauteur de 5 étages a fait l’objet de bien des contestations parmi les Aulnaysiens ! Pourquoi les élus se permettent d’autoriser ces hauteurs décriées sans le consentement des aulnaysiens ? Pour satisfaire les appétits pécuniaires des promoteurs ? Depuis quand les intérêts des promoteurs seraient supérieurs et prioritaires par rapport aux intérêts des administrés qui paient les indemnités de leurs élus ?
- Il est pourtant bien précisé dans tous les PLU qui concernent les différentes zones de la ville, que les futures constructions doivent s’insérer dans le paysage existant afin de ne pas rompre l’harmonie ni l’unité architecturale et paysagère de l’environnement. Pourquoi voyons nous sur la photo ci-dessous que l’immeuble nouvellement construit ( à droite de l’image ) a eu l’autorisation de construire cinq étages alors que l’immeuble voisin immédiat n’en comporte que trois ? En quoi l’unité architecturale et paysagère est-elle respectée ?
La vue sur les 3 immeubles en enfilade de la place Abrioux montre que la nouvelle construction surplombe les deux autres et ne satisfait aucunement les Aulnaysiens qui ont toujours souhaité limiter les hauteurs des bâtiments et l’ont exprimé dans toutes les réunions sur le PLU ! Pourquoi donc nos élus s’évertuent à déplaire et à froisser les Aulnaysiens qui défendent la beauté et la qualité de leur ville ? Pourquoi cèdent-ils aux désidératas des promoteurs immobiliers, plutôt qu’aux administrés qui les font vivre ? Cela est ressenti comme une trahison et un mépris de leur point de vue ! En quoi les décisions unilatérales de nos élus devraient-elle être considérées comme respectant la démocratie puisque qu’il n’est pas tenu compte des souhaits des Aulnaysiens ?
La photo ci-dessous illustre exactement ce que les Aulnaysiens n’ont jamais voulu voir édifier sur leur ville : Des immeubles en enfilade à des hauteurs rivalisant avec les immeubles parisiens sur des rues étroites dont le stationnement est déjà problématique, et donc la circulation et les embouteillages vont être mécaniquement augmentés par l’afflux de nouvelles populations, dans une ville qui n’est pourtant pas extensible : ici la rue Anatole France !

Cette photo montre un condensé de tout ce que les Aulnaysiens qui aiment leur ville détestent : Absence de recul végétalisé des immeubles de la voie publique pour éviter la sensation d’étouffement et de manque d’espace, de trop nombreux balcons au dessus des trottoirs, une hauteur inadéquate par rapport à l’étroite largeur de la rue ! Restera à examiner l’esthétique de la façade une fois son ravalement réalisé…
Sous Ségura, on parlait de » mastodontes de béton » érigés à marche forcée et sans aucune considération pour le patrimoine immobilier des tiers et des riverains, mais nous constatons que Beschizza et son adjoint à l’urbanisme semblent faire pire encore et de manière terriblement accélérée ! Atteindre les 100 000 habitants apparait être leur seul objectif pour éponger la dette colossale qu’ils ont accumulée par leur gestion délétère révélée par les alertes récurrentes de Benjamin Giami, que cette équipe municipale fait peser sur les épaules de chaque Aulnaysien….
Photos et article rédigé le 25 Avril 2021 par Catherine Medioni
Le Conseil municipal et les futures constructions à Aulnay-sous-Bois
Comme nous l’avons déjà démontré, ce centre nautique sera le plus cher des environs, sa rentabilité est donc loin d’être assurée. Or, sans parler de la part d’investissement incombant à la municipalité, chaque année, par contrat, la ville paiera un loyer et ce sera aux Aulnaysiens de couvrir le déficit d’exploitation. Le bilan risque d’être très lourd pour une commune parmi les plus endettées. Rappelons que c’est grâce à l’insistance d’Aulnay Environnement (saisie du CADA) que la municipalité a fini par communiquer le dossier d’expertise permettant de voir qu’une réparation était possible, et qu’il aurait été pertinent d’ouvrir un débat sur le choix de réhabiliter ou de reconstruire.
Le projet d’un nouveau commissariat
Il repose sur un échange de terrains entre la municipalité (4605 m2 avenue du Maréchal Juin) et l’État qui restitue le site de l’ancien commissariat rue Barrault (2500 m2). Or, en plus du préfabriqué réservé à l’accueil du public, s’élève sur cette parcelle la Villa Chansonia, entourée d’un parc à réhabiliter comprenant plusieurs beaux arbres remarquables. Ce bâtiment patrimonial, autrefois propriété d’un directeur de music-hall parisien et vestige d’une époque où Aulnay était un lieu de villégiature, doit être préservé et bénéficier à tous les Aulnaysiens. Quel équipement ouvert au public pourrait abriter la Villa Chansonia ?
Le terrain de la Compagnie de Sécurisation avenue du 14 Juillet
Dans cette même opération, l’État transmet également à la commune ce terrain dont la superficie n’est pas communiquée. Elle est cependant considérable, car elle comprend aussi une parcelle avenue de la République. (environ 2000 m2 au total) La municipalité compte-elle, comme à son habitude, vendre ce terrain à un promoteur ? En effet, ce terrain se trouve à la limite de la zone UD (hauteur maximale 15 mètres, mais seulement 13 mètres sur les 15 mètres de large en bordure de la zone). Dans ce cas on risque de voir surgir un vaste ensemble de nouveaux immeubles de 3 étages + attique, comme dans la parcelle limitrophe. Dans un quartier où le réseau viaire est déjà notoirement surchargé à certaines heures, on peut craindre le pire. Mais on pourrait aussi conserver les locaux de la CSI qui sont récents et les consacrer à un établissement municipal qui bénéficierait de l’actuel grand parking.
L’avenir du legs Pecoroni, place Abrioux.
La délibération du Conseil municipal a lancé « un appel à manifestation d’intérêt » « permettant de satisfaire aux dernières volontés du défunt en réalisant un équipement public scolaire ou périscolaire ». Aulnay Environnement appelle les citoyens à donner leur avis et répondra à cet appel. En effet, dans ce quartier déjà marqué par une forte vocation scolaire et qui est l’objet d’un projet de transformation profonde avec de nouveaux immeubles d’habitation, les implications sociales et environnementales de l’utilisation de cet ensemble de parcelles sont importantes.
Les questions sur lesquelles nous aimerions en savoir plus :
- Où en sont les promesses électorales : médiathèque, salle des fêtes ?
- Quel projet pour le terrain de la Croix Blanche, à présent que le garage Peugeot est fermé ?
- Rue Marcel Sembat : un courrier recommandé a été adressé au Maire concernant le projet d’immeuble et le respect de l’alignement avec l’immeuble voisin en retrait. Sans réponse à ce jour.
- PSA-FIFTY : le projet logistique serait abandonné. La commune, inspirée par le besoin de relocalisation des activités industrielles, s’orienterait dans une direction dont on vient de découvrir l’urgence. Une start-up spécialisée dans la production de batteries serait sur les rangs.
- La « Fosse à la Barbière » : la volonté de la municipalité serait de transformer cette zone. Elle a entrepris de racheter les terrains. L’emprise du boulevard Georges Braque (plus de 60 mètres) pourrait être réduite au profit de nouvelles constructions. Des projets de lien avec « Les Mardelles » sont dans les cartons depuis très longtemps.
La friche PSA vouée aux seules activités industrielles, les habitations prévues sur Ballanger reportées autour du boulevard George Braque, autant de propositions formulées par Aulnay Environnement lors de la « concertation » Val Francilia. Comment ne pas se réjouir de voir la municipalité valider nos propositions ?
Source : communiqué Aulnay Environnement
La Seine-Saint-Denis, un eldorado pour les investisseurs immobiliers
Les jeunes ménages du Nord-Est parisien s’exilent vers les communes limitrophes en pleine transformation, mais les banques les obligent à revoir leurs prétentions.