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Le recteur de la mosquée de Pantin M’hammed Henniche démissionne pour qu’elle puisse rouvrir
Suite à l’affaire Samuel Paty et le partage de la vidéo du père qui accusait l’enseignant de blasphème sur l’Islam, la mosquée de Pantin avait été contrainte de fermer. M’hammed Hennniche, président de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93) et recteur de la mosquée de Pantin, avait en effet partagé cette vidéo sur la page Facebook de son association, vidéo qui aurait conduit un terroriste à passer à l’acte.
Pour permettre la réouverture de l’établissement et accueillir les fidèles pendant la période du ramadan, M. Henniche a préféré démissionner de ses fonction de recteur de la mosquée. M. Henniche est une figure emblématique pour les musulmans de la Seine-Saint-Denis et un interlocuteur privilégié des personnalités politiques, notamment à Droite.
Droit de réponse du maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza concernant l’article Politis.fr
Suite à l’article publié le 12 novembre 2020, par le site internet politis repris par plusieurs autres blogs, je tiens à faire part à vos lecteurs des faits suivants : Par la décision n° 1476 du 7 décembre 2010, Gérard Ségura (non Claude Ségura comme mentionné dans l’article), sans passer par une délibération du Conseil municipal, a donné les locaux désaffectés de l’ancienne école Bougainville à l’association Espérance Musulmane de la Jeunesse Française (EMJF), présidée par Hassen Farsadou.
Tout était gratuit. Ni le loyer, ni l’entretien, ni les fluides (eau, gaz, électricité) n’étaient payés par l’association. Tout était pris en charge par le contribuable aulnaysien. Depuis 2010, des cours étaient ainsi dispensés dans ces locaux qui s’apparentaient à une école clandestine puisque rien n’était déclaré aux autorités académiques.
J’ai hérité de cette situation à ma prise de fonctions le 5 avril 2014. Ce système mis en place par la précédente municipalité n’était pas « illégal » mais tout simplement « hors-loi ». C’est-à-dire qu’il n’était encadré par aucun texte.
Je l’assume : j’ai remis de l’ordre. J’ai mis en place un bail, payant avec un loyer et des obligations, pour une autre association, distincte de l’EMJF. Cette association, titulaire du bail, « Education pour tous », souhaite par ailleurs s’engager vers une contractualisation avec l’Etat comme tout autre établissement confessionnel, ce qui n’est possible qu’après 5 années d’exercice en hors-contrat.
Les droits ne vont pas sans les devoirs. Grâce à mon action, cet établissement est désormais soumis à la loi. Il est déclaré auprès des services de l’Éducation nationale qui ont autorisé son ouverture en école hors-contrat. Les autorités académiques exercent donc un contrôle sur les enseignements et le personnel.
Dans le même esprit de légalité, la municipalité s’est félicitée de la fermeture par le Préfet d’une école clandestine le 14 janvier 2020.
Je laisse aux apprentis sorciers prédicteurs électoraux le soin de se glorifier de leur prétendu « poids électoral », repris sans aucun recul dans la presse. Sur Aulnay-sous-Bois, j’observe que malgré l’absence de soutien de l’association en question, ma candidature est arrivée en tête dès le 1er tour, dans la totalité des bureaux de vote de ma ville, avec 59,34% des suffrages, ce qui est du jamais vu.
M. HENNICHE, à ma connaissance, n’y est pour rien. Il s’agit seulement du résultat d’une politique municipale impulsée depuis 2014 qui vise à rassembler les Aulnaysiennes et les Aulnaysiens autour d’un projet simple : bien grandir et bien vivre en famille à Aulnay-sous-Bois.
Source : Droit de réponse de Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, suite à l’article relayant l’information du reportage Politis.fr
Un deal entre le recteur de la mosquée de Pantin et Bruno Beschizza pour gagner la mairie d’Aulnay-sous-Bois
Tout le monde le savait déjà, ou presque. Bruno Beschizza, même si ce sont principalement les Aulnaysiens du sud de la ville qui ont voté pour lui, a bénéficié du soutien de plusieurs associations musulmanes pour détrôner le maire PS sortant, Gérard Ségura, en 2014.
Ce dernier, bien qu’il ait tenu une promesse de la campagne 2008 en construisant une grande mosquée sur la RN2 dans le nord de la ville, a préféré confier la gestion de ce bâtiment à une association au détriment des autres. Malgré un membre éminent de l’Espérance Musulmane de la Jeunesse Française (EMJF) au sein de sa majorité municipale (Pascal Montfort), Gérard Ségura a provoqué de nombreuses frustrations qui se sont retournées contre lui.
Bruno Beschizza a donc obtenu le soutien de la direction de l’EMJF et de plusieurs acteurs de premier plan au niveau départemental comme le recteur de la mosquée de Pantin, M’hammed Henniche. Et Bruno Beschizza a tenu ses promesse : ouverture d’une école cultuelle musulmane et un regard bienveillant pour de nombreuses associations cultuelles. Ces promesses lui ont valu un soutien indefectible lors de la campagne des municipales 2020, avec pour la première fois un candidat dit de Droite en tête dans les bureaux de vote du Nord de la ville, là où la communauté musulmane est importante.
Alors que certains responsables religieux refusent de mêler religion et politique, d’autres utilisent cela à des fins de négociations pour donner à leur communauté toujours plus d’avantages. Bruno Beschizza estimait en 2014 que 40% de la population Aulnaysienne était musulmane. Si ses estimations sont exactes, la part de la communauté musulmane au sein de la population d’Aulnay-sous-Bois devrait être plus importante aujourd’hui, peut-être au delà des 50% compte-tenu d’une démographie plus dynamique.
Source : Politis