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Rencontre avec José-Luis Toribio le 8 novembre à la librairie Folies d’Encre à Aulnay-sous-Bois
Venez assister à une rencontre avec avec José Luis Toribio autour de son récit L’Usine à la librairie Folies d’encre d’Aulnay-sous-Bois le 8 novembre prochain.
« Un quotidien de bruit et de sueur, des cadences qui écrasent le corps et l’esprit, l’échiquier du pouvoir syndical et l’amitié qui, quelques fois, résiste : telle est l’expérience ouvrière vécue et racontée par le narrateur, ancien délégué syndical de l’usine Citroën d’Aulnay-sous-Bois. Témoin et acteur des luttes syndicales et des grèves de 1982, 2005 et 2007, José Luis Toribio nous plonge dans les conflits internes entre syndicats, l’aliénation, la violence du monde ouvrier et les espoirs déçus du militantisme.«
Porté par une écriture incisive, “L’Usine” interroge notre rapport au travail et aux engagements collectifs, dressant le portrait poignant et personnel d’un monde en voie de disparition.
Tribune groupe de Gauche à Aulnay-sous-Bois : La vérité sur la réindustrialisation du site de PSA !
Depuis l’annonce de la fermeture de la dernière usine automobile du 93 , située à Aulnay nous n’avons pas beaucoup entendu la municipalité. Après plusieurs échanges avec les salariés nous avons voulu matérialiser notre soutien et réaffirmer la vocation industrielle de l’ancien site de PSA par une prise de position officielle du Conseil municipal. C’est pourquoi nous avons proposé un vœu le 16 octobre dernier adopté à l’unanimité par le Conseil municipal.
Ce n’est pas tout depuis maintenant plusieurs mois le Maire fait miroiter aux Aulnaysiennes et aux Aulnaysiens que notre ville peut accueillir le nouveau stade du PSG. Plus c’est gros plus ça passe ! C’est ce que s’est dit B ;Beschizza quand il a lancé sa campagne de communication.
Celle-ci n’a qu’un objectif, masquer son échec sur la réindustrialisation de l’ancien site de PSA et vendre du rêve notamment aux supporters parisiens.
À court d’arguments et comme à son habitude ne supportant pas la contradiction , le Maire a mis en cause sans aucune preuve, l’ancien Député D.Goldberg et l’ancien Maire G.Segura sur la fermeture de l’ancien site de PSA alors que c’est son mentor N.Sarkozy qui avait demandé à la Direction de PSA de retenir l’information en 2011 pour cause d’élection présidentielle.
Ainsi depuis l’élection de B.BESCHIZZA en 2014 , on a perdu 10 ans, le bilan de réindustrialisation est maigre alors qu’il est aussi Conseiller Régional, Président de Paris Terres d’Envol, 1er Vice-Président de l’Établissement public d’Île-de-France.
Aujourd’hui ce sont la ville, les habitants et les salariés d’Aulnay qui trinquent!
Oussouf SIBY
Source : Groupe des élus PS, PCF et citoyens
Bruno Beschizza mentirait sur la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois selon la Gauche
Suite aux graves accusations de B. Beschizza : la vérité sur 3 ans de mobilisation des élus de gauche
Lors de la dernière séance du Conseil Municipal du 16 octobre, Bruno Beschizza s’est livré de nouveau à des propos aberrants : selon lui, sans aucune preuve, les élus de la ville en 2012, le maire Gérard Ségura et le député Daniel Goldberg, n’auraient rien fait pour tenter de sauver l’entreprise.
Une nouvelle fois, il utilise tout son courage pour critiquer des personnes en leur absence et en fuyant tout débat.
Pire, lui, l’as du bétonnage, a accusé l’ancien maire Gérard Ségura et le député Daniel Goldberg d’avoir voulu construire 5 000 logements sur le site PSA ! Mais ses paroles ne reposent sur rien.
Tout cela mérite un petit rappel historique : des faits et rien que des faits !
Le 9 juin 2011, coup de tonnerre pour les 3 600 salariés dont 450 d’ Aulnay, les salariés CGT dévoilent que la direction de PSA avait dès 2010 un plan pour fermer l’usine d’Aulnay.
Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs demandé à la direction de PSA de ne pas ébruiter ce plan car il craignait des réactions sociales avant l’élection présidentielle de 2012 !
2011-2012 : un an d’actions de la municipalité pour tenter de sauver l’usine et les emplois :
- Le Maire Gérard Ségura rencontre Eric Besson alors Ministre de l’Industrie pour clarifier la situation et le Député d’alors Gérard Gaudron est chargé par le Ministre de mener une commission sur l’avenir de PSA. La mauvaise foi habituelle de B.Beschizza oublie cela !
- A la suite, des réunions régulières se tiennent entre les élus, la direction de PSA et les
- Lors des manifestations des salariés, seuls les élus de la majorité de gauche participent aux mobilisations aux côtés de nombreux aulnaysiens.
- Pendant la venue de François Hollande au Gymnase Scohy, lors de la campagne électorale le 6 avril 2012, un échange a lieu avec des représentants des salariés.
- A la suite de rencontres préparatoires avec Arnaud Montebourg, nouveau Ministre du Redressement Productif, Daniel Goldberg élu Député le 17 juin, obtient au lendemain de sa victoire qu’une rencontre ait lieu dans le bureau du Ministre avec les maires d’Aulnay , de Gonesse et la Direction de PSA. Ils somment PSA de s’expliquer sur leurs intentions et leurs engagements pour le territoire ;
- Après que le 12 juillet, PSA ait annoncé vouloir fermer le site d’Aulnay, Daniel Goldberg pointe à l’Assemblée Nationale les responsabilités des amis de B. Beschizza au gouvernement de F. Fillon et demande au nouveau gouvernement Ayrault de faire reculer PSA et de proposer un avenir aux salariés .
- Le 27 juillet 2012, lors d’une convocation de PSA par la Commission des affaires économiques, Daniel Goldberg questionne directement le PDG du groupe pour obtenir en direct des engagements.
A la suite s’engage un bras de fer avec la direction de PSA afin d’obtenir à la fois un plan de reclassement pour les salariés du site dans le cadre d’une négociation tripartite et des garanties pour que PSA ne brade pas le terrain pour des activités contraires aux intérêts des Aulnaysiens.
Dans le même temps, Gérard Ségura mène deux actions essentielles : obtenir que la ligne 16 du Grand Paris passe bien par Aulnay et éviter la spéculation foncière de PSA à l’annonce d’une gare à 700 m du site.
Pour cela, en septembre 2012, il fait donc voter au Conseil Municipal une délibération qui déclare les terrains de PSA en « périmètre d’étude » gelant les permis de construire pendant 2 ans. C’est le moyen utile pour empêcher PSA de brader les terrains au détriment d’Aulnay.
2013-2014 : 2 ans pour créer les conditions d’une réindustrialisation du site
Le Maire présent au Comité Opérationnel déclare: « Aucun salarié ne doit pointer à Pôle Emploi et nous voulons un projet ambitieux fondé sur une haute valeur ajoutée d’emplois, de formation et de technologies de pointe. Ni spoliation, ni spéculation. La ville ne souhaite pas que le site devienne « un manteau d’Arlequin »
Février 2013 : soutien des élus locaux aux salariés mobilisés
Mise à disposition de cars, permanence juridique pour aider les salariés sur les questions de crédits et d’impayés, tarifs cantine et activités périscolaires les plus bas pour les enfants.
Février 2013 : le Conseil Municipal vote à l’unanimité l’implantation de ID Logistics (600 emplois) sur le site de PSA. C’est une première victoire pour penser l’avenir du site. De même, l’implantation du centre de maintenance de la Ligne 16 sur le terrain de PSA est acquise.
Juillet 2013 : Présentation du projet d’aménagement (cabinet LIN) mêlant industries, centres de distribution, équipements publics, activités tertiaires, campus de formation aux métiers de l’industrie avec logements pour les étudiants. C’est ce projet d’hébergement que B. Beschizza a défiguré ! Par contre, il s’est approprié le projet de campus de formation qui y figurait déjà !
Janvier 2014 : Gérard Ségura, les élus et Daniel Goldberg optent pour une opération d’aménagement d’initiative publique. L’EPF Ile-de-France (Établissement Public Foncier) rachètera les terrains pour permettre la mutation du site avec un objectif non spéculatif. Parallèlement, les recherches de réindustrialisation avancent : projet de maintenance du futur métro du Grand Paris, ateliers du Groupe Siemens et contact avec Eurocopter(Airbus). Ces échanges sont menés lors de réunions coordonnées par la Préfecture de Région et permet aux élus d’Aulnay de sommer régulièrement PSA de tenir ses engagements. Arrivent alors les élections municipales de mars 2014… Une aubaine pour PSA !
Qu’à fait B. BESCHIZZA dès son élection en 2014 ? Un cadeau royal à la direction de PSA en lui cédant les chemins vicinaux du site, se privant ainsi de toute pression sur la direction. Aucune compensation n’est entreprise alors que le complexe sportif aurait pu être cédé à la ville pour l’euro symbolique !
Après avoir fait beaucoup de bruit et critiqué à tout va, comme à son habitude, B. Beschizza reprend les discussions avec les mêmes objectifs que son prédécesseur « ni spoliation, ni spéculation » et signe enfin, mais 3 ans plus tard, la maîtrise foncière publique amorcée en 2014. Entre temps, il fait retomber la pression sur l’entreprise qui cherche surtout à se désengager de ses responsabilités.
Depuis, c’est la valse des projets : Val Francilia, 2 500 à 3 000 logements sur PSA et le Parc Ballanger, avec un détail bien caché, la nécessité de couper le Parc en 2 pour relier les 3000 au nouveau quartier ! Puis projet d’y construire la piscine et à présent, B. Beschizza fait miroiter l’arrivée du PSG !
Avec B. Beschizza , on a perdu 10 ans, le bilan de la réindustrialisation du site PSA est maigre. Mais ne voulant pas s’expliquer et pour tenter de masquer le manque de résultats et d’ambition pour la ville, il allume un contre-feu par des attaques faciles envers l’ancienne municipalité, sans possibilité de débat contradictoire. C’est facile, mais cela ne trompe plus personne !
Le bilan de B. Beschizza et de ses amis, c’est qu’en retenant l’information en 2011 pour cause d’élection présidentielle, avec PSA, ils ont fait perdre au moins un an, si ce n’est plus, à tout le monde pour penser l’avenir à un moment où il aurait encore temps d’agir. Ce sont la ville, les habitants et les salariés d’Aulnay qui l’ont payé cash !
Source : Oussouf SIBY Guy CHALLIER, conseillers municipaux de Gauche à Aulnay-sous-Bois
L’impact de la grève des ouvriers musulmans de l’usine Citroën à Aulnay-sous-Bois en 1982
L’usine Citroën à Aulnay-sous-Bois, devenue ensuite usine PSA, était un site moderne où le fleuron de l’automobile Française pouvait produire des véhicules à la chaîne. Bien desservie par une voie ferrée et située à proximité d’autoroutes, l’usine pouvait compter sur un vivier d’ouvriers venant principalement du Maghreb. Dans les années 80, environ 70% des ouvriers étaient musulmans.
L’usine disposait de salles de prières mais les revendications se sont accentuées et sous l’impulsion de certains syndicats, les ouvriers musulmans se sont mis en grève. De cette grande grève en 1982 – 1983, le patronat de Citroën n’a jamais plus eu le même regard sur ces ouvriers qui étaient autrefois considérés comme bon marché et corvéables.
Reportage à découvrir ici.
Même pas une banderole sur le fronton de la mairie d’Aulnay-sous-Bois pour MA France !
Le 13 mai, MA France, la dernière usine automobile du 93 est tombée. Cette société installée sur l’ancien site PSA fabriquait des pièces de carrosserie à 80 % pour Stellantis, groupe italo-franco-américain, fusion de PSA, Fiat et Chrysler. Malgré l’aide de l’État dès 2012 pour sauver PSA, récemment 1,5 milliard € d’argent public et de gros bénéfices en 2023, Stellantis délocalise l’activité de MA France en Turquie, avec des salaires plus bas. Pour faire plus de profits, donner davantage aux actionnaires, 400 salariés sont sacrifiés et risquent de ne pas retrouver un emploi, la majorité ayant plus de 50 ans.
Sidérant ! 1 mois de grève, le soutien des aulnaysiens, des élus du PS, PC et citoyens et de la Députée mais B. BESCHIZZA reste muet, complice de l’État pour accepter la délocalisation et la fermeture définitive, ne daignant même pas se déplacer pour rencontrer le personnel.
10 ans après la fermeture de Citroën et 3 000 chômeurs, le clap de fin retentit à Aulnay, sans aucune réaction des élus de droite.
Depuis le 1er conseil municipal de 2014, les élus PS, PC demandent au maire une vraie volonté politique pour réindustrialiser PSA pour de nouveaux emplois de proximité. Au contraire, B. Beschizza a livré le site à la spéculation foncière sans vrai projet, à l’exception de la maintenance du métro ligne 16 de la SGP déjà actée en 2012 par la majorité de gauche. En 2024 le constat est accablant, que de la logistique qui capte beaucoup de foncier pour très peu d’emplois et une usine de traitement de déchets chimiques.
Les Aulnaysiens, depuis 2014 voient partir une à une leurs usines et déplorent que le maire brade les emplois au bénéfice des actionnaires et grands patrons.
Source : Tribune Oxygène de l’opposition de Gauche à Aulnay-sous-Bois
Fifty va hériter des réseaux d’eaux de l’ancienne usine PSA Aulnay-sous-Bois ?
L’annexe de l’ordre du jour du conseil de territoire faire apparaitre une délibération certes technique mais qui n’est pas sans conséquence !
En effet une mystérieuse société Fifty (50) et non fifty / fifty (50/50) mais pour qui ? va en quelque sorte hériter des réseaux d’eaux usés et pluviales de l’ancienne usine PSA.
Les Biens Immobiliers ci-après définis et dont FIFTY assure la réalisation dans le cadre d’une Vente en l’Etat Futur d’Achèvement sont situés sur une parcelle ne disposant pas de réseaux indépendants ; l’EPFIF, en sa qualité de propriétaire actuel des réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales du Site et l’EPT, en sa qualité de futur propriétaire, ont accepté que FIFTY rejette les eaux usées et les eaux pluviales produites sur les Biens Immobiliers dans les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales du Site
Cette délibération correspond bien à une prise en main du futur site
Renseignements pris, voici donc qui est cette fameuse entreprise (origine : pagesjaunes)
Nous espérons donc que nous aurons donc plus d’informations sur les projets à venir.
Source : Christian
M.A France à Aulnay-sous-Bois se dépouille au profit de PSA
L’usine tourne à plein, les commandes sont assurées pour les six prochaines années, les clients sont solides… Et pourtant, l’équipementier Magnetto Automotive France (MA France), à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), semble bel et bien fragilisé. « Des camions sont arrivés un vendredi, c’était le 11 juin, et ils ont commencé à charger des machines de l’usine, sans que le CSE ait été consulté sur cette démarche », explique Adel Zorgui, délégué CGT sur le site d’emboutissage, sous-traitant quasi exclusif de Stellantis (groupe né de la fusion de PSA et Fiat Chrysler). Depuis, l’entreprise déménage l’outil de production petit à petit chaque week-end pour l’envoyer en Slovaquie, en Espagne, à Sochaux et à Rennes, dans les usines de son donneur d’ordres principal, affirme le syndicaliste.
Stellantis veut récupérer l’outil de production
Le cadre juridique de ce transfert d’outil de production demeure assez flou. « Notre expert nous a dit qu’aucune clause du contrat qui unit MA France à Stellantis ne prévoit d’accaparer les machines de son sous-traitant ».
Source et article complet : L’Humanité
Pourquoi deux hommes ont-ils failli mourir sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois le 12 octobre 2020 ?
Cher.e.s aulnaysien.ne.s,
Pourquoi deux hommes ont-ils failli mourir sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois le 12 octobre 2020 ?
Plusieurs dizaines de voitures et de caravanes sont entrées sur une partie encore vacante de la friche PSA pour s’y installer. Trois hommes ont tenté de brancher au transformateur électrique le chauffage de leurs caravanes : il faisait 5° cette nuit-là. Ils ont été grièvement brûlés par l’arc électrique qui les a atteints : l’un à 20 % du corps, les deux autres à 70 % ont vu leur pronostic vital engagé. Heureusement, ils sont aujourd’hui sortis d’affaires.
Ce terrain étant clos, qui a autorisé son accès ? Qui l’a ouvert ? Pourquoi avoir fait rentrer de nuit une trentaine de caravanes soit environ 70 personnes sur un terrain non viable et équipé d’un transformateur extrêmement dangereux, alors qu’il était évident que ces personnes chercheraient à s’y brancher ? Pourquoi ces personnes ont-elles accepté ce risque de mort ?
D’après nos sources, voici les réponses à ces questions. Mme Maroun, première adjointe, aurait contacté le maire qui aurait demandé au service de sécurité d’ouvrir le site. Mme Maroun est ensuite venue sur le terrain. Les caravanes étant branchées sur des groupes électrogènes, les gens du voyage (GDV) lui ont demandé l’autorisation de se brancher sur le courant. Elle leur aurait alors dit « de se débrouiller ». L’accident s’est produit après son départ. L’envie de rendre service, louable, ne peut se concrétiser au péril de la vie des personnes aidées. Par ailleurs, aucun élu ne semble avoir pris de nouvelle des blessés.
Les GDV ont accepté de s’installer sur ce terrain au péril de leur vie, car ils ne trouvaient pas d’aire d’accueil disponibles. Voici pourquoi :
Contexte : Les lois du 31 mai 1990 et du 5 juillet 2000 obligent certes les communes ou leurs groupements à mettre à disposition des GDV des aires d’accueil et terrains aménagés, dans le cadre d’un schéma départemental d’accueil et d’habitat des GDV. L’État verse certes des subventions publiques pour aménager des aires et les collectivités les perçoivent certes. Mais les schémas départementaux sont rarement respectés par les collectivités notamment d’Île-de-France où le taux de réalisation d’aires d’accueil de 30% – le plus bas de France – cache de grandes disparités au sein de chaque département, comme l’attestent les deux schémas suivants.
La Seine Saint-Denis, qui accueille pourtant une forte communauté de GDV, accuse un important retard. Par exemple, l’aire de Tremblay – provisoire depuis 16 ans – a fait l’objet d’un permis de construire jamais mis en œuvre. Les GDV y vivent dans des conditions indignes et dangereuses comme l’ont montrées différents articles du Parisien. Que sont devenus les budgets votés et les subventions publiques perçues depuis des années ? L’État contrôle insuffisamment l’utilisation des subventions qu’il verse pour la réalisation des aires d’accueil et l’accompagnement des GDV. À Aulnay-sous-Bois, l’aire est inadaptée à l’accueil de familles semi-sédentarisées.
Conséquences : Leurs demandes d’accès aux aires étant souvent rejetées faute de place, les GDV sont alors obligés d’entrer parfois illégalement dans des terrains inadaptés et vivent dans l’angoisse d’expulsion ou d’accident. Il est tellement dur de trouver une place que -lorsqu’ils en ont une- les GDV y restent de peur – s’ils se déplacent – de ne pas en retrouver à leur retour. De ce fait, ils sont forcés d’abandonner leur mode de vie nomade et vivent dans des endroits souvent misérables, mal équipés, excentrés, mal adaptés à leurs besoins.
Au-delà des difficultés d’accès à une aire, à l’eau et l’électricité, les GDV – pour la plupart français depuis plusieurs siècles et à ne pas confondre avec les Roms – subissent de nombreuses atteintes à leurs droits :
- civils et politiques : liberté d’aller et venir, de s’installer et s’inscrire sur les listes électorales : 75% ne votent pas ;
- économiques, sociaux et culturels : marché du travail, logement, éducation ;
- santé : leur espérance de vie est inférieure de 15 ans à la moyenne nationale.
Solution : Face à cette situation inacceptable, il convient de rappeler avec la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) « l’universalité et indivisibilité des droits de l’homme » : civils et politiques, au logement, à l’éducation, sociaux, à l’emploi sur l’ensemble du territoire européen, national et particulièrement au sein de Paris Terre d’Envol et à Aulnay-sous-Bois.
Nous concluons en disant : « il faut respecter la Loi pour que les GDV puissent la respecter ».
| Sylvie Billard
L’élue citoyenne de tou.te.s les aulnaysien.ne.s |
Antoine Sauser
Représentant des gens du voyage |
L’avis d’Aulnay Environnement sur l’enquête public Fifty – Chimirec
Aulnay Environnement remarque que le nord du site PSA devient un vaste dépôt logistique, avec l’arrivée de ces deux sociétés s’ajoutant aux sociétés déjà présentes, SEGRO et Carrefour, cette dernière classée SEVESO seuil bas. Certes, CHIMIREC échappe au classement SEVESO, et annonce ne prévoir aucune installation de traitement, mais il reste que son activité est la collecte de déchets dangereux.
Cette évolution valorise les atouts du site, autour du nœud autoroutier A1-A3-A104, et correspond aux vœux de l’association, qui souhaite que le site PSA reste consacré aux activités économiques. Mais ce type d’activité apporte peu d’emplois, et générera des risques et des nuisances en contradiction avec le projet de VAL FRANCILIA, la vaste zone de logements (2000 à 3000) à forte densité prévue à proximité et annoncée par la municipalité d’Aulnay fin 2019. C’est un point déjà amplement souligné par l’avis de l’Autorité Environnementale.
Aulnay Environnement est particulièrement sensible à la remarque des sapeurs-pompiers indiquant qu’en cas de défaillance des systèmes d’extinction des entrepôts FIFTY, d’une taille inusitée, leur matériel restera sous-dimensionné.
L’étude de trafic ne prend absolument pas en compte les transformations du réseau routier prévu par VAL FRANCILIA. Elle porte uniquement sur le Boulevard André Citroën, que le projet actuel prévoit de rendre piétonnier, et qu’il remplace par une voie passant au milieu du site PSA. Cette voie serait amenée à supporter à la fois le trafic des entreprises logistiques et des véhicules des habitants, sans parler du réseau de bus. Elle ne prend pas non plus en compte le trafic lié à la création de la gare RER du Grand Paris. Comme c’est le cas pour la gare du RER B, on peut s’attendre à ce que de nombreux habitants des communes voisines éloignées de la ligne empruntent leur véhicule personnel pour se rendre à cette nouvelle gare.
L’étude de trafic semble supposer que tout le trafic de la zone logistique se fera vers l’est, vers l’accès à l’A104. Or l’accès le plus proche à l’A3-A1 se trouve à l’ouest, par le rond-point Louis Armand. Ce carrefour, principale voie d’accès des habitants de l’ensemble de la Rose des Vents (3000 logements) est régulièrement saturé aux heures de pointe. On a du mal à croire qu’une partie du trafic logistique venant de Paris ne cherche pas à passer par ce carrefour, d’autant que la liaison nord A3-A1 vers l’A104 est déjà régulièrement embouteillée par les poids lourds.
Même sans l’apport de VAL FRANCILIA, le réseau routier doit être entièrement repensé en fonction du développement des plates-formes logistiques. Comparable en superficie à Garonor, cet ensemble doit bénéficier d’un accès autoroutier spécifique.
Nous pensons que l’aménagement de la friche PSA est un tout. Juxtaposer des études partielles et des projets qui ne tiennent pas compte les uns des autres est une erreur, et ne permet pas de se déterminer en toute connaissance de cause.
Nous demandons donc que la décision sur le projet FIFTY-CHIMIREC soit reportée jusqu’à ce que la municipalité ait redéfini, comme elle s’y est engagée, son projet d’aménagement de la partie sud-ouest de la friche PSA.
Source : Aulnay Environnement
Deux intrus grièvement brûlés dans un transformateur électrique de la friche PSA à Aulnay-sous-Bois
Ils sont tous deux sont dans un état grave. L’un d’entre eux présente des brûlures sur 70 % du corps.
Dramatique accident sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois. Deux hommes ont été grièvement brûlés alors qu’ils tentaient de brancher des câbles électriques au transformateur de l’ancienne usine d’automobiles, ce lundi après-midi. Cela a provoqué un arc électrique qui les a atteints.
Un des blessés présente des brûlures sur 70 % du corps et son pronostic vital était engagé lorsqu’il a été pris en charge par les secours. Il a été transporté en hélicoptère à l’hôpital de Lille (Nord). L’autre homme a été moins gravement atteint, il présente tout de même des brûlures sur 20 % du corps. Il a été hospitalisé à Saint-Louis à Paris.
Plusieurs dizaines de véhicules étaient entrées sur les lieux
Les pompiers et Enedis se sont rendus sur place. Le feu a été rapidement circonscrit, en coupant le courant et « au moyen d’une lance à poudre » précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ceci afin d’éviter tout départ de feu.
Dramatique accident sur la friche PSA à Aulnay-sous-Bois. Deux hommes ont été grièvement brûlés alors qu’ils tentaient de brancher des câbles électriques au transformateur de l’ancienne usine d’automobiles, ce lundi après-midi. Cela a provoqué un arc électrique qui les a atteints.
Un des blessés présente des brûlures sur 70 % du corps et son pronostic vital était engagé lorsqu’il a été pris en charge par les secours. Il a été transporté en hélicoptère à l’hôpital de Lille (Nord). L’autre homme a été moins gravement atteint, il présente tout de même des brûlures sur 20 % du corps. Il a été hospitalisé à Saint-Louis à Paris.
Plusieurs dizaines de véhicules étaient entrées sur les lieux
Les pompiers et Enedis se sont rendus sur place. Le feu a été rapidement circonscrit, en coupant le courant et « au moyen d’une lance à poudre » précise la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Ceci afin d’éviter tout départ de feu.
Cet accident est survenu alors que plusieurs dizaines de véhicules, notamment des caravanes, étaient entrées sur les lieux, vraisemblablement pour y installer un campement.
Source et article complet : Le Parisien


