Archives du blog
Un écogarde harcelé du parc de la Poudrerie en Seine-Saint-Denis se suicide
Stéphane Leloup surveillait le parc de la Poudrerie qui s’étend sur 4 communes de la Seine-Saint-Denis (Villepinte, Vaujours, Sevran, Livry-Gargan) et ce depuis plus de 20 ans. A cheval puis à vélo, cet écogarde connaissait bien ce parc qu’il adorait.
Pourtant, à l’âge de 53 ans, il s’est donné la mort dans ce parc la nuit du 27 au 28 mai, par pendaison. Il laisse derrière lui un gamin de 12 ans.
Selon ses proches, il ressentait un mal-être profond avec en toile de fond une possible affaire de harcèlement. Une enquête est en cours.
La violence gagne même Vaujours en Seine-Saint-Denis avec un homme blessé par balle
Un homme a été touché par des tirs vendredi soir, vers 20 heures, à Vaujours (Seine-Saint-Denis). La victime venait de rentrer à scooter à son domicile, dans la rue de Sully, quand une voiture s’est portée à sa hauteur. Deux individus cagoulés en sont sortis et l’un d’eux, porteur d’une arme de poing, a ouvert le feu à au moins six reprises en sa direction. Le duo est ensuite remonté dans le véhicule pour prendre la fuite.
La victime a été touchée par une seule balle. Cet homme s’est écroulé au sol sous les yeux de son frère qui, selon une source policière, aurait été également « menacé par les malfaiteurs » sans être visé par les tirs. C’est lui qui a prévenu les secours qui ont ensuite pris en charge la victime. Cette dernière présentait une plaie par balle dans le dos, au niveau du flanc droit.
Source et article complet : Le Parisien
Le chantier de la discorde redirigera-t-il 20 000 véhicules vers Tremblay-en-France ?
Les travaux de la discorde entre Vaujours et Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) ont donc débuté ce lundi, avec une semaine de retard sur le calendrier initial. Dominique Bailly (Horizons), le maire de la première commune, prévoyait un vaste chantier de voirie sur le boulevard Jacques-Amyot entre le 17 et le 28 février, ce qui aurait entraîné sa fermeture du lundi au vendredi entre 7 heures et 17 heures… et la mise en place d’une déviation via les avenues Pasteur et Blaise-Pascal, dans le quartier du Vert-Galant de la ville voisine.
Mis devant le fait accompli, François Asensi (DVG) a fait savoir sa colère envers son homologue dans une lettre ouverte publiée le 14 février. Le maire de Tremblay-en-France y dénonçait une « décision unilatérale » ainsi qu’une « charge considérable » imposée à sa commune, « sans aucune concertation préalable. »
Le Maire de Vaujours Dominique Bailly cambriolé la nuit pendant qu’il dormait profondément
Il est 4 heures du matin, dans la nuit de lundi à ce mardi 5 septembre, quand Dominique Bailly, maire (Horizons) de Vaujours (Seine-Saint-Denis), réveillé en catastrophe par sa femme, descend au rez-de-chaussée. Là il tombe sur des fonctionnaires de police en pleine intervention. La surprise est totale pour le premier magistrat encore ensommeillé.
Source et article complet : Le Parisien
La fermeture du lycée agricole de Vaujours provoque une indignation
L’annonce a été officialisée il y a quelques jours : le lycée agricole Fénelon de Vaujours en Seine-Saint-Denis va fermer ses portes en septembre 2020. Une décision qui inquiète et qui révolte les 160 élèves concernés et leurs enseignants.
C’est officiel depuis la semaine dernière : le lycée du paysage et de l’environnement (LPE) Fénelon de Vaujours (Seine-Saint-Denis) va fermer ses portes en septembre 2020. Une décision qui inquiète enseignants et élèves qui ont décidé d’unir leurs forces pour sauver leur établissement.
Pique nique citoyen au parc de la Poudrerie le 15 mai
Un pique-nique citoyen aura lieu le dimanche 15 mai prochain à partir de 12h30 au parc de la Poudrerie.
Ce moment d’échange et de convivialité sera l’occasion d’aborder ensemble les menaces qui pèsent sur le parc ainsi que les suites à donner à la mobilisation citoyenne. Nous vous attendons nombreux aux côtés des 2000 signataires de la pétition sur change.org. Je compte sur vous.
Rendez-vous à l’entrée sud du parc de la Poudrerie, allée Eugène Burlot, 93410 Vaujours.
Vidéo : à la découverte de l’ancienne voie Lambert située sur les villes de Vaujours, Villeparisis et Tremblay-en-France
La rédaction vous propose de découvrir en vidéo la voie Lambert, située sur les villes de Vaujours, Tremblay-en-France et Villeparisis. Cette voie était autrefois ferrée et alimentait l’usine Placoplatre, située sur Vaujours. Cette voie ferrée a été abandonnée dans les années 80s au profit des camions.
Pour découvrir ce reportage, cliquer sur l’image.
Réalisé par Aurore Buselin et Arnaud Kubacki
Une radioactivité anormale détectée au fort de Vaujours
Pour la première fois depuis que Placoplatre a racheté 33 ha du site du fort de Vaujours — situé à cheval sur Coubron et Courtry, en Seine-et-Marne — en 2010, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a reconnu la contamination à l’uranium 238 d’un point du site. Les mesures ont mis en évidence « un niveau de rayonnement 10 à 20 fois supérieur au niveau naturel dans une casemate », a indiqué l’ASN dans la note d’information publiée sur Internet. Le site avait pourtant été décontaminé par le CEA en 1997 et en 2001.
Face aux inquiétudes soulevées par les populations quant au projet de Placoplatre d’y exploiter une carrière à ciel ouvert, la préfecture avait réclamé à l’ASN que des mesures contradictoires soient réalisées. Ainsi, le 25 février, l’ASN, l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest (Acro) et la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) se sont rendus sur le site.
« Tout cela, pour nous, est très grave, a déclaré Bruno Chareyron, physicien et responsable du laboratoire de la Criirad, qui réclame ces mesures depuis 2001. L’IRSN (NDLR : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), qui est un organisme d’Etat, n’utilise pas les bons appareils de mesure ; or on sait que, lorsqu’il s’agit d’une pollution à l’uranium industriel, il faut mesurer des rayons alpha et bêta. Eux utilisent des appareils qui mesurent les gammas. […] Il est scandaleux que l’IRSN n’ait pas vu les points chauds, alors qu’ils avaient été entourés à la peinture. Le rôle d’un expert officiel est de tout vérifier, surtout sur un sujet aussi grave. »
A l’IRSN, Jérôme Joly, l’expert officiel en radioprotection, qui rappelle la nécessité d’être vigilant sur la qualité du protocole des travaux de Placoplatre, se défend : « En 2011, nous avons été sollicités par Placoplatre pour s’assurer des conditions de sécurité de leurs travaux de reconnaissance des veines de gypse. A l’époque, nous n’avions rien trouvé. » Contactée à de nombreuses reprises, la filiale du groupe Saint-Gobain n’a pas été en mesure de nous répondre.
Dans sa note d’information, l’ASN temporise l’annonce de ces résultats en soulignant « les limites de ces mesures ponctuelles, qui ne sont pas représentatives de l’exposition externe du corps entier aux rayons ionisants ». Une remarque jugée scandaleuse, là encore, par la Criirad : « C’est comme si tout ça n’avait servi à rien, l’ASN ne mentionne pas les risques d’inhalation et d’ingestion ! Il faut faire comprendre aux gens que le site est toujours contaminé et qu’il faut approfondir les mesures ! » tempête Bruno Chareyron, qui a lui-même relevé des concentrations 70 fois supérieures à la norme dans la casemate.
L’uranium, le radioélément le plus présent sur le site, augmente entre autres les risques de leucémie, de cancer du rein, et agit sur le cerveau.
Source : Le Parisien du 16/04/2014


