Archives de Catégorie: A vous la parole

L’ascenseur du 2 allée Dumont D’Urville à Aulnay-sous-Bois en panne à cause de la pluie

Un habitant du 2 allée Dumont d’Urville à Aulnay-sous-Bois (quartier de la Rose des Vents) nous informe que depuis maintenant deux semaines, l’ascenseur de son immeuble est en panne. Panne due à une infiltration d’eau dans le hall et dans la fosse de l’ascenseur.

Après chaque pluie, le même scénario se répète : panne, signalement à l’ascensoriste (en l’occurrence SCHINDLER), passage du technicien qui constate l’inondation de la fosse et qui se voit obligé de mettre l’ascenseur hors-service car il ne peut intervenir dans un milieu humide, signalement auprès de la loge qui commande le passage d’un prestataire pour pomper l’eau, rappel du technicien qui intervient dans un laps de temps disons satisfaisant si il n’y a pas de pièces à changer pour le rétablissement de l’ascenseur.

Pendant tout ce temps les locataires utilisent uniquement les escaliers y compris les personnes âgées encore en capacité de le faire. Celles qui ne le peuvent sont obligées de rester dans leur logement en attendant le rétablissement de cet équipement pourtant indispensable.

Cette situation est connue par les agents de 1001 Vies Habitat localement. Ceci depuis la réhabilitation de l’immeuble et de toute la résidence Vent d’AUTAN durant l’hiver 2017-2018. Malgré les diverses relances, les locataires constatent que rien n’a toujours été fait.

Les habitants font appel à l’association Force Citoyenne et Hadama Traoré pour faire bouger les choses.

Source : habitant du logement 2 allée Dumont d’Urville à Aulnay-sous-Bois

Un local dangereux et mal fréquenté quartier du Gros Saule à Aulnay-sous-Bois

Des lecteurs du Gros Saule nous alerte concernant un local situé dans le leur quartier, qui appartenait aux 3F. Ce local est fréquenté par des gens sans aucun respect alors que les habitants ne savent pas qui en est le responsable

Bien souvent, des jeunes mettent la musique à fond jour et nuit, des bruits insupportables sont également perçus, ce qui perturbe sérieusement la santé mentale des riverains. Autre exemple en date : le 28 juin à 23 heures, des enfants se sont amusés à entrer et à sortir par les fenêtres, en mettant leur propre vie en danger !

A noter également que le piéton qui passe sur le trottoir à proximité est souvent aspergé avec du coca ou de l’eau. Certains reçoivent même des canettes en pleine tête !

Les riverains souhaitent ardemment la fermeture définitive de ce local qui perturbe leur sommeil et leur tranquillité. Ils souhaitent que le responsable de ce local prenne les mesures nécessaires. Si aucune action concrète n’est effectuée, les riverains se verront obligés d’entamer des démarches afin de mettre fin à tout ce désordre.

A noter également que la terrasse est laissée sale, les détritus sont jetés au sol. Non loin de ce local, au niveau de la place Laennec, des barbecues sauvages provoquent l’accumulation de déchets à proximité. Les riverains veulent que la police intervienne plus souvent dans le quartier.

Etat déplorable du nouveau cimetière à Aulnay-sous-Bois

Chers concitoyens,

Nous tenons à exprimer notre profonde consternation face à l’état de délabrement de notre Nouveau Cimetière situé au 154 route de Mitry, où repose nos parents, nos amis, nos voisins.

Les friches encombrant les allées et le manque d’entretien sont inacceptables. D’autant plus que deux ans auparavant, cet espace de recueillement était bien entretenu.

Dimanche 22 Juin 2025, nous avons interpellé plusieurs personnes présentes dans ce cimetière, qui nous ont informées qu’ils ont contacté la Mairie à ce sujet. Mais il semblerait que le manque de budget empêche toute intervention.

Face à cette situation avec Aurore Buselin (Aulnay relais infos 93), nous avons échangé et nous souhaiterions prendre les choses en main, en agissant collectivement.

Aussi, nous lançons un cri du cœur.

Nous proposons à la Mairie de mettre en place une équipe de bénévoles aulnaysiens, sous l’égide du service des espaces verts aulnaysien et du CAHRA, afin de redonner un aspect digne à nos cimetières.

Cette équipe pourrait fonctionner de mars à novembre, se répartissant dans les 2 cimetières de la ville (ancien et nouveau).

Cette équipe de bénévoles travaillerait en RENFORT de l’ESAT Lautrec, ce qui permettrait d’allier leurs compétences à notre engagement.

Nous invitons également les Aulnaysiens à se joindre à nous pour participer aux opérations de désherbage.

Nous souhaitons sincèrement redonner à nos cimetières la beauté et l’entretien qu’ils doivent à nos défunts. Ces lieux de mémoire sont essentiels pour honorer ceux que nous avons connus et aimés, et leur rendre hommage dans un espace présentable.

Nous espérons obtenir une réponse favorable à notre proposition.

À défaut, nous demanderons un rendez-vous avec Monsieur le Maire pour discuter de cette situation préoccupante.

L’état de nos cimetières pourrait effectivement peser dans la balance à l’approche des élections municipales.

Enfin, nous invitons Monsieur le Maire à se rendre sur place afin de prendre conscience de la situation et nous lui offrons la possibilité de participer bénévolement aux opérations de nettoyage, désherbage et remise en état de ces lieux de mémoire.

Il ne manque que son accord et quelques bras pour redonner vie à ces espaces de mémoire et de recueillement.

Ensemble, faisons en sorte que nos cimetières soient entretenus comme il se doit, offrons à nos morts, le respect qui leur est dû.

Source : AURORE BUSELIN et ISABELLE DUMONT

Critiquer la politique d’Israël n’est pas être antisémite : Jessy MILLER, une voix libre pour Sevran et pour la paix

Propos recueillis par la rédaction d’Aulnaycap

Tout est parti de trois mots postés sur un réseau social :

  • « Palestine vivra. »

En retour, une avalanche d’insultes :

  • « La Palestine n’existe pas. »
  • « Pauvre type inculte. »

 

Plutôt que de se taire ou de répondre par la haine, Jessy MILLER – de son vrai nom Jean-Claude POLICE-TREIL, candidat aux municipales 2026 à Sevran – a choisi de prendre la parole publiquement, calmement, et avec fermeté.

Voici son témoignage.

Interview – Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) :

“Je ne suis pas coupable de l’Histoire. Je suis libre, pacifiste et attaché à la justice.”

Aulnaycap : Vous avez récemment exprimé un certain malaise face à l’accusation d’antisémitisme brandie dès qu’on critique l’État d’Israël. Pourquoi cette réaction maintenant ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Parce que je suis fatigué de voir des citoyens sincères, attachés à la paix, accusés injustement. On ne peut plus rien dire sur Israël sans que la discussion ne soit tout de suite plombée par des accusations graves. Or, je ne suis pas antisémite, je le dis fermement. Je suis pour la paix, pour la justice, pour le droit international. Et je veux pouvoir le dire sans être réduit au silence.

Aulnaycap : Vous dites ne pas vous sentir concerné par la culpabilité liée à la Shoah. Certains pourraient y voir un refus du devoir de mémoire. Que leur répondez-vous ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER) : Je fais la distinction entre devoir de mémoire et culpabilité collective imposée. La Shoah est une abomination historique, elle doit être enseignée, transmise, respectée. Mais je n’étais pas né. Je n’ai pas collaboré avec Vichy. Je ne peux pas porter le poids des fautes de mes ancêtres sur mes épaules personnelles. Cela ne m’empêche pas d’être sensible à l’histoire juive, comme je suis sensible à toutes les histoires douloureuses des peuples opprimés : Afrique, esclavage dans les Caraïbes, colonisation, Algérie, Arménie, Palestine…

Aulnaycap : Vous critiquez fermement la politique israélienne, mais comment abordez-vous les événements du 7 octobre ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Le 7 octobre est un drame humain, je ne le minimise pas une seconde. Des civils israéliens ont été tués, et cela doit être reconnu avec humanité.

Mais je refuse la hiérarchie des douleurs. Une souffrance ne devrait jamais en écraser une autre. Les enfants palestiniens, les mères qui fuient les bombes, les blessés sans soins : c’est aussi une tragédie.

« Le monopole de la souffrance, je ne connais pas. La douleur n’a ni passeport, ni religion, ni drapeau. Elle est humaine. Point. »

Aulnaycap : Votre critique d’Israël est-elle politique ou morale ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Les deux. Politiquement, Israël viole de manière répétée les résolutions de l’ONU, pratique la colonisation illégale, et ne respecte pas le droit humanitaire à Gaza ou en Cisjordanie. Moralement, je ne peux pas me taire quand des enfants meurent sous les bombes, que des civils sont affamés, ou que l’on justifie cela par une prétendue légitimité sacrée ou historique.

« Je critique l’État israélien, pas les juifs. Et je critique aussi le Hamas, sans ambiguïté. Être libre, c’est pouvoir dire cela en même temps. »

Aulnaycap : Vous accusez les médias et les politiques d’un manque de neutralité. Pourquoi ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Parce qu’une grande partie du paysage médiatique français traite Israël avec indulgence, et dépeint les Palestiniens comme des terroristes par défaut. Les politiques, eux, ont peur de parler. La pression est forte. On les voit défiler au CRIF, on les entend dénoncer « l’antisémitisme de gauche », mais on les entend très peu dénoncer les violations quotidiennes des droits de l’Homme par Tsahal.

Moi, je ne me tairai pas. Je suis libre. Je n’appartiens à aucun lobby. Je ne confonds pas justice et calcul.

Aulnaycap : Vous parlez souvent de votre attachement à la paix. Craignez-vous une escalade plus large ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)  : Oui, et je le dis avec gravité. Je suis profondément inquiet. Ce que nous voyons au Proche-Orient, en Ukraine, entre la Russie, l’Iran, Israël, l’OTAN, ce sont des lignes de front qui s’installent partout. Et si demain un dérapage survient — une frappe de trop, un missile de trop, un mot de trop —, nous pourrions plonger dans une guerre mondiale sans même l’avoir décidée collectivement.

« Le droit légitime à se défendre, oui… mais pas au prix de la paix mondiale »

Ce n’est pas du catastrophisme. C’est une crainte lucide, fondée sur les enchaînements historiques que nous avons déjà connus. C’est aussi pour cela que je refuse les discours de haine, les postures belliqueuses, les récits simplificateurs. Ils nous rapprochent du précipice.

Aulnaycap : En tant que candidat aux municipales à Sevran, allez-vous intégrer cette voix dans votre engagement local ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (alias Jessy MILLER) : Bien sûr. Je suis un homme de paix, profondément attaché à la diversité, à l’égalité entre les peuples, et à la vérité historique. Cela veut dire aussi créer des espaces de dialogue entre les communautés, défendre les principes de la République sans soumission, et dire les choses avec justesse, même quand c’est difficile.

À Sevran, ville populaire et mosaïque, nous avons ce devoir d’humanité mutuelle, sans exception. Pas d’indignation sélective, pas de deux poids deux mesures. Voilà ce que j’essaie de porter.

Aulnaycap : Un mot pour conclure ?

Jean-Claude POLICE-TREIL (dit Jessy MILLER)   : La paix ne se construit pas sur le silence, mais sur le courage.

Et mon engagement politique est avant tout un engagement pour le respect, pour les droits humains, et contre toutes les formes d’injustice, d’où qu’elles viennent.

Que chacun soit libre de penser, de croire, de critiquer. C’est cela, la démocratie.

Voix de la rue à Sevran

Ces deux photographies ont été prises ces derniers jours à Sevran.

Elles témoignent d’une expression citoyenne spontanée, portée sur les murs de la ville, en réaction à la situation dramatique à Gaza.

Ces inscriptions traduisent un sentiment d’injustice, une colère face au silence institutionnel, et une volonté de solidarité exprimée localement avec le peuple palestinien.

Elles posent une question simple, directe :

Peut-on encore se taire ?

Indignez-vous en Seine-Saint-Denis !

N’est-pas utile de rechercher dans le passé quelques écrits de personnages qui ont fait la une à leur époque pour dénoncer en avant garde que notre société n’avançait déjà plus , tout au contraire qu’elle stagnait.

Il n’y a qu’à reprendre ce  petit opuscule de 32 pages datant déjà de 2010 et tout simplement intitulé : « INDIGNEZ-VOUS » de Stéphane HESSEL vendu à l’époque à des millions d’exemplaires.

Voilà 25 ans Stéphane HESSEL dénonçait déjà :

  • L’écart grandissant entre les très riches et les très pauvres
  • L’état de la planète
  • Le traitement fait aux sans papiers, aux immigrés, aux roms
  • La course au toujours plus
  • La dictature des marchés financiers
  • Les acquis bradés de la Résistance: retraites, sécurité sociale

et où en sommes-nous aujourd’hui si ce n’est une amplification de ces faits de société !

Il considérait que la pire des attitudes était l’indifférence/

« le poison de l’indifférence »

« La pire des attitudes est l’indifférence , dire je n’y pense rien, je me débrouille; En vous comportant ainsi, vous perdez l’une des composantes essentielles qui fait l’humain ,une des composantes indispensables : la faculté d’indignation et l’engagement qui en est la conséquence. »

Stéphane HESSEL/Résistant, déporté et rescapé des camps de la mort en Allemagne, il est devenu l’un des grands serviteurs de l’Etat. Homme de lettres et de cultures, il s’est très tôt engagé en faveur des droits de l’homme, en France, en Europe et au cœur des Nations Unies.

Source : Christian

Le TOP 14 du RUGBY en Seine-Saint-Denis avec l’Union Drancy Saint-Denis

L’UNION DRANCY/ ST DENIS : Ce n’est pas encore le top 14 de Toulouse, Bordeaux , Castres …mais petit à petit cette équipe de rugby gravit les marches ascensionnelles au plus haut niveau rugbystique. Désormais L’UNION DRANCY/ ST DENIS rivalise avec les grands clubs  de rugby du sud de la France.

Après avoir battu ST Médard en Jalles en huitième de finale, elle s’est  offerte le stade Bagnérais de Bigorre (Pyrénées orientales)en quart de finale, une équipe  ancienne finaliste du championnat de France en 1979, battu par Narbonne et en 1981 battu par Béziers , des équipes mythiques à l’époque,  puis L’US L’Isle Jourdain rugby(Gers) en demi finale pour atteindre la finale de fédérale 1,  la première division amateur actuelle, en rencontrant le 15 juin 2025 l’ AS TYROSSE, club encore prestigieux par son passé .

Pour la prochaine saison, L’UNION DRANCY/ ST DENIS jouera dans le championnat de France de nationale 2 , le quatrième échelon des compétitions nationales de rugby à XV en France : Top 14 / D2 / NATIONALE / NATIONALE 2 …

… et  jouera contre de très grands clubs , Carcassonne, Narbonne, Albi , Bourgoin, Auch….

 L’UNION DRANCY/ST DENIS, certainement la meilleure équipe de rugby représentant la Seine St Denis depuis toujours.

DIMANCHE 15 JUIN : « ALLEZ LES PETITS ? comme disait le 16ème homme du terrain

Source : Christian, supporter…bien sûr !

Aurore Buselin appelle aux soutiens des bénévoles pour entretenir et embellir les cimetières d’Aulnay-sous-Bois

Très connue dans le quartier de Mitry et dans les milieux catholiques de la ville d’Aulnay-sous-Bois, Aurore Buselin souhaite que les cimetières de la ville retrouvent leur état d’antan et appelle aux volontaires pour nettoyer les lieux au sein d’une équipe de bénévoles sous la responsabilité des espaces verts.

 Aujourd’hui, L’ESAT Lautrec entretient les cimetières de la ville d’Aulnay-sous-Bois. Le nouveau cimetière est immense. L’idée d’Aurore Buselin serait :

  • De sensibiliser les Aulnaysiens sur le devoir de mémoire de leurs morts
  • Les inciter à venir nettoyer, fleurir, se recueillir et surtout désherber autour des tombes de leurs proches
  • De monter une équipe de bénévoles qui viendrait EN RENFORT de l’ESAT et des espaces verts

Aurore Buselin est claire : « Travailler ENSEMBLE, main dans la main, pour désherber tout le cimetière… Chacun viendrait avec son propre matériel (gants, seau, sacs poubelles, sécateur, binette, débroussailleuse…) pour désherber naturellement, sans produits chimiques  (ceux-ci étant interdit)« .

Aurore Buselin espère que les services municipaux seront d’accord et que les Aulnaysiens répondront nombreux à son appel. Il faudra ensuite, selon elle, fixer un jour de la semaine pour cette opération de nettoyage et trouver un rythme qui puisse convenir à tout le monde.

Une opération main dans la main avec la municipalité

Aurore Buselin précise qu’elle propose ce coup de main non pas contre la municipalité d’Aulnay-sous-Bois, mais pour cette dernière. Cette aide gratuite et désintéressée a pour principal objectif le respect des défunts. 

Aurore Buselin ajoute : « Si je propose qu’une équipe se monte, c’est parce que seul, on va vite… Ensemble on va plus loin« .

Bénir les tombes

Une fois ce nettoyage fait, Aurore Buselin invite les prêtres de tout Aulnay-sous-Bois à venir bénir les morts, comme le font les Polonais, avec la communauté française, chaque année à la Toussaint. L’idée pour elle serait une sorte de pèlerinage, avec des chants, des prières, des cierges…

Si des tombes précises sont à bénir à la demande des familles, elle est confiante que les prêtres se feront une joie d’accomplir cette mission sur les tombes demandées.

Mais avant toute chose, elle espère obtenir un accord municipal…

Le boulevard de Strasbourg à Aulnay-sous-Bois peut-il devenir les Champs Elysées malgré les déchets ?

Un lecteur nous fait par de sa stupéfaction concernant un article du magazine Oxygène. Selon cet article, le boulevard Strasbourg aura vocation à devenir les Champs Elysée.

Mais pour le lecteur, ce boulevard pourrait devenir aussi sale malheureusement. Même la vitrine du Maire est laissée à l’abandon, selon lui.

Interview avec Jean-Claude POLICE-TREIL, connu sous le nom de Jessy MILLER qui veut préserver Sevran

Un sevranais engagé pour sa ville

Pourriez-vous vous présenter, nous en dire plus sur votre parcours professionnel et personnel ?

Je m’appelle Jean-Claude POLICE-TREIL, mais beaucoup me connaissent sous le pseudonyme de Jessy MILLER sur les réseaux sociaux, notamment à travers mon engagement citoyen sur le groupe Facebook « Sevran ma ville officiel », que j’ai créé en 2020 et qui est également une association déclarée.

Je suis travailleur social, diplômé en sciences de l’éducation et en droit. J’ai plus de vingt ans d’expérience dans la protection de l’enfance, en tant qu’administrateur bénévole d’une association et cadre dans le service public.

J’ai dirigé des équipes dans des contextes extrêmement tendus, reconstruit des services en grande difficulté, recruté, formé, animé, toujours avec une obsession : remettre l’humain au cœur du service public.

Côté personnel, je suis marié, père de trois enfants, passionné d’histoire locale et collectionneur de cartes postales anciennes de Sevran. Cette ville m’habite.

Depuis quand habitez-vous la ville de Sevran ?

J’habite Sevran depuis 2009. J’y ai fondé ma famille, j’y ai acheté ma maison, j’y ai noué des liens profonds avec les habitants.

Sevran n’est pas qu’une adresse pour moi, c’est un choix de vie, un ancrage, un engagement au quotidien.

Pourquoi vouloir vous investir dans la campagne des municipales 2026 ? Quel fut l’élément déclencheur ?

Depuis des années, je m’implique dans la vie locale : au sein des écoles, auprès des familles, dans les quartiers, et à travers le groupe Facebook “Sevran ma ville officiel”.

Mais ces derniers temps, le malaise est devenu trop profond : bétonisation massive, sentiment d’abandon, endettement municipal, écoles saturées, perte de repères…

Ce n’est pas un événement isolé, mais une accumulation de signaux d’alerte.

Alors j’ai décidé de passer à l’action. Pour mes enfants, pour les vôtres, pour Sevran telle qu’elle pourrait être.

Aviez-vous fait de la politique auparavant ?

Non. Je suis un homme de terrain, pas un professionnel de la politique.

J’ai été colistier en 2014 et 2020, mais toujours en retrait. Je me réservais principalement pour ma famille et ma profession en protection de l’enfance.

Aujourd’hui, je ressens qu’il est de notre responsabilité de proposer une alternative solide.

S’il fallait vous positionner sur un échiquier politique, vous situeriez-vous à gauche ? À droite ? Au centre ?

Je ne me reconnais dans aucun appareil partisan. Ma démarche est locale, transpartisane et de bon sens.

Certains me situent au centre gauche, d’autres me trouvent gaulliste social ou écologiste républicain.

Je suis avant tout fidèle à l’intérêt général, à la justice sociale, à la tranquillité publique et à l’écologie concrète.

Vous souhaitez bâtir une liste pour les municipales 2026, combien de personnes vous entourent au jour d’aujourd’hui ?

Nous sommes déjà une vingtaine de personnes actives, de tous horizons : jeunes, retraités, fonctionnaires, commerçants, associatifs, parents d’élèves, entrepreneurs, personnes sans emploi, habitants engagés ou simplement concernés.

Je veux bâtir une liste sérieuse, représentative, engagée. Pas de figurants : chacun portera un dossier, une action, une responsabilité.

C’est la moindre des choses quand on prétend gérer une ville de 50 000 habitants.

Si vous êtes élu Maire de Sevran, quels seraient les 3 projets prioritaires de votre mandat ?

  • Stopper la bétonisation : Je proposerai un moratoire immédiat, notamment sur les terres Montceleux, pour préserver les derniers espaces naturels et lancer une reforestation symbolique et écologique.
  • Sauver nos écoles : Rénovation, baisse des effectifs par classe, valorisation du sport, et un service dédié aux familles d’enfants en situation de handicap.
  • Reprendre en main la tranquillité publique : Avec une police municipale intercommunale, des agents mieux formés, visibles, mutualisés, et des équipements modernes partagés pour sécuriser les quartiers, les gares et les écoles.
  • Et en parallèle, je veux revitaliser notre économie locale : redonner de l’air à nos commerçants, soutenir les circuits courts, encourager les initiatives d’insertion, et faire de Sevran une ville où l’on peut à la fois habiter, consommer et travailler dignement.

Avez-vous une référence ou une préférence vis-à-vis d’une grande personnalité politique en Seine-Saint-Denis ?

Plutôt que de citer un élu en particulier, je préfère m’inspirer des femmes et des hommes du quotidien :

  • Les acteurs associatifs qui s’engagent sans relâche,
  • Les enseignants qui tiennent bon malgré les difficultés,
  • Les éducateurs et les animateurs qui accompagnent les plus fragiles,
  • Les anciens qui portent la mémoire et l’histoire de notre ville,
  • Les agents du service public local qui, souvent dans l’ombre, maintiennent la ville debout.

Ce sont eux, mes références. Ce sont eux, les piliers silencieux de Sevran.

Et c’est à eux que je veux redonner toute leur place.

Enfin, quel message souhaiteriez-vous faire passer aux lecteurs d’Aulnaycap ?

Sevran mérite bien plus que ce qu’elle vit aujourd’hui.

Notre ville a du potentiel, de l’énergie, une jeunesse formidable, des habitants dignes, une grande famille. Ce n’est pas un territoire perdu, c’est une ville qu’on peut relever avec de la rigueur, de l’humanité et du courage.

Je ne suis pas un homme providentiel. Je suis un Sevranais engagé, un travailleur social, un père de famille, un homme libre.

Je ne me résous pas à voir Sevran décliner. Je me lève avec d’autres pour lui rendre fierté, cohérence et avenir.

Mon engagement n’est pas celui d’un homme en quête de poste. C’est celui d’un citoyen qui veut faire émerger un projet collectif, sincère et efficace.

Si demain une équipe sérieuse, compétente et fidèle à ces valeurs peut porter ce projet, je suis prêt à y contribuer pleinement, même sans en être la tête de liste.

Ce que je refuse en revanche, ce sont les alliances de circonstance, les jeux d’ambition, les projets flous sans colonne vertébrale.

Ce que je veux, c’est une équipe claire dans ses intentions, stable dans ses valeurs, loyale envers Sevran et ses habitants.

C’est pourquoi je suis aussi exigeant sur la composition de ma liste : je veux des gens intègres, investis pour la jeunesse, les familles, les anciens.

Et je le dis haut et fort : je veux une liste inclusive, avec une place pleine et entière pour les personnes en situation de handicap.

Il n’y aura pas de transformation sincère de notre ville si l’on ne donne pas la parole à tous et la place à chacun.

Donner la parole à tous, ce n’est pas un risque… c’est la clé de notre réussite pour Sevran.

Source : interview exclusive Aulnaycap

Délit de fuite après un terrible accident sur l’autoroute A1 au Blanc-Mesnil

Une victime lance un appel à témoins concernant un accident de la route survenu le lundi 19 mai 2025 à 03h29 du matin, sur l’autoroute A1 en direction de l’Aéroport Charles-de-Gaulle, juste avant la sortie n°5 Le Bourget / Blanc-Mesnil. L’automobiliste conduisait une Ford Fiesta vert pomme (année 2008) lorsqu’un autre véhicule l’a percuté violemment à l’arrière. Le conducteur a pris la fuite, sans s’arrêter, sans lui porter assistance ni prévenir les secours.

La victime recherche toute personne ayant été témoin de l’accident, ou disposant d’informations (description du véhicule en cause, plaque d’immatriculation, vidéos dashcam, etc.) pouvant l’aider à identifier l’auteur de ce délit de fuite.

Merci de partager ce message au maximum. Toute information, même minime, pourrait être précieuse.