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Bruno Beschizza mentirait sur la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois selon la Gauche

Suite aux graves accusations de B. Beschizza : la vérité sur 3 ans de mobilisation des élus de gauche

 Lors de la dernière séance du Conseil Municipal du 16 octobre, Bruno Beschizza s’est livré de nouveau à des propos aberrants : selon lui, sans aucune preuve, les élus de la ville en 2012, le maire Gérard Ségura et le député Daniel Goldberg, n’auraient rien fait pour tenter de sauver l’entreprise.

Une nouvelle fois, il utilise tout son courage pour critiquer des personnes en leur absence et en fuyant tout débat.

Pire, lui, l’as du bétonnage, a accusé l’ancien maire Gérard Ségura et le député Daniel Goldberg d’avoir voulu construire 5 000 logements sur le site PSA ! Mais ses paroles ne reposent sur rien.

Tout cela mérite un petit rappel historique : des faits et rien que des faits !

Le 9 juin 2011, coup de tonnerre pour les 3 600 salariés dont 450 d’ Aulnay, les salariés CGT dévoilent que la direction de PSA avait dès 2010 un plan pour fermer l’usine d’Aulnay.

Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs demandé à la direction de PSA de ne pas ébruiter ce plan car il craignait des réactions sociales avant l’élection présidentielle de 2012 !

2011-2012 : un an d’actions de la municipalité pour tenter de sauver l’usine et les emplois :

  • Le Maire Gérard Ségura rencontre Eric Besson alors Ministre de l’Industrie pour clarifier la situation et le Député d’alors Gérard Gaudron est chargé par le Ministre de mener une commission sur l’avenir de PSA. La mauvaise foi habituelle de B.Beschizza oublie cela !
  • A la suite, des réunions régulières se tiennent entre les élus, la direction de PSA et les
  • Lors des manifestations des salariés, seuls les élus de la majorité de gauche participent aux mobilisations aux côtés de nombreux aulnaysiens.
  • Pendant la venue de François Hollande au Gymnase Scohy, lors de la campagne électorale le 6 avril 2012, un échange a lieu avec des représentants des salariés.
  • A la suite de rencontres préparatoires avec Arnaud Montebourg, nouveau Ministre du Redressement Productif, Daniel Goldberg élu Député le 17 juin, obtient au lendemain de sa victoire qu’une rencontre ait lieu dans le bureau du Ministre avec les maires d’Aulnay , de Gonesse et la Direction de PSA. Ils somment PSA de s’expliquer sur leurs intentions et leurs engagements pour le territoire ;
  • Après que le 12 juillet, PSA ait annoncé vouloir fermer le site d’Aulnay, Daniel Goldberg pointe à l’Assemblée Nationale les responsabilités des amis de B. Beschizza au gouvernement de F. Fillon et demande au nouveau gouvernement Ayrault de faire reculer PSA et de proposer un avenir aux salariés .
  • Le 27 juillet 2012, lors d’une convocation de PSA par la Commission des affaires économiques, Daniel Goldberg questionne directement le PDG du groupe pour obtenir en direct des engagements.

A la suite s’engage un bras de fer avec la direction de PSA afin d’obtenir à la fois un plan de reclassement pour les salariés du site dans le cadre d’une négociation tripartite et des garanties pour que PSA ne brade pas le terrain pour des activités contraires aux intérêts des Aulnaysiens.

Dans le même temps, Gérard Ségura mène deux actions essentielles : obtenir que la ligne 16 du Grand Paris passe bien par Aulnay et éviter la spéculation foncière de PSA à l’annonce d’une gare à 700 m du site.

Pour cela, en septembre 2012, il fait donc voter au Conseil Municipal une délibération qui déclare les terrains de PSA en « périmètre d’étude » gelant les permis de construire pendant 2 ans. C’est le moyen utile pour empêcher PSA de brader les terrains au détriment d’Aulnay.

2013-2014 : 2 ans pour créer les conditions d’une réindustrialisation du site

Le Maire présent au Comité Opérationnel déclare: « Aucun salarié ne doit pointer à Pôle Emploi et nous voulons un projet ambitieux fondé sur une haute valeur ajoutée d’emplois, de formation et de technologies de pointe. Ni spoliation, ni spéculation. La ville ne souhaite pas que le site devienne « un manteau d’Arlequin »

Février 2013 : soutien des élus locaux aux salariés mobilisés

Mise à disposition de cars, permanence juridique pour aider les salariés sur les questions de crédits et d’impayés, tarifs cantine et activités périscolaires les plus bas pour les enfants.

Février 2013 : le Conseil Municipal vote à l’unanimité l’implantation de ID Logistics (600 emplois) sur le site de PSA. C’est une première victoire pour penser l’avenir du site. De même, l’implantation du centre de maintenance de la Ligne 16 sur le terrain de PSA est acquise.

Juillet 2013 : Présentation du projet d’aménagement (cabinet LIN) mêlant industries, centres de distribution, équipements publics, activités tertiaires, campus de formation aux métiers de l’industrie avec logements pour les étudiants. C’est ce projet d’hébergement que B. Beschizza a défiguré ! Par contre, il s’est approprié le projet de campus de formation qui y figurait déjà !

Janvier 2014 : Gérard Ségura, les élus et Daniel Goldberg optent pour une opération d’aménagement d’initiative publique. L’EPF Ile-de-France (Établissement Public Foncier) rachètera les terrains pour permettre la mutation du site avec un objectif non spéculatif. Parallèlement, les recherches de réindustrialisation avancent : projet de maintenance du futur métro du Grand Paris, ateliers du Groupe Siemens et contact avec Eurocopter(Airbus). Ces échanges sont menés lors de réunions coordonnées par la Préfecture de Région et permet aux élus d’Aulnay de sommer régulièrement PSA de tenir ses engagements. Arrivent alors les élections municipales de mars 2014… Une aubaine pour PSA !

Qu’à fait B. BESCHIZZA dès son élection en 2014 ? Un cadeau royal à la direction de PSA en lui cédant les chemins vicinaux du site, se privant ainsi de toute pression sur la direction. Aucune compensation n’est entreprise alors que le complexe sportif aurait pu être cédé à la ville pour l’euro symbolique !

Après avoir fait beaucoup de bruit et critiqué à tout va, comme à son habitude, B. Beschizza reprend les discussions avec les mêmes objectifs que son prédécesseur « ni spoliation, ni spéculation » et signe enfin, mais 3 ans plus tard, la maîtrise foncière publique amorcée en 2014. Entre temps, il fait retomber la pression sur l’entreprise qui cherche surtout à se désengager de ses responsabilités.

Depuis, c’est la valse des projets : Val Francilia, 2 500 à 3 000 logements sur PSA et le Parc Ballanger, avec un détail bien caché, la nécessité de couper le Parc en 2 pour relier les 3000 au nouveau quartier ! Puis projet d’y construire la piscine et à présent, B. Beschizza fait miroiter l’arrivée du PSG !

Avec B. Beschizza , on a perdu 10 ans, le bilan de la réindustrialisation du site PSA est maigre. Mais ne voulant pas s’expliquer et pour tenter de masquer le manque de résultats et d’ambition pour la ville, il allume un contre-feu par des attaques faciles envers l’ancienne municipalité, sans possibilité de débat contradictoire. C’est facile, mais cela ne trompe plus personne !

Le bilan de B. Beschizza et de ses amis, c’est qu’en retenant l’information en 2011 pour cause d’élection présidentielle, avec PSA, ils ont fait perdre au moins un an, si ce n’est plus, à tout le monde pour penser l’avenir à un moment où il aurait encore temps d’agir. Ce sont la ville, les habitants et les salariés d’Aulnay qui l’ont payé cash !

Source : Oussouf SIBY Guy CHALLIER, conseillers municipaux de Gauche à Aulnay-sous-Bois

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois protège enfin les arbres dans sa ville !

Depuis quelques temps, nous percevons des inquiétudes de la part des riverains du boulevard Émile Zola. Une grande propriété richement arborée venant de changer de main, son propriétaire a manifesté l’intention de la lotir et de suivre la mode locale en sacrifiant les grands arbres. Un entrepreneur proche du Maire a déjà défrayé la chronique en entamant la construction de deux pavillons sur une petite parcelle, avec des caractéristiques contraires au règlement du PLU, et, face à l’opposition des riverains, s’est vu contraint de détruire une partie de ce qui avait été construit.

Pour cette nouvelle affaire, notre Maire a réagi, et a fait distribuer un courrier (il y a déjà quelques mois, mais nous n’en prenons connaissance que maintenant) qui fait notre ravissement : on y lit que les inquiétudes sont « légitimes » et que les arbres en question « font l’objet d’une vigilance particulière pour les préserver ». Il n’hésitera pas à invoquer le Code de l’Urbanisme et « les éléments paysagers à protéger ».

On peut se demander pourquoi quelques riverains du boulevard Émile Zola, comme naguère ceux de la rue de Belfort, ont obtenu gain de cause, alors que les 500 signatures de la pétition demandant une protection pour le plus vieux chêne de la ville, sur l’ancien Centre le Camus, n’ont reçu aucune autre réponse que l’abattage immédiat de tous les arbres de la parcelle.

La réponse s’impose : c’est un miracle, Alléluia ! Le temps des grands abattages, Place Abrioux, Centre le Camus, terrain de la Croix Blanche et ailleurs, c’est fini ! Nous avons enfin à la tête de la commune un protecteur des arbres. Nous le savons les plus zélés sont les nouveaux convertis. Il lui reste cependant encore un petit pas à faire : reprendre avec les Aunaysiens l’élaboration de la Charte de l’Arbre promise juste avant les précédentes élections.

Et puis surtout, il reste à notre maire à faire publiquement son « coming out » environnemental : MONSIEUR BESCHIZZA AIME ET PROTÈGE NOS ARBRES !

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza contre une alliance avec le RN et préfère la voie Renaissance / Macron

Eric Ciotti, le très médiatique président LR, souhaite faire une alliance avec le RN dans le cadre des législatives anticipées de 2024. Le but : construire une alliance stable contre les Macronistes et la NUPES.

Cela n’est pas du goût de tout le monde chez LR, certains étant « Macron compatible ». C’est le cas de Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, qui préfère ne pas faire alliance avec le RN, et privilégier un rapprochement avec Renaissance de Macron. Ci-dessous sa déclaration :

« La prise de position personnelle d’Eric Ciotti le place en dehors des valeurs de ma famille politique LR. Aucune instance de notre parti n’a été consultée. Aucune. C’est une trahison. Je demande la démission immédiate de ses fonctions. Il ne représente plus personne.« 

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza impressionné par les talents des meilleurs apprentis de France

Hier soir, Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, a eu l’honneur d’assister à l’annonce des résultats du concours des Meilleurs Apprentis de France au niveau Départemental et Régional qui se déroulait à Aulnay-sous-Bois. Il a été très impressionné par les travaux minutieux de ces étudiants, nos artisans de demain.

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza s’active pour la construction d’un centre culturel à Drancy

Hier midi, Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, s’est rendu dans la Ville de Drancy en tant que président du Territoire Paris Terre d’Envol pour la pose de la première pierre du futur espace culturel. Un espace qui profitera à tous les habitants du Territoire.

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois apprécie l’Union Nationale des Parachustistes

Ce samedi, Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, s’est rendu au barbecue de l’amitié de l’Union Nationale des Parachutistes.

Il dit bravo à cette association dont les locaux se situent à Aulnay-sous-bois, qui contribue au partage des valeurs de l’armée, qui honore la mémoire des anciens parachutistes militaires et soutien ceux engagés en opérations.

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza fête l’Aïd el Fitr à la grande mosquée

Pour la fin du Ramadan, Bruno Beschizza, Maire LR d’Aulnay-sous-Bois, a répondu présent pour célébrer l’Aid et Fitr. Une cérémonie importante dans l’Islam, le Maire étant un fervent soutien à la communauté musulmane de sa ville.

André Cuzon : « Commu » d’Aulnay-sous-Bois Pâques 2024

Je  commencerais par le capitaine de Gourgue (famille du Château d’Aulnay) héros de la lutte contre les colons espagnols en 1568 en s’alliant aux indiens en Floride. Cela se passait avant l’arrivée massive d’esclaves noirs. Cette lutte a  été écrite en alexandrins par un ami d’André Laude : André Mathieu («Nova Gallia »), présent à Aulnay lors de l’invitation de Serge Wellens à la bibliothèque Dumont en avril 2006.

On peut poursuivre par  l’attitude exemplaire du vicomte de Gourgue pendant l’occupation allemande en 1870-71 : ce qu’en écrit Jules Princet en fait foi.

Jules Princet est aussi un homme et un écrivain dévoué au petit peuple d’Aulnay paysan, ouvrier  et artisan.

C‘est le sens profond du « théâtre aux champs » : création collective  en plein air sans autre théâtre que les champs, avec les paysans comme acteurs et comme spectateurs.

Il est « rousseauiste ».

Mais il faut aussi comprendre le sens des productions de Jules Princet : « Lamennais » et « Bolivar ».

Lamennais fut prêtre, journaliste, écrivain mais fut à la fin un révolutionnaire (voir dans le Maitron), une référence du mouvement ouvrier et populaire du 19° siècle, un ami du peuple ; il a écrit le « livre du peuple ». Son enterrement fut à peine toléré par le pouvoir comme pour Navalny: à l’aube le peuple l’accompagna pour la fosse commune.

Bolivar dont la statue parisienne se trouve sur le cours de la Reine est le héros la lutte anticoloniale espagnole en Amérique du sud.

Jules Princet mort jeune a eu une fille Noëlle et un fils Maurice (journaliste, acteur  et écrivain) qui participa à l’histoire de « l’Orphéon » après guerre dans les années 50.

Ses filles Liliane (née en 1928) et Nicole (née en 1933) comme leur père  sont des acteurs importants de « l’Orphéon ». Ils participaient aux rencontres  poétiques à l’école du Bourg près de chez eux. Liliane qui a eu pour compagnon Nikos Athanassiou, écrit dans le « Monde diplomatique »,  «Esprit».

Elle a écrit  un petit planète sur la « Crète ». Elle traduit aussi les auteurs grecs  Níkos Kazantzákis  (Zorba ) …et fut l’institutrice au cinéma dans « Mouchette » de Bresson. Le fief de Nikos Athanassiou (« Zorba le grec » dans la restauration rue Grégoire de Tours à Paris) fut aussi un fief d’André Laude collègue du « Monde » .

Georges Sénéchal fut le pilier de l’édition des cahiers de « l’Orphéon ». Après des publications dans les « cahiers de Rochefort » et ailleurs  il fit une carrière de cinéaste. Ses films sont conservés dans le département du Puy-de-Dôme

Sa femme Nicole Sénéchal (nièce d’Alexandre Vialatte) fut témoin au mariage de Nicole Princet et de Pierre-Jean Ségalat l’un des poètes de « l’Orphéon ».

Roger-Jean Ségalat et Nicole Princet eurent deux enfants et se séparèrent au début des années 60 juste après la fin de « l’Orphéon ».

N’oublions pas Anne et Jacques Six bien sûr, photographes et entomologistes.

Ni tous les auteurs des « cahiers de l’Orphéon ».

Ni  Guy Robin, ni Gabriel Robin, ni Bernard Saintville, ni les Buclet, ni Françoise Lo (alias Sophie Makhno du nom de l’anarchiste ukrainien) autrice de chansons et secrétaire de Barbara, autrice du « Charles Dumont » de chez Seghers et d’un livre sur Barbara.

Ni Jean Rousselot le «  parrain » de « l’orphéon » et l’ami de Max Jacob, ni les acteurs-lecteurs de poèmes : Marie-Ange Dutheil, André Hersin, Marguerite Ambrosini ( la « Marguerite » de Wellens), Marcel Lupovici, ni les jeunes admiratrices : Françoise Carriol, Denise Cornefert…

Serge Wellens (né rue de « Deux Ponts » à Aulnay en 1927 habitait avant-guerre (et pendant ?) le café de ses parents au « soleil levant » à « la croix verte » café dit des « Pailleux » qui jouxtait la propriété des « Princet ».

Il acheta vers 1953 la librairie de l’avenue Dumont qui devint le siège des poètes  de l’Orphéon. Roger-Jean Ségalat devint instituteur à la rentrée 1956 à l’école du Bourg proche du domicile des Princet.

Les uns et les autres participèrent à l’aventure de la revue « Sources » du breton Gilles Fournel, plus tard à celle de la revue « IO » de Millas-Martin. André Laude plus jeune participa largement aux activités, aux publications des cahiers de « l’Orphéon ». Il prit  un envol parisien assez rapidement.

Son amitié avec Michel Donnet fils du directeur de l’école Paul Bert lui-même enseignant au Parc en fit un écrivain et un militant anarchiste.

Il écrit dans le « Libertaire » très jeune : le groupe d’Aulnay était important Mohamed SAIL (le premier anarchiste algérien) en faisait partie. Ils étaient plutôt « messalistes ». André Laude fut « porteur de valises » puis devint un « pied rouge » collaborateur du nouveau pouvoir algérien. Il fut aussi proche des artistes latinos ou caraïbéens comme Depestre, Bloncourt, Amado et Wilfredo Lam.

Il publia un article sur la « négritude » en 1966 dans la revue « Souffles » d’Abdellatif Laâbi. Au retour d’Algérie il publia en 1967 une série d’articles dans « Combat » sur son expérience.

Les références au peuple de Lamennais et aux peuples du monde de Bolivar furent aussi les leurs : André Laude était reçu à Botzulan (à Pont Aven) par Xavier Grall qui publiait son « Lamennais » en 1978. Le travail de mémoire et d’édition sur André Laude après son décès en 1995, a connu un moment important lors de l’invitation de Serge Wellens à Aulnay en avril  2006.

Tous les amis  de l’Orphéon étaient là, hormis Roger-Jean Ségalat, mais Nicole Princet était là. Il y avait aussi Annie Wellens, Marie-Pierre Aynes la première compagne d’André Laude et leur fils Vincent (comme Van Gogh) expert de Prévert. Il y avait aussi Jean Dubacq, José Millas-Martin « l’argentin », Hocine Bouakkaz (acteur de l’édition de la Différence et auteur d’une pièce jouée au « Point Virgule » pour le dixième anniversaire de la mort du poète : « comme un  début d’humanité ».

Aulnay prolongeât  cette amitié « orphéonesque » avec Laude et Wellens, lors de l’exposition rétrospective « Gabriel Robin » de 2008 en présence de sa fille Evelyne Millet et avec  l’hommage à Serge Wellens après son décès en 2010 en présence d’Anne-Marie Rousselot la fille de Jean Rousselot.

En 2008 les « amis d’André Laude » grâce à Abdellatif Laâbi éditaient l’œuvre poétique d’André Laude aux éditions de « La Différence » et aussi trois cahiers « André Laude » grâce à la municipalité de l’époque. Un site « André Laude » a été créé et mis-à-jour par Pierre Kobel.

Osvaldo Torres « l’ami chilien » des aulnaysiens a réalisé un livre d’artiste de poèmes de Laude traduits en espagnol. Les élèves du lycée « Jean Zay » avec leur professeur de théâtre ont présenté à Prévert une pièce de poèmes d’André Laude en 2012.

Mais l’association a dû s’arrêter. La liste des décès est longue : après Serge Wellens,  l’éditeur Joaquim Vital, le préfacier Yann Orveillon, André Mathieu, jean-Pierre Begot,  les peintres Corneille et Fassianos et la galeriste Céres Franco qui a créé un musée d’art  brut dans l’Aude.

Récemment « Nora Nord » Nicole Postnikova est décédée, après fin 2022 la fille d’André Laude Sabine et sa mère. Mais le combat continue et cette année 2024 nous offre des surprises essentielles : des traductions de grande qualité en langue turque par Aytekin Karaçoban (aux éditions « klaros ») et en espagnol par Adrian Fernandez Burlo  (Ediciones Lo Desconocido).

N’oublions pas les contributions de René Depestre que nous avons publiées dans nos cahiers, surtout pour souligner qu’il est encore parmi nous, à 98 ans,  lui aussi dans le département de l’Aude, lui l’ami du Che et de Pablo Neruda.

Toute cette culture aux « armes miraculeuses » (Césaire)  était culture « autogestionnaire » et de résistance. La « maison de la culture » du 93 et son antenne « enfance jeunesse» attendirent 1980 pour voir le jour.

Robert Ballanger le breton qui se souvenait de la « chasse à l’enfant » après la mutinerie du bagne de Belle-Ile-en-Mer en 1934 et du poème de Prévert proposa le nom de « Jacques Prévert » pour cette antenne enfance.

Mais à Aulnay la mairie de droite a remis en cause à Aulnay l’antenne  « MC 93 » comme les « banlieues bleues ». Elle fait aussi de temps en temps la chasse aux enfants :

« Bandit ! Voyou ! Voleur ! Chenapan !
Qu’est-ce que c’est que ces hurlements
Bandit ! Voyou ! Voyou ! Chenapan !
C’est la meute des honnêtes gens
Qui fait la chasse à l’enfant »      (Prévert)

Le maire est un « shérif», expert judiciaire en diffamations et/ou harcèlements. Les « jeunes indigènes » qu’il traite de « voyous » ne l’aiment pas  à cause de la couleur de ses yeux : ils sont racistes ! Il croit vivre dans son «village» avec ses promoteurs immobiliers chercheurs d’or.

Aulnay est la capitale du Territoire « Paris Terres d’envol » aux deux aéroports attentatoires au climat. 
Aulnay est devenu  une « commu » (Aya Nakamura) « internationale » qui n’est pas limitée au football, ni à la chanson, (ce qui est très bien ) mais elle participe à la légende des siècles et à la marche du monde.

Source : André Cuzon

Bibliographie :

Jules Princet : « Histoire d’Aulnay-sous-Bois » IER 1991

André Mathieu : « Nova Gallia » édition des Moires

André Laude « Liberté couleur d’homme » Encre Paris 1980 pages 69 et suivantes

Serge Wellens « « cahiers NOAH » n°2 1986

L’oreillette n° 7 été 1992 « serge wellens l’orphéon »

Laurent Ségalat: « Roger Ségalat » infolio 2015

Cahier André Laude N° 1 janvier 2009 « Souvenirs de l’Orphéon » par Serge Wellens

DVD « Retour au pays natal » réalisé par nous en 2006 à la bibliothèque d’Aulnay (en ligne).

André Laude Les Nouvelles Littéraires Pâques 1977 pour la mort de Prévert : « frère jacques »

Robert Ballanger au parlement le 11 mai 1968.

Gérald Darmanin à la demande d’Emmanuel Macron remet au Maire d’Aulnay-sous-Bois les insignes d’officier dans l’ordre national du Mérite

Gérald Darmanin était ravi de remettre ce soir, à la demande du Président de la République, les insignes d’officier dans l’ordre national du Mérite à Bruno Beschizza, maire d’Aulnay-sous-Bois. La République reconnaît là son engagement au service des autres, débuté comme officier de police avant de défendre avec un engagement sans faille les Aulnaysiens.

Vers un rapprochement ?

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza personnalité de l’année selon le célèbre Time Magazine !

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza vient d’être reconnu personnalité de l’année par le Time Magazine, ce qui est une première pour un Maire de France ! Nous avons obtenu un échantillon du numéro à paraître prochainement et qui fera grand bruit dans l’hexagone.

Un homme politique reconnu pour ses actions

Mais qu’est-ce qui a poussé le populaire Time Magazine à décerner ce titre honorifique que seuls les grands hommes… ou les grandes dames ont reçu ? Dans les critères de sélection du Time, plusieurs éléments ont été pris en considération :

  • Bruno Beschizza a hérité d’une ville au bord de la faillite et en quelques années, il a pu redresser les comptes de la ville tout en améliorant les services municipaux, et ce sans augmentation d’impôt
  • Il a lutté efficacement contre l’insécurité dans tous les quartiers de la ville avec un système de vidéo-surveillance moderne et incassable
  • Il a réduit les inégalités nord-sud de la ville et a entrepris un vaste chantier de rénovation et de modernisation urbaine
  • Il a redonné le charme originel du centre-gare avec un aménagement intelligent en parfaite concertation avec les riverains
  • Il a renforcé la démocratie locale et mis fin à l’opacité en acceptant et en association ses oppositions à tous les organes de consultation
  • Il a été visionnaire avec Val Francilia et il est fort probable, selon des sources sérieuses, que le PSG choisira son futur stade à cet endroit 

Un homme politique salvateur pour la droite Française

Selon le Time, ses indéniables succès dans sa gestion municipale, ses actions et son dynamisme à toute épreuve au conseil Régional, et ses talents d’orateur pourraient le prédestiner à de bien plus hautes fonctions. Sa personnalité charismatique, sa carrière brillante de policier de terrain et la finesse dans ses analyses locales et nationales pourraient donner une bouffée d’air à son parti LR (Les Républicains). Après de multiples échecs et des sondages en berne, Bruno Beschizza incarne un nouvel espoir, toujours selon le Time, pour les conservateurs Français.

Et si en 2027, Bruno Beschizza, alors investi par LR, devenait le troisième larron pour la présidentielle face au candidat Macroniste et au candidat RN ?

Si vous souhaitez avoir une photocopie des articles faisant l’éloge de Bruno Beschizza et si vous maîtrisez la langue de Shakespeare, n’hésitez pas à nous contacter !