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Les attentes d’Aulnay Environnement partie 1 : L’urbanisme

Il y a 5 ans, nous avons envoyé aux différentes listes candidates aux élections une lettre ouverte exprimant nos attentes concernant la préservation et l’amélioration du cadre de vie des Aulnaysiens et notre aspiration à la mise en œuvre d’une politique globale pour lutter dans notre ville contre le dérèglement climatique, les fractures territoriales et sociales. Nos attentes portaient sur l’urbanisme, la circulation, les équipements collectifs, le patrimoine arboré, les déchets et l’énergie, la démocratie.

Sur l’urbanisme :

  • construction en retrait et refus des balcons surplombant le trottoir
  • encouragement à l’aménagement des parkings en rez-de-trottoir pour limiter le recours aux parkings souterrains
  • maintien sur la rue d’îlots verts et de créneaux de lumière en préservant les jardins et les grands arbres sur des points névralgiques
  • saisir toute occasion d’élargir les trottoirs.

 Force est de constater que nous n’avons pas été entendus.

  • L’alignement a été la règle, avec non seulement des balcons surplombants, mais aussi des fenêtres d’appartement donnant directement sur le trottoir, à hauteur de passant. Le PLUI du territoire Terre d’Envol, (présidé par notre maire) interdit à présent cette pratique. Comment notre municipalité ne s’est-elle pas rendu compte plus tôt de ce qui représente l’un des aspects les plus choquants de la densification ? C’est le fait d’un règlement du PLU de 2015 bâclé en quelques mois et jamais discuté avec les habitants.
  • Les parkings en sous-sol, jusqu’à deux à trois niveaux, sont la règle, alors que le SAGE, gestionnaire du réseau hydrographique, préconise au maximum un seul niveau. C’est une pratique irresponsable, qui fait peser de lourdes menaces sur l’avenir. Le réseau d’évacuation des eaux de pluie, modernisé par le département, risque d’être à terme saturé, tandis que les immeubles riverains voient leur-sol sol déjà affecté par l’humidité de la nappe phréatique rabattue vers le voisinage par les cuvelages des parkings.
  • Beaucoup de jardins et de grands arbres ont disparu, la liberté des promoteurs a été totale, pour densifier au maximum. À Aulnay, la nature joue de moins en moins son rôle de régulateur face au dérèglement climatique, qui n’est absolument pas pris en compte !
  • Aucun élargissement de trottoir n’a été effectué lors d’opérations immobilières, le cas de la rue Tournadour est exemplaire.

Qu’il soit bien clair que nous ne sommes pas contre les constructions, même si cette municipalité a été élue « contre le bétonnage ». Mais en clair, nous attendons  une politique d’urbanisme qui nous propose une densification maîtrisée. Or il est évident qu’il n’y a eu, sur deux mandatures, aucune maîtrise, aucune politique globale d’aménagement sur la plus grande partie de la ville. Le cas le plus évélateur est la construction de l’immeuble de la rue Princet, qui ne respecte pas l’alignement avec les grand immeubles voisins et rend impossible l’aménagement et l’élargissement d’une voie structurante entre le RER B et la future gare du Grand Paris. De surcroît, de graves malfaçons rendent sa destruction partielle ou totale inévitable, posant en plein  milieu de la ville ce qui ressemble déjà à une ruine. Pour combien de mois ou d’années ?

La promesse répétée de « préservation des quartiers pavillonnaires » s’est révélée vide de sens. Partout, des petits immeubles remplacent les pavillons, souvent sans respecter les règles du PLU. L’absence de surveillance des permis de construire est patente. Quant aux plus beaux pavillons, les plus anciens, qui représentent un patrimoine apprécié de tous les passants, mais qui se trouvent en bordure de la zone de centralité, ils disparaissent peu à peu. Parfois même c’est toute une rue qui va voir éclore d’énormes immeubles, comme rue du colonel Moll.

Pour les quartiers Nord, le constat est encore plus accablant : une densification à outrance, qui fait disparaître les espaces de loisirs, et des cités comme le Gros Saule complètement délaissées durant dix ans. 

EN CE QUI CONCERNE L’URBANISME, DIRE QUE LE BILAN EST DÉCEVANT SERAIT UN DOUX EMPHÉMISME.

Source : association Aulnay Environnement

Le PCF à Aubervilliers dit non à l’alliance avec La France Insoumise

Les communistes, réunis en assemblée générale ce 9 décembre 2025, ne souhaitent pas voir le destin d’Aubervilliers lié à l’accord départemental avec LFI.
Les communistes souhaitent travailler à rassembler le plus largement possible les forces politiques et citoyennes pour battre la droite et permettre de créer un chemin d’espoir pour 2026.

Ils s’engagent dans les prochains jours à fédérer les forces en présence à commencer par les ateliers citoyens (L’après, Ensemble, Génération écologie et des citoyens), les socialistes de Réveiller Aubervilliers, le PRG, les Écologistes, Aubervilliers en commun et Rassembler Aubervilliers.

À ce titre, les communistes participeront à toutes les démarches proposées dans ce sens.
Dans un esprit d’ouverture, ils rencontreront aussi LFI dans les prochains jours.
Pour commencer, ils s’engagent à participer pleinement à la réunion publique du 17 décembre organisée par les ateliers citoyens.

Source : PCF Aubervilliers

La dynamique du rassemblement s’amplifie à Aulnay-sous-Bois autour d’Oussouf Siby ?

Après le soutien du Parti Socialiste, des Écologistes, et du collectif Aulnay Citoyenne et Écologique, la liste Aulnay Rassemblée est heureuse d’annoncer l’arrivée du Mouvement L’Après au sein de sa coalition.

Ce ralliement marque une nouvelle étape dans la construction d’un large rassemblement citoyen et progressiste, fidèle à l’esprit d’unité que nous portons depuis le premier jour. L’Après, mouvement ancré dans les valeurs de justice sociale, d’écologie populaire et de démocratie locale, partage pleinement notre volonté de remettre les services publics au cœur de la vie quotidienne des Aulnaysiennes et des Aulnaysiens.

Le rassemblement : une réponse aux divisions !

Face aux urgences sociales, écologiques et démocratiques, nous faisons le choix de l’unité, du travail commun et de l’espoir. Ensemble, nous voulons offrir à Aulnay-sous-Bois une alternative crédible, ambitieuse et profondément humaine.

Construisons ensemble l’avenir d’Aulnay !

Avec ce nouveau soutien, la dynamique s’élargit encore. Avec vous, pour vous, nous construisons l’avenir d’Aulnay !

Source : Oussouf Siby, candidat aux élections municipales 2026 à Aulnay-sous-Bois

Le mouvement L’APRÈS Aulnay rejoint la liste Aulnay Rassemblée du candidat Oussouf Siby

Le collectif local de L’Après Aulnay-sous-Bois annonce aujourd’hui son ralliement à la liste Aulnay Rassemblée, conduite par Oussouf SIBY, en vue des élections municipales des 15 et 22 mars 2026.

Depuis plusieurs mois, nous échangeons avec les équipes d’Aulnay Rassemblée autour d’une conviction commune : Aulnay a besoin d’un projet social, écologique et profondément démocratique, fondé sur la justice sociale, la transition écologique, la défense des services publics et l’implication citoyenne.

Nos échanges ont confirmé une convergence forte sur les priorités qui doivent guider l’avenir de notre ville :

  • construire une ville plus solidaire et protectrice ;
  • défendre et reconstruire des services publics accessibles à toutes et à tous ;
  • accélérer la transition écologique à l’échelle locale ;
  • garantir l’égalité des droits dans tous les quartiers ;
  • redonner aux habitantes et aux habitants une place centrale dans la décision

Dans un contexte où la gauche locale fait face à la division, nous faisons un choix clair : celui du rassemblement utile, le seul capable de créer une dynamique gagnante et d’offrir une véritable alternative à la politique menée aujourd’hui à Aulnay-sous-Bois.

En rejoignant Aulnay Rassemblée, nous voulons contribuer à bâtir une majorité nouvelle, ambitieuse et cohérente, capable de porter un projet réellement transformateur pour notre ville. Nous appelons l’ensemble des citoyennes et des citoyens attachés à l’écologie populaire, à la justice sociale et à la démocratie locale à rejoindre cette dynamique collective.

Ensemble, faisons d’Aulnay une ville plus juste, plus écologique et plus humaine.

Source : Le mouvement L’Après Aulnay-sous-Bois

Donna Zaidi aux côtés de Cheickh Nguette pour les municipales 2026 à Aulnay-sous-Bois

Cheickh Nguette consolide sa liste pour les municipales 2026 à Aulnay-sous-Bois et entend respecter la parité et mettre en avant le droit des femmes en prônant l’égalité. Pour cela, il s’est associé avec Donna Zaidi pour remettre l’humain au centre des débats.

Donna Zaidi a 35 ans, est médiatrice sociale dynamique et déterminée. Patiente et sociable, elle est profondément engagée à aider et soutenir les autres. Résidant à Aulnay-sous-Bois depuis 5 ans, elle s’inspire de ses origines modestes pour mener un combat quotidien en faveur du bien-être des citoyens.

Leïla Abdellaoui soutient Bruno Beschizza pour les municipales 2026 à Aulnay-sous-Bois

Fierté en ma qualité de responsable développement stratégique et économique au sein de la chambre de commerce et de l’industrie de la Seine-Saint-Denis d’être présente aujourd’hui aux côtés de Bruno Beschizza président de Paris Terres d’Envol, pour l’inauguration du Campus Aultech.

Un immense plaisir de voir l’aboutissement d’un long travail rigoureux mené collectivement pour donner vie à ce projet ambitieux, un lieu qui ouvrira de nouvelles perspectives, révélera des talents, et servira nos jeunes, nos seniors et l’ensemble des habitants.

Fière aussi d’avoir été engagée politiquement pour ma ville pendant presque 20 ans !

Cet engagement, profondément ancré en moi, ne s’éteint pas : il évolue.

Depuis 5 ans, mes nouvelles fonctions m’ont transformée, travailler avec l’ensemble des collectivités et des établissements publics territoriaux m’a apporté une hauteur de vue nouvelle, une compréhension plus fine des enjeux de notre territoire, et une maturité politique qui m’a appris une chose essentielle : l’intérêt général doit toujours rester notre boussole.

En travaillant aux côtés de Bruno Beschizza j’ai pu observer, concrètement et sans filtres, qu’il disposait des qualités que je lui reconnais aujourd’hui : la méthode, la vision, l’ambition, et surtout la capacité à concrétiser des projets dans l’intérêt de tout le territoire. Ma position ne repose ni sur une opinion théorique, ni sur un calcul politique, mais sur une expérience professionnelle, sur une expérience de terrain, sur du concret, sur des résultats.

C’est pourquoi j’ai fait un choix clair :

Je ne présenterai donc pas de liste et je ne serai sur aucune liste pour les élections municipales 2026.

Je crois sincèrement que Bruno Beschizza est le candidat le mieux placé et dont notre ville à besoin pour poursuivre le travail engagé, d’aller encore plus loin sur certains sujets et pour garantir à Aulnay le dynamisme, l’attractivité et la stabilité qu’elle mérite.

Ce choix est guidé par le cœur autant que par la raison : celui d’une femme attachée à sa ville et qui souhaite continuer à agir, autrement, mais toujours avec la même passion.

Source : communiqué Leila Abdellaoui, conseillère municipale d’opposition et sympathisante d’Emmanuel Macron à Aulnay-sous-Bois

Bruno Beschizza espère faire un troisième mandat de Maire à Aulnay-sous-Bois

Bruno Beschizza se représentera aux municipales 2026 en mars prochain et affrontera plusieurs listes de Gauche pour espérer faire un 3e mandat. Sa campagne est lancée avec tous les outils qui lui sont permis.

Le PCF et La France Insoumise s’unissent à Aulnay-sous-Bois pour une Gauche de rupture

Vous trouverez ci-dessous un communiqué du PCF et LFI concernant les municipales 2026 à Aulnay-sous-Bois.

À Sevran, le meeting du 27 novembre révèle des fractures inattendues au sein de la gauche

Le meeting de lancement de campagne de Stéphane Blanchet, organisé le mercredi 27 novembre 2025 à Sevran et présenté comme un moment d’unité et de mobilisation, a surtout mis en lumière l’absence de deux élus de la majorité municipale dont la présence aurait dû aller de soi, un signe qui s’est imposé comme un fait politique en lui-même et qui soulève désormais de nombreuses interrogations.

Car ni Laurent Chantrelle, adjoint issu du Parti Socialiste, ni Marwa Braihim, élue de La France Insoumise, n’ont pris part à ce rendez-vous pourtant central dans la séquence électorale, une absence remarquée par les participants et commentée dès la fin de la soirée, tant elle semblait contraster avec la volonté affichée de démontrer une cohésion retrouvée

Pour Marwa Braihim, les derniers mois avaient déjà laissé entrevoir une expression plus autonome, l’élue portant avec constance des thématiques liées à la jeunesse, à l’égalité, à la lutte contre les discriminations et à la question palestinienne, des sujets qu’elle défend publiquement et sur lesquels elle souhaite une plus grande visibilité politique, une orientation qui, sans rupture officielle, l’éloigne progressivement de la ligne portée lors du meeting.

Du côté du Parti Socialiste, la position de Laurent Chantrelle a été exprimée en amont, l’élu ayant contesté la décision de la fédération départementale d’apporter son soutien à la candidature du maire sortant, estimant que cette orientation n’avait pas fait l’objet d’une concertation locale et ne reflétait pas la réalité du terrain, une réserve réaffirmée par son absence lors du lancement de campagne, qui vient confirmer que l’unité affichée ne se traduit pas uniformément parmi les élus socialistes sevranais

Ces deux absences, qui ne s’accompagnent d’aucune déclaration de rupture, marquent néanmoins un moment politique particulier, car elles rendent visibles des divergences longtemps contenues, divergences qui portent moins sur des arbitrages techniques que sur la manière d’incarner la gauche à Sevran, sur les priorités à mettre en avant et sur la place des engagements personnels dans un cadre commun

Elles laissent également entrevoir des ambitions distinctes, chacun cherchant désormais à affirmer sa propre sensibilité, à structurer sa parole et à se positionner dans un paysage politique local qui se recompose progressivement à l’approche du scrutin, un paysage où les trajectoires individuelles semblent prendre davantage de relief que le fonctionnement collectif traditionnellement associé à une majorité municipale

Ainsi, le meeting du 27 novembre 2025, conçu pour lancer la campagne autour d’un message de continuité et de rassemblement, a paradoxalement révélé un moment de bascule, où la gauche municipale apparaît moins soudée qu’attendu, où les lignes bougent et où les équilibres internes, autrefois discrets, deviennent perceptibles pour le grand public, ouvrant une séquence politique nouvelle dont l’issue reste incertaine.

La rédaction

À Villepinte, Mélissa Youssouf lance sa campagne municipale devant plus de 400 personnes

Il y a parfois des soirées qui donnent le ton d’une campagne avant même qu’elle ne commence vraiment.

Le meeting de lancement de Mélissa Youssouf, organisé le mercredi 26 novembre 2025 à l’Espace V de Villepinte, appartient clairement à cette catégorie. Plus de 400 personnes ont rempli la salle, créant une atmosphère rare pour un début de course municipale, où l’enthousiasme, la jeunesse et l’énergie collective ont dessiné les contours d’une candidature désormais impossible à ignorer.

Dès l’ouverture, l’ambiance s’est imposée comme un marqueur : pancartes colorées, kakemonos soigneusement disposés, matériel de sonorisation professionnel, animateur, chauffeurs de salle, distribution de goodies et slogans scandés par un public nombreux, visiblement déjà mobilisé.

Tout semblait pensé pour donner de l’événement une image maîtrisée, presque calibrée, comme pour signifier que cette campagne ne serait ni improvisée, ni symbolique, mais bel et bien menée avec méthode et ambition.

Les interventions se sont succédé sans temps mort. Parmi les personnalités locales présentes, Fabrice Scagni (PRG) a livré un message remarqué, saluant la clarté du projet porté par la candidate et la dynamique qu’elle parvient à fédérer. Une prise de parole représentative d’un climat général : celui d’un soutien assumé et d’une confiance accordée à une équipe jeune, structurée et sûre de son cap.

Car un cap, Mélissa Youssouf en a dessiné un, sans détour. La jeunesse occupe le cœur de son projet, non pas seulement comme un thème de discours, mais comme une priorité politique autour de laquelle elle souhaite articuler services publics, insertion, culture et tranquillité publique du quotidien. L’écologie constitue l’autre pilier, avec une critique nette de la bétonisation et de l’artificialisation des sols, processus qui transforment en profondeur l’identité de Villepinte et nourrissent l’inquiétude d’une partie croissante des habitants. Dans la bouche de la candidate, ces enjeux ne sont plus des sujets périphériques : ils deviennent la matrice d’un modèle urbain à réinventer.

La soirée a également donné à voir une équipe soudée. Les colistiers, chacun dans un registre distinct, ont livré des interventions courtes mais millimétrées, révélant un travail préparatoire important et une maîtrise rare pour un lancement de campagne. Une impression renforcée par l’organisation sans accroc du meeting, où l’on devinait la présence d’un appareil logistique solide, capable d’assumer un rythme d’événements soutenu jusqu’au scrutin.

Dans un paysage politique villepintois longtemps dominé par la droite, où Farida Adlani, actuelle candidate de droite, semblait avancer sans véritable concurrence structurée, l’entrée en scène de Mélissa Youssouf rebat les cartes.

La démonstration de force réalisée à l’Espace V laisse entrevoir une capacité réelle à mobiliser au-delà de son noyau militant, et la perspective d’un rapport de force électoral beaucoup plus ouvert qu’attendu.

Ce meeting, par son ampleur et son professionnalisme, marque donc un tournant. Il signale l’émergence d’une candidature sérieuse, portée par une équipe expérimentée, dotée de moyens matériels conséquents et d’un projet politique lisible. Une candidature capable, peut-être pour la première fois depuis longtemps, de contester efficacement l’ancrage de la droite à Villepinte.

La campagne s’ouvre à peine, mais une chose semble acquise : le paysage politique local devra désormais compter avec Mélissa Youssouf.

La rédaction