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Émeric participe à une réunion et échange sur la situation de la ville de Sevran

Sevran, lundi 24 novembre 2025.

L’animateur radio Émeric, figure de Skyrock et originaire de Sevran, a participé lundi à une réunion locale réunissant Jessy MILLER et Stéphane GATIGNON.

Arrivé en début de séance, Émeric a salué les participants avant de rester un moment sur place. Il a échangé avec les deux hommes ainsi qu’avec plusieurs personnes présentes, principalement autour de la situation actuelle de Sevran et des évolutions de la ville.

Selon les participants, sa venue relevait d’une démarche personnelle, motivée par son lien avec la commune où il a grandi. Aucune prise de parole officielle n’a eu lieu, l’échange restant informel et convivial.

La réunion s’est déroulée normalement, mais la présence de l’animateur a été remarquée, en raison de son parcours médiatique et de ses attaches sevranaises.

Source groupe : Facebook « Sevran ma ville officiel »

“Ils vivent dans le bruit, le froid et l’angoisse” : le quotidien insoutenable des résidents âgés des Glycines à Sevran

À Sevran, les résidents âgés des Glycines vivent au milieu des travaux

Ascenseur en panne, éclairage défaillant, sécurité incertaine : dans la résidence seniors des Glycines, à Sevran (Seine-Saint-Denis), les habitants, pour la plupart âgés, vivent depuis plusieurs semaines dans un environnement devenu difficilement supportable. Au cœur du problème : un chantier de réhabilitation sans réelle adaptation aux besoins d’un public fragile.

Une réhabilitation lourde dans une résidence occupée

Construite il y a plusieurs décennies, la résidence des Glycines — ancien foyer-logement municipal — fait l’objet d’une réhabilitation complète destinée à améliorer la performance énergétique, remettre aux normes les installations collectives et moderniser les parties communes.

Si le chantier est présenté comme indispensable, il a profondément bouleversé le quotidien des résidents.

La cour intérieure est fermée depuis plusieurs mois, les échafaudages encerclent une partie du bâtiment, et les accès habituels ont été modifiés. La circulation dans les couloirs est restreinte en raison du matériel stocké sur place. Le bruit des travaux débute tôt le matin, se poursuit une grande partie de la journée, et la poussière s’infiltre dans les espaces communs.

« Nous devons vivre au milieu des ouvriers, du bruit et de la poussière », raconte un habitant.

Pour un public âgé, parfois dépendant ou isolé, ce quotidien s’apparente à une mise à l’épreuve.

Un mois sans ascenseur : l’isolement au quotidien

Les difficultés se sont aggravées avec la panne durable de l’ascenseur, hors service depuis plus d’un mois.

Selon les résidents, la remise en fonctionnement nécessiterait une pièce coûteuse, estimée à 25 000 euros.

En attendant, aucune solution alternative réellement adaptée n’a été proposée.

Une chaise motorisée a bien été installée, mais elle est jugée peu rassurante par les plus âgés, qui redoutent les pannes, les chutes ou l’absence d’assistance.

Pour les personnes à mobilité réduite, se déplacer est devenu impossible. Certaines ne peuvent plus rejoindre la salle à manger, récupérer un colis ou se rendre à un rendez-vous médical sans l’aide d’un tiers.

« Je ne peux plus descendre pour réchauffer mon repas », témoigne une résidente de 88 ans, contrainte de s’organiser pour ne plus quitter son logement.

D’autres habitants s’inquiètent du risque de malaise nocturne : l’absence d’astreinte et de système d’alerte spécifique renforce leur sentiment d’insécurité.

Éclairage insuffisant, sécurité incertaine

Les travaux ont fragilisé la maintenance du bâtiment.

Au rez-de-chaussée, certains couloirs sont mal éclairés. Les ampoules ne sont pas systématiquement remplacées et les détecteurs de présence fonctionnent de manière aléatoire.

Les sorties de secours sont peu visibles ou partiellement obstruées par le matériel de chantier. Selon des résidents, plusieurs extincteurs n’auraient pas été vérifiés depuis 2023 — une information difficile à confirmer mais qui alimente la préoccupation générale.

Les parties communes présentent des traces d’humidité, des peintures écaillées, et des radiateurs vétustes. Des nuisibles auraient été signalés dans certains logements, sans traitement global à ce stade.

Pour les résidents, ces dégradations constituent bien plus que de simples désagréments : elles renforcent un sentiment d’insécurité dans un lieu qui était censé offrir stabilité et tranquillité.

Des loyers en hausse, des services en baisse

Le loyer mensuel, d’environ 549 euros pour un studio, augmente chaque année conformément aux règles des bailleurs sociaux.

Mais les résidents dénoncent une prestation qui, elle, ne suit pas la même trajectoire.

Le système de facturation au forfait mensuel — en remplacement de l’ancien système au prorata des jours d’occupation — est jugé pénalisant. Les habitants doivent s’acquitter du montant intégral même en cas d’absence temporaire, hospitalisation ou séjour familial.

Au restaurant de la résidence, la prestation ne couvre plus que le déjeuner en semaine.

Aucun service n’est proposé le soir ni durant les week-ends.

Les repas, souvent perçus comme « industriels » ou « fades », attirent de moins en moins de convives.

Ce recul des services contribue à l’isolement des résidents, qui renoncent progressivement aux temps collectifs.

Une vente contestée et un dialogue rompu

En 2022, l’ancienne gestion municipale a cédé la résidence au bailleur social Batigère, avec une délégation d’exploitation confiée à AMLI.

Plusieurs résidents affirment n’avoir été ni consultés ni clairement informés de la vente avant sa finalisation.

Depuis ce changement de statut, le dialogue avec le gestionnaire semble s’être distendu.

La dernière réunion du Conseil de la vie sociale (CVS) remonterait à 2023, en contradiction avec les recommandations nationales qui préconisent une réunion au minimum trois fois par an.

Aucun règlement intérieur actualisé n’est affiché dans les parties communes, et les comptes rendus des décisions de gestion ne sont pas communiqués aux locataires.

« On parle de bientraitance sur les affiches, mais dans les faits, on ne nous écoute pas », déplore une habitante.

Des inquiétudes relayées au-delà de la résidence

La situation commence à mobiliser au-delà des Glycines.

Des associations locales de défense des droits des seniors envisagent d’alerter les autorités : mairie, Agence régionale de santé (ARS), voire préfecture.

Ces démarches visent à examiner le respect des obligations du bailleur et du gestionnaire, mais aussi l’adaptation du chantier à un public vulnérable.

Sollicité par notre rédaction, Batigère n’a pas répondu à nos demandes d’entretien.

Le paradoxe du “mieux plus tard”

La réhabilitation de la résidence devrait, à terme, offrir un bâtiment modernisé, mieux isolé, plus sécurisé et plus confortable.

Mais elle met aujourd’hui en lumière un dilemme fréquent dans les travaux menés en site occupé : améliorer le bâti, parfois au détriment des conditions de vie immédiates de ceux qui l’habitent.

À Sevran, ce décalage entre le long terme et le quotidien soulève une question fondamentale : quelle valeur accorder à un logement rénové si ses occupants, âgés et souvent fragiles, ne peuvent plus y vivre sereinement pendant la transition ?

Les prochains mois seront déterminants pour savoir si des mesures d’accompagnement adaptées — relogement temporaire, renforcement de la présence sur site, meilleure information, sécurisation des espaces — seront mises en place.

Faute de quoi, le chantier des Glycines pourrait devenir l’exemple d’une modernisation menée au prix d’une perte de dignité pour ceux qui la subissent au quotidien.

Sources :

Il y a également des soucis avec les feuilles mortes à Sevran

Il n’y a pas qu’à Aulnay-sous-Bois où les feuilles mortes empoisonnent la vie des habitants. A Sevran également, le constat est amer.

Merci à Jessy Miller pour la photo.

Un militant de La France Insoumise agressé à Sevran par un militant de droite

Ce 15 novembre 2025, comme chaque samedi, c’est jour de marché à Sevran (Seine-Saint-Denis). Djamel*, 70 ans, s’y rend comme simple client depuis la commune de Villepinte où il habite depuis cinq ans et où il milite pour le groupe local de La France insoumise. Vers 12h30, il croise d’autres militants politiques, notamment Philippe Geoffroy, leader de l’opposition de droite à Sevran et tête de liste aux élections municipales de mars 2026, en train de tracter.

Mais à ses côtés se trouve Abdou Z., un autre homme qu’il connaît bien, notamment pour sa proximité avec les élus de droite à Sevran et Villepinte, mais surtout pour avoir déjà eu maille à partir avec lui. Cet homme interpelle alors Djamel pour qu’il vienne à sa rencontre. S’en serait alors suivie, selon le septuagénaire, une bordée d’insultes accompagnées de menaces.

Source et article complet : Actu.fr

Présentation du projet de centre cultuel musulman à la mosquée Othmane de Sevran ce samedi

Ce samedi à partir de 17h30, vous pourrez découvrir le grand projet de centre culturel et  cultuel Musulman à la mosquée Othmane de Sevran (49 Chemin de Savigny, 93270 Sevran).

Il y aura un couscous pour les convives. 

Présence de frelons asiatiques massive à Sevran et alentours

Températures anormalement douces cette saison, nourriture abondante : le frelon asiatique s’est fait une place en Seine-Saint-Denis, particulièrement à Sevran. Un gros nid se trouve à proximité de la gare de Sevran-Livry.

Ces nids sont toujours actifs même si les frelons sont moins agressifs avec des températures inférieures à 10°C la nuit. Faites cependant attention à ne pas trop vous approcher.

Stéphane Gatignon bat le pavé à Sevran pour les municipales 2026

A votre avis, parviendra-t-il a reprendre la Mairie de Sevran en mars 2026 ?

L’incroyable histoire du rappeur de Sevran Maes, menacé de mort et commanditaire de tentatives d’assassinat

Le rappeur Walid Georgey, alias Maes, est soupçonné d’avoir commandité deux assassinats en France.

L’un de ses derniers appels avant son arrestation aurait été adressé à Gims, dans l’espoir qu’il intervienne auprès du roi Mohammed VI. 

L’histoire commence en 2020 : Maes est alors le 3ᵉ plus gros vendeur d’albums en France, toutes catégories confondues. Mais son succès lui vaudrait menaces et chantage.

En 2021, trois véhicules de son équipe sont incendiés. Des individus le menaceraient de mort s’il ne leur verse pas 1 million d’euros.

Il refuse, puis s’exile à Dubaï avec sa femme et ses enfants, où il s’installe dans une villa truffée de caméras. Il ne reviendrait en France que très rarement, portant un gilet pare-balles, selon plusieurs témoins.

En 2022, son manager est assassiné par des hommes en scooter, après un séjour à Dubaï où il venait de rendre visite à Maes.

Le rappeur aurait alors cherché à se venger, proposant jusqu’à 150 000 € pour faire tuer deux rivaux, via des applications cryptées comme Telegram et Signal.

Mais ses plans auraient été découverts par la police française, qui le soupçonne d’avoir recruté une équipe de « shooters », des tueurs à gages. Il y aurait eu des repérages très précis, effectués et pilotés par le rappeur lui-même.

Alors que la France demandait son extradition, il se serait enfui vers Oman, puis Le Caire, avant d’être arrêté au Maroc à la sortie de l’avion.

Le rappeur est toujours incarcéré au Maroc, et la France demande son extradition.

Source : Impact

Le quartier Westinghouse à Sevran dans un état lamentable

Depuis 𝗮𝘂 𝗺𝗼𝗶𝗻𝘀 𝘂𝗻 𝗮𝗻 𝗲𝘁 𝗱𝗲𝗺𝗶, les habitants alertent sur l’état de ce point d’apport enterré.

Résultat : 𝗿𝗶𝗲𝗻 𝗻’𝗮 𝗰𝗵𝗮𝗻𝗴𝗲́.

Containers abîmés, déchets au sol, cartons éventrés…
Ce qui devait être un outil de modernisation est devenu un 𝘀𝘆𝗺𝗯𝗼̂𝗹𝗲 𝗱’𝗮𝗯𝗮𝗻𝗱𝗼𝗻.

À force de fermer les yeux, 𝗼𝗻 𝗯𝗮𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝗲 𝗹’𝗶𝗻𝘀𝗮𝗹𝘂𝗯𝗿𝗶𝘁𝗲́ et 𝗼𝗻 𝗱𝗲́𝗰𝗼𝘂𝗿𝗮𝗴𝗲 𝗹𝗲𝘀 𝗵𝗮𝗯𝗶𝘁𝗮𝗻𝘁𝘀.

La 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲𝘁𝗲́ n’est pas un luxe : c’est une 𝗺𝗮𝗿𝗾𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗶𝗴𝗻𝗶𝘁𝗲́ envers celles et ceux qui vivent ici.

𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗲́𝗲. 𝗨𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝘀𝗮𝗹𝗲, 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝘂𝗻𝗲 𝘃𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗾𝘂’𝗼𝗻 𝗼𝘂𝗯𝗹𝗶𝗲.

Source : Jessy Miller

La ville de Sevran dans un état déplorable selon Jessy Miller

Lampadaires rafistolés au scotch, armoires électriques ouvertes, arbres qui étouffent entre le béton et la poussière, poubelles qui débordent… Pour Jessy Miller, la situation à Sevran est catastrophique pour les habitants. La preuve en images !