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Des tagueurs de Sevran et d’Aulnay-sous-Bois ont causé pour 450 000 € de dégats à la RATP et à la SNCF

rer_tagsAu total, cinq tagueurs récidivistes ont été interpellés par la police, même s’ils ont été laissés libres à l’issue de leur garde à vue (ils devront répondre de leurs actes devant la justice). La SNCF et la RATP estiment le préjudice causé par ces individus à 450 000 €, que les tagueurs devront rembourser.

La bande nommée crew OB passait son temps à taguer les murs longeant les voies ferrées, les vieux bâtiments désaffectés, mais aussi les trains et les rames de métro.
Et surtout rembourser. Les membres de la bande sont domiciliés à Sevran, Aulnay-sous-Bois et à Château-Thierry.  1 personne a été cependant mise hors de cause.

Lors des perquisitions, une centaine d’aérosols de peinture, des cagoules, des torches ainsi que des clés permettant l’accès aux emprises SNCF et RATP ont été saisis, ainsi que sept fusils, des cartouches, deux pistolets et des grenades.

Source et article complet : Le Parisien

 

Suppression des aides au transport pour les étrangers en situation irégulière en Ile-de-France

rerbC’était l’une des promesses de campagne de Valérie Pécresse et c’est depuis chose faite : la région Ile-de-France a voté en majorité pour la suppression de ses aides au transport pour les étrangers en situation irrégulière. Les élus LR et FN ont voté pour la mesure, les élus PS contre. Au total, 131 conseillers régionaux ont voté pour, et 64 contre.

Après le Fret, la SNCF veut-elle tuer les trains Intercités ?

Voie_Ferree_Paris_Nord_Aulnay

Vidéo

Alors que l’écologie devrait selon toute vraisemblance être un axe majeur dans le développement et l’aménagement du territoire, nous apprenons que la SNCF étudie la possibilité de remplacer des trains Intercités (reliant plusieurs villes de province) par des autocars, bien plus polluants.

Un déficit de plusieurs centaines de millions d’euros

Les trains Intercités permettent de relier des villes comme Saint-Quentin à Maubeuge, ou Hirson à Metz, voire Caen à Tours. L’essentiel de l’activité se trouvant en Ile-de-France, à proximité de Paris, inutile de préciser que la fréquentation de ces lignes est loin d’être optimale. Le coût et également quelques problèmes de fiabilité finissent par décourager les potentiels Clients de ces lignes ferroviaires.

Un groupe d’élus et d’experts, sous la direction du député Socialiste Philippe Duron, préconise ainsi de supprimer plusieurs lignes ainsi qu’une grande partie des trains de nuit pour utiliser à la place des autocars. Ces autocars, bien plus polluants, sont en effet moins couteux à entretenir. Le réseau autoroutier privé (Sanef, Vinci…) serait utilisé, autant dire que cette décision pourrait faire plaisir aux actionnaires de ces sociétés d’autoroute.

Le réseau ferré français est quasi-exclusivement géré par RFF (Réseau Ferré de France) et exploité par la SNCF (position de quasi-monopole).

Le réseau ferré français de plus en plus menacé

A la différence de nos voisins Allemands de leurs 40 000 km de voies ferrées, le réseau français n’a cessé de se contracter depuis des décennies, avec un réseau exploitable de moins de 30 000 km. Alors que le Fret Allemand semble en constante progression (il est également bien en point dans de nombreux pays européen), le transport ferroviaire français est en déclin et est très déficitaire. La majorité du réseau est utilisé pour le transport de voyageurs.

Jusqu’en 1937, les voies ferrées étaient gérées par des compagnies privées. L’âge d’or a pris fin par la soudaine décision de nationaliser ces voies et de créer une société de toute pièce appelée SNCF. Depuis, la politique nationale a été de supprimer des voies ferrées pour développer le transport routier. De nombreuses lignes ont ainsi été fermées. On peut citer par exemple :

  • La ligne reliant Crepy-en-Valois à Creil en passant par Senlis
  • La ligne reliant Roye à Cambrai en passant par Peronne
  • La ligne reliant Chartres à Massy en passant par Gallardon

Tout d’abord, ce furent les transports de voyageurs, puis vinrent l’arrêt total du transport de Fret. En 2007, avec la décision de la SNCF de supprimer ce que l’on appelle les Wagons uniques (entreprises ne nécessitant qu’un wagon par semaine), plusieurs entreprises françaises ont été contraintes de se tourner vers le transport routier. Des dépôts de gaz, ravitaillés avant le le Fer, utilise maintenant la route pour stocker leur matière dangereuse, avec tous les risques que nous connaissons.

La suppression des lignes Intercités semble donc s’inscrire dans une sorte de continuité.

RFF préfère supprimer des lignes plutôt que de laisser la concurrent les exploiter

Au hasard de mes lecteurs sur le Net, je me suis arrêté sur une troublante histoire ou des Coop française (stockage / transport de produits céréaliers) alerte sur la fermeture des voies capillaires (voies secondaires à faible utilisation). Alors que la concurrence (on peut citer Colas Rail) estime à 300 000 € la remise en état et l’entretien des voies, RFF estime de son côté le coût à… 6 millions d’euros !

Certaines voies ont été fermées et ce malgré la protestation des élus, des usines ou exploitations agricoles et la volonté de certaines sociétés privées de maintenir les voies ferrées. RFF / SNCF ont même refusé à des entreprises de se relier à des voies capillaires en prétextant que celles-ci n’étaient plus aux normes et qu’elles étaient vouées à disparaitre.

Avec la fin de l’éco-taxe, la route apparaît comme la priorité du gouvernement

Les beaux discours sur l’écologie et le développement durables n’ont finalement eu qu’un effet très minime sur l’aménagement du territoire : la fin de l’éco-taxe, la construction / optimisation de nouvelles portions routières, l’abandon de lignes de fret, la fin programmée des liaisons Intercités semblent s’inscrire dans une volonté plus globale de s’appuyer quasi-exlusivement sur le réseau routier. Cela a plusieurs avantages :

  • Les sociétés d’autoroute voient le trafic ainsi augmenter
  • La consommation en carburant est de fait en augmentation (TIPP)
  • L’industrie automobile bénéficie d’une usure plus rapide du parc, et donc d’un renouvellement de pièces ou véhicules plus fréquent

Du côté sombre de ce tableau, on peut s’attendre à une augmentation de l’impact carbone, à l’heure où plusieurs pays tentent de se mettre d’accord pour réduire cet impact sur l’environnement. Etrangement, cela ne semble pas émouvoir les écologistes, pourtant si prompts à réagir sur d’autres sujets.

500 fraudeurs verbalisés dans la gare d’Aulnay-sous-Bois en 4 heures !

conttroles_SNCF_AulnayUne centaine d’agents de la SNCF ont quadrillé la gare pour une vaste opération de vérification des billets. Près de 500 voyageurs ont été verbalisés en l’espace de quatre heures hier dans la gare d’Aulnay-sous-Bois.La SNCF a réalisé une véritable opération coup de poing et a mobilisé des dizaines de contrôleurs pour vérifier si les usagers du RER B étaient en règle. La ligne B subie un fort taux de fraude…

Source et image : Le Parisien

Grève à la SNCF : incendie à Aulnay-sous-Bois

Grillage_SNCF_Aulnay_2Un responsable syndical de SUD-Rail parle d’un face-à-face tendu avec des CRS sur les lieux, et dément une perturbation de la circulation des trains à cause de l’incendie.

Le Premier ministre a réitéré, lundi 16 juin, sa demande aux cheminots de la CGT et de SUD-Rail de mettre un terme à leur mouvement de grève, dont « personne ne comprend le sens ». Quant au trafic ferroviaire, il est toujours perturbé au premier jour des épreuves du baccalauréat pour près de 687 000 lycéens.

SUD-Rail accuse le gouvernement d’ignorer les syndicats

La SNCF a signalé lundi un incendie à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), non sur les voies de chemin de fer, mais sur une zone d’entrée des salariés. Un responsable syndical de SUD-Rail parle d’un face-à-face tendu avec des CRS sur les lieux et dément une perturbation de la circulation des trains à cause de l’incendie. SUD-Rail, troisième plus gros syndicat à la SNCF après la CGT et l’Unsa, accuse le gouvernement d’ignorer les syndicats

Des blocages de voies par les grévistes ont eu lieu à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) ainsi qu’en Auvergne. La grève a été reconduite lundi pour 24 heures. Les syndicats grévistes souhaitent un retour à la situation d’avant 1997, soit un seul établissement public, et la reprise de la dette ferroviaire de 44 milliards d’euros par l’Etat.

Source : France TV Info

La SNCF embauche 900 agents en Ile-de-France pour rénover son réseau francilien

sncf_emploisVous avez toujours eu envie de travailler parmi les cheminots sans jamais avoir osé le demander ? C’est le moment ou jamais. SNCF Infra, la branche de la SNCF chargée de l’entretien et de la rénovation du réseau, lance une vaste campagne de recrutement dès cette semaine sur l’Ile-de-France. L’objectif est de répondre aux nouveaux besoins de personnels liés au programme de chantiers de modernisation entrepris avec Réseau ferré de France à partir de cette année. Un programme qui devrait « multiplier par 2,5 le nombre de chantiers en Ile-de-France », annonce la direction de la SNCF.

Il est vrai que le défi est de taille : il s’agit d’éviter les effets de l’usure des infrastructures et du matériel pour garantir la sécurité des milliers d’usagers quotidiens mais aussi pour assurer le respect des horaires des trains.

Du BEP au Bac scientifique

Au total, 900 collaborateurs seront recrutés en 2014 pour la maintenance et les travaux sur le réseau francilien. Une partie de ces embauches aura lieu la semaine prochaine, les 4 et 5 mars, lors d’un forum organisé à Paris, Les postulants doivent envoyer dès maintenant leur candidature en remplissant un dossier sur Internet*. Ces premiers recrutements concernent trois métiers : opérateur de signalisation électrique, opérateur des installations Télécoms et opérateur de la caténaire. Dans les trois cas, il s’agit d’assurer une part de surveillance, d’entretien et de modernisation. L’opérateur des installations Télécoms, par exemple, interviendra dans un domaine particulièrement lourd de conséquences pour les usagers, à savoir la maintenance des installations de télécommunication comme la radio sol/train, le réseau informatique, la sonorisation, la vidéosurveillance, le téléaffichage ou la téléphonie.

Profils recherchés : être titulaire d’un BEP, CAP ou d’un bac scientifique, technologique ou professionnel en particulier dans les spécialités de l’électrotechnique, électricité, automatisme informatique, énergie, gros oeuvre, travaux publics, travail des métaux, froid et climatisation, ou maintenance des systèmes mécaniques automatisés.

Après étude de leur dossier sur Internet, les candidats présélectionnés seront invités à l’une des deux journées des 4 et 5 mars. A cette occasion, on leur présentera en détail les métiers en question et ils devront passer les tests et entretiens d’embauche.

* Dépôt des candidatures aux journées d’entretiens des 4 et 5 mars dès maintenant sur http://www.sncf.com/fr/emploi/recrutements-infrastructure.

Source et image : Le Parisien du 26/02/2014

La RATP et la SNCF s’expliquent sur les dysfonctionnements du RER B

Flash-Information_ligneB_dec.13_Page_1Dans un communiqué que vous pouvez consulter en cliquant ici ou sur l’image ci-contre, la SNCF et la RATP nous donnent des informations concernant les gros dysfonctionnements des mois d’octobre et novembre : mouvement social, colis suspects, pannes et autres évènements externes seraient l’origine des problèmes rencontrés.

Cependant, le commandement unifié affirme que la desserte omnibus est un plus et que tout ira pour le mieux en 2014.

Un charte de partenariat entre le Département de la Seine-Saint-Denis et la SNCF

agents_sncf_aulnayLe Conseil général s’est engagé avec détermination dans une démarche d’accompagnement et de valorisation des grandes entreprises qui souhaitent s’impliquer et s’investir en faveur du développement économique local et de l’emploi. La SNCF a répondu favorablement à cet appel et sera donc la première entreprise du département à signer la charte « Seine-Saint-Denis Égalité ».

Avec l’implantation de son siège social en Seine-Saint-Denis, la SNCF souhaite intensifier son lien avec le territoire. Le siège du groupe industriel et de services de dimension mondiale emploiera à terme 2200 collaborateurs, mais ce sont environ 10 000 agents qui travaillent sur l’ensemble des sites situés en Seine-Saint-Denis.

Grâce à la signature de cette charte signée pour trois ans, des actions communes seront menées pour développer l’accès à l’emploi, améliorer l’accès et la reconnaissance des qualifications et participer au développement local.

Développer l’accès à l’emploi, c’est par exemple organiser des rendez-vous « Égalité et compétences » lors desquels, nous précise François Norgue, Directeur général délégué ressources humaines de la SNCF « plusieurs centaines de candidats issus de la Seine-Saint-Denis pré-sélectionnés passent des tests psychotechniques et des entretiens pour des postes sur différents métiers et d’en retenir le plus grand nombre pour ensuite les faire entrer dans un processus de recrutement. ».

Améliorer l’accès et la reconnaissance des qualifications, c’est notamment pour l’entreprise de s’engager dans la plate-forme numérique des stages créée par le Conseil général.

Participer au développement local, c’est aussi le soutien à l’internationalisation des PME de Seine-Saint-Denis en leur permettant de bénéficier, lorsqu’elles souhaitent développer leurs exportations, de l’expertise à l’international de la SNCF.

Ces actions communes permettront que le dynamisme de la Seine-Saint-Denis profite davantage à sa population et que l’implantation des grands groupes ait plus d’impact sur l’emploi local.

Une charte entre la SNCF et la Seine-Saint-Denis

agents_sncf_aulnayLa SNCF qui a implanté son siège social à Saint-Denis a accepté de s’engager pour s’ancrer un peu plus en Seine-Saint-Denis où travaillent 10000 de ses agents. Le président du groupe, Guillaume Pepy, signera aujourd’hui la charte Seine-Saint-Denis Egalité avec Stéphane Troussel, le président (PS) du conseil général. Il mènera ainsi durant trois ans des actions en faveur de l’accès à l’emploi et de la reconnaissance des qualifications des habitants du cru. Il s’agit de la première entreprise du département à parapher cette charte.

Source : Le Parisien du 23/10/2013

RER B Nord omnibus : opération séduction de la SNCF à Aulnay-sous-Bois

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Vidéo

En début de semaine, et ce malgré le mécontentement d’une partie importante des usagers, la SNCF réalisait une opération de communication en sortie de la gare d’Aulnay-sous-Bois. Distribution de gadgets, d’eau ou friandises pour faire passer « la pilule » à des voyageurs parfois excédés.

Si le passage en omnibus aurait permis une meilleure fréquence de passage des trains dans la gare, l’allongement du parcours et les dysfonctionnements fréquents depuis la rentrée font « tâche ». La SNCF tente de rassurer ses « clients » et compte sur leur patience (dixit une employée) pour « régler » les derniers problèmes.

La rédaction vous propose de revivre en vidéo cette opération qui a eu lieu lundi dernier. Cliquer sur l’image pour la découvrir.