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“Ils vivent dans le bruit, le froid et l’angoisse” : le quotidien insoutenable des résidents âgés des Glycines à Sevran
À Sevran, les résidents âgés des Glycines vivent au milieu des travaux
Ascenseur en panne, éclairage défaillant, sécurité incertaine : dans la résidence seniors des Glycines, à Sevran (Seine-Saint-Denis), les habitants, pour la plupart âgés, vivent depuis plusieurs semaines dans un environnement devenu difficilement supportable. Au cœur du problème : un chantier de réhabilitation sans réelle adaptation aux besoins d’un public fragile.
Une réhabilitation lourde dans une résidence occupée
Construite il y a plusieurs décennies, la résidence des Glycines — ancien foyer-logement municipal — fait l’objet d’une réhabilitation complète destinée à améliorer la performance énergétique, remettre aux normes les installations collectives et moderniser les parties communes.
Si le chantier est présenté comme indispensable, il a profondément bouleversé le quotidien des résidents.
La cour intérieure est fermée depuis plusieurs mois, les échafaudages encerclent une partie du bâtiment, et les accès habituels ont été modifiés. La circulation dans les couloirs est restreinte en raison du matériel stocké sur place. Le bruit des travaux débute tôt le matin, se poursuit une grande partie de la journée, et la poussière s’infiltre dans les espaces communs.
« Nous devons vivre au milieu des ouvriers, du bruit et de la poussière », raconte un habitant.
Pour un public âgé, parfois dépendant ou isolé, ce quotidien s’apparente à une mise à l’épreuve.
Un mois sans ascenseur : l’isolement au quotidien
Les difficultés se sont aggravées avec la panne durable de l’ascenseur, hors service depuis plus d’un mois.
Selon les résidents, la remise en fonctionnement nécessiterait une pièce coûteuse, estimée à 25 000 euros.
En attendant, aucune solution alternative réellement adaptée n’a été proposée.
Une chaise motorisée a bien été installée, mais elle est jugée peu rassurante par les plus âgés, qui redoutent les pannes, les chutes ou l’absence d’assistance.
Pour les personnes à mobilité réduite, se déplacer est devenu impossible. Certaines ne peuvent plus rejoindre la salle à manger, récupérer un colis ou se rendre à un rendez-vous médical sans l’aide d’un tiers.
« Je ne peux plus descendre pour réchauffer mon repas », témoigne une résidente de 88 ans, contrainte de s’organiser pour ne plus quitter son logement.
D’autres habitants s’inquiètent du risque de malaise nocturne : l’absence d’astreinte et de système d’alerte spécifique renforce leur sentiment d’insécurité.
Éclairage insuffisant, sécurité incertaine
Les travaux ont fragilisé la maintenance du bâtiment.
Au rez-de-chaussée, certains couloirs sont mal éclairés. Les ampoules ne sont pas systématiquement remplacées et les détecteurs de présence fonctionnent de manière aléatoire.
Les sorties de secours sont peu visibles ou partiellement obstruées par le matériel de chantier. Selon des résidents, plusieurs extincteurs n’auraient pas été vérifiés depuis 2023 — une information difficile à confirmer mais qui alimente la préoccupation générale.
Les parties communes présentent des traces d’humidité, des peintures écaillées, et des radiateurs vétustes. Des nuisibles auraient été signalés dans certains logements, sans traitement global à ce stade.
Pour les résidents, ces dégradations constituent bien plus que de simples désagréments : elles renforcent un sentiment d’insécurité dans un lieu qui était censé offrir stabilité et tranquillité.
Des loyers en hausse, des services en baisse
Le loyer mensuel, d’environ 549 euros pour un studio, augmente chaque année conformément aux règles des bailleurs sociaux.
Mais les résidents dénoncent une prestation qui, elle, ne suit pas la même trajectoire.
Le système de facturation au forfait mensuel — en remplacement de l’ancien système au prorata des jours d’occupation — est jugé pénalisant. Les habitants doivent s’acquitter du montant intégral même en cas d’absence temporaire, hospitalisation ou séjour familial.
Au restaurant de la résidence, la prestation ne couvre plus que le déjeuner en semaine.
Aucun service n’est proposé le soir ni durant les week-ends.
Les repas, souvent perçus comme « industriels » ou « fades », attirent de moins en moins de convives.
Ce recul des services contribue à l’isolement des résidents, qui renoncent progressivement aux temps collectifs.
Une vente contestée et un dialogue rompu
En 2022, l’ancienne gestion municipale a cédé la résidence au bailleur social Batigère, avec une délégation d’exploitation confiée à AMLI.
Plusieurs résidents affirment n’avoir été ni consultés ni clairement informés de la vente avant sa finalisation.
Depuis ce changement de statut, le dialogue avec le gestionnaire semble s’être distendu.
La dernière réunion du Conseil de la vie sociale (CVS) remonterait à 2023, en contradiction avec les recommandations nationales qui préconisent une réunion au minimum trois fois par an.
Aucun règlement intérieur actualisé n’est affiché dans les parties communes, et les comptes rendus des décisions de gestion ne sont pas communiqués aux locataires.
« On parle de bientraitance sur les affiches, mais dans les faits, on ne nous écoute pas », déplore une habitante.
Des inquiétudes relayées au-delà de la résidence
La situation commence à mobiliser au-delà des Glycines.
Des associations locales de défense des droits des seniors envisagent d’alerter les autorités : mairie, Agence régionale de santé (ARS), voire préfecture.
Ces démarches visent à examiner le respect des obligations du bailleur et du gestionnaire, mais aussi l’adaptation du chantier à un public vulnérable.
Sollicité par notre rédaction, Batigère n’a pas répondu à nos demandes d’entretien.
Le paradoxe du “mieux plus tard”
La réhabilitation de la résidence devrait, à terme, offrir un bâtiment modernisé, mieux isolé, plus sécurisé et plus confortable.
Mais elle met aujourd’hui en lumière un dilemme fréquent dans les travaux menés en site occupé : améliorer le bâti, parfois au détriment des conditions de vie immédiates de ceux qui l’habitent.
À Sevran, ce décalage entre le long terme et le quotidien soulève une question fondamentale : quelle valeur accorder à un logement rénové si ses occupants, âgés et souvent fragiles, ne peuvent plus y vivre sereinement pendant la transition ?
Les prochains mois seront déterminants pour savoir si des mesures d’accompagnement adaptées — relogement temporaire, renforcement de la présence sur site, meilleure information, sécurisation des espaces — seront mises en place.
Faute de quoi, le chantier des Glycines pourrait devenir l’exemple d’une modernisation menée au prix d’une perte de dignité pour ceux qui la subissent au quotidien.
Sources :
- Groupe Facebook « Sevran Ma Ville Officiel »
- Déclarations de Najat Mabchour
- Témoignages recueillis via les publications de Jessy MILLER
Une nouvelle étape pour améliorer la vie des habitants de La Morée à Aulnay-sous-Bois
Bonne nouvelle : la prolongation de deux ans de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat – Copropriétés Dégradées (OPAH-CD) à La Morée est désormais officielle
Concrètement, cela signifie que l’opérateur Citémétrie va continuer à accompagner les copropriétaires pour préparer la scission de la copropriété et améliorer durablement les conditions de vie dans le quartier.
Cette décision a été rendue possible grâce au soutien de la Ville et à un travail collectif avec les partenaires publics, malgré les difficultés rencontrées ces dernières années.
La Ville d’Aulnay-sous-Bois reste pleinement mobilisée aux côtés des habitants pour que cette dernière phase soit celle du renouveau de La Morée.
Grosse mission de nettoyage des rues du quartier des 3000 à Aulnay-sous-Bois
Pendant les vacances, les services techniques de la ville ont lancé les opérations “Coup de propre”, visant à coordonner sur une même journée l’intervention de plusieurs corps de métiers dans une rue donnée.
Objectif : donner un gros coup de propre, de fond en comble, dans les rues les plus denses et améliorer l’efficacité des interventions en coordonnant les actions au bénéfice des habitants.
Au programme :
- Passage des balayeuses pour un nettoyage en profondeur de la chaussée et des zones de stationnement,
- Désherbage complet de la voirie,
- Reprise de la signalisation au sol avec la remise en peinture des marquages,
- Remise en état du mobilier urbain.
Ces interventions coordonnées ont déjà permis de remettre en état plusieurs rues du secteur : Marco Polo, Tourville, Christophe Colomb, Ferdinand de Magellan, Bourdonnais, Dumont d’Urville, Duguay-Trouin, Bougainville et Bailly de Suffren.
Grâce à ces interventions coordonnées, les rues gagnent en propreté, en sécurité et en confort pour tous les usagers.
Les travaux quartier du Gros Saule à Aulnay-sous-Bois pas au goût de tout le monde
Tout d’abord ,le budget de la Ville d’Aulnay-sous-Bois appartient aux habitants, le maire et les élus ne sont qu’au service de la population qui paie ses impôts .
Ce n’est pas parce que vous avez refait la rue qu’on votera pour vous à part ceux qui ont des intérêts personnels et qui n’ont aucunes dignité.
Personnellement,je ne voterai pas pour des bras cassés , des manipulateurs, menteurs du maire Beschizza et de son équipe.
De plus , Il a fallu 16 ans de lutte dans les conseils de quartier du gros saule pour que les incompétents d’élus débloquent enfin un budget juste avant les élections municipales pour gratter des voix .
Enfin , La population des gros saule n’est pas dupe , vous l’avez oublié sur beaucoup de domaines : jeunesse , insécurité,voirie , élagage, commerce , stationnement , éducation.. On a un cerveau ,on réfléchit.
Source : communiqué de Jammel Arahmane, opposant politique
Des travaux à l’arrêt dans la cité de l’Europe à Aulnay-sous-Bois ?
Depuis le 15 août 2025, les travaux de requalification de la voirie du quartier Emmaüs / Europe à Aulnay-sous-Bois sont interrompus. Aucune communication n’a été effectuée auprès des habitants très inquiets de la situation.
Le leader du mouvement La Révolution Est En Marche, Hadama Traoré, demande au Maire de la ville, Bruno Beschizza, des réponses pour les habitants du quartier des EMMAUS.
M. Traoré annonce que dès demain, l’association Force Citoyenne, en qualité de mandataire de plus de 300 locataires du quartier des EMMAUS, va contacter le service voirie de la ville d’Aulnay-sous-Bois pour obtenir un échéancier clair concernant les travaux débutés en été.
Hadama Traoré appelle également les Aulnaysiens, en mars 2026, à voter pour Cheickh Nguette pour un renouveau de « la chose politique » à Aulnay-sous-Bois.
La ville de Sevran dans un état déplorable selon Jessy Miller
Lampadaires rafistolés au scotch, armoires électriques ouvertes, arbres qui étouffent entre le béton et la poussière, poubelles qui débordent… Pour Jessy Miller, la situation à Sevran est catastrophique pour les habitants. La preuve en images !
De nombreux travaux annoncés au Gros Saule à Aulnay-sous-Bois juste avant les municipales
Le quartier du Gros Saule va bénéficier de nombreux travaux pour s’embellir et se sécuriser. Si cela apparaît comme une bonne nouvelle pour les riverains, certaines personnalités de l’opposition reprochent que ces annonces ont lieu juste au moment de la campagne électorale des municipales 2026.













