Archives du blog
Sans alarme incendie, les enseignants de l’école La Varenne à Noisy-le-Grand utilisent des vuvuzelas
Les enseignants ont d’abord « préféré en rire », d’après l’une d’eux. Alors que le système d’alarme du groupe scolaire était défaillant depuis septembre, la mairie leur a distribué… Une douzaine de vuvuzelas. La direction et les gardiens de l’établissement ont eux aussi reçu cette corne particulièrement bruyante.
Un budget de 110.000 euros
L’objectif de la mairie : leur permettre de donner l’alerte en cas de départ de feu. Une mesure mise en place en attendant de lancer les travaux de remplacement du système d’alarme incendie défectueux depuis plusieurs mois. Mais pour les enseignants, inquiets pour la sécurité des élèves, il s’agit d’une solution « archaïque ».
Source et article complet : 20Minutes
Le Secours Populaire Aulnay-sous-Bois tire la sonnette d’alarme !
Des rassemblements étaient programmés ce samedi 18 Octobre dans plus de 70 villes en France, à l’appel du Mouvement associatif qui revendique 700.000 associations membres.
Sous le slogan « ça ne tient plus« , les associations dénoncent les coupes budgétaires qui menacent leur existence.
Le Secours populaire, et le comité d’Aulnay notamment n’y échappera pas. D’où le message du Trésorier local.
Sevran : dette en hausse et taxe foncière lourde, les municipales déjà sous tension
À Sevran, les finances municipales s’imposent déjà comme le sujet phare de la prochaine campagne électorale. La dette repart à la hausse, la taxe foncière reste l’une des plus lourdes du département, et les premiers candidats dégainent leurs critiques sur les réseaux sociaux.
Une dette qui repart à la hausse
Selon les données rendues publiques par l’élue indépendante Najat Mabchour, la dette communale devrait atteindre 91 millions d’euros en 2025, contre 73 millions en 2020.
Le contraste est saisissant : sous le mandat précédent (2014-2020), la dette avait été ramenée de 126 M€ à 73 M€, offrant une respiration financière. Cinq ans plus tard, la tendance s’inverse.
Deux projets symbolisent ce dérapage :
La piscine olympique : annoncée à 5,8 M€ de charge nette pour la ville, son coût dépasse aujourd’hui 20 M€. Les frais de fonctionnement n’ont pas encore été chiffrés.
Le poste de police municipale : prévu pour 1,6 M€, il s’élèverait à près de 4,8 M€.
Ces écarts nourrissent les critiques d’une gestion imprudente, avec des promesses ambitieuses mais des financements insuffisants.
Une fiscalité déjà lourde pour les habitants
- Source : Sevran Ma Ville
- Source : JB Borsali, Maire du Bourget
La fiscalité locale confirme l’inquiétude des contribuables. Avec un taux de 41,49 %, Sevran figure parmi les communes les plus chères de Seine-Saint-Denis.
- Sevran : 41,49 %
- Clichy-sous-Bois : 31,96 %
- Aulnay-sous-Bois : 30,69 %
- Le Bourget : 34,90 %
- Bondy : 39,96 %
Un propriétaire sevranais paie donc, à valeur de bien équivalente, plusieurs centaines d’euros de plus que ses voisins de Clichy-sous-Bois ou Aulnay-sous-Bois. La comparaison est d’autant plus marquante que la dette de Sevran, elle, ne cesse de grimper.
Les premiers coups de semonce
Bien avant le lancement officiel de la campagne, les acteurs politiques locaux occupent déjà le terrain numérique.
Jessy MILLER (Jean-Claude POLICE-TREIL) insiste sur la nécessité d’un moratoire sur l’urbanisme et alerte sur la pression fiscale.
Philippe GEFFROY, conseiller municipal d’opposition, se positionne également : dans ses prises de parole, il dénonce une “ville sous perfusion”, dépendante des dotations de l’État et des fonds européens faute de ressources propres. Il insiste sur la saleté des espaces publics, l’abandon des transports et des équipements, la fermeture des commerces et du cinéma. Pour lui, les Sevranais “paient parmi les impôts les plus chers du 93 sans avoir en retour le service public auquel ils ont droit”.
Najat MABCHOUR conseillère municipale d’opposition, met en avant l’explosion de la dette et accuse la majorité de multiplier les “fausses promesses”.
Stéphane GATIGNON, ancien Maire, reprend la parole pour commenter la trajectoire financière de la ville.
Sullivan JOUS, conseiller municipal d’opposition, actif sur les réseaux, relaie lui aussi ses positions en amont du débat électoral.
Une campagne qui s’annonce passionnante
À quelques mois de l’échéance, les grandes lignes se dessinent déjà : dette, fiscalité, urbanisme et transparence. Autant de thèmes qui toucheront directement le quotidien des habitants.
La campagne municipale de 2026 à Sevran s’annonce passionnante. Entre les bilans critiqués, les promesses en suspens et la confrontation de personnalités politiques aux parcours très différents, les Sevranais auront l’occasion de trancher sur la question essentielle : quelle vision pour l’avenir d’une ville fragile, mais pleine de potentiel ?
Pour la rédaction
Sources :
- Pages Facebook : Sullivan JOUS, Najat MABCHOUR, Philippe GEFFROY, Jean-Baptiste BORSALI, Jessy MILLER (Jean-Claude POLICE-TREIL).
- Groupe Facebook: « SEVRAN ma ville Officiel »
Pour la Gauche à Aulnay-sous-Bois, le Maire Bruno Beschizza cache des choses à ses administrés
A 10 mois des élections municipales, les contre-vérités de Bruno Beschizza et de ses élus dans le magazine Oxygène du mois de mai se multiplient. Pour le Maire, tout semble aller pour le mieux dans les différents quartiers d’Aulnay, mais il est clair que notre perception de la ville est différente. Les réalités sur le terrain sont accablantes et implacables :
Sécurité : malgré les 530 caméras, les 85 agents de police municipale et les 23 opérateurs vidéo, on est bien loin d’une ville apaisée. Les habitants dénoncent des nuisances, des cambriolages et des vols. Les tensions entre la police et les jeunes augmentent, d’où la surveillance des zones sensibles par des drones de la police nationale. Aucune démarche de la municipalité n’est engagée pour répondre à toutes ces problématiques.
Tarifs de la piscine : le Maire ne dit « pas d’augmentation » mais on sait qu’elle a été décalée dans le temps pour ne pas mécontenter les habitants. Les aulnaysiens sont confrontés à la hausse constante des prix des services publics depuis 11 ans, dont la taxe excessive des ordures ménagères, pour financer des projets qui n’apportent rien aux Aulnaysiens.
Impôts locaux : B. Beschizza dit « les impôts locaux à Aulnay n’ont pas augmenté depuis 2014 ». En fait, ils n’ont pas augmenté depuis 22 ans ! Par contre, la municipalité profite de la hausse des bases fiscales décidée par le gouvernement qu’il soutient soit + 750 000 € pour 2025 et 10 M de plus depuis 2019.
Budget : On lit : « La dette d’Aulnay encore en baisse ! » oui mais la ville n’investit plus et pour payer les maigres travaux ainsi que la part de dette à rembourser de 13,7 M, il y aura un nouvel emprunt de 9,7 M. Seulement 12,6 M de dépenses réelles d’équipement. C’est le montant pour une ville de 25/30000 habitants soit 65 € par habitant !
Conséquence : des rues et trottoirs dangereux, des écoles, crèches et gymnases dégradés.
3, 7 M pour les bâtiments, la voirie, l’informatique… au lieu des 11 M nécessaires.
Boulevard de Strasbourg 3M puis 6 M en 2025 (le double des travaux) mais Oxygène ne dit pas que le coût total de la rénovation du Boulevard de Strasbourg est de 21 millions d’euros en intégrant les subventions publiques. Or, des quartiers attendent depuis des années la rénovation des routes, des logements, de l’espace public.
Graphique de la répartition des dépenses : un bel enfumage ! Exprimer les dépenses par secteur en % ne veut rien dire et en les additionnant, on arrive à 100 %, ce qui est complètement faux puisque les services administratifs, non représentés, atteignent à eux seuls 25 % du budget total.
Calcul des sommes attribuées en tenant compte des nouveaux regroupements : tout est FAUX, largement gonflé par rapport aux sommes indiquées au Budget 2025, voté en avril : santé et social, en réalité 23 M au lieu de 44, enseignement, activités économiques 30 M au lieu de 41, culture, jeunesse, sports, loisirs … 30 M au lieu de 59 M, aménagement du territoire, habitat … 20 au lieu de 37 M.
Bruno BESCHIZZA, Séverine MAROUN, Franck CANNAROZZO et Alain RAMADIER, les alliés de B. RETAILLEAU et L. WAUQUIEZ, semblent à bout de souffle et sans ambition pour notre ville. A défaut d’agir concrètement, ils braquent les projecteurs sur l’opposition, cette opposition qui pendant 5 ans a tenu bon malgré les intimidations, menaces et coups bas. Deux mandats sous la direction de B. Beschizza se traduisent par division, dégradation de la ville et autoritarisme.
Le mécontentement s’intensifie à Aulnay et de plus en plus d’Aulnaysiennes et d’Aulnaysiens aspirent à un changement, souhaitant être représentés par des élus qui aiment leur ville, intègres, compétents et dévoués à l’intérêt général.
Source : Oussouf SIBY Président de groupe, Sarah KASSOURI, Guy CHALLIER, Jean-Marie TOUZIN
La Gauche décortique le budget 2025 pour Aulnay-sous-Bois et alerte sur les finances !
Nous avons connu cette année les pires conditions pour analyser le budget de la commune, un 1er envoi du budget primitif 2025 le 27 mars puis l’envoi du bilan 2024 le 3 avril , soit 5 jours avant le Conseil Municipal du 9 avril mais il manquait des documents essentiels et obligatoires sans lesquels l’analyse était difficile. La municipalité d’Aulnay rend la trésorerie de Sevran, responsable du problème ! Les documents ne sont arrivés le 9 avril qu’à midi pour le Conseil Municipal à 20 h ! Malgré ces problèmes, voici notre analyse du budget.
- Bilan de l’exercice budgétaire 2024
2024 a été une année faste puisque les recettes ont augmenté de 10 millions soit 181 M.
Les dotations et subventions (État, Région, Métropole …) sont restées stables ou ont augmenté.
Les recettes des services municipaux sont en hausse, peut-être la conséquence d’un nombre plus important d’inscrits mais aussi de l’augmentation des tarifs cantine, périscolaire, loisirs, santé etc… Mais surtout il y a eu 8,5 M de recettes exceptionnelles de la vente de biens municipaux, bâtiments, terrains …
Les dépenses sont prévues à 161,4 M, en baisse par rapport à 2024. D’une part, la ville a bénéficié d’une baisse des « fluides » (eau, électricité, chauffage, carburant) d’autre part, l’équipe municipale a réduit les dépenses sur de nombreux postes électricité, chauffage, frais de voirie …
Les charges de personnel 2024, mal estimées à 92 M (nous leur avions signalé l’erreur) ont été réévalués à 95,3 M, prenant en compte les avancements d’échelon, de grade des agents et surtout un dérapage sur les heures supplémentaires.
Sur les recettes d’investissement (pour les travaux et projets), seulement 29 M ont été utilisés sur les 45 M inscrits au Budget et pour les dépenses, 22 M réalisés pour 38 M inscrits.
De nombreux travaux ont été annulés (aménagements, constructions, rénovations…). Il est clair que la municipalité freine les investissements alors que les retards de travaux s’accumulent. On comprend mieux pourquoi la ville se dégrade d’année en année.
Finalement, il n’y a eu que 3,4 M pour l’ensemble des travaux de rénovation, une misère au regard de l’état de la voirie et des bâtiments publics.
Au niveau des projets : 3M pour le Boulevard de Strasbourg, autant que pour tous les travaux ! 1,3 M pour l’antenne jeunesse Berteaux, 1,2 M pour la vidéoprotection, comme pratiquement tous les ans et moins d’un million pour la laiterie Garcelon, les berges du canal et travaux divers.
La dette 2024 est à 147,8 M mais la part annuelle à rembourser reste élevée à 14,5 M.
- Le Budget primitif 2025
Les recettes de fonctionnement retrouvent le niveau des années précédentes,169 millions. L’embellie n’aura duré qu’un an.
Les impôts et taxes, 52 M augmentent de 750 000 €, soit une hausse de 10 M depuis 2019.
Les dépenses de fonctionnement atteignent 163 M en augmentation de 1,3 M malgré la baisse des tarifs des fluides et 1,7 M d’économies dont 300 000 € de moins pour le nettoyage des locaux.
Les enfants et les enseignants étaient gelés cet automne à cause de problèmes récurrents de chaudière. Des économies sont nécessaires mais elles ne doivent en aucun cas pénaliser les enfants des crèches, les élèves et les adultes par un manque de chauffage ou d’hygiène.
Les charges de personnel atteignent 96,4 M soit 1,1 M de plus, le montant exact de la hausse de la participation de la ville aux cotisations retraite des agents municipaux. Il est donc fort probable que les charges de personnel augmentent encore avec la prise en compte des avancements des agents.
Certaines économies impacteront le personnel : baisse pour la formation, sur les primes et indemnités, sur les dépenses de médecine du travail, presque divisées par 2 !
Les transports collectifs chutent, 7 500 € au lieu de 88 000 ! qui sera touché ? Les élèves, les seniors, les associations ?… Par contre les dépenses de réception triplent, près de 100 000 €.
Au niveau des investissements, les programmes de travaux et projets étant réduits, il y a moins de travaux réalisés dans la ville (mis à part la poussée d’immeubles !) donc moins de TVA et moins de subventions. Quant aux recettes financières, elles ne peuvent plus compter sur des excédents de fonctionnement qui ont fondu. (-14 M)
La seule issue de l’équipe municipale, pour réaliser des travaux et payer la part de dette à rembourser de 13,7 M, c’est un nouvel emprunt de 9,7 M.
Il n’est prévu que 14,7 M de projets et travaux et lorsqu’on retire les études et les subventions d’équipement, il n’y aura plus que 12,6 M ! C’est le montant nécessaire pour une ville de 25/30000 habitants soit 65 € par habitant !
3,7 M pour les travaux récurrents dans les bâtiments, la voirie… au lieu des 11 M nécessaires. Pour les équipements : Bld de Strasbourg encore près de 6 M, (le double que pour l’ensemble des travaux) 2,3 M pour la Laiterie, 2M pour les berges du canal, 350 000 pour les caméras et 180 000 pour la rénovation de la salle Méliès du théâtre Jacques Prévert.
Voici leurs choix, extrêmement limités alors que les quartiers attendent leur rénovation ainsi que les bâtiments publics, que des kilomètres de rues et de trottoirs sont dégradés et dangereux …
Ils rafistolent, ils bouchent les trous … Il n’est plus question d’adaptation de la ville au changement climatique, de mise en accessibilité, ni même d’aménagements pour les vélos et piétons.
En conclusion, 2024 a bénéficié de recettes exceptionnelles grâce aux cessions de biens municipaux et de baisses des dépenses, ce qui a permis de dégager une épargne non négligeable mais pourtant insuffisante pour financer l’annuité de dette.
Ce sera beaucoup plus difficile pour 2025 avec des recettes qui stagnent et des dépenses en hausse. Le soi-disant budget de « bon père de famille » est un budget au bord du gouffre, qui ne répond plus à l’urgence, sacrifie le patrimoine par manque chronique d’investissements. Un budget qui ne peut répondre aux besoins des aulnaysiens en rénovant les quartiers dégradés, en réalisant de nouveaux équipements tels que les écoles, crèche … pour répondre à l’augmentation de la population, conséquence du nombre croissant de nouveaux logements.
Source : Oussouf SIBY Président de groupe, Sarah KASSOURI, Guy CHALLIER, Jean-Marie TOUZIN
Bruno BESCHIZZA , un homme allergique à la vérité à Aulnay-sous-Bois !
Le ROB, Rapport d’Orientations Budgétaires dépasse les précédents en lacunes, opacité et manque de sincérité mais ne peut cacher l’état désastreux des finances : pour 2025, M. Beschizza et ses élus visent une épargne brute de 7 à 8 millions soit 90 €/hab contre 230 €/ hab pour les villes équivalentes. Cette épargne insuffisante, comparable à celle d’une ville de 30 000 habitants ne pourra même pas couvrir le remboursement annuel de dette obligatoire de 14 millions ! Il manquerait donc près de 7 M pour financer les projets et travaux en 2025.
Pourtant le Maire affirme avec une mauvaise fois remarquable « améliorer le cadre de vie et le patrimoine » promet des merveilles, mais sans épargne, c’est du vent comme l’arrivée du PSG ! Les aulnaysiens ne sont pas dupes et parlent de dégradation de leur cadre de vie ! Disparition des pavillons, toujours plus d’immeubles, les trottoirs et rues en piteux état. Dans des quartiers nord, les habitants attendent toujours la rénovation lancée par la municipalité précédente, en panne depuis 2014, sans date de réalisation, le Plan Pluriannuel d’Investissements étant absent dans le ROB !
Les écoles, équipements sportifs et culturels nécessitent des travaux importants après 11 ans de sous-investissement chronique, moyenne de 22 M /an, 10 M de moins que le montant nécessaire.
Même mensonge concernant « le haut niveau de service » en baisse continue depuis 2014 (économies à marche forcée, hausses des tarifs, privatisations de services)
Par contre, la démocratie n’est pas une ligne directrice du Maire : intervention sur le ROB réduite à à 5 mn, micro coupé à 7 mn pour notre groupe alors que les arguments de la majorité étaient largement présentés.
Source : Oussouf SIBY, Conseiller Municipal, Groupe des élu.e.s PS, PCF et citoyen.ne.s
Analyse du Débat d’Orientation Budgétaire par l’opposition de Gauche à Aulnay-sous-Bois
Le ROB, Rapport d’Orientations Budgétaires exposé au Conseil Municipal du mercredi 5 mars présentait le bilan financier 2024 et les orientations pour le budget 2025.
Comme les années précédentes, il manque des éléments essentiels : aucun chiffre sur les résultats dégagés fin 2024, sur les indemnités des élus, peu d’informations chiffrées sur les investissements 2025, aucun Plan Pluriannuel d’Investissements.
- Bilan 2024
Les recettes de fonctionnement 2024 ont augmenté de 10 millions (181,6 au lieu de 171) et les dépenses sont restées stables par rapport à 2023 (161,4 M).
Les dépenses de personnel 2024 devaient baisser à 92,1 M mais ont finalement grimpé à 95,3 M. Nous avions alerté sur l’impossibilité de pouvoir baisser la masse salariale, compte-tenu des mesures gouvernementales de revalorisation des salaires, d’ailleurs une bonne chose pour les salariés. Les heures supplémentaires auraient explosé et gonflent la masse salariale. Sont-elles le signe d’un manque d’agents dans certains services ?
En fait, le poste des dépenses au Budget Primitif 2024 était sous-dimensionné pour laisser croire à une maîtrise des dépenses de personnel puis 3 Millions de plus ont été inscrits ultérieurement.
- Perspectives 2025 :
Les recettes seraient en baisse, estimées à 168 M€ et les dépenses atteindraient 161,6 M mais :
- Les 14 M versés par le CMMP vont-ils être récupérés et intégrés ?
- Les valeurs locatives cadastrales vont augmenter de 1,7 % en 2025, des recettes supplémentaires dues aux nombreuses constructions.
La masse salariale augmenterait de 1,1 M soit au total 96,4 M (59,1 % du budget).
1,1 M c’est le coût exact de la hausse de la part patronale sur les cotisations retraite des agents communaux. Les avancements de grade et mesures catégorielles ne sont donc pas pris en compte pour 2025 ? Très rapidement, les prévisions vont se révéler une fois de plus inexactes pour donner l’impression d’une maîtrise du budget. Rien de tel que la méthode Coué !
Pour les investissements : rien n’est chiffré, absence de Plan Pluriannuel d’Investissements.
L’objectif est d’atteindre une épargne brute de 7 à 8 M soit 90 € /hab (équivalent à une ville de 30 000 hab) alors que les villes de même strate atteignent 230 €/ hab , soit 255 % de plus.
Il est prévu 22,4 M d’équipement, si tout est réalisé, ce qui représente 260 € / hab contre 460 € pour les villes équivalentes soit 80 % de plus.
Voilà bien la réalité de la situation : la moyenne de 22 à 25 M€ d’investissements par an depuis près de 11 ans se traduira par un patrimoine délabré en fin de mandat qui nécessitera un effort financier beaucoup plus important pour une remise en état.
L’épargne brute de 7 à 8 M ridiculement basse, ne sera même pas suffisante pour couvrir le montant du remboursement annuel de la dette de 13,7 M€.
Voici les calculs qui manquent dans le ROB :
- Epargne brute : 7 M mais remboursement annuel de la dette : 13,7 M
- Donc, épargne nette négative à – 6,7 M. Pour rappel, l’épargne est négative depuis 2015, avec des records ces 3 dernières années (-5,4 M puis – 6 M et -7M)
- Investissements (équipements, travaux) : 19 M
- Recettes d’investissements : 7,7 M dont 3,3 M de cessions de
Puisque l’épargne nette qui sert à financer les investissements est négative, il faudrait un emprunt de près de 18 M pour les réaliser !
Le Maire a rappelé les 3 lignes directrices de sa politique :
1er point : améliorer le cadre de vie et le patrimoine : 3 projets ressassés et non chiffrés.
- La ferme Garcelon : ce n’est pas une nouvelle structure mais un « lot de consolation » qui ne peut faire oublier le scandale de la démolition d’Averino sacrifié pour une opération immobilière
- L’aménagement des bords du canal. Dommage, les seniors du Foyer des Cèdres en seront privés, foyer détruit au profit d’une autre opération immobilière et reconstruit en zone
- Le boulevard de Strasbourg, une vitrine, qui pour les habitants des quartiers dégradés est loin d’être jugée prioritaire car ils attendent une rénovation de leur lieu de vie, en panne depuis 10 ans et aucune date de réalisation ne figure dans ce ROB.
En fait, pour les aulnaysiens, il y a plutôt dégradation de la voirie et bâtiments publics, destruction des pavillons pour des immeubles massifs, au raz du trottoir et les habitants des quartiers attendent depuis 11 ans une rénovation en panne et sans date de réalisation …
2ème ligne directive : le haut niveau de service, hérité des municipalités précédentes. Ce niveau se fissure, par des économies, des hausses de tarifs, les privatisations de services importants comme celui de la jeunesse et de la propreté de la ville…
3ème ligne, le pacte social avec les agents, mais les alertes régulières des syndicats et les départs en masse révèlent l’existence de problèmes dans les services !
Notre Président de Groupe Oussouf Siby n’a pas pu lire la conclusion de son analyse. Le Maire, qui avait limité à 5 mn son intervention a coupé brusquement le micro au bout de 7 mn !
Pour information : le temps de parole réduit à 6 minutes a déjà été jugé comme un « cas d’abus » par le Conseil d’État de Versailles le 30 décembre 2004.
Source : Oussouf SIBY Président de groupe, Sarah KASSOURI, Guy CHALLIER, Jean-Marie TOUZIN
La Seine-Saint-Denis n’a pas un budget à l’équilibre et transmet la facture à Macron
Elle a été symboliquement envoyée par le conseil départemental ce jeudi, à l’occasion du vote du budget de la collectivité. « Nous avons calculé ce que représente cette dette que l’État doit à la Seine-Saint-Denis pour la seule année 2025 », a expliqué le président (PS) Stéphane Troussel lors de la séance.
L’élu souhaitait « alerter et frapper les esprits sur l’ampleur de l’injustice, qui est faite à la Seine-Saint-Denis. » Sa collectivité estime avoir tout de même présenté « un budget ambitieux, marqué par un niveau d’investissement exceptionnel atteignant 398 millions d’euros ».
Source et article complet : Le Parisien





