Archives du blog
Sevran : dette en hausse et taxe foncière lourde, les municipales déjà sous tension
À Sevran, les finances municipales s’imposent déjà comme le sujet phare de la prochaine campagne électorale. La dette repart à la hausse, la taxe foncière reste l’une des plus lourdes du département, et les premiers candidats dégainent leurs critiques sur les réseaux sociaux.
Une dette qui repart à la hausse
Selon les données rendues publiques par l’élue indépendante Najat Mabchour, la dette communale devrait atteindre 91 millions d’euros en 2025, contre 73 millions en 2020.
Le contraste est saisissant : sous le mandat précédent (2014-2020), la dette avait été ramenée de 126 M€ à 73 M€, offrant une respiration financière. Cinq ans plus tard, la tendance s’inverse.
Deux projets symbolisent ce dérapage :
La piscine olympique : annoncée à 5,8 M€ de charge nette pour la ville, son coût dépasse aujourd’hui 20 M€. Les frais de fonctionnement n’ont pas encore été chiffrés.
Le poste de police municipale : prévu pour 1,6 M€, il s’élèverait à près de 4,8 M€.
Ces écarts nourrissent les critiques d’une gestion imprudente, avec des promesses ambitieuses mais des financements insuffisants.
Une fiscalité déjà lourde pour les habitants
- Source : Sevran Ma Ville
- Source : JB Borsali, Maire du Bourget
La fiscalité locale confirme l’inquiétude des contribuables. Avec un taux de 41,49 %, Sevran figure parmi les communes les plus chères de Seine-Saint-Denis.
- Sevran : 41,49 %
- Clichy-sous-Bois : 31,96 %
- Aulnay-sous-Bois : 30,69 %
- Le Bourget : 34,90 %
- Bondy : 39,96 %
Un propriétaire sevranais paie donc, à valeur de bien équivalente, plusieurs centaines d’euros de plus que ses voisins de Clichy-sous-Bois ou Aulnay-sous-Bois. La comparaison est d’autant plus marquante que la dette de Sevran, elle, ne cesse de grimper.
Les premiers coups de semonce
Bien avant le lancement officiel de la campagne, les acteurs politiques locaux occupent déjà le terrain numérique.
Jessy MILLER (Jean-Claude POLICE-TREIL) insiste sur la nécessité d’un moratoire sur l’urbanisme et alerte sur la pression fiscale.
Philippe GEFFROY, conseiller municipal d’opposition, se positionne également : dans ses prises de parole, il dénonce une “ville sous perfusion”, dépendante des dotations de l’État et des fonds européens faute de ressources propres. Il insiste sur la saleté des espaces publics, l’abandon des transports et des équipements, la fermeture des commerces et du cinéma. Pour lui, les Sevranais “paient parmi les impôts les plus chers du 93 sans avoir en retour le service public auquel ils ont droit”.
Najat MABCHOUR conseillère municipale d’opposition, met en avant l’explosion de la dette et accuse la majorité de multiplier les “fausses promesses”.
Stéphane GATIGNON, ancien Maire, reprend la parole pour commenter la trajectoire financière de la ville.
Sullivan JOUS, conseiller municipal d’opposition, actif sur les réseaux, relaie lui aussi ses positions en amont du débat électoral.
Une campagne qui s’annonce passionnante
À quelques mois de l’échéance, les grandes lignes se dessinent déjà : dette, fiscalité, urbanisme et transparence. Autant de thèmes qui toucheront directement le quotidien des habitants.
La campagne municipale de 2026 à Sevran s’annonce passionnante. Entre les bilans critiqués, les promesses en suspens et la confrontation de personnalités politiques aux parcours très différents, les Sevranais auront l’occasion de trancher sur la question essentielle : quelle vision pour l’avenir d’une ville fragile, mais pleine de potentiel ?
Pour la rédaction
Sources :
- Pages Facebook : Sullivan JOUS, Najat MABCHOUR, Philippe GEFFROY, Jean-Baptiste BORSALI, Jessy MILLER (Jean-Claude POLICE-TREIL).
- Groupe Facebook: « SEVRAN ma ville Officiel »
La première adjointe à Aulnay-sous-Bois contre les mesures de François Bayrou, pour plus de pouvoir d’achat
Discours de François Bayrou : des annonces inquiétantes, des priorités manquées. Une politique de miettes.
Aujourd’hui, François Bayrou a présenté des mesures censées redresser nos finances publiques. Oui, il faut agir. Mais est-ce vraiment cela, la réponse attendue par les Français ?
- Supprimer deux jours fériés, dont le 8 mai, symbole de la victoire sur le nazisme ?
- Geler les retraites et les prestations sociales pendant un an ?
- Couper dans les effectifs de l’État, sans distinction, au risque d’affaiblir nos collectivités, nos employés communaux, nos écoles, nos commissariats, nos hôpitaux ?
- Doubler les franchises médicales, faisant peser encore un peu plus l’effort sur ceux qui sont déjà fragiles ?
Et pendant ce temps-là :
- Toujours rien de clair sur la sécurité.
- Rien sur le pouvoir d’achat.
Oui, notre pays a besoin de réformes. Mais il a encore plus besoin de cohérence, de justice et de courage. Ce plan d’austérité flou, qui pèse surtout sur les classes moyennes et les territoires, n’est pas à la hauteur.
Je le redis : il ne faut pas redresser les comptes en affaiblissant les Français. Nous devons faire des choix responsables, pas des coupes aveugles.
Source : Séverine Maroun, Première Adjointe à Aulnay-sous-Bois
Pour ou contre la suppression des jours fériés du 8 mai et du lundi de Pâques pour désendetter la France ?
Le premier Ministre François Bayrou (Modem, allié à Renaissance et LR au sein d’un gouvernement allant de la Gauche à la droite conservatrice) a proposé plusieurs mesures pour désendetter la France (dont le déficit abyssal a provoqué un endettement de 114% du PIB, bien au-dessus de la moyenne Européenne). Parmi ces mesures, la suppression de deux jours fériés :
- Le 8 mai (commémoration de la victoire des alliés en 1945)
- Le lundi de Pâques (fête religieuse)
Cette mesure a causé une levée de boucliers du côté d’une partie de la Gauche et du RN. Mais est-ce que la population Française est favorable à cette suppression par pur esprit de nationalisme, ou au contraire estime qu’il ne faut pas revenir sur des acquis ?
Nous vous proposons de voter ci-dessous pour donner votre avis.
Pour la Gauche à Aulnay-sous-Bois, le Maire Bruno Beschizza cache des choses à ses administrés
A 10 mois des élections municipales, les contre-vérités de Bruno Beschizza et de ses élus dans le magazine Oxygène du mois de mai se multiplient. Pour le Maire, tout semble aller pour le mieux dans les différents quartiers d’Aulnay, mais il est clair que notre perception de la ville est différente. Les réalités sur le terrain sont accablantes et implacables :
Sécurité : malgré les 530 caméras, les 85 agents de police municipale et les 23 opérateurs vidéo, on est bien loin d’une ville apaisée. Les habitants dénoncent des nuisances, des cambriolages et des vols. Les tensions entre la police et les jeunes augmentent, d’où la surveillance des zones sensibles par des drones de la police nationale. Aucune démarche de la municipalité n’est engagée pour répondre à toutes ces problématiques.
Tarifs de la piscine : le Maire ne dit « pas d’augmentation » mais on sait qu’elle a été décalée dans le temps pour ne pas mécontenter les habitants. Les aulnaysiens sont confrontés à la hausse constante des prix des services publics depuis 11 ans, dont la taxe excessive des ordures ménagères, pour financer des projets qui n’apportent rien aux Aulnaysiens.
Impôts locaux : B. Beschizza dit « les impôts locaux à Aulnay n’ont pas augmenté depuis 2014 ». En fait, ils n’ont pas augmenté depuis 22 ans ! Par contre, la municipalité profite de la hausse des bases fiscales décidée par le gouvernement qu’il soutient soit + 750 000 € pour 2025 et 10 M de plus depuis 2019.
Budget : On lit : « La dette d’Aulnay encore en baisse ! » oui mais la ville n’investit plus et pour payer les maigres travaux ainsi que la part de dette à rembourser de 13,7 M, il y aura un nouvel emprunt de 9,7 M. Seulement 12,6 M de dépenses réelles d’équipement. C’est le montant pour une ville de 25/30000 habitants soit 65 € par habitant !
Conséquence : des rues et trottoirs dangereux, des écoles, crèches et gymnases dégradés.
3, 7 M pour les bâtiments, la voirie, l’informatique… au lieu des 11 M nécessaires.
Boulevard de Strasbourg 3M puis 6 M en 2025 (le double des travaux) mais Oxygène ne dit pas que le coût total de la rénovation du Boulevard de Strasbourg est de 21 millions d’euros en intégrant les subventions publiques. Or, des quartiers attendent depuis des années la rénovation des routes, des logements, de l’espace public.
Graphique de la répartition des dépenses : un bel enfumage ! Exprimer les dépenses par secteur en % ne veut rien dire et en les additionnant, on arrive à 100 %, ce qui est complètement faux puisque les services administratifs, non représentés, atteignent à eux seuls 25 % du budget total.
Calcul des sommes attribuées en tenant compte des nouveaux regroupements : tout est FAUX, largement gonflé par rapport aux sommes indiquées au Budget 2025, voté en avril : santé et social, en réalité 23 M au lieu de 44, enseignement, activités économiques 30 M au lieu de 41, culture, jeunesse, sports, loisirs … 30 M au lieu de 59 M, aménagement du territoire, habitat … 20 au lieu de 37 M.
Bruno BESCHIZZA, Séverine MAROUN, Franck CANNAROZZO et Alain RAMADIER, les alliés de B. RETAILLEAU et L. WAUQUIEZ, semblent à bout de souffle et sans ambition pour notre ville. A défaut d’agir concrètement, ils braquent les projecteurs sur l’opposition, cette opposition qui pendant 5 ans a tenu bon malgré les intimidations, menaces et coups bas. Deux mandats sous la direction de B. Beschizza se traduisent par division, dégradation de la ville et autoritarisme.
Le mécontentement s’intensifie à Aulnay et de plus en plus d’Aulnaysiennes et d’Aulnaysiens aspirent à un changement, souhaitant être représentés par des élus qui aiment leur ville, intègres, compétents et dévoués à l’intérêt général.
Source : Oussouf SIBY Président de groupe, Sarah KASSOURI, Guy CHALLIER, Jean-Marie TOUZIN
La Gauche décortique le budget 2025 pour Aulnay-sous-Bois et alerte sur les finances !
Nous avons connu cette année les pires conditions pour analyser le budget de la commune, un 1er envoi du budget primitif 2025 le 27 mars puis l’envoi du bilan 2024 le 3 avril , soit 5 jours avant le Conseil Municipal du 9 avril mais il manquait des documents essentiels et obligatoires sans lesquels l’analyse était difficile. La municipalité d’Aulnay rend la trésorerie de Sevran, responsable du problème ! Les documents ne sont arrivés le 9 avril qu’à midi pour le Conseil Municipal à 20 h ! Malgré ces problèmes, voici notre analyse du budget.
- Bilan de l’exercice budgétaire 2024
2024 a été une année faste puisque les recettes ont augmenté de 10 millions soit 181 M.
Les dotations et subventions (État, Région, Métropole …) sont restées stables ou ont augmenté.
Les recettes des services municipaux sont en hausse, peut-être la conséquence d’un nombre plus important d’inscrits mais aussi de l’augmentation des tarifs cantine, périscolaire, loisirs, santé etc… Mais surtout il y a eu 8,5 M de recettes exceptionnelles de la vente de biens municipaux, bâtiments, terrains …
Les dépenses sont prévues à 161,4 M, en baisse par rapport à 2024. D’une part, la ville a bénéficié d’une baisse des « fluides » (eau, électricité, chauffage, carburant) d’autre part, l’équipe municipale a réduit les dépenses sur de nombreux postes électricité, chauffage, frais de voirie …
Les charges de personnel 2024, mal estimées à 92 M (nous leur avions signalé l’erreur) ont été réévalués à 95,3 M, prenant en compte les avancements d’échelon, de grade des agents et surtout un dérapage sur les heures supplémentaires.
Sur les recettes d’investissement (pour les travaux et projets), seulement 29 M ont été utilisés sur les 45 M inscrits au Budget et pour les dépenses, 22 M réalisés pour 38 M inscrits.
De nombreux travaux ont été annulés (aménagements, constructions, rénovations…). Il est clair que la municipalité freine les investissements alors que les retards de travaux s’accumulent. On comprend mieux pourquoi la ville se dégrade d’année en année.
Finalement, il n’y a eu que 3,4 M pour l’ensemble des travaux de rénovation, une misère au regard de l’état de la voirie et des bâtiments publics.
Au niveau des projets : 3M pour le Boulevard de Strasbourg, autant que pour tous les travaux ! 1,3 M pour l’antenne jeunesse Berteaux, 1,2 M pour la vidéoprotection, comme pratiquement tous les ans et moins d’un million pour la laiterie Garcelon, les berges du canal et travaux divers.
La dette 2024 est à 147,8 M mais la part annuelle à rembourser reste élevée à 14,5 M.
- Le Budget primitif 2025
Les recettes de fonctionnement retrouvent le niveau des années précédentes,169 millions. L’embellie n’aura duré qu’un an.
Les impôts et taxes, 52 M augmentent de 750 000 €, soit une hausse de 10 M depuis 2019.
Les dépenses de fonctionnement atteignent 163 M en augmentation de 1,3 M malgré la baisse des tarifs des fluides et 1,7 M d’économies dont 300 000 € de moins pour le nettoyage des locaux.
Les enfants et les enseignants étaient gelés cet automne à cause de problèmes récurrents de chaudière. Des économies sont nécessaires mais elles ne doivent en aucun cas pénaliser les enfants des crèches, les élèves et les adultes par un manque de chauffage ou d’hygiène.
Les charges de personnel atteignent 96,4 M soit 1,1 M de plus, le montant exact de la hausse de la participation de la ville aux cotisations retraite des agents municipaux. Il est donc fort probable que les charges de personnel augmentent encore avec la prise en compte des avancements des agents.
Certaines économies impacteront le personnel : baisse pour la formation, sur les primes et indemnités, sur les dépenses de médecine du travail, presque divisées par 2 !
Les transports collectifs chutent, 7 500 € au lieu de 88 000 ! qui sera touché ? Les élèves, les seniors, les associations ?… Par contre les dépenses de réception triplent, près de 100 000 €.
Au niveau des investissements, les programmes de travaux et projets étant réduits, il y a moins de travaux réalisés dans la ville (mis à part la poussée d’immeubles !) donc moins de TVA et moins de subventions. Quant aux recettes financières, elles ne peuvent plus compter sur des excédents de fonctionnement qui ont fondu. (-14 M)
La seule issue de l’équipe municipale, pour réaliser des travaux et payer la part de dette à rembourser de 13,7 M, c’est un nouvel emprunt de 9,7 M.
Il n’est prévu que 14,7 M de projets et travaux et lorsqu’on retire les études et les subventions d’équipement, il n’y aura plus que 12,6 M ! C’est le montant nécessaire pour une ville de 25/30000 habitants soit 65 € par habitant !
3,7 M pour les travaux récurrents dans les bâtiments, la voirie… au lieu des 11 M nécessaires. Pour les équipements : Bld de Strasbourg encore près de 6 M, (le double que pour l’ensemble des travaux) 2,3 M pour la Laiterie, 2M pour les berges du canal, 350 000 pour les caméras et 180 000 pour la rénovation de la salle Méliès du théâtre Jacques Prévert.
Voici leurs choix, extrêmement limités alors que les quartiers attendent leur rénovation ainsi que les bâtiments publics, que des kilomètres de rues et de trottoirs sont dégradés et dangereux …
Ils rafistolent, ils bouchent les trous … Il n’est plus question d’adaptation de la ville au changement climatique, de mise en accessibilité, ni même d’aménagements pour les vélos et piétons.
En conclusion, 2024 a bénéficié de recettes exceptionnelles grâce aux cessions de biens municipaux et de baisses des dépenses, ce qui a permis de dégager une épargne non négligeable mais pourtant insuffisante pour financer l’annuité de dette.
Ce sera beaucoup plus difficile pour 2025 avec des recettes qui stagnent et des dépenses en hausse. Le soi-disant budget de « bon père de famille » est un budget au bord du gouffre, qui ne répond plus à l’urgence, sacrifie le patrimoine par manque chronique d’investissements. Un budget qui ne peut répondre aux besoins des aulnaysiens en rénovant les quartiers dégradés, en réalisant de nouveaux équipements tels que les écoles, crèche … pour répondre à l’augmentation de la population, conséquence du nombre croissant de nouveaux logements.
Source : Oussouf SIBY Président de groupe, Sarah KASSOURI, Guy CHALLIER, Jean-Marie TOUZIN
Le Maire d’Aulnay-sous-Bois outré par les propos d’Emmanuel Macron sur la dérive des comptes publics
Le Maire Bruno Beschizza et la Ville d’Aulnay-sous-Bois s’associent à l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité afin de dénoncer les propos du Président de la République sur les collectivités locales.
Dans une interview à l’Express publiée le 23 mai dernier, Emmanuel Macron a affirmé que les dépenses des collectivités locales seraient responsables de la dérive des comptes publics.
C’est pourquoi, David Lisnard président de l’AMF soucieux de travailler à partir de constats et de diagnostics partagés, donc de concourir à la bonne information des citoyens, propose un débat public au Président de la République, dans les semaines suivant les élections européennes, ou à l’occasion du prochain Congrès des maires.
Aulnay-sous-Bois, ville en quasi-faillite !
Le Maire et sa majorité, malgré l’augmentation des impôts due au bétonnage galopant qui défigure sévèrement la ville et les ventes successives des biens communaux, ne dégagent jamais d’épargne (2023 négative – 8 millions) pour financer les investissements (travaux et projets). Ils ont donc emprunté massivement pendant 10 ans. Dette de 160 millions, Aulnay, 2ème ville la plus endettée du 93.
Durée de désendettement 22,5 ans contre 6 dans les villes équivalentes. La part de dette annuelle à rembourser atteint 20 millions ! véritable cercle vicieux, la majorité empruntera 12 millions en 2024, non pas pour investir mais pour payer la dette.
Pourtant, les investissements sont très insuffisants, 15 à 18 millions de travaux /an au lieu des 30 millions nécessaires. Conséquence : les rues, trottoirs, bâtiments publics se dégradent d’année en année.
Par souci d’économie, le Maire va réduire les effectifs de la ville, projet que nous condamnons car il pénalisera le personnel restant. Les tarifs des services vont augmenter, touchant injustement ceux qui en ont le plus besoin : jeunes, familles, seniors.
De plus la taxe pour la collecte et traitement des ordures ménagères qui relève du territoire Paris Terres d’Envol pose problème pour Aulnay. Depuis 6 ans, B. Beschizza fixe un taux excessif pour les aulnaysiens, d’où un excédent de 1,4 million. Aulnay, est la seule ville excédentaire des 8 villes du Territoire ! Suite à notre recours, le versement à la ville n’est pas accordé. Chaque propriétaire (particulier ou bailleur) peut demander au Territoire à être remboursé du trop-perçu. Vous pouvez nous envoyer un mail pour avoir un courrier type si vous le souhaitez. elu.e.s.ase@gmail.com
Source : Tribune opposition de Gauche à Aulnay-sous-Bois
84,7 milliards d’euros de déficit en France en 2021, un record
Si la France affiche une belle croissance de 7%, la balance commerciale n’a jamais été aussi mauvaise avec un déficit de 84,7 milliards d’euros. La croissance a surtout profité à l’importation de denrées et marchandises extérieures, alors que l’exportation est restée relativement atone. L’aéronautique, l’un des fleurons français, reste bien en deça du volume vendu à l’étranger.
La France continue de s’endetter, la balance commerciale n’a jamais été aussi mauvaise, mais cela semble passer au second plan, crise sanitaire oblige…
5 individus tabassent un jeune homme à Montreuil pour une dette non remboursée
Un jeune homme de 23 ans aurait été séquestré et battu ce vendredi, dans un parking souterrain de Montreuil ( Seine-Saint-Denis). Les agresseurs voulaient que leur victime rembourse une dette de 7.000 euros, révèle Le Parisien.
D’après le récit de la victime, il aurait été frappé par six hommes et aurait reçu des coups de crosse sur le visage et le corps. Un tir aurait été pratiqué à côté de son oreille.
Source et article complet : 20Minutes
Intervention de Benjamin Giami sur le budget 2021 d’Aulnay-sous-Bois
Ce soir, nous devons donc voter le budget et faire par conséquent une analyse de vos dépenses de ces dernières années. Avant de commencer, je souhaiterais faire un bref rappel sur les chiffres financiers et budgétaires de notre ville.
Le budget global de la ville s’élève à environ 219 millions d’euros, 151 millions d’euros au titre des dépenses de fonctionnement et 68 millions pour les investissements.
Sur les 151 millions d’euros de dépenses de fonctionnement, il faut rappeler qu’il y a plus de 94 millions d’euros dédiées aux charges de personnel.
Le poste des ressources humaines est donc très, voire trop important puisqu’il représente plus de 60% des dépenses de fonctionnement. Et ce qu’on remarque, c’est que même si l’on a moins de salariés, la masse salariale continue à progresser.
Alors pourquoi ? Déjà, simple exemple, vous avez multiplié par deux le nombre de Directeurs Généraux Adjoints, les faisant passer de 4 à 8, avec des salaires très élevés, ce qui n’est pas justifié puisque vous mettez en place des délégations de services publics et que les transferts de compétences se font désormais de la ville vers le territoire Paris Terre d’Envol.
Les charges de personnel augmentent donc alors que nous sommes dans une situation financière et budgétaire extrêmement inquiétante. Alors, où allez-vous faire des économies ?
Par exemple, vos dépenses relatives aux sports et à la jeunesse passent de 5,9 millions d’euros à 4,8 millions€. Donc tout est une question de priorité, vous me direz. Mais baisser autant les dépenses dans ce domaine me semble être une erreur et un très mauvais signal à notre jeunesse.
Sur les dépenses d’investissement, vous avez de moins en moins de marge de manoeuvre. En 2020, 20% des dépenses étaient destinées au remboursement de la dette. En 2021, la part de ces dépenses dépasse désormais les 25 %. Oui, vous avez bien entendu : un quart des dépenses d’investissement est désormais destiné au remboursement de la dette. Et devinez quoi, sur les recettes de la ville, eh bien 28% proviennent de nouveaux emprunts ! Sans oublier que près de la moitié de cette dette est à taux variable. C’est un véritable cercle vicieux.
Après un mandat de mauvaise gestion, nous nous engageons sur la même voie, les dépenses d’équipement sont financées par l’emprunt… La dette s’alourdit de plus en plus, passant de 100 millions en 2014 à 160 millions d’euros aujourd’hui, pour atteindre selon vos projections 184 millions d’euros en 2025.
Le ratio de l’encours de dette par habitant augmente de près de 7% en une année, à environ 1900€ par habitant en 2021, sachant que la moyenne des villes de même strate est de 1410€. C’est-à-dire que toutes les dépenses à venir vont être grevées par cette épée de Damoclès que l’on a sur nos têtes.
Bientôt, vous ne pourrez plus rien faire, car la dette a pris une telle importance qu’elle ne pourra qu’augmenter. Les chiffres que je viens de citer sont éloquents. Et ce, en grande partie à cause des charges de personnel qui sont trop fortes et des dépenses inconsidérées que vous avez engagées ces dernières années, notamment un parking à 7 millions € où personne ne va.
Et que dire du stade nautique ? Si nous ne contestons pas l’utilité d’une piscine pour notre ville, nous nous interrogeons sur la réalité de son coût et la maitrise des dépenses à venir, quand on sait que le constructeur vient de vous demander 2,8 millions d’euros supplémentaires par rapport à ce qui était prévu, en raison de retards liés à la pandémie et à des mesures de protection supplémentaires. Ce surcoût imposé à la ville est inquiétant pour la suite de la délégation de service engagée pour 25 ans.
Encore une fois, pour justifier votre manque de marge de manœuvre, vous n’aurez pas d’autre choix que de continuer à vous défausser sur les autres pour justifier votre gestion de bon père de famille. Vous pourrez encore et toujours justifier votre dette par la baisse des dotations de l’Etat. Pourtant, les chiffres sont là et sont sans équivoque. Même si les dotations avaient été maintenues, la dette aurait augmenté drastiquement.
Et pour faire suite à ce que vous avancez, il n’y a pas de comparaison possible entre la mission du gouvernement qui est de soutenir l’économie et d’aider les différents secteurs en crise, alors qu’avant cette crise, le gouvernement s’est toujours attaché à respecter la règle des 3%, et votre gestion imprudente de la ville depuis plus de 7 ans.
Par conséquent, bien évidemment, le groupe « Aulnay Plus Fière Plus Forte » votera contre ce budget.
Source : Benjamin Giami, président du groupe Aulnay Plus Fière, Plus Forte



