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La santé en Seine-Saint-Denis, parlons-en !

Le département de la Seine-Saint-Denis est l’un des départements en métropole où la densité (nombre d’habitants au km²) est la plus importante. De plus, il est de notoriété que ce département est l’un des plus pauvres.

Pauvreté, promiscuité, pollution, stress : le cocktail est là pour causer à la population des ennuis de santé de tous types, allant des problèmes respiratoires aux problèmes d’hygiène en passant pas les troubles liés à l’alimentation. Si le département possède plusieurs centres hospitaliers, la pénurie de médecins et de personnels soignants est criant !

Pour nombre de Séquano-Dyonisiens, faire appel à un médecin en urgence dans le département peut s’apparenter à un véritable parcours du combattant. Sans oublier qu’il est parfois impossible de trouver un rendez-vous rapide pour soigner une blessure ou pour traiter une maladie grave. Si des Maisons de Santé Pluridisciplinaires (MSP) ont fait leur apparition, elles sont encore bien peu nombreuses et saturées.

L’autre problème majeur que connait actuellement le département de la Seine-Saint-Denis est la sur-densification : malgré un sentiment d’entassement et de promiscuité dans certains quartiers surpeuplés, d’autres immeubles voient le jour, et ce malgré le manque de place dans certaines écoles ou le manque criant d’équipements publics. A cela s’ajoute le stress et le sentiment de mal-être qui accentue fortement les problèmes de santé.

Alors, quelle serait la solution ? A l’heure où l’équilibre des territoire est un sujet de discussion, ne faudrait-il pas désengorger ce département et inciter les Séquano-Dyonisiens à déménager dans d’autres départements, comme la Creuse, la Lozère ou en Aveyron ? Et si au lieu d’entasser les entreprises et les activités dans et autour de Paris, on réindustrialisait la province profonde ou on incitait les entrepreneurs à investir là-bas ? Encore faut-il qu’il y ait une volonté politique. En attendant, les problèmes de santé et le manque de médecins en Seine-Saint-Denis resteront toujours d’actualité.

Source : contribution externe

Vidéo. Violente agression du médecin Mohamed Oulmekki à Drancy, il songe à fermer son cabinet

Les agressions contre les médecins sont de plus en plus fréquentes, et ce pour des motifs futiles. Mohamed Oulmekki en a fait les frais récemment. Ce médecin qui officie à Drancy a été violemment tabassé et a deux yeux au beurre noir. Il témoigne de son agression et de son souhait de fermer son cabinet.

Ci-dessous son témoignage :

L’Ile-de-France est devenue le plus grand désert médical du pays

« Nous sommes devant une catastrophe sanitaire qui dépasse celle du Covid ! », lâche le docteur Ludovic Toro, maire de Coubron (Seine-Saint-Denis) et président de la commission santé au sein de la Métropole du Grand Paris (MGP).

Mercredi 9 mars, la MGP et l’Union régionale des professionnels de santé ( URPS ) des médecins libéraux ont dressé un bilan accablant de l’offre de santé libérale en Ile-de-France. Selon les chiffres de l’Agence régionale de santé, près des deux tiers des Franciliens n’ont en effet pas accès à une offre suffisante.

Source et article complet : Les Echos

Il y a un manque criant de médecins généralistes à Aulnay-sous-Bois

Le drame survenu il y a quelques semaines a fait raviver quelques inquiétudes de nombreux Aulnaysiens qui ont du mal à trouver un médecin généraliste disponible. Le temps d’attente est très long et les médecins qui partent ne sont pas toujours remplacés.

Situé à quelques kilomètres de Paris avec une population en augmentation grâce aux nombreuses constructions en cours ou à venir, les jeunes médecins dévraient sonner au portillon pour s’installer à Aulnay-sous-Bois. Alors pourquoi est-il si difficile de trouver un médecin dans la ville aujourd’hui ?

La Seine-Saint-Denis face au besoin de médecins pour une population fragilisée

La crise sanitaire a révélé au grand jours les disparités entre les différents départements. Si le virus a frappé tout l’hexagone, c’est bel et bien le département de la Seine-Saint-Denis qui a connu, avec le Val-de-Marne, le plus grand nombre de décès par rapport à sa population totale. Forte concentration de la population, pollution, pauvreté, difficulté d’accès aux soins, manque de sensibilisation aux risques, comportements pas en adéquation avec le danger… Le département a souffert et peine encore aujourd’hui à retrouver une vie normale.

Pour faire face à toutes ces difficultés, la Seine-Saint-Denis peut compter sur ses médecins déjà installés dans tout le département. Il n’est pas compliqué de trouver un pédiatre de garde même si le temps d’attente peut être anormalement élevé. Aulnay-sous-Bois fait partie des villes les plus pourvues dans le département, que ce soit dans les quartiers nord ou dans les quartiers sud.  Cependant, avec une population qui augmente grâce notamment à la construction de nouveaux immeubles, les besoins en médecins généralistes et spécialistes continuent de croître. Certaines villes comme Aubervilliers sont en manque cruel de médecins face à une population qui aspire à un niveau de service médical digne d’une puissance comme la France.

Si la Seine-Saint-Denis n’est pas considérée comme un désert médical (certaines villes disposent de maisons médicales municipales pour donner des soins aux administrés), le temps d’attente, les délais très longs et les besoins grandissants d’une population qui reste globalement jeune et dynamique impliquent une politique volontaire pour inciter les médecins à s’installer et à faire carrière dans ce bout de territoire aux portes de Paris. Pédiatres, gériatres, ostéopathes, médecins généralistes… Si de nombreux jeunes talents espèrent pouvoir faire leurs preuves dans les hôpitaux prestigieux de Paris ou dans une clinique privée grassement rémunéré, d’autres préféreront avoir à proximité tous les services d’un territoire en pleine mutation et qui offre de belles opportunités.

Covid-19, hécatombe chez les médecin en Seine-Saint-Denis avec plusieurs morts

Sur les 33 médecins qui ont succombé suite à une infection au Coronavirus, 15% venaient de la Seine-Saint-Denis. Ce chiffre alarmant est d’autant plus inquiétant que le département souffre pour le manque de capacité de prise en charge des malades, avec des villes surpeuplées qui nécessitent des structures médicales adaptées.

Pour comprendre les raisons d’une telle hécatombe dans le département, plusieurs spécialistes estiment que la surexposition du personnel au virus et le contact des patients plutôt jeunes, contaminés mais asymptomatiques seraient les causes principales. D’autres facteurs sont aussi évoqués, comme le défaut de protections individuelles adaptées pour l’examen, des locaux professionnels inadaptés pour recevoir des patients en période épidémique, la densité urbaine particulièrement forte et l’absence de distanciation sociale possible dans des transports en commun.

Source : Actu.fr

Covid-19, on recherche des médecins professionnels à Aulnay-sous-Bois !

Depuis de nombreuses années le syndicat FORCE OUVRIERE se bat afin de garder et renforcer le service de médecine professionnelle avec de multiples interventions en CHSCT, mails ou encore tracts dénonçant cette situation.

A l’heure actuelle, et plus que jamais la ville d’Aulnay-sous-Bois se doit d’avoir une offre forte en matière de santé tant pour la population que pour les agents de la collectivité.

Aujourd’hui de nombreux agents ont été touchés dans leur chair par la COVID 19 et gardent des séquelles les pénalisant au quotidien et cela peut être pour plusieurs années.

Certains sont marqués psychologiquement et ont peur en étant en situation de travail de ramener ce virus à la maison et d’infecter leur propre famille.

Notre organisation syndicale combat au niveau national afin que les personnes touchées lors de cette pandémie soient reconnues en maladie professionnelle.

A Aulnay, c’est un médecin, un jour par semaine et une infirmière pour près de 2400 agents !!!

C’est inacceptable !!!

Le syndicat FORCE OUVRIERE exige le recrutement de deux médecins à plein temps et exige un suivi médical de tous les agents infectés et cela immédiatement !!!

Le syndicat FORCE OUVRIERE n’acceptera pas que l’on brade la santé des agents à cause d’un laxisme permanent depuis des années pour recruter des médecins, au détriment du besoin évident du personnel d’être suivi régulièrement comme cela doit être le cas.

Ne faisons pas sur la commune ce qui a été fait au niveau national, à savoir délaisser ce qui est primordial et vital pour tous la « santé ».

Le syndicat FORCE OUVRIERE combattra et luttera de toutes ses forces pour un service de santé de qualité, une médecine professionnelle digne de ce nom essentielle pour la sécurité des agents.

Source : Force Ouvrière Communaux d’Aulnay-sous-Bois

Quand les aulnaysiens applaudissent les médecins de France contre le Coronavirus

Chers lectrices, chers lecteurs

Chaque soir, à 20 heures, les français applaudissent les médecins de nos hôpitaux, qui se battent pour nous.

Ce mouvement sur Aulnay est relayé largement avec des gens certes inquiets mais qui gardent l’espoir pour détruire une bonne fois pour toute ce virus.

Ce soir, une nouvelle fois, ces applaudissements ce sont répétés, de manière chaleureuse.

Aulnaysiens, demain, 20 heures, soyons plus nombreux à nos fenêtres, pour remercier nos médecins, merci à vous pour tant de solidarité.

Tout de suite, les vidéos :

 

75 médecins chefs de service démissionnent en Seine-Saint-Denis

75 médecins chefs de service démissionnaires ont tenu une conférence de presse à Saint-Denis. Ils viennent s’ajouter aux centaines de leurs collègues qui ont déjà démissionné collectivement pour protester contre le délabrement de l’hôpital public. «Nous avons expliqué à notre direction que nous n’assurerions plus notre mission administrative à partir du 31 janvier», a déclaré Hélène Gros, une porte-parole des 75 médecins chefs de service démissionnaires de l’hôpital public lors d’une conférence de presse organisée à Saint-Denis (en Seine Saint-Denis), ce 6 février.

Source :  https://francais.rt.com/international/71099-situation-est-dramatique-75-medecins-chefs-service-demissionnent-seine-saint-denis

Une armée de médecins pour désengorger les urgences d’Aulnay-sous-Bois

Une maison de santé regroupant cinq médecins généralistes et dix spécialistes vient d’être labellisée par l’Agence régionale de santé. Objectif : freiner la désertification médicale… et décharger l’hôpital Robert-Ballanger, situé juste en face.

Alors que treize médecins de l’hôpital Robert-Ballanger, à Aulnay-sous-Bois, menacent de démissionner dans le cadre d’une démarche collective actée par 1200 praticiens dans toute la France pour dénoncer la crise de l’hôpital et demander des moyens, la nouvelle donne de l’espoir.

Dix-sept praticiennes, pour dix spécialités au total, sont installées dans une « Maison de santé pluridisciplinaire » tout juste labellisée par l’Agence régionale de santé (ARS) – avec une dotation de 90 000€ à la clé – à cinquante mètres à peine de l’établissement hospitalier, côté Villepinte.

« Cinq médecins généralistes, une gynécologue, une échographe, une sage-femme, une psychologue, deux orthophonistes, une psychomotricienne, une ostéopathe, une podologue, et trois infirmières, sans compter trois internes », égrène Nassera Jiar, la gérante de la structure, qui souligne que « toutes sont des femmes ».

Les patients des urgences étaient priés d’aller voir ailleurs

Échographe, elle fut la première en mars 2016 à s’installer dans cette ancienne bâtisse de stockage de remorques, installée le long du boulevard Ballanger et totalement rénovée et mise aux normes. « Je suis restée 18 mois toute seule, avant que petit à petit, d’autres praticiennes ne me rejoignent. Aujourd’hui, on a poussé les murs au maximum, mais ironie du sort : sans extension du bâtiment, on ne peut plus accueillir d’autres personnes. J’ai refusé deux podologues ! »

Cette MSP est une aubaine pour l’hôpital Ballanger tout proche. À commencer par le service des urgences : conçu pour 40 000 passages par an, celui-ci en a compté 73000 en 2018! Début 2019, l’établissement a demandé un « délestage », c’est-à-dire que les services de secours étaient priés de transporter les patients dans d’autres hôpitaux.

Un délai d’attente moyen de 4 à 6 heures à Ballanger

En cause, notamment : le trop-plein de patients qui se rendent aux urgences par défaut. « Ceux qui partent à la retraite ne sont pas remplacés et les jeunes ne veulent pas venir. Donc, les gens n’ont pas d’autre choix que les urgences. On y retrouve de tout : des SDF, des gens qui n’ont pas vraiment de problème de santé, même des gens qui ont besoin de conseil pour leur couple… En fin de journée »,, témoignait récemment une cheffe de service. Délai d’attente moyen à Robert-Ballanger : 4 à 6 heures !

Ouverte de 8h30 à 20h30, la MSP consulte sur rendez-vous, mais prend aussi des urgences. « Dès 5 heures du matin, il y a 20 à 30 personnes qui attendent devant l’entrée », assure Nassera Jiar, qui illustre aussi ce succès par le délai d’attente pour un rendez-vous chez le podologue : 2 ans.

Source, photo et article complet : Le Parisien