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Vidéo : la synagogue rue Maximilien Robespierre à Aulnay-sous-Bois lourdement protégée par l’armée française
Alors que la France est vigilance « Vigipirate alerte attentat », les principaux lieux de culte juifs sont protégés par des soldats de l’armée française.
La communauté juive de France est une cible de choix pour les terroristes islamistes, qui reprochent à cette communauté leur soutien à Israël face aux révoltes incessantes des palestiniens. La prise d’otage du magasin Casher porte de Vincennes en est un triste exemple.
A Aulnay-sous-Bois, une synagogue avait déjà été attaquée dans le passé rue Clermont-Tonnerre (sud de la ville). Au Nord, la Synagogue située rue Maximilien Robespierre n’a pas fait l’objet d’une attaque mais est lourdement protégée par des militaires en faction, comme l’en atteste la vidéo accessible en cliquant sur l’image ci-contre.
Cette protection qui fait office de prévention n’est pas du gout de tout le monde. Ainsi, Mohamed Belmokhtar, figure locale des réseaux sociaux, critique cette protection qu’il juge disproportionnée :
« -Quand les mosquées sont espionnées
-quand vos écoles sont protégées par des simples barrières
-quand l’islamophobie continue son ascension …
-quand la liberté d’expression fonctionne en sens unique…
« Notre belle armée protège une synagogue…«
Il a lui-même filmé cette synagogue il y a quelques jours.
Excès de protection ou prévention nécessaire, pour certains le débat reste ouvert…
Les actes antisémites ont doublé en 2014 en France, la Seine-Saint-Denis 4ème département le plus touché
Dans le flot des statistiques annuelles qui dressent le visage de la France, celles recensant les actes antisémites lui dessinent une profonde balafre qui n’a sans doute pas fini de puruler. En 2014, le nombre d’actes commis contre les Juifs de France a augmenté de 101 %.
De 423 en 2013, ils sont passés à 851 l’an dernier, selon les chiffres – que nous vous révélons en exclusivité – du service de protection de la communauté juive (SPCJ), en coopération avec le ministère de l’Intérieur.
La hausse la plus spectaculaire concerne les violences proprement dites (agressions, incendies, dégradation et vandalisme) : 241 recensés, soit + 130 % en un an. Des chiffres où n’apparaissent pas les quatre assassinats de la porte de Vincennes, le 9 janvier. «Soixante-dix ans après Auschwitz, c’est la même logique qui est à l’oeuvre : la haine du Juif, la lâcheté, l’ignorance, la barbarie », s’attriste Roger Cukierman, le président du conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Il y a quinze ans, avant que ne resurgisse ce fléau à la faveur de la seconde Intifada dans les territoires palestiniens, le nombre d’actes antisémites était dix fois moindre.
«La violence aussi ne cesse d’empirer», déplore Roger Cukierman, rappelant que ces dernières années, le gang des barbares, Merah ou Coulibaly ont «tué des Juifs parce qu’ils étaient Juifs». «La quasi totalité des actes est commise par des jeunes musulmans, issus d’une communauté où les préjugés antisémites sont désormais très ancrés. Le mal est désormais structurel, installé, et d’autant plus inquiétant que le président et le gouvernement se montrent exemplaires dans leur lutte contre cette tumeur de la société française. Je comprends malheureusement ceux qui partent à l’étranger, à force de se sentir comme des parias ici.»
L’an dernier, 7 000 Français de confession juive ont fait leur «alya» en Israël. Un nombre de départs record (la France est devenue en 2014 le premier pays d’émigration dans l’Etat hébreu) qui devrait encore augmenter l’an prochain, selon le président du Crif, qui sera aujourd’hui en Pologne aux côtés du président François Hollande pour assister aux commémorations du 70e anniversaire de la libération d’Auschwitz. «Mes grands-parents sont morts à Tréblinka. Aujourd’hui, les écoles de mes petits-enfants sont gardées par des policiers et des soldats. Où va-t-on comme ça ?».
Source : Le Parisien du 27/01/2015. Vidéo : Synagogue attaquée à Aulnay
Les policiers municipaux s’équipent de gilets pare-balles, reportage à Aulnay-sous-Bois
Depuis l’attentat qui a touché Charlie Hebdo et la mort d’une policière municipale à Montrouge, les mairies équipent massivement leurs policiers de gilets pare-balles. «Nous avons remarqué une forte hausse de nos ventes, du jour au lendemain», constate par exemple Pierre-Etienne Guillot, directeur général de PromoCollectivités, l’un des principaux fournisseurs d’uniformes et de matériel de sécurité pour les collectivités locales.
Source : Le Figaro. Reportage vidéo disponible en cliquant ici ou sur l’image ci-contre.
Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, écrit aux parents et directeurs d’écoles suite au recrutement par la ville de deux présumés terroristes
Vous trouverez en cliquant sur l’image ci-contre une lettre de Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, adressée aux parents d’élèves et directeurs d’écoles au sujet des frères Belhoucine. Cette lettre a été lue par le Maire hier soir en plein conseil Municipal. Cela fait suite à la polémique suite au recrutement de ces individus par la ville entre 2009 et 2014.
Des soldats menacés par une arme devant le collège lycée juif Merkaz Hatorah du Raincy !
Deux soldats en faction devant un collège juif du Raincy (Seine-Saint-Denis) ont été menacés dans la nuit de samedi à dimanche par un homme qui avait tiré la culasse de son arme. Vers 2 heures du matin, dimanche, une voiture s’est arrêtée devant le collège-lycée juif Merkaz Hatorah. La porte coulissante de la voiture s’est ouverte, les deux soldats, chargés de protéger les lieux dans le cadre du plan Vigipirate, s’en sont approchés et ont demandé aux automobilistes «de circuler».
«Le passager, cagoulé, a alors tiré vers l’arrière la culasse d’une d’arme d’épaule», comme s’il allait faire feu, a-t-elle poursuivi. Il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir s’il s’agissait d’une arme létale ou factice, ni si les auteurs des menaces avaient l’intention de passer à l’acte ou s’il s’agissait d’une provocation, a précisé une source policière. Les soldats ont alors armé leurs fusils d’assaut et les ont pointé vers l’homme armé. La voiture a démarré en trombe.
La voiture a disparu dans la nuit sans qu’aucune course-poursuite ne soit lancée. Une enquête a été ouverte. Ce lundi, l’école a ouvert normalement, toujours gardée par des forces de l’ordre dans le cadre de Vigipirate. Les cours se déroulent normalement.
Source : Le Parisien
Aulnay-sous-Bois : quel rôle Mohamed et Mehdi Belhoucine ont-il joué dans les attentats de Paris ?
Quel rôle ont pu jouer les frères Mohamed et Mehdi Belhoucine dans les attentats de Paris et de la porte de Vincennes ? Plus d’une semaine après, les enquêteurs de la brigade criminelle et de la sous-direction antiterroriste (Sdat) tentaient toujours de cerner l’implication des deux membres de cette fratrie de quatre enfants, originaires d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).
« Comment et depuis quand ces deux frères étaient en contact avec Amedy Coulibaly et sa femme, Hayat Boumeddiene, se demande un haut fonctionnaire. Cette femme et les deux frères Belhoucine ont quitté la France pour la Turquie, via Madrid en Espagne, le 2 janvier, soit près d’une semaine avant le déclenchement des attentats. Nous avons ensuite perdu leur trace quelque part en Syrie. Ils n’ont donc pas participé à ces actes de terrorisme mais ont pu jouer un rôle de soutien. »
L’aîné des frères, Mohamed, 27 ans, avait été condamné au mois de juillet 2014 à Paris à deux ans de prison dont un an avec sursis pour sa participation à une filière d’acheminement de jihadistes vers la zone afghano-pakistanaise. Il avait passé près d’un an en détention provisoire entre mai 2010 et avril 2011. Le réseau démantelé gravitait, à la fin des années 2000, autour de la mosquée Omar, située dans le XIe arrondissement de Paris, et considérée comme un « haut lieu du salafisme » dans la capitale.
A son procès, Mohamed, élève ingénieur pendant trois ans de l’Ecole des mines d’Albi (Tarn), avait expliqué être tombé dans ce réseau par « erreur ». Mais ce jeune homme, parlant couramment l’anglais et maîtrisant les techniques de montage vidéo, avait été repéré par la police après avoir posté sur Internet divers films à la gloire du jihad. L’exploitation de son ordinateur avait aussi révélé qu’il avait téléchargé un manuel de fabrication de bombes artisanales. Dans la même veine, il avait choisi comme sujet de mémoire : « La correction de la trajectoire d’un missile par l’utilisation d’un guide […] est un moyen pour celui-ci d’atteindre sa cible […]. »
Auditionné par la Direction centrale du renseignement intérieur, un imam l’ayant côtoyé avait indiqué que Mohamed Belhoucine se disait « musulman, de courant sunnite ». « L’une de ses principales préoccupations était de regarder des vidéos de jihad en Palestine, en Irak, en Afghanistan et en Tchétchénie, avait précisé la même source. Il me parlait beaucoup du jihad. Il me parlait des moudjahidin, de leur façon de vivre et de s’entraîner. Il était admiratif. »
Au regard de ses compétences « techniques », les enquêteurs s’interrogent sur son implication dans le montage de la vidéo postée deux jours après la mort d’Amedy Coulibaly et dans laquelle on voit le terroriste justifier ses actes. Enfin, le rôle endossé par son frère cadet, Mehdi, 23 ans — qui, auditionné en 2010 après l’interpellation de son aîné, indiquait que, s’il était poussé, il pourrait prendre part au jihad —, demeure encore plus obscur.
Source : Le Parisien
Attentats Charlie Hebdo : les frères Belhoucine, recherchés, étaient animateurs jeunesse à Aulnay-sous-Bois
A Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), la nouvelle en a abasourdi plus d’un. Les frères Belhoucine, Mehdi et Mohamed, soupçonnés d’appartenir à la nébuleuse terroriste et d’être des complices d’Amedy Coulibaly, sont originaires de la ville.
Ils font partie des personnes traquées par les services de lutte contre le terrorisme pour des complicité présumées avec les auteurs des attentats à Charlie Hebdo, Montrouge et dans le supermarché Casher de la porte de Vincennes à Paris.
Mehdi et Mohamed Belhoucine ont été employés, comme animateurs jeunesse périscolaires. Ils ont été recrutés à des postes temporaires, en 2011 et 2012 pour l’un, de 2010 à septembre 2014 pour l’autre.
«J’ai saisi le préfet mercredi et depuis aucun service de police n’est encore venu nous voir !» s’inquiète Bruno Beschizza, le maire (UMP) d’Aulnay-sous-Bois, qui se demande comment les deux frères ont été recrutés à ces postes, qui plus est, en lien avec la jeunesse, qui ils connaissaient et s’ils y ont encore des proches.
Source, image et article complet : Le Parisien
Psychose : une policière heurtée volontairement par une voiture près de l’Elysée, attentat terroriste ?
Une policière en faction devant le palais de l’Elysée a été heurtée par une voiture dans la nuit de mercredi à jeudi. L’incident s’est produit vers minuit, à l’angle des rues de Duras et du Faubourg Saint-Honoré. La voiture, une Renault Clio noire, aurait délibérément foncé sur la fonctionnaire, selon plusieurs témoignages relayés par France Info.
La policière a été hospitalisée et serait toujours en observation ce jeudi matin, selon iTélé. François Hollande s’est très vite rendu sur les lieux.
La victime aurait été projetée sur le capot et légèrement blessée au poignet, selon France Info. D’après une déléguée du syndicat de police Alliance, Stéphanie Weber-Boyer, citée par Europe 1, la policière, âgée de 37 ans, est blessée aux poignets, aux genoux et au dos : «Ma collègue qui était en sécurisation de l’Elysée, a remarqué un véhicule qui progressait en sens interdit. Elle s’est approchée. Le véhicule l’a percuté délibérément.» Stéphanie Weber-Boyer poursuit son récit : «Ma collègue est tombée sur le capot du véhicule devant le conducteur et son passager. Elle a ensuite chuté au sol».
Source et article complet : le Parisien
Yousra Haddouche, lycéenne à Aulnay-sous-Bois : « Il va y avoir une vague d’islamophobie »
En venant à la manifestation, en métro, Yousra Haddouche, lycéenne de 18 ans, a entendu des commentaires peu avenants sur les musulmans. « Quelqu’un a dit ’’Ces musulmans, ils sont contre la liberté’’. Ça m’a fait mal, confie-t-elle, car je suis Française avant d’être musulmane. » Yousra est venue avec deux professeures de son lycée d’Aulnay-sous-Bois, Mathilde Levesque et Marion Alline. Son but : « défendre la liberté, pilier fondamental de notre société et s’opposer à l’islamophobie. » « Beaucoup de gens font l’amalgame entre musulmans et terroristes, regrette-t-elle. Mais je suis ici comme Française et comme musulmane. A cause de ce qui s’est passé, il va y avoir une vague d’islamophobie. Nous, musulmans, nous devons essayer de calmer ces tensions jusqu’à ce qu’elles s’apaisent. Nous devons être présents sur les réseaux sociaux, et manifester. Islam, ça veut dire paix en arabe. »
Photos et vidéo : manifestation historique à Paris contre le terrorisme, la barbarie et pour l’unité !
La rédaction d’Aulnaycap était présente à l’incroyable manifestation qui a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes à Paris, notamment aux alentours de la place de la République.
Des pancartes « Je suis Charlie », « Je suis Musulman », « Je suis Chrétien »… étaient visibles un peu partout.
Dans la joie et dans la bonne humeur, mais encadrés par les forces de l’ordre, les manifestants chantaient la Marseillaise ou scandaient leur admiration pour le Charlie Hebdo.
Ce jour pas comme les autres restera dans l’histoire de la France qui a dit non à l’intégrisme, à l’obscurantisme et oui à la liberté d’expression !
D cette journée historique découlera, on l’espère, un nouveau sursaut national contre l’adversité et les difficultés que rencontre le pays.
Vous trouverez dans cet article des photos mais aussi une vidéo qui vous montre l’ambiance de cet inoubliable défilé !
Propos et photos recueillis de Christian Picq




