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Le Covid-19 en forte baisse en France mais toujours pas de levée du pass vaccinal
Gabriel Attal avait évoqué une possible suspension du pass vaccinal à la mi-mars 2022, mais il va falloir attendre encore un peu pour mettre fin temporairement à ce dispositif très contraingnant pour les non-vaccinés. Avec une baisse générale du taux d’incidence de contamination et des personnes hospitalisées dues au Covid, la France, comme la majeure partie du monde sauf en Asie du Sud-Est, tourne le dos à la 5e vague.
Est-ce la vaccination qui porte ses fruits ? Pas vraiment si on est curieux et que l’on regarde les chiffres. Des pays peu vaccinés comme l’Afrique du Sud, la Jordanie et bien d’autres connaissent les mêmes évolutions (le Covid étant un virus de type SARS, les contaminations et hospitalisations sont cycliques, que l’on soit vacciné ou pas). A l’inverse, des pays très vaccinés comme Singapour connaissent une explosion du nombre de contamination, mais aussi au niveau des décès.
Bien entendu, la vaccination permet de réduire considérablement les formes graves du Covid chez les personnes âgées ou immunodéficientes. Cependant, des laboratoires comme Pfizer estiment que son vaccin d’origine a beaucoup perdu en efficacité face aux nouveaux variants, un nouveau vaccin est promu pour faire face à Omicron et les variants à venir.
Avec l’introduction du pass vaccinal, les professionnels de la restauration, du tourisme et autres loisirs estiment un manque à gagner de l’ordre de 30%.
Alerte sur la Vitamine D : Non à sa classification comme perturbateur endocrinien

Covid-19, les moins de 60 ans très peu touchés que ce soit par Delta ou Omicron
Alors que le pass vaccinal est imposé à tous ceux qui sont majeurs et que les adolescents se voient imposer un pass sanitaire, les dernières études montrent que les plus de 60 ans représentent 94% des décès liés au Covid. Les plus de 80 ans concentrent plus de la moitié des décès à l’hôpital
Les jeunes sont plutôt épargnés puisque la France ne recense, en 2 ans, que 49 jeunes de moins de 19 ans morts du Covid-19 (27 enfants de moins de 10 ans). Le graphique ci-dessous est plutôt parlant :
Malgré une très forte vaccination, le nombre de morts, notamment chez les plus âgés y compris vaccinés, continue de grimper en France. A l’inverse, les jeunes, vaccinés ou non, sont plutôt épargnés par les hospitalisations, les réanimations et les décès.
On peut se demander à quoi sert réellement cette campagne de vaccination et ce pass vaccinal sachant que la vaccination n’empêche pas de contaminer (donc de protéger les autres) et que celle-ci n’est vraiment utile que pour les plus de 60 ans. Tous les millions donnés à Pfizer et Moderna (et dont les contrats passés avec l’Union Européenne restent opaques) n’auraient-ils pas été mieux investis dans les hôpitaux, la formation du personnel hospitalier et la réouverture de petits hôpitaux de campagne ?
Beaucoup d’analystes estiment que la vaccination de facto obligatoire et le pass vaccinal sont principalement des outils politiques, une majorité des Français qui ne connaissent pas les chiffres en détails et se fient aux informations du gouvernement étant majoritairement pour ces outils. De plus, les personnes âgées et les « boomers » votent bien plus que les jeunes et sont très majoritairement pour ces dispositifs. Et rien que pour cela, des candidats favorables à la vaccination obligatoire comme Valérie Pécresse ou pour le pass vaccinal comme Emmanuel Macron l’ont bien compris…
5 millions de Français vont perdre leur pass vaccinal à partir du 15 février
Les règles changent à partir du 15 février 2022 : si votre vaccin contre le Covid-19 ou si votre rétablissement date de plus de 4 mois, vous perdez la validité de votre pass vaccinal. Selon les estimations, environ 5 millions de français sont concernés.
Si une majorité tente de trouver un créneau pour se faire une 3e dose afin de pouvoir accéder aux lieux culturels, sportifs ou ludiques, une minorité a décidé de faire l’impasse et de se retrouver ostracisée du reste de la population.
Cela ne concerne par les adolescents. La perte de validité du pass vaccinal implique :
- L’impossibilité de se rendre dans des manifestations sportives ou culturelles
- Ne plus pouvoir faire du sport en club
- Ne plus pouvoir accompagner ses enfants dans des manifestations sportives ou culturelles
- Ne plus pouvoir aller au cinéma (ce qui est gênant dans les déplacements professionnels)
- Ne plus avoir accès à certaines foires ou festivités
- Ne plus voyager
- Ne plus pouvoir aller en vacances (à moins d’y aller en camping-car)
Pfizer roule sur l’or avec plus de 85 milliards d’euros de chiffre d’affaires prévu grâce aux vaccins Covid-19
Le géant des Big Pharmas Pfizer s’est fixé un objectif d’environ 100 milliards de dollars (87,6 milliards d’euros) de chiffre d’affaires. Parmi les principales rentrées attendues : la vente de vaccins (32 milliards de dollar) et la vente de sa pilule destinée à traiter le virus.
Porté par les différents gouvernements qui ne jurent que par la vaccination pour lutter contre le Covid-19, Pfizer pourra grassement rémunérer ses actionnaires qui ont eu le nez fin en 2020 en investissant dans son action.
Pourtant, cette vaccination ne semble pas porter ses fruits : des pays fortement vaccinés comme Israël subissent une vague de contamination, d’hospitalisation et de morts à cause du Covid-19. A l’inverse, des pays peu vaccinés comme en Afrique ne subissent quasiment plus de surmortalité. Que faut-il en déduire ?
Une dose de rappel de Pfizer pour les 12 à 15 ans à l’étude
Alors que très peu d’adolescents subissent des complications à cause du Covid-19, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé mardi qu’elle avait commencé à évaluer une demande d’approbation d’une dose de rappels du vaccin anti-Covid de Pfizer-BioNTech, appelé Comirnaty, pour les enfants de 12 à 15 ans. Une autre étude est en cours pour faire une dose de rappel pour les 16-18 ans.
Covid-19, un léger mieux dans les services hospitaliers avec une baisse des cas graves
Si les chiffres des contaminations ont bien amorcé une baisse, l’effet ne se fait pas encore massivement sentir dans les hôpitaux. Selon le dernier bilan de Santé publique France, un total de 33 447 malades du Covid-19 étaient encore hospitalisés ce lundi, contre 32 374 il y a une semaine. Un niveau proche du record (33 466 hospitalisations) atteint le 11 novembre 2020. Concernant l’occupation des services de soins critiques, unités réservées aux patients atteints des formes les plus graves de la maladie, une très légère baisse pointe son nez : 3 622 personnes y sont toujours accueillies, contre 3 700 la semaine dernière.
Source et article complet : Libération
L’Afrique du Sud a déjà vaincu le Covid-19 malgré un faible taux de vaccination
Alors que des pays en Europe comme la France ou l’Autriche continuent d’appliquer des mesures sanitaires restrictives en incitant la population – même jeune – à se faire vacciner, d’autres pays ont fait un choix différent, et semblent retrouver une vie normale, comme avant.
Alors que le taux de vaccination en Afrique du Sud est de l’ordre de 33% (contre près de 80% en France), le pays semble avoir vaincu le Coronavirus après avoir durement subi plusieurs vagues de contamination.
Le diagramme ci-dessous montre la surmortalité recensée dans ce pays (en orange, le nombre de décès prévus par les démographes hors Covid avec en pointillés les estimations basses et hautes et, en noir, le nombre de décès réel) :
On voit que le pays a connu 4 vagues :
- La première, d’amplitude moyenne, est liée à la souche originale du Covid-19 (Alpha)
- La deuxième, de forte amplitude mais de durée courte, correspond à celle du variant Beta
- La troisième, de forte amplitude et longue, correspond aux dégâts occasionnés par le terrible variant Delta
- La quatrième, de faible amplitude et courte, à une petite résurgence du variant Delta et à la l’arrivée d’Omicron, très peu mortel selon les épidémiologistes Sud-Africains
Aujourd’hui ce pays revit. La mortalité a repris un cours normal et malgré une faible vaccination, les Sud-Africains semblent avoir vaincu ce virus qui continue de pourrir la vie des gens, notamment dans les pays fortement vaccinés. Faut-il voir une relation de cause à effet ? Il est trop tôt pour en avoir la certitude.
Et contraire à celles et ceux qui ne connaissent pas le pays, l’Afrique du Sud est certes un pays plus jeune que la France mais relativement âgé par rapport au reste de l’Afrique, et de nombreux endroits sont de véritables concentrés de population propices à la contagion (province du Gauteng, province du Cap Occidental, Townships…). De plus, l’Afrique du Sud est un pays où de nombreuses personnes sont immunodéprimées, le VIH étant présent chez environ 15% des gens.
L’Afrique du Sud a misé sur la sauvegarde de sa jeunesse (malgré quelques confinements forts mais de courte durée) et sur l’immunité collective. On verra si le pays sera renforcé lors de la prochaine vague (le Covid étant un virus de type SARS ou grippe, il est donc cyclique et reviendra toujours) ou si les pays où la vaccination est forte seront mieux lotis.
O’Parinor se mobilise pour faciliter l’accès à la vaccination avec un stand accessible à tous les créneaux pour enfants
Le 13 décembre dernier, un centre de vaccination a été installé au sein du centre commercial O’Parinor, et un bilan positif peut déjà être tiré un mois et demi après son ouverture : 13 620 doses de vaccin contre la Covid-19 ont été administrées sur le site au 22 janvier, soit plus de 330 vaccinations effectuées par jour en moyenne.
Afin de faciliter l’accès à la vaccination au plus grand nombre, des créneaux dédiés spécifiquement à la vaccination des enfants entre 5 et 11 ans ont été mis en place le mercredi après-midi ainsi que toute la journée en week-end.
« Depuis le début de la crise sanitaire, nous mettons un point d’honneur à protéger la santé de nos visiteurs. Après la mise en place d’un protocole sanitaire spécifique permettant un respect strict des mesures de protection et de distanciation, puis l’installation de stands de tests, nous tenions à faire un pas supplémentaire dans la lutte contre l’épidémie en accueillant le centre de vaccination du département au sein de notre centre commercial », explique Sarah Zerouali, Directrice du centre commercial O’Parinor.
En parallèle de la vaccination, le stand continue de proposer des tests de dépistage du Covid- 19.
Informations pratiques :
Adresse : Le Haut de Galy, 93600 Aulnay-Sous-Bois
Le centre de vaccination et de dépistage est situé sur le parking 0 du centre commercial O’Parinor, en face de la gare routière et du garage Feu Vert.
Il est ouvert 7 jours sur 7 de 10h à 20h et accueille les volontaires avec ou sans rendez-vous. Pour prendre rendez-vous sur Doctolib.fr : centre de vaccination O’Parinor
Source : communiqué Hammerson
Les chroniques d’un non-vacciné contre le Covid-19 : une seule solution, l’exil ?
Contraintes de plus en plus fortes, impossibilité de partager des moments de joies avec mes enfants (sportifs, ils peuvent toujours avec un pass sanitaire exercer leur passion, mais je suis interdit d’entrée dans les stades et gymnases), vacances impossibles (pass vaccinal obligatoire pour aller dans un hôtel ou un camping) : le Président de la République a réussi son coup, emmerder des non-vaccinés comme moi jusqu’au bout.
Face à ces contraintes, ce sentiment d’abandon, d’oppression et de honte, la majorité des français semble acquiescer, plus ou moins ouvertement, cette mise au ban des non-vaccinés. J’ai beau poser à ces pro-vaccination des questions précises (pourquoi utiliser un vaccin que des spécialistes considèrent comme un médicament et qu’il faut réinjecter tous les 4 mois ? Pourquoi cette campagne vaccinale pour les plus jeunes pourtant peu sujets aux formes graves du Covid ? Pourquoi se vacciner si on doit porter un masque, que cela n’empêche pas les contaminations ? Quid de la garantie de n’avoir aucune séquelle ou réaction ?). A chaque fois la réponse est : espèce d’antivax, les vaccins c’est la vie, il faut se vacciner au cas où... Mais jamais je n’ai eu vraiment réponse à mes questions.
Mais ce n’est pas tout : si on est mis au ban, on est aussi pointé du doigt, désigné, humilié en public. Récemment, j’ai croisé une connaissance au supermarché du coin. A peine un bonjour et devant tout le monde, le sourire perceptible malgré le masque, il cria haut et fort « Alors comment ça va le non-vacciné ?!« . Devant quelques clients ébahis, j’ai dû lui mentir, dire que j’étais vacciné depuis quelques mois, que j’avais changé d’avis.
Les non-vaccinés sont devenus des parias, des fantômes, des indésirables. Non, contrairement à ce que l’on peut voir dans certains sites, les non-vaccinés ne sont pas devenus les juifs des années 40 ou les tziganes, ni les Arméniens dans l’empire Ottoman : notre vie n’est pas en danger, on ne nous parque pas dans des camps de concentration, on ne nous fait pas traverser un désert sans vivres pour mourir de soif. Non, cette comparaison est déplacée et malheureuse pour les victimes de ces génocides.
Non, s’il fallait faire une comparaison plus juste, ce serait de faire référence aux Huguenots, protestants français sous Louis XIV qui devaient payer très cher le maintien de leur foi face aux persécutions catholiques. Bien entendu ce que subirent les protestants avec les dragonnades n’ont rien à voir avec ce que les non-vaccinés peuvent subir aujourd’hui même si, dans les standards de l’époque, ce moyen de pression était jugé comme « modéré », puisque le protestant pouvait se convertir ou, s’il voulait garder la foi, devait héberger un dragon (fantassin de l’époque) à ses frais et subir des brimades (il y a eu tout de même dans certaines contrées des tortures et des exécutions).
Pour continuer cette référence aux Huguenots, les non-vaccinés n’ont pas beaucoup de choix : se vacciner (se convertir pour les protestants), accepter cette mise au ban et avoir moins de droits (supporter les dragonnades pour les protestants) ou partir. A l’image de ces protestants – appelés ensuite Huguenots – qui partirent aux Pays-Bas ou en Afrique australe (la pointe du Cap était alors sous domination Hollandaise), les non-vaccinés pourraient trouver leur salut dans un pays étranger.
Après tout mon profil pourrait intéresser de nombreux pays en Europe de l’Est ou en Afrique australe comme l’Afrique du Sud. Je parle anglais couramment, mes enfants pourraient découvrir une nouvelle culture, et mes connaissances et mon travail pourraient de nouveau être reconnus à leur juste valeur tout en contribuant pour une autre nation. Un nouveau départ, de nouveaux défis, un nouvel horizon, un espoir à portée de main. C’est peut-être cela la solution pour nous, non-vaccinés.
Après tout peu de monde – hormis nos proches – nous regrettera. Nous sommes à entendre celles et ceux dans leurs certitudes la cause de bien des maux : nous avons un faible quotient intellectuel, nous ne sommes que des extrémistes qui ne pensent qu’à nous. Ce sera donc pour la majorité des Français – dont le nombre de contaminations et le protocole sanitaire font bien rire à l’étranger – un grand soulagement. Tout le monde sera content, et chacun pourra se faire son propre bilan quelques années plus tard.
L’exil, c’est peut-être le seul compromis possible, et les actifs non-vaccinés comme moi pourront peut-être profiter pleinement, ailleurs, des dispositifs publics ou ludiques en utilisant le fruit de leur labeur, et partager de nouveau des moments de joie avec leurs enfants.
Source : contribution externe