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Le redoutable variant Covid-19 Omicron a atteint l’Île-de-France

Un couple de retour du Nigéria a été contaminé par le variant Omicron et mis en quarantaine. Ce couple était de retour dans leur résidence dans le Val-de-Marne, en région Île-de-France.

De nombreux scientifiques estiment que le variant Omicron (apparemment originaire d’Afrique Australe) serait très contagieux. Mais sa létalité n’est pas encore bien connue, les premiers retours nous laissent à penser que les personnes de moins de 50 ans n’ont que des symptômes minimes (grosse fatigue, fièvre, toux sèche).

Chiffres de la sécurité en Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne : dix ans de bidonnage !

cambriolage_parisUn rapport a établi que les statistiques policières ont été truquées pendant des années pour faire croire à une baisse de la délinquance.

Les cadres de la préfecture de police de Paris ont-ils été pendant des années fâchés avec les chiffres de la délinquance ? C’est en tout cas la conclusion d’un document explosif sur l’enregistrement des plaintes que l’IGA (inspection générale de l’administration) et l’IGPN (inspection générale de la police nationale) viennent de remettre au ministre de l’Intérieur.

Mis en ligne hier soir, leur rapport indique que divers trucages administratifs ou comptables ont été utilisés pendant plus d’une dizaine d’années pour diminuer artificiellement les chiffres de la délinquance dans la capitale et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne).

Près de 15 000 faits passés à la trappe

Cette mission d’inspection a été commandée dès septembre 2012 par le nouveau préfet de police, Bernard Boucault, nommé en remplacement du très sarkozyste Michel Gaudin. Elle a mis en lumière des techniques pour maquiller les chiffres de certains faits, comme les cambriolages ou les vols. « Des pratiques qui ont été, à partir de 2008, organisées, systématisées et donc pilotées », estime l’entourage de Bernard Boucault, en assurant que le nouveau préfet de police a remis de l’ordre dans l’enregistrement des plaintes depuis sa prise de fonction.

Impossible de retrouver les notes demandant aux services d’oublier d’enregistrer certains délits. « Ce genre de consigne se donne évidemment par oral », rappelle un fonctionnaire. Pour établir l’ampleur des bidouillages statistiques, les inspecteurs de l’IGA ont tout simplement interrogé des policiers dans quatorze circonscriptions : huit à Paris et six en banlieue. Ces témoignages leur ont permis de relever trois types de falsifications : la déqualification de certaines infractions en faits moins graves, le report de certaines le mois suivant ou même un retrait pur et simple des statistiques de certaines plaintes.

Les syndicats d’officiers divisés

Pour cette seule catégorie, les rapporteurs estiment que 15 000 à 20 000 faits sont passés à la trappe en 2011 puis en 2012 rien que pour Paris. De quoi relativiser la hausse de 26 % des cambriolages constatée l’an dernier.

Le rapport, qui note que toutes les pratiques litigieuses n’ont pas encore totalement disparues, a fait l’effet d’une bombe dans la police. Dès hier, Emmanuel Roux, patron du SCPN, principal syndicat de commissaires, dénonçait un rapport « qui stigmatise les microbarbouillages des fonctionnaires parisiens en occultant les vrais problèmes ».

De son côté, le Snop-SCSI, majoritaire chez les officiers, se félicitait que ce document mette enfin en lumière les effets pervers de la « politique du chiffre » en vigueur sous la précédente présidence et réclamait des sanctions pour les cadres « qui continuent à jouer avec les statistiques ». « Les commissaires ne sont pas en cause. Ils sortent à peine de dix ans de pratiques systématisées », tempère-t-on dans l’entourage du préfet de police, qui mise sur la généralisation, l’an prochain, d’un nouveau logiciel d’enregistrement des plaintes pour rompre avec les mauvaises habitudes du passé.

Source : Le Parisien du 04/03/2014

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