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Consultation : êtes-vous pour ou contre un square Napoléon Bonaparte à Aulnay-sous-Bois ?
Alors que la consultation concernant votre satisfaction ou insatisfaction vis-à-vis du maire d’Aulnay Bruno Beschizza s’achève semaine prochaine (avec de nombreuses personnes ayant participé), nous vous proposons de vous exprimer sur un autre sujet d’actualité locale qui a fait quelques remous dans la classe politique Aulnaysienne, à savoir la création du square Napoléon Bonaparte proche du parc Gainville.
Si Napoléon Bonaparte fait partie des hommes qui ont marqué l’histoire de France, est-ce que l’avant-dernier empereur français mérite t-il une certaine gratification pour ses actions, ses victoires et ses ambitions ?
Pour rappel, on doit à Napoléon le code civil, les départements (que personne ne souhaite vraiment remettre en question malgré l’utilité anachronique aujourd’hui, les départements ayant été créés en partie pour permettre d’accéder à une préfecture à tout un chacun muni d’un cheval en une journée). Mais Napoléon, c’est aussi les massacres en Espagne, l’exécution des prisonniers de guerre au Levant, des tueries en Egypte et l’assassinat ou faux procès d’opposants à l’image de ce qu’on pu faire des dictateurs du 20ème siècle. Napoléon a libéré Toulon du siège anglais, mais a aussi réprimé dans le sang les révoltes royalistes.
Alors, favorable ou pas à un square Napoléon à Aulnay-sous-Bois ? Nous vous laissons vous exprimer librement via cette consultation en ligne jusqu’au 10 septembre 2019.
D’autres sujets locaux, nationaux et internationaux vous seront également proposés au débat dans les prochains jours. Reprenant le slogan d’un journaliste français pour son émission fétiche, il est interdit d’interdire chez Aulnaycap, on peut débattre de tout.
MÉMOIRE: À Aulnay, durant l’été 44…
MÉMOIRE] 📰 A Aulnay durant l’été 44…
Le 18 août, la maison du docteur Perlis est soudainement encerclée dans le parc Dumont. Louis Barrault et Pierre Gastaud, deux jeunes aulnaysiens âgés de 23 et 20 ans, sont arrêtés, torturés et fusillés. De nos jours, une stèle leur rend hommage
👉 https://www.aulnay-sous-bois.fr/actualites/a-aulnay-lete-44/
MÉMOIRE À Aulnay, durant l’été 44…
MÉMOIRE À Aulnay, durant l’été 44…
Le 27 juillet, les journaux évoquent un intriguant fait divers survenu dans la nuit, vers 21h30. Un soldat allemand a été abattu de plusieurs coups de pistolet sur le Pont de l’Union. Une jeune fille française qui l’accompagnait a été blessée.
Source: https://www.aulnay-sous-bois.fr/actualites/a-aulnay-lete-44/
En 1944, à Aulnay, les résistants avaient attaqué le train nazi de tableaux volés
Hier matin « Le parisien » annonce la tenue d’une grande exposition sur l’été 1944 qui sera présentée à la rentrée par le service des Archives de la ville d’Aulnay-Sous-Bois à l’occasion du 75ème anniversaire de la Libération de Paris et de sa banlieue.
—>>>http://www.leparisien.fr/…/en-1944-des-oeuvres-d-art-arrach…
Le journal revient notamment sur l’attaque d’un train nazi par des résistants à Aulnay-sous-Bois. Il comportait à son bord de nombreuses œuvres volées dans les musées parisiens. Il y a quelques mois, « Secrets d’Aulnay » dans le journal du web aulnaysien, revenait sur ces instants de notre Histoire locale
Connaissez-vous la mystérieuse histoire de l’attaque du train d’Aulnay pendant la Seconde Guerre Mondiale
Durant l’été 44 à Aulnay-sous-Bois, l’attaque d’un train nazi par des résistants à permis de sauver de nombreuses œuvres volées pendant la guerre dans les musées parisiens. Redécouvrez dans « Secrets d’Aulnay » les mystères de cet instant atypique de notre Histoire locale.
En 1944, des œuvres d’art arrachées aux mains des nazis en gare d’Aulnay-sous-Bois
La municipalité prépare une grande exposition sur des faits marquants de la Seconde Guerre mondiale qui se sont déroulés dans la ville. Comme ce train nazi attaqué par des Résistants pour reprendre des tableaux volés.
L’été 1944 touche à sa fin. Stationné en gare d’Aulnay-sous-Bois, un train est sous bonne garde allemande. Et pour cause : à l’intérieur, 200 à 300 toiles de maîtres – Picasso, Dufy, Braque – dérobées par les nazis aux musées parisiens. Direction : l’Allemagne, sur ordre d’Adolf Hitler. Mais le 26 août, des résistants français attaquent le train et réussissent à sauver le trésor, au prix de la vie de plusieurs d’entre-eux.
Cet épisode méconnu de la Seconde Guerre mondiale va faire l’objet d’une grande exposition à Aulnay-sous-Bois, fin août, pilotée par les archives. A coups de tweets un peu mystérieux, la ville démarre le teasing sur l’événement.
Une valeur de 1Mds de Reichsmark d’or
«C’est un épisode glorieux de la Résistance », résume Pascal Lecomte, directeur des archives municipales. «Ces tableaux représentaient une manne financière incroyable pour le IIIe Reich. De l’art dégénéré, estimaient-ils… mais une valeur de 1Mds de Reichsmark d’or, soit de quoi se payer dix divisions blindées », chiffre l’historien local. Pas anodin, alors que les Allemands viennent de «perdre » Paris.
L’homme rappelle que c’est une conservatrice de l’Orangerie, à Paris, qui a mis la Résistance sur la piste du train. Lequel, au départ de la Gare du nord, a été ralenti par des cheminots et des résistants, avant d’être «attaqué » à Aulnay, au moment même où les Alliés, qui venaient de libérer Paris, arrivaient dans la commune.
Source et article complet : Le Parisien
Pierre Olmetta, un homme si connu à Aulnay-sous-Bois
Une lectrice nous a écrit pour nous signaler avoir bien connu Pierre Olmetta et sa famille, amis de ses grands parents. Les membres de la famille Olmetta venaient souvent dîner chez eux.
Anecdote, c’est grâce à M. Olmetta que le grand père de notre lectrice a été décoré de la légion d’honneur en 1969.
Le château d’Aulnay-sous-Bois sera reconstruit d’ici 2022
C’est une surprise totale mais qui ravira très certainement les amateurs d’histoire, du patrimoine et de la vie de châtelain : le célèbre château d’Aulnay-sous-Bois, qui se trouvait aux alentours de la rue Kléber non loin du siège de la police municipale, sera reconstruit quasiment au même endroit d’antan, selon la volonté de l’exécutif municipal qui souhaite redonner à la ville un emblème à la hauteur de son image.
Un projet de plus de cent millions d’euros et des préemptions
La rédaction a contacté les services de la mairie pour en savoir plus sur les tenants et les aboutissants de ce projet gargantuesque. Selon les plans initiaux élaborés par les services techniques, le futur chateau sera construit à l’identique du bâtiment initial moins quelques dépendances à cause du manque de foncier. L’emplacement se situe entre l’avenue Kléber, la rue Camille Pelletan et la rue Marceau, juste au nord des bâtiments de la police municipale. Une partie de la rue Camille Pelletan, partant vers le Nord depuis le rond-point du château, sera privatisé pour servir d’entrée officielle au nouveau domaine. Au total, c’est pas moins de 22 000 m² qui sont préemptés avec des pavillons qui seront rachetés puis détruits pour faire place nette au chateau.
Ce projet titanesque semble confrontés à ses premières difficultés puisque selon nos sources, certains propriétaires semblent réticents à l’idée de céder leur pavillon, et pourrait jouer sur les recours pour retarder les travaux.
Un projet sous la supervision du Cahra et de Stéphane Bern
Afin de pouvoir reproduire à l’identique le château d’Aulnay tout en utilisant des matériaux modernes et faciles d’accès, la municipalité d’Aulnay a confié au Cercle Archéologique et Historique de la Région d’Aulnay (CAHRA) la maîtrise d’ouvrage. Cette association dispose de nombreux documents d’époques permettant de mieux connaître les détails tant au niveau de l’architecture du château que sur la disposition des jardins. Le CAHRA a d’ailleurs pris contact avec la municipalité de Livry-Gargan pour récupérer quelques fresques, mosaïques et parements de pavillons qui ont été construits à l’aide des vestiges du château.
Autre fait qui a suscité notre intérêt : le célèbre présentateur, animateur, journaliste et passionné de châteaux Stéphane Bern participera aux différents ateliers, à la demande express de Bruno Beschizza, afin de mener à bien le chantier et apporter son expérience et son savoir-faire. Nous ne savons pas cependant quels seront les émoluments exigés par M. Bern.
L’opposition sceptique voire hostile au projet
Si le futur château apportera indiscutablement une visibilité positive à la ville et la visite de nombreux touristes passionnés d’histoire, le coût de l’opération et la suppression de certains pavillons de caractère semblent provoquer une hostilité remarquable de la part de l’opposition. Ainsi, Benjamin Giami (LREM), que nous avons joint par téléphone, s’alarme de l’augmentation de la dette qui résulterait de ce chantier. Guy Challier (PS) trouve quant à lui regrettable de supprimer des logements à proximité d’artères commerçantes pour un projet qui ne bénéficierait qu’à une minorité.
Alain Amédro (EELV) fut aussi très acerbe vis-à-vis de ce projet de construction de château mais reconnait que retrouver les vestiges de ce qui furent les emblèmes de la ville part d’un bon sentiment. Interrogé sur cette volonté de retrouver une partie de l’héritage Aulnaysien, M. Amédro nous a confié qu’il souhaiterait plutôt raser le vieux quartier pavillonnaire de Chanteloup pour y faire renaître la forêt de Bondy, en y plantant principalement des Aulnes. « N’est-ce pas le véritable emblème de la ville », nous a t-il soupiré…
Un chateau aux multiples fonctions
Interrogé par la rédaction, le maire Bruno Beschizza a balayé d’un revers de la main les critiques de son opposition. Selon lui, les retombées économiques seront immédiates, avec des commerces de proximité en plein essor et un quartier du Vieux-Pays re-dynamisé. De plus, les nombreux visiteurs attendus permettraient de couvrir largement l’entretien du château et apporter des bénéfices.
M. Beschizza entend également utiliser le bâti pour y héberger quelques services de la ville, développer les activités culturelles (chants, danses, défilés…) et permettre au Maire d’inviter les personnalités remarquables de passage dans la ville. Des appartements y seraient également loués pour les personnalités politiques et médiatiques, avec un service de restauration étoilé.
Quant aux riverains inquiets de la disparition de leur pavillon, M. Beschizza nous a rappelé que les espaces qui se libèrent sur le terrain de PSA permettraient rapidement de reloger les familles impactées, avec une promesse d’avoir une superficie habitable et un terrain plus importants que ce que les foyers ont jusqu’à présent. De quoi rassurer – ou pas – les personnes qui s’inquiètent de ce projet qui sera débattu lors du prochain conseil municipal.
La tragique histoire du château d’Aulnay-sous-Bois
La construction de ce château est située au XIIème siècle sous le règne du roi Philippe II dit Philippe Auguste. Mais tout est permis pour supposer qu’il existait déjà bien avant sous une autre forme car il y avait déjà des seigneurs d’Aulnay dès le XIème siècle.
Le plus puissant des seigneurs d’Aulnay fut le médecin de Louis XI, Jacques Coitier. Il prit possession du château en 1485. Il adopta son neveu, Jacques le Clerc, qui à sa mort en hérita. La famille de Gourgue devint propriétaire du château quand Isabelle Le Clerc de Coitier épousa Armand Jacques de Gourgue en 1683. Jusqu’à l’aube du XXème siècle c’est cette famille qui y demeura avant sa démolition.
C’est sous Louis XIV dit le roi Soleil, que l’ancienne forteresse fut démolie pour être remplacée par une jolie construction. Au XIXème siècle, on rajouta la partie centrale du château pour unir les deux ailes.
L’entrée se trouvait place de l’église et les bâtiments du château se trouvaient entre l’avenue Anatole France, la rue Marceau, la rue Kléber et la rue Jacques Duclos. Quant au parc il s’étendait jusqu’au boulevard Lefèvre.
Le dernier des de Gourgue meurt en 1893 et le château n’a plus que 14 ans à vivre. Eh oui, en 1907, on décida de le détruire et de faire des lotissements. Les pierres furent utilisées pour construire des habitations. Si un jour vous allez à Livry-Gargan, un immeuble situé allée Deparcieux vous montrera des sculptures qui se trouvaient dans la cour d’honneur ainsi que la porte d’entrée et l’encadrement des fenêtres.
La ville d’Aulnay-sous-Bois vient d’acquérir les armoiries et en collaboration avec le CAHRA les ont fait restaurer. Je ne sais pas encore où on pourra les admirer Je pense, mais c’est un avis tout à fait personnel, qu’on devrait les mettre non loin de l’emplacement où se trouvait le château.
En passant dans la rue Kléber vous pouvez saluer un témoin de cette époque : un cèdre. Mais ne cherchez pas à le faire parler car il se refuse à dire le moindre mot. Il se sent sans doute orphelin de ce château.
Source : page Facebook « Tu es d’Aulnay-sous-Bois quand », Alain R.S.
L’histoire de l’école du Pont de l’Union à Aulnay-sous-Bois
Près du pont de l’Union monsieur Delatre possédait une propriété. Là les voyageurs pouvaient y trouver le gîte et le couvert tant pour l’homme que pour son cheval. En 1920, la propriété est vendue à la ville d’Aulnay-sous-Bois. En effet, la municipalité de l’époque, dont le maire était Jules Princet, estimait que les enfants de ces quartiers étaient bien trop éloignés du centre. Aussi on décida d’installer dans ce bâtiment une nouvelle école. Il y avait deux classes, l’une pour les filles et l’autre pour les garçons. L’instituteur et le directeur était Armand Serreau. Lui s’occupait des garçons et sa femme s’occupait des filles.
L’école du Pont de l’Union a donc vu le jour en 1920. Armand Serreau resta jusqu’en 1938 et fut ensuite remplacé par monsieur Turpin. Entre-temps, en 1930, l’école fut agrandie de quatre autres classes. Durant la seconde guerre mondiale l’école fut touché par l’explosion du pont le 13 juin 1940.
De nouveau l’école connu des modifications et des agrandissements. En cinquante ans elle connu cinq nouveaux directeurs et directrices. En 1933, lorsqu’on construisit l’école des Prévoyants, l’école du Pont de l’Union devint une école de garçons uniquement.
De nos jours l’école s’est encore agrandie. L’année prochaine elle fêtera ses 100 printemps.
Source : Page « Tu es d’Aulnay-sous-Bois quand » sur Facebook, Alain R.S.
