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Gérard Gaudron, le destin d’un homme politique à Aulnay-sous-Bois parsemé d’embûches et de trahisons

Gérard Gaudron, ancien Maire et Député d’Aulnay-sous-Bois, s’est éteint aujourd’hui à l’âge de 75 ans. Aulnaysien depuis 1980, il s’était rapidement rapproché de Jean-Claude Abrioux, homme politique bien connu dans la ville qui avait réussi à faire basculer Aulnay à droite en 1983, après un nouveau vote (la première élection municipale à Aulnay-sous-Bois avait été invalidée pour fraude, une urne avait été bourrée par certaines personnalités locales de Gauche). 

Adjoint puis premier adjoint, Gérard Gaudron avait également été conseiller général (jusqu’en 1998) et député (de 2007 à 2012). Celui qui avait été à la tête de la ville de Droite la plus importante du département de la Seine-Saint-Denis (de 2003 à 2008) n’a pas eu une carrière politique qui ressemble à un long fleuve tranquille. Zoom sur les éléments clé qui ont fait de l’ombre à un homme politique modeste et discret.

Une relation mouvementée avec Jean-Claude Abrioux

Gérard Gaudron était très connu dans les quartiers Nord de la ville, canton où il résidait et où il a été conseiller général 13 ans. Les habitants le voyait souvent sillonner les quartiers dans sa petite voiture de l’époque, dans les années 80s et 90s. Bien moins à l’aise à l’oral que le Maire de l’époque Jean-Claude Abrioux, il était connu pour son travail de terrain, souvent dans la discrétion. Ce n’est qu’au milieux des années 90s qu’il trouva sur son chemin un certain Gérard Ségura, également implanté dans les quartiers Nord. Si on devait désigner quelqu’un qui a détruit la carrière politique de Gérard Gaudron, c’est bel et bien Gérard Ségura, qui l’a battu aux élections cantonales (1998 et 2004), mais surtout aux élections municipales de 2008 (pour 204 voix !).

Si ses relations avec Jean-Claude Abrioux étaient plutôt bonnes, elles se tendirent à partir de 2006, quand Gérard Gaudron, suivant les consignes de son parti, se présenta à la députation 2007. Jean-Claude Abrioux soutenait alors le Maire des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier. De cette bataille électorale naquit un véritable schisme entre deux sous-groupes au sein de la Droite Aulnaysienne, le sous-groupe de Gérard Gaudron étant toutefois bien supérieur en nombre, Jean-Claude Abrioux ne pouvant compter souvent que sur d’anciens fidèles. Ce schisme eu un impact non-négligeable sur la suite des événements.

Un homme brisé par la défaite des élections municipales de 2008

Maire en 2003 suite au retrait de Jean-Claude Abrioux (qui resta conseiller municipal) via un vote au conseil municipal, Gérard Gaudron se présenta devant les électeurs en 2008 fragilisé par deux facteurs importants : l’impopularité croissante du président Nicolas Sarkozy, qu’il soutenait car étant du même parti, et surtout la triste affaire des Assedics, où le Canard Enchaîné, suite à des fuites en provenance d’un homme de Gauche, avait révélé qu’il percevait des indemnités chômages alors qu’il était député-maire (ce qui n’est pas compatible). Même s’il remboursa les sommes indûment perçues, son rival Gérard Segura profita de l’aubaine pour faire campagne en distillant informations, rumeurs et parfois mensonges, tel un lent poison.

Gérard Gaudron devait également faire face à une campagne calomnieuse insidieuse du fait qu’il avait mis dans sa liste Daniel Jacob, qui était connu pour son appartenance au Mouvement Pour la France de Charles Pasqua. Même si Daniel Jacob avait quitté ce parti, la Gauche Aulnaysienne, y compris le blogueur local Hervé Suaudeau (qui était de mèche alors avec Alain Amédro, homme politique écologiste et membre de la liste de Gérard Ségura), joua sur les ambiguïté. De l’aveu même de Séverine Maroun et de Frank Cannarozzo, la présence de Daniel Jacob sur la liste aurait fait perdre…des centaines de voix ! Bien entendu, il était impossible de vérifier la justesse de cette estimation, Daniel Jacob s’étant beaucoup investi dans la campagne.

La suite, on la connait : il perd les élections municipales 2008 de peu, et malgré un recours (retoqué ensuite par le conseil d’Etat, sur recommandation du rapporteur public, ancien proche… de Lionel Jospin !). Cette défaite le brisa et jamais il ne s’en remettra.

Un homme affaibli et attaqué directement ou sournoisement par des membres de sa propre famille politique

Suite à cette défaite, le parcours politique de Gérard Gaudron s’apparente à une véritable descente aux enfers : il se fit malmener, parfois humilier en conseil municipal par le Maire Gérard Ségura, et la confirmation de l’élection de 2008 donna de l’appétit à quelques barons locaux, qui voulaient le déloger pour tenter de battre Gérard Ségura en 2014.

Tout d’abord, il y eu Jacques Chaussat qui, de manière assez habile, préféra laisser son parti UDF pour basculer au Parti Radical (rattaché à l’UMP) pour pouvoir se présenter en 2008 dans le canton sud de la ville. Gérard Gaudron, alors au sommet (il était député-Maire) aurait bien pu investir un candidat UMP pour battre Jacques Chaussat dont le mouvement était plus opportuniste qu’autre chose. Mais Gérard Gaudron, qui n’aimait pas les conflit, laissa l’investiture à Jacques Chaussat. Mal lui en a pris, puisque ce choix s’est retourné contre lui.

Jacques Chaussat, profitant d’un Gérard Gaudron affaibli, tissa son réseau en s’appuyant sur Billel Ouadah, franc-tireur et fin politique qui n’hésita pas « lancer des scuds » en direction de Gérard Gaudron – sous la bénédiction de Jacques Chaussat – pour préparer le terrain. Jacques Chaussat a également utilisé Daniel Jacob, commerçant bien connu à Aulnay-sous-Bois, pour savonner la planche de Gérard Gaudron, et pour débaucher des militants et sympathisants UMP pour les rallier à la cause de Jacques Chaussat. Bien entendu, Daniel Jacob ne faisait que suivre à la lettre les directives qu’on lui donnait.

Mais Gérard Gaudron devait aussi faire face à des ennemis internes bien plus sournois. C’est ainsi que Frank Cannarozzo, qui avait rejoint Jean-Claude Abrioux par opportunisme alors qu’il appartenait à une liste dissidente (Gisèle Dellinger). se voyait investi d’une mission divine et tenta de fédérer autour de lui une équipe pour « tuer le père ». Sans jamais s’exposer (même si Gérard Gaudron avait des soupçons), Frank Cannarozzo ne cessa de balancer des peaux de banane à celui qu’il croyait incapable de battre Gérard Ségura. Il n’hésitait pas à le railler en cercle clos, et attendait son heure pour véritablement sortir du bois.

Gérard Gaudron devait également se méfier d’autres membres de son cercle proche, mais ceux-ci étaient bien moins dangereux politiquement que les deux mentionnés ci-dessus.

Malgré les défaites et les trahisons, Gérard Gaudron pouvait toujours compter sur quelques soutiens indéfectibles

Si la gentillesse et surtout la faiblesse de Gérard Gaudron ouvraient la porte à des attaques des l’intérieur, il pouvait compter sur quelques soutiens non négligeables. Alain Ramadier par exemple, celui qu’il poussa pour qu’il devienne conseiller régional, lui vouait une loyauté indéfectible. Même pendant sa descente aux enfers, jamais Alain Ramadier n’a osé tenter de trahir Gérard Gaudron. Il était le seul responsable politique à le défendre face à la grogne interne. Une véritable amitié s’était forgée entre les deux hommes.

Gérard Gaudron pouvait également compter sur le soutien du Maire du Raincy (Eric Raoult), qui ne le lâcha jamais… sauf quand il n’avait plus guère le choix (il dû s’incliner face au Maire de Meaux Jean-François Copé, qui ne voyait pas Gérard Gaudron battre Gérard Ségura, car déjà trop affaibli face à la maladie et aux trahisons internes).

Un homme politique…trop gentil ?

Mais ce qui pouvait caractériser Gérard Gaudron, c’était peut-être sa gentillesse, gentillesse qui devenait une faiblesse. Il n’hésita pas à proposer d’aider le blogueur Alain Rabier, pris dans la tourmente judiciaire avec Gérard Ségura suite à quelques articles malencontreux. Pourtant Alain Rabier avait pris ouvertement position contre lui. Séverine Maroun et Frank Cannarozzo n’étaient pas du même avis et souhaitaient laisser Alain Rabier dans la panade.

Malgré les trahisons de Jacques Chaussat, jamais Gérard Gaudron n’a souhaité répliquer politiquement face à celui qui profitait d’une situation qui lui semblait favorable. Il n’hésita pas non plus à aider Séverine Maroun suite à la défaite de 2008 en la prenant comme attachée parlementaire, quand celle-ci était en difficulté financière suite à sa démission de son poste à la Mairie d’Aulnay-sous-Bois en espérant devenir adjointe.

On n’imagine pas l’actuel Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza faire preuve d’une telle mansuétude…

Un hommage unanime pour un homme qui incarne le dernier Maire type de sa génération

Il laisse derrière lui enfants et petits enfants. De sa timidité et de son apparente non-envie d’aller au contact des gens, il a laissé plus d’un dans l’incompréhension. Pourtant, Gérard Gaudron était loin d’être hautain et carriériste et incarna cette génération de Maire au contact des habitants et des employés de la ville. Gérard Ségura instilla une autre génération, axée sur la communication, l’aspect théâtral des conseils municipaux et la politique spectacle, génération aujourd’hui parfaitement incarnée par Bruno Beschizza, puissance 10 !

Plus que son oeuvre politique, c’est son humanisme, sa gentillesse, son caractère réservé qui resteront à jamais son image de marque. Et rien que pour cela, c’est bel et bien un hommage unanime que la ville lui doit, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite. Et bien entendu, toute la rédaction d’Aulnaycap lui rend hommage et adresse ses plus sincères condoléances aux membres de sa famille. Jamais Gérard Gaudron ne quittera le coeur des personnes qui l’on côtoyé… 

Départementales 2021 à Aulnay-sous-Bois, Frank Cannarozzo et Séverine Maroun gagnent facilement le canton

Il n’y aura pas eu de sursaut à Gauche pour le second tour des élections départementales 2021 à Aulnay-sous-Bois : Frank Cannarozzo et Séverine Maroun l’emporte avec plus de 65% des voix.

Ci-dessous le détail des votes :

  • Frank Cannarozzo / Séverine Maroun (LR) : 65,37% (7 502 voix)
  • GANDJI Adelaïde – SIBY Oussouf (PS / EELV / PCF) : 34,63% (3974 voix)

L’abstention est encore très forte pour ce second tour.

Elections départementales 2021 à Aulnay-sous-Bois, le tandem Cannarozzo – Maroun largement en tête qui pourrait gagner dès le 1er tour !

Bis repetita à Aulnay-sous-Bois : après les élections municipales 2020 gagnées dès le premier tour avec 60% des voix environ, le tandem LR Frank Cannarozzo – Séverine Maroun semble en passe de l’emporter également dès le premier tour.

Selon les premières tendances, le duo LR l’emporterait avec plus de 50% des voix tandis que le duo de Gauche (Oussouf Siby – Adelaïde Gandji) arrive très loin derrière, avec environ 20% des voix.

Le Rassemblement National peine à dépasser les 10% tandis que le duo divers Mohamed Bounoua – Marine Zaccarelli serait en dessous des 7%. La France Insoumise ne fait que 7% tandis que le POID arrache environ 2% des voix.

Satisfaction des Aulnaysiens ou absence d’une alternative crédible ? Est-ce que l’abstention a plus impacté les listes d’opposition ? Résultats complets demain matin.

 

Départementales 2021 à Aulnay-sous-Bois, Frank Cannarozzo et Séverine Maroun avancent en terrain conquis

« Pour ce scrutin, les compteurs sont remis à zéro », estime Séverine Maroun (LR). Dans ce canton dont elle est la conseillère départementale sortante, la première adjointe du maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza (LR) s’avance pourtant en terrain conquis.

Lors des élections de 2015, le tandem qu’elle formait avec ce dernier avait recueilli près de deux tiers des suffrages exprimés. En raison du non-cumul des mandats, Bruno Beschizza a laissé, dès 2016, son siège à son suppléant, Mohamed Ayyadi.

L’an dernier, le maire d’Aulnay a été réélu dès le premier tour des municipales. Le binôme composé de Séverine Maroun et de Franck Cannarozzo (LR), lui aussi adjoint au maire, s’avance donc en favori lors du scrutin des 20 et 27 juin. La candidate confie d’ailleurs une ambition qui dépasse sa ville-canton : ravir le département à la gauche.

« Je me bats pour Aulnay mais aussi pour la Seine-Saint-Denis », dit-elle. Séverine Maroun critique « l’inégalité de traitement » du conseil départemental qui s’opère, selon elle, au détriment des communes gérées par la droite, comme Aulnay.

«Pour la droite, toute aide revient à de l’assistanat»

Sur les douze candidats titulaires dans le canton, sept étaient déjà en lice lors des municipales, l’an dernier. C’est le cas de Séverine Maroun et de Franck Cannarozzo. C’est aussi le cas d’Oussouf Siby (PS) et d’Adélaïde Gandji (SE), qui figuraient sur la liste arrivée en deuxième position.

Le premier siège au conseil municipal depuis un an. La seconde, sympathisante communiste, est éducatrice spécialisée. Le binôme défend les couleurs de l’union de la gauche portée par Stéphane Troussel, le président (PS) sortant du conseil départemental.

Seul membre encarté de ce quatuor de candidats titulaires et suppléants, Oussouf Siby vante l’apport de la société civile face à Séverine Maroun et Frank Cannarozzo, « deux cumulards ». Il reproche à la première de ne pas avoir voté pour le versement des « chèques réussite » de 200 euros pour chaque enfant entrant en sixième. « Pour la droite, toute aide revient à de l’assistanat », critique-t-il.

« J’étais favorable à ce dispositif mais tous les petits Aulnaysiens n’avaient pas accès à ce chèque, voilà pourquoi je n’étais pas d’accord, réplique Séverine Maroun. Et si nous siégeons dans plusieurs instances, c’est parce que nous sommes élus de la majorité. Cela permet, en brossant tous les tableaux de la ville, de défendre au mieux ses intérêts. »

Source et article complet : Le Parisien

Le programme de Séverine Maroun et de Frank Cannarozzo (LR) aux départementales 2021 à Aulnay-sous-Bois

Le duo LR à Aulnay-sous-Bois pour les départementales 2021 en Seine-Saint-Denis a dévoilé son programme avec comme principales priorités, la sécurité, l’éducation, l’écologie et l’aide aux personnes âgées. Ce tract de campagne met en avant le soutien inconditionnel de Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois et qui se présente quant à lui aux régionales Île-de-France.

Pour obtenir le programme, cliquer ici.

Pour Oussouf Siby, Frank Cannarozzo et Séverine Maroun cumulent trop de postes pour être candidats aux élections départementales

Nous connaissons désormais les candidat.e.s de la droite aux élections départementales à Aulnay . La droite tente de faire du neuf avec du vieux et surtout avec des cumulard.e.s. En observant leurs différentes casquettes une question me brûle les lèvres . Mais comment font-ils avec une journée de 24h ?

À moins qu’ils n’aient qu’un objectif courir derrière les mandats et les distinctions? Je vous laisse juger par vous-même !

Severine Maroun

  • 1er Adjointe au Maire en charge de la Tranquillité publique – Sécurité – Communication – Évènementiel – Coordination générale
  • Conseillère métropolitaine
  • Conseillère territoriale à EPT Paris Terres d’Envol
  • Présidente de l’OPH d’Aulnay
  • Vice-Présidente de l’ACSA
  • Conseillère départementale sortante

Franck Cannarozzo élu depuis 20 ans

  • Adjoint au Maire en charge du Développement économique – Numérique et écologique – Emploi – Politique de la Ville – Grands projets – Plan communal de sauvegarde
  • Vice-Président de Paris Terres d’Envol
  • Président de l’association Mission ville
  • Président de la Maison de l’emploi Convergence entrepreneurs
  • Vice-Président de la Semad
  • Président de Hubstart Center
  • À noter qu’il exerce aussi une activité professionnelle !

À force de vouloir être partout on se retrouve nulle part…

Source : Oussouf Siby, conseiller municipal d’opposition

Frank Cannarozzo et Séverine Maroun pour défendre la droite LR aux départementales 2021 à Aulnay-sous-Bois

Sans surprise, le binôme désigné pour défendre LR aux prochaines élections départementales à Aulnay-sous-Bois sera composé de Séverine Maroun, 1ère adjointe, et Frank Cannarozzo. Les suppléants seront Amel Labbas et Sébastien Morin.

Autant dire que ce duo est le grand favori pour remporter les élections. L’élu sortant, Mohamed Ayyadi, pourra t-il faire face à l’artillerie lourde LR sous la supervision du Maire de la ville, Bruno Beschizza ?

Aulnay-sous-Bois, qui pour succéder à Mohamed Ayyadi et Séverine Maroun au conseil départemental de la Seine-Saint-Denis ?

Les prochaines élections départementales auront lieu en juin 2021. Initialement prévues en mars 2021, elles ont été repoussées à cause de la pandémie de Covid. A Aulnay-sous-Bois, ces élections devraient être une véritable balade de santé pour le parti LR, qui a (presque) gagné toutes les élections depuis 2014 et le sacre de Bruno Beschizza. Avec un parti LREM en difficulté du fait du contexte national (même si Emmanuel Macron s’en sort bien mieux que Nicolas Sarkozy ou François Hollande au niveau popularité en fin de mandat) et une Gauche à terre, rien ne semble pouvoir empêcher l’inéluctable victoire des candidats LR. Mais qui pour rafler la mise ?

Mettre fin à la seule erreur tactique de Bruno Beschizza depuis 2014

En Mars 2015, Bruno Beschizza se présentait en duo avec Séverine Maroun aux départementales 2015 à Aulnay-sous-Bois. Surfant sur la vague anti-Hollande et sur son charisme, Bruno Beschizza l’emporta haut la main. Mais ce qui devait être un poisson d’avril est devenu réalité quelques mois plus tard, Bruno Beschizza préférant démissionner pour siéger au Conseil Régional (il avait pourtant annoncé vouloir démissionner du Conseil Régional pour siéger au Conseil Départemental, ce comportement fantasque et déroutant avait même embrouillé le responsable RN Jordan Bardella, qui lui a valu un procès).

Mal lui en a pris : son suppléant, Mohamed Ayyadi, a pris sa place et à peine plus d’un an plus tard, préféra quitter la majorité pour rentrer dans le giron LREM – sans vraiment y entrer. Mohamed Ayyadi a été en quelque sorte la seule épine dans le pied de Bruno Beschizza, qui a laissé à un poste à responsabilité un concurrent politique notamment très apprécié dans les quartiers Nord de la ville. Sauf bouleversement, Mohamed Ayyadi ne devrait pas conserver son siège, il devrait être logiquement battu par la déferlante LR que connait la ville d’Aulnay-sous-Bois.

Quels candidats LR pour les départementales 2021 à Aulnay-sous-Bois ?

Si tout le monde sait que LR devrait remporter la mise à Aulnay-sous-Bois en juin prochain, tout le monde s’interroge pour savoir qui va succéder à Mohamed Ayyadi. Si du côté du binôme féminin il n’y a aucun doute (Séverine Maroun, actuelle première adjointe à Aulnay-sous-Bois, devrait être reconduite sauf si elle caresse l’idée d’un poste encore plus important), cela est nettement moins certain du côté du binôme masculin.

Le nom de Frank Cannarozzo vient à l’esprit. Lui qui voulait être le suppléant de Bruno Beschizza en 2015 (ce dernier préféra Mohamed Ayyadi) ou candidat à la députation en 2017 (Bruno Beschizza préféra Alain Ramadier) ne cache pas ses ambitions. Sa soudaine activité sur les réseaux sociaux ces derniers mois est un indicateur de ses velléités. Reste à savoir si Bruno Beschizza acceptera ce pari de celui qui, à défaut de se montrer critique en face, n’hésite pas à jouer sur ses réseaux pour maintenir une certaine contestation.

D’autres prétendants peuvent cependant vouloir la place. On pense notamment à Fouad El Kouradi, très connu dans les quartiers Nord. Denis Cahenzli semble hors course puisqu’il a obtenu un poste intéressant à la Métropole du Grand Paris.

Bruno Beschizza pourrait cependant jouer la carte d’un candidat plus fidèle, moins ambitieux, qui ne lui ferait pas de l’ombre, jouant sur la notoriété de Séverine Maroun pour remporter la victoire facilement. Autre possibilité : Bruno Beschizza se présente lui-même, annonçant comme en 2015 vouloir démissionner du Conseil Régional, et espérer que le Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis bascule à Droite pour devenir Président, bien plus « rémunérateur » en termes de notoriété. Si le département reste à Gauche, il pourrait de nouveau démissionner de son poste de conseiller départemental et concourir pour les régionales 2021, qui auront lieu un peu plus tard. Mais la question reste la même : qui pour être son suppléant, qui pourrait, comme Mohamed Ayyadi, le remplacer ?

Un reportage au sein de la mission locale à Aulnay-sous-Bois

Frank Cannarozzo, président de l’association, Séverine Maroun, première adjointe au maire et Carole Soucaille directrice de la mission locale d’Aulnay-sous-Bois ont eu le plaisir d’accueillir Bérangère Lepetit, journaliste chez Le Parisien pour un article sur les Missions Locales et le plan 1 jeune 1 solution. Suite aux échanges, la journaliste a pu notamment rencontrer des jeunes en atelier de préparation pour un recrutement, des jeunes en atelier d’initiation au numérique ainsi que des jeunes en parcours Garantie Jeune.

 

Frank Cannarozzo fustige les blogueurs apprentis-justiciers à Aulnay-sous-Bois et leur pouvoir virtuel

Frank Cannarozzo, adjoint LR à Aulnay-sous-Bois, ne mâche pas ses mots lorsqu’ils visent certains blogs à Aulnay-sous-Bois. Visant Hervé Suaudeau sans le nommer, mais aussi un collectif « révolutionnaire », M. Cannarozzo regrettent la campagne infâmante et les commentateurs anonymes qui n’assument pas leurs propos : 

« Cela fait 3 ans, je vous laisse trouver le déclencheur…, que la majorité subit les tracts anonymes dans les boites aux lettres, les articles accusateurs sur les blogs, les menaces pas du tout voilées. Et certains s’étonnent que cela ait des conséquences ? Cette campagne infamante qui dure depuis 2017 est le fait de nos adversaires, se prenant tour à tour pour des journalistes, des enquêteurs, des justiciers et des exécuteurs ! L’opposition d’aujourd’hui s’étonne d’avoir essuyé un tract anonyme à propos de sa tête de liste mais il ferait bien de regarder du côté des fournisseurs habituels de tracts anonymes qui paient au black de pauvres gens pour les mettre dans les boites aux lettres. Ont-ils eux-mêmes dénoncés pendant ces 3 années ces pratiques diffamantes ? Jamais ! Pire, ils ont mis sur leur liste les bloggeurs-apprentis -justiciers. Bref, ils ont acquiescé puis cautionné en les installant sur leur liste. Et si l’un de ses apprentis-justicier s’est fait bousculer, c’est bien regrettable, mais le monde réel n’est pas le monde virtuel dans lequel il se croit roi. Dans le monde réel, les gens n’ont que faire de leur pouvoir virtuel et ne supporte pas l’inquisition péremptoire.

Et ils devraient simplement constater que les aulnaysiens n’ont que faire des inquisiteurs du net et des corbeaux incapables de montrer leur visage, ils veulent des actions concrètes. Voilà la vraie leçon de cette élection !« 

Source : Frank Cannarozzo