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Un adolescent grièvement blessé par balles aux Beaudottes à Sevran
Un jeune homme a été grièvement blessé dans le quartier des Beaudottes cette nuit aux alentours de 23h45. Il a reçu 4 balles et est dans un état critique. Il a été transporté à l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) avec un pronostic vital engagé.
Il semblerait que ce soit des représailles liées au trafic de drogue dans le secteur. Pour rappel, un jeune homme avait également été la cible d’une attaque il y a quelques jours à Aulnay-sous-Bois.
Un écogarde harcelé du parc de la Poudrerie en Seine-Saint-Denis se suicide
Stéphane Leloup surveillait le parc de la Poudrerie qui s’étend sur 4 communes de la Seine-Saint-Denis (Villepinte, Vaujours, Sevran, Livry-Gargan) et ce depuis plus de 20 ans. A cheval puis à vélo, cet écogarde connaissait bien ce parc qu’il adorait.
Pourtant, à l’âge de 53 ans, il s’est donné la mort dans ce parc la nuit du 27 au 28 mai, par pendaison. Il laisse derrière lui un gamin de 12 ans.
Selon ses proches, il ressentait un mal-être profond avec en toile de fond une possible affaire de harcèlement. Une enquête est en cours.
Horrible accident de la route quartier des trèfles à Sevran
L’accident a eu lieu mercredi 4 juin 2025 aux alentours de 19h30.
Un accident de la circulation s’est produit ce mardi en début de soirée à l’intersection des rues 𝐋𝐚𝐦𝐚𝐫𝐭𝐢𝐧𝐞 et 𝐆𝐚𝐦𝐛𝐞𝐭𝐭𝐚, dans le quartier des 𝐓𝐫𝐞̀𝐟𝐥𝐞𝐬 à 𝐒𝐞𝐯𝐫𝐚𝐧. Le choc a impliqué une voiture et un utilitaire. Ce dernier s’est 𝐫𝐞𝐧𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞́ 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐟𝐥𝐚𝐧𝐜, tandis que la voiture a été 𝐠𝐫𝐚𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞𝐧𝐝𝐨𝐦𝐦𝐚𝐠𝐞́𝐞 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐯𝐚𝐧𝐭.
D’après les premières constatations, l’accident serait lié à 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐧-𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐝𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫𝐨𝐮𝐭𝐞. Aucune victime n’est à déplorer, mais 𝐥𝐞 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐢𝐞́𝐭𝐨𝐧𝐬 𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐫𝐞́𝐞𝐥.
Les riverains signalent régulièrement que cette intersection est 𝐝𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫𝐞𝐮𝐬𝐞, avec :
- des 𝐯𝐞́𝐡𝐢𝐜𝐮𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐢 𝐫𝐨𝐮𝐥𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐫𝐨𝐩 𝐯𝐢𝐭𝐞,
- des 𝐦𝐚𝐧œ𝐮𝐯𝐫𝐞𝐬 𝐢𝐦𝐩𝐫𝐮𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞𝐬,
- et de nombreux 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐠𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐭𝐭𝐨𝐢𝐫𝐬, obligeant les piétons à descendre sur la chaussée.
Plusieurs habitants demandent la mise en place de 𝐦𝐞𝐬𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐞́𝐜𝐮𝐫𝐢𝐭𝐞́ : ralentisseurs, plots, contrôles accrus, ou signalisation renforcée. Une 𝐫𝐞́𝐟𝐥𝐞𝐱𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐚𝐦𝐞́𝐧𝐚𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐮𝐫𝐛𝐚𝐢𝐧 est attendue.
Une 𝐞𝐧𝐪𝐮𝐞̂𝐭𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 pour établir les responsabilités exactes dans cet accident.
Source : Jessy Miller
Interview avec Jean-Claude POLICE-TREIL, connu sous le nom de Jessy MILLER qui veut préserver Sevran
Pourriez-vous vous présenter, nous en dire plus sur votre parcours professionnel et personnel ?
Je m’appelle Jean-Claude POLICE-TREIL, mais beaucoup me connaissent sous le pseudonyme de Jessy MILLER sur les réseaux sociaux, notamment à travers mon engagement citoyen sur le groupe Facebook « Sevran ma ville officiel », que j’ai créé en 2020 et qui est également une association déclarée.
Je suis travailleur social, diplômé en sciences de l’éducation et en droit. J’ai plus de vingt ans d’expérience dans la protection de l’enfance, en tant qu’administrateur bénévole d’une association et cadre dans le service public.
J’ai dirigé des équipes dans des contextes extrêmement tendus, reconstruit des services en grande difficulté, recruté, formé, animé, toujours avec une obsession : remettre l’humain au cœur du service public.
Côté personnel, je suis marié, père de trois enfants, passionné d’histoire locale et collectionneur de cartes postales anciennes de Sevran. Cette ville m’habite.
Depuis quand habitez-vous la ville de Sevran ?
J’habite Sevran depuis 2009. J’y ai fondé ma famille, j’y ai acheté ma maison, j’y ai noué des liens profonds avec les habitants.
Sevran n’est pas qu’une adresse pour moi, c’est un choix de vie, un ancrage, un engagement au quotidien.
Pourquoi vouloir vous investir dans la campagne des municipales 2026 ? Quel fut l’élément déclencheur ?
Depuis des années, je m’implique dans la vie locale : au sein des écoles, auprès des familles, dans les quartiers, et à travers le groupe Facebook “Sevran ma ville officiel”.
Mais ces derniers temps, le malaise est devenu trop profond : bétonisation massive, sentiment d’abandon, endettement municipal, écoles saturées, perte de repères…
Ce n’est pas un événement isolé, mais une accumulation de signaux d’alerte.
Alors j’ai décidé de passer à l’action. Pour mes enfants, pour les vôtres, pour Sevran telle qu’elle pourrait être.
Aviez-vous fait de la politique auparavant ?
Non. Je suis un homme de terrain, pas un professionnel de la politique.
J’ai été colistier en 2014 et 2020, mais toujours en retrait. Je me réservais principalement pour ma famille et ma profession en protection de l’enfance.
Aujourd’hui, je ressens qu’il est de notre responsabilité de proposer une alternative solide.
S’il fallait vous positionner sur un échiquier politique, vous situeriez-vous à gauche ? À droite ? Au centre ?
Je ne me reconnais dans aucun appareil partisan. Ma démarche est locale, transpartisane et de bon sens.
Certains me situent au centre gauche, d’autres me trouvent gaulliste social ou écologiste républicain.
Je suis avant tout fidèle à l’intérêt général, à la justice sociale, à la tranquillité publique et à l’écologie concrète.
Vous souhaitez bâtir une liste pour les municipales 2026, combien de personnes vous entourent au jour d’aujourd’hui ?
Nous sommes déjà une vingtaine de personnes actives, de tous horizons : jeunes, retraités, fonctionnaires, commerçants, associatifs, parents d’élèves, entrepreneurs, personnes sans emploi, habitants engagés ou simplement concernés.
Je veux bâtir une liste sérieuse, représentative, engagée. Pas de figurants : chacun portera un dossier, une action, une responsabilité.
C’est la moindre des choses quand on prétend gérer une ville de 50 000 habitants.
Si vous êtes élu Maire de Sevran, quels seraient les 3 projets prioritaires de votre mandat ?
- Stopper la bétonisation : Je proposerai un moratoire immédiat, notamment sur les terres Montceleux, pour préserver les derniers espaces naturels et lancer une reforestation symbolique et écologique.
- Sauver nos écoles : Rénovation, baisse des effectifs par classe, valorisation du sport, et un service dédié aux familles d’enfants en situation de handicap.
- Reprendre en main la tranquillité publique : Avec une police municipale intercommunale, des agents mieux formés, visibles, mutualisés, et des équipements modernes partagés pour sécuriser les quartiers, les gares et les écoles.
- Et en parallèle, je veux revitaliser notre économie locale : redonner de l’air à nos commerçants, soutenir les circuits courts, encourager les initiatives d’insertion, et faire de Sevran une ville où l’on peut à la fois habiter, consommer et travailler dignement.
Avez-vous une référence ou une préférence vis-à-vis d’une grande personnalité politique en Seine-Saint-Denis ?
Plutôt que de citer un élu en particulier, je préfère m’inspirer des femmes et des hommes du quotidien :
- Les acteurs associatifs qui s’engagent sans relâche,
- Les enseignants qui tiennent bon malgré les difficultés,
- Les éducateurs et les animateurs qui accompagnent les plus fragiles,
- Les anciens qui portent la mémoire et l’histoire de notre ville,
- Les agents du service public local qui, souvent dans l’ombre, maintiennent la ville debout.
Ce sont eux, mes références. Ce sont eux, les piliers silencieux de Sevran.
Et c’est à eux que je veux redonner toute leur place.
Enfin, quel message souhaiteriez-vous faire passer aux lecteurs d’Aulnaycap ?
Sevran mérite bien plus que ce qu’elle vit aujourd’hui.
Notre ville a du potentiel, de l’énergie, une jeunesse formidable, des habitants dignes, une grande famille. Ce n’est pas un territoire perdu, c’est une ville qu’on peut relever avec de la rigueur, de l’humanité et du courage.
Je ne suis pas un homme providentiel. Je suis un Sevranais engagé, un travailleur social, un père de famille, un homme libre.
Je ne me résous pas à voir Sevran décliner. Je me lève avec d’autres pour lui rendre fierté, cohérence et avenir.
Mon engagement n’est pas celui d’un homme en quête de poste. C’est celui d’un citoyen qui veut faire émerger un projet collectif, sincère et efficace.
Si demain une équipe sérieuse, compétente et fidèle à ces valeurs peut porter ce projet, je suis prêt à y contribuer pleinement, même sans en être la tête de liste.
Ce que je refuse en revanche, ce sont les alliances de circonstance, les jeux d’ambition, les projets flous sans colonne vertébrale.
Ce que je veux, c’est une équipe claire dans ses intentions, stable dans ses valeurs, loyale envers Sevran et ses habitants.
C’est pourquoi je suis aussi exigeant sur la composition de ma liste : je veux des gens intègres, investis pour la jeunesse, les familles, les anciens.
Et je le dis haut et fort : je veux une liste inclusive, avec une place pleine et entière pour les personnes en situation de handicap.
Il n’y aura pas de transformation sincère de notre ville si l’on ne donne pas la parole à tous et la place à chacun.
Donner la parole à tous, ce n’est pas un risque… c’est la clé de notre réussite pour Sevran.
Source : interview exclusive Aulnaycap
La fabrique de Sevran veut créer une filière régionale de construction en terre crue
Une renaissance. Un an après la liquidation de Cycle Terre qui l’exploitait, la fabrique de Sevran (Seine-Saint-Denis) rouvre, avec quatre salariés en production. La petite équipe est la tête de pont d’une balbutiante filière du bâtiment en terre crue en Île-de-France. L’usine redémarre en début de semaine prochaine, grâce au collectif Re-Cycle Terre dans lequel se sont associés trois spécialistes de l’écoconstruction.La production sera pilotée par Terrio, une jeune entreprise lyonnaise créée en 2022 qui conçoit des blocs en pisé (un compactage de la terre crue) préfabriqués. L’investissement représente pour elle 45 000 à 50 000 euros.
Une dame de Sevran se fait arnaquer au chèque sans provision pour sa voiture
Elle pensait faire une bonne affaire, mais est tombée sur un escroc : une trentenaire de Sevran souhaitait revendre son Volkswagen Tiguan SUV pour la modique somme de 10 000 €. Un individu s’est montré intéressé et a acheté sans hésiter. Mais cet individu était en fait un escroc et utilisait des chèques sans provision.
Lorsque la transaction fut terminée, la Sevranaise pensait savourer une affaire rondement menée mais quelques jours après, elle fut surprise d’apprendre par sa banque que le chèque était sans provision. Vindicative, elle a fait des recherches et est tombée sur une annonce de vente de voiture qui ressemblait à son SUV.
Elle s’est faite passer pour une personne intéressée tout en prévenant la police pour cueillir l’individu. Rendez-vous pris à Aubergenville dans les Yvelines à 22h pour la transaction, mais finalement ce sont les policiers qui sont venus au rendez-vous. La Sevranaise a pu identifier son escroc et retrouver son SUV.
Le scandale écologique des terres Montceleux à Sevran : Jessy Miller dénonce le double jeu du maire Stéphane Blanchet
Présenté comme un “quartier écologique d’avenir”, le projet “Terre d’eaux” est le nouveau programme d’aménagement urbain porté par la municipalité de Sevran.
Implanté sur les terres naturelles Montceleux, ce projet prévoit la construction de plusieurs centaines de logements, une crèche, une école, des voiries, des espaces dits “végétalisés”, ainsi que divers équipements publics.
Affiché comme un symbole de mixité, de modernité et de transition écologique, il s’étendra sur plus de 18 hectares d’un espace encore largement préservé et vivant.
Mais pour Jessy Miller, candidat aux élections municipales de 2026, ce projet est tout sauf écologique.
Il y voit une opération de densification brutale, masquée derrière une communication séduisante, qui sacrifie le vivant et accentue les dérèglements climatiques, en contradiction flagrante avec les discours portés par le maire sortant.
Il dénonce aussi une orientation de fond : Stéphane Blanchet livre la ville aux promoteurs immobiliers, et en particulier aux bailleurs sociaux, sans vision d’ensemble, au détriment des équilibres urbains et de l’environnement.
Une écologie de Vitrine : Derrière le rose bonbon, le béton
Sur le site même des terres naturelles Montceleux, un grand panneau flambant neuf a été installé. Couleurs pastel, visuels souriants, slogans rassurants : tout y est pour séduire le regard.
On y évoque la “nature en ville”, la “sobriété énergétique”, la “qualité de vie”… mais ce vernis rose bonbon masque une tout autre réalité.
Derrière l’emballage, ce sont 18 hectares de sol fertile qui vont être artificialisés. Des arbres seront abattus, des prairies rasées, la biodiversité chassée. Des immeubles sortiront de terre là où se trouvait encore un espace vivant. Le béton remplacera les haies, les routes remplaceront les fourrés.
« Ce n’est pas une erreur. C’est une stratégie. On repeint la destruction en vert, on parfume le béton avec des mots doux. C’est de la communication, pas une vision…ce n’est que du marketing politique et rien d’écologique » — Jessy Miller
Le Maire connait les risques : Il a fait le choix de bétonner
Lors d’une réunion publique en date du 31 janvier 2024, le maire Stéphane Blanchet a lui-même reconnu que les terres naturelles MONTCELEUX constituent “le point le plus chaud de Sevran”, selon les relevés de température.
Une telle information aurait dû inciter à la préservation, à la création d’un îlot de fraîcheur, d’un refuge naturel.
Mais au lieu de cela, c’est précisément là qu’il a choisi de densifier, de construire, de bétonner.
Pour Jessy Miller, ce n’est pas un aveuglement, mais un choix politique assumé, en contradiction totale avec les discours sur la transition écologique. Stéphane Blanchet soutient la densification urbaine au détriment de la qualité de vie et de l’écologie.
MONTCELEUX, sacrifié pour des projets incohérents
Avant “Terre d’eaux”, les terres naturelles Montceleux avaient déjà fait l’objet de plusieurs projets absurdes : un cinéma multiplex, un stade de rugby de 90000 places refusé par la Fédération, et une vague de surf artificielle prévoyant de pomper dans la nappe phréatique locale.
Ce dernier projet n’a été stoppé que grâce à la mobilisation citoyenne, jamais par volonté municipale.
« La mairie ne recule jamais d’elle-même. C’est toujours la population qui se lève pour défendre son territoire. À chaque fois, un nouvel emballage. À chaque fois, la même logique : bétonner. » — Jessy Miller
Contre EuropaCity à Gonesse, pour la bétonisation à Sevran ?
Jessy Miller rappelle que Stéphane Blanchet et Clémentine Autain s’étaient publiquement opposés au projet EuropaCity, centre commercial géant prévu sur les terres agricoles du Triangle de Gonesse.
Ils dénonçaient alors l’artificialisation des sols, la menace sur la biodiversité, l’absurdité climatique d’un tel projet.
« Stéphane BLANCHET trouvait scandaleux qu’on sacrifie des terres agricoles à Gonesse, mais aujourd’hui il sacrifie les terres naturelles de Sevran avec le sourire. Quelle est la différence, sinon l’adresse du chantier ? » — Jessy Miller
Leçons aux multinationales, béton pour les sevranais. L’exigence climatique « Laisse béton à Sevran ! ».
En 2018, la ville de Sevran annonçait fièrement sa participation à une action judiciaire collective contre Total Energies pour inaction climatique.
Le Maire Stéphane Blanchet signait, avec 12 autres collectivités et plusieurs ONG, un courrier à destination du PDG de Total pour l’inviter à modifier son plan de vigilance et limiter ses émissions de gaz à effet de serre.
« Face au réchauffement climatique, Sevran et 12 autres collectivités interpellent Total, l’un des plus gros pollueurs en France, pour l’inciter à intégrer dans son plan de vigilance l’objectif de limiter à 1,5 °C ses émissions de gaz à effet de serre. » (extrait site officiel de la mairie)
Mais aujourd’hui, ce même maire porte un projet à Sevran qui artificialise, détruit un îlot de biodiversité, et aggrave les effets du réchauffement urbain.
« Interpeller les grands pollueurs, c’est bien. Mais encore faut-il ne pas leur ressembler localement. » — Jessy Miller
Un contre-projet : Une forêt urbaine avec 1000 arbres, pas 1000 tonnes de béton
Face à ce qu’il considère comme une erreur morale et politique, Jessy Miller propose une alternative claire : planter 1000 arbres sur les terres naturelles Montceleux.
Un geste simple et puissant pour rafraîchir le climat local, protéger le vivant, renforcer le lien social et préserver l’avenir.
« Quand on coupe un arbre, on coupe une respiration. Quand on rase un espace vivant, on rase aussi une part de notre avenir. » — Jessy Miller
Municipales 2026 : le choix entre storytelling et vérité
À l’approche des élections, le projet “Terre d’eaux” devient le miroir d’une gestion municipale.
D’un côté, des visuels flatteurs, des slogans écologiques, des promesses marketing.
De l’autre, la réalité d’une destruction environnementale dissimulée.
« La maison brûle. Et pendant ce temps, ils enrobent leurs projets de slogans verts pour mieux bétonner les terres naturelles Montceleux. Ce n’est pas de l’écologie. C’est une imposture. » — Jessy Miller
Et maintenant ? Un appel à l’union pour Sevran
Ce projet de bétonisation des terres naturelles Montceleux n’est pas une fatalité. Il peut encore être stoppé.
Mais cela exige une mobilisation citoyenne large, consciente et déterminée.
Autour de la candidature de Jessy Miller pour les élections municipales de 2026, une dynamique s’organise. Elle rassemble toutes celles et ceux qui refusent que l’on sacrifie le vivant, que l’on trahisse l’écologie au profit du béton, que l’on maquille la destruction par des slogans.
Faire échouer le projet Terre d’eaux, c’est possible. Mais cela commence maintenant, en rejoignant celles et ceux qui défendent une autre vision pour Sevran.
Source : Jessy Miller, candidat aux municipales 2026 à Sevran
La piscine olympique à Sevran coûte bien plus cher que prévu !
Encore emballés dans un film plastique, les morceaux du bassin olympique sont déjà à Sevran. Ali Dhifallah est directeur de la piscine depuis 15 ans. Pour lui, c’est une fierté d’accueillir cet équipement hautement symbolique.
« On va pouvoir utiliser justement ce qui s’est passé au JO pour transcender tout ce public, leur permettre de se fédérer par rapport à ce bassin et la notion d’effort va leur plus facile (…) ce bassin est un bassin magique ! », déclare Ali Dhifallah, directeur de la piscine de Sevran.
C’est dans le cadre de l’héritage des Jeux Olympiques que la Ville de Sevran a bénéficié de ce bassin. Seulement voilà, les coûts du chantier du bâtiment ont explosé, passant de 17 à 23 millions d’euros. Une augmentation que la mairie peut difficilement supporter seule. Elle attend toujours une partie des subventions promises par ses partenaires publics.
Source et article complet : France3
Le projet Terre d’Eaux à Sevran va-t-il priver la ville de son dernier espace sauvage préservé ?
Sous le nom flatteur de 𝙏𝙚𝙧𝙧𝙚 𝙙’𝙀𝙖𝙪𝙭, 𝙎𝙩é𝙥𝙝𝙖𝙣𝙚 𝘽𝙡𝙖𝙣𝙘𝙝𝙚𝙩 et son équipe veulent bétonner l’un des derniers espaces encore préservés de Sevran.
Ils appellent ça « habiter en pleine nature »…
𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗰’𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗮 𝗻𝗮𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗾𝘂’𝗶𝗹𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗲𝗻𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗲𝗻𝘀𝗲𝘃𝗲𝗹𝗶𝗿.
𝙑𝙤𝙞𝙘𝙞 𝙡𝙖 𝙫é𝙧𝙞𝙩é :
- 18 hectares de biodiversité rasés
- Des immeubles, du bitume, du bruit
- Zéro consultation sérieuse des habitants
- Un greenwashing maquillé en modernité
Tout cela dissimulé derrière des dessins mignons, un panneau rose bonbon et des slogans creux.
Mais le marketing politique ne remplacera jamais les arbres qu’on coupe.
𝙇𝙚 𝙥𝙧𝙤𝙗𝙡è𝙢𝙚 ?
Ce projet n’est ni écologique, ni urgent, ni adapté aux vrais besoins des Sevranais.
C’est un choix politique assumé : 𝗯é𝘁𝗼𝗻𝗻𝗲𝗿 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝘂𝗻 𝘀𝗼𝘂𝗿𝗶𝗿𝗲.
𝙀𝙩 𝙨𝙞 𝙤𝙣 𝙤𝙨𝙖𝙞𝙩 𝙙𝙞𝙧𝙚 𝙎𝙏𝙊𝙋 ?
- Pas à la ville.
- Pas au progrès.
- Mais à l’hypocrisie.
- À la destruction de nos terres.
- À cette écologie de façade.
Source : 𝗝𝗲𝘀𝘀𝘆 𝗠𝗜𝗟𝗟𝗘𝗥, 𝙋𝙤𝙪𝙧 𝙪𝙣 𝙎𝙚𝙫𝙧𝙖𝙣 𝙦𝙪𝙞 𝙧𝙚𝙨𝙥𝙞𝙧𝙚. 𝙋𝙖𝙨 𝙪𝙣 𝙎𝙚𝙫𝙧𝙖𝙣 𝙦𝙪’𝙤𝙣 𝙖𝙨𝙥𝙝𝙮𝙭𝙞𝙚.




