À Sevran, un clip de Roberto DELAVEGA expose les conditions de vie indignes des seniors des Glycines
Un clip réalisé par l’artiste sevranais Roberto DELAVEGA agite depuis quelques jours les réseaux locaux. Diffusée sur la page « Sevran ma ville officiel », la vidéo met en lumière le quotidien difficile des résidents de la structure pour seniors Les Glycines, entre pannes répétées, travaux interminables et sentiment d’abandon.
La vidéo est visible ici : https://www.facebook.com/share/v/1BnzyNrWas/
Une résidence en travaux devenue source d’angoisse
Les Glycines, vendues l’an dernier au bailleur Batigere, font l’objet d’une réhabilitation lourde. Mais pour les habitants, les promesses d’amélioration se sont transformées en obstacles du quotidien : ascenseur hors service, couloirs encombrés, nuisances sonores, éclairage déficient. Pour les personnes âgées, dont certaines à mobilité réduite, ces difficultés deviennent des risques réels et permanents.
Un regard artistique sur une contradiction locale
Dans son clip, Roberto DELAVEGA met en scène une question que de nombreux Sevranais posent : comment expliquer l’attention portée au vote des seniors en période électorale alors que leurs conditions de vie semblent reléguées au second plan ?
Sans attaque frontale ni outrance, l’artiste évoque la priorité accordée à des projets visibles — notamment la nouvelle piscine municipale — au détriment du quotidien des plus fragiles.
Un écho fort dans la population
Depuis sa diffusion, les témoignages se multiplient : proches de résidents, habitants du quartier, anciens agents municipaux décrivent tous une situation qui perdure depuis des mois. Le clip agit comme un révélateur, transformant un malaise discret en sujet public et collectif.
La municipalité, qui avait rappelé récemment que les travaux relèvent désormais du bailleur, n’a pas réagi à cette nouvelle mise en lumière.
Sources : Clip « Made in Sevran – Résidence Les Glycines » de Roberto DELAVEGA ; groupe Facebook Sevran ma ville ; lien de diffusion fourni par l’auteur.
Le marché de Noël arrive à Aulnay-sous-Bois
Plongez dans la magie du traditionnel Marché de Noël du 10 au 14 décembre au parc Dumont.
Laissez-vous emporter par la féérie des lumières, des décorations étincelantes et de l’atmosphère chaleureuse qui font la magie de Noël.
De nombreuses animations seront proposées comme des lectures de contes, des chorales et orchestres pour accompagner votre visite, une mini-ferme, la présence quotidienne du Père-Noël et bien plus encore !
Des chalets gourmands installés dans le parc raviront vos papilles et vous permettront de découvrir des produits originaux.
L’inauguration du Marché de Noël aura lieu le mercredi 10 décembre à 18h.
Ne manquez les nocturnes le vendredi 12 décembre jusqu’à 22h et le samedi 13 décembre jusqu’à 21h.
Émeric participe à une réunion et échange sur la situation de la ville de Sevran
Sevran, lundi 24 novembre 2025.
L’animateur radio Émeric, figure de Skyrock et originaire de Sevran, a participé lundi à une réunion locale réunissant Jessy MILLER et Stéphane GATIGNON.
Arrivé en début de séance, Émeric a salué les participants avant de rester un moment sur place. Il a échangé avec les deux hommes ainsi qu’avec plusieurs personnes présentes, principalement autour de la situation actuelle de Sevran et des évolutions de la ville.
Selon les participants, sa venue relevait d’une démarche personnelle, motivée par son lien avec la commune où il a grandi. Aucune prise de parole officielle n’a eu lieu, l’échange restant informel et convivial.
La réunion s’est déroulée normalement, mais la présence de l’animateur a été remarquée, en raison de son parcours médiatique et de ses attaches sevranaises.
Source groupe : Facebook « Sevran ma ville officiel »
Le candidat Oussouf Siby à Aulnay-sous-Bois avance 6 propositions pour l’élimination des violences faites aux femmes
Vous trouverez ci-joint les 6 propositions d’Oussouf Siby, candidat aux élections municipales 2026 à Aulnay-sous-Bois, dévoilées à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes. A noter quelques concepts originaux : la création d’une maison des femmes et le réaménagement de l’espace public (la proposition de la féministe Caroline De Haas d’élargir les trottoirs pour limiter le harcèlement de rue quartier La Chapelle-Pajol à Paris avait provoqué beaucoup de critiques)
“Ils vivent dans le bruit, le froid et l’angoisse” : le quotidien insoutenable des résidents âgés des Glycines à Sevran
À Sevran, les résidents âgés des Glycines vivent au milieu des travaux
Ascenseur en panne, éclairage défaillant, sécurité incertaine : dans la résidence seniors des Glycines, à Sevran (Seine-Saint-Denis), les habitants, pour la plupart âgés, vivent depuis plusieurs semaines dans un environnement devenu difficilement supportable. Au cœur du problème : un chantier de réhabilitation sans réelle adaptation aux besoins d’un public fragile.
Une réhabilitation lourde dans une résidence occupée
Construite il y a plusieurs décennies, la résidence des Glycines — ancien foyer-logement municipal — fait l’objet d’une réhabilitation complète destinée à améliorer la performance énergétique, remettre aux normes les installations collectives et moderniser les parties communes.
Si le chantier est présenté comme indispensable, il a profondément bouleversé le quotidien des résidents.
La cour intérieure est fermée depuis plusieurs mois, les échafaudages encerclent une partie du bâtiment, et les accès habituels ont été modifiés. La circulation dans les couloirs est restreinte en raison du matériel stocké sur place. Le bruit des travaux débute tôt le matin, se poursuit une grande partie de la journée, et la poussière s’infiltre dans les espaces communs.
« Nous devons vivre au milieu des ouvriers, du bruit et de la poussière », raconte un habitant.
Pour un public âgé, parfois dépendant ou isolé, ce quotidien s’apparente à une mise à l’épreuve.
Un mois sans ascenseur : l’isolement au quotidien
Les difficultés se sont aggravées avec la panne durable de l’ascenseur, hors service depuis plus d’un mois.
Selon les résidents, la remise en fonctionnement nécessiterait une pièce coûteuse, estimée à 25 000 euros.
En attendant, aucune solution alternative réellement adaptée n’a été proposée.
Une chaise motorisée a bien été installée, mais elle est jugée peu rassurante par les plus âgés, qui redoutent les pannes, les chutes ou l’absence d’assistance.
Pour les personnes à mobilité réduite, se déplacer est devenu impossible. Certaines ne peuvent plus rejoindre la salle à manger, récupérer un colis ou se rendre à un rendez-vous médical sans l’aide d’un tiers.
« Je ne peux plus descendre pour réchauffer mon repas », témoigne une résidente de 88 ans, contrainte de s’organiser pour ne plus quitter son logement.
D’autres habitants s’inquiètent du risque de malaise nocturne : l’absence d’astreinte et de système d’alerte spécifique renforce leur sentiment d’insécurité.
Éclairage insuffisant, sécurité incertaine
Les travaux ont fragilisé la maintenance du bâtiment.
Au rez-de-chaussée, certains couloirs sont mal éclairés. Les ampoules ne sont pas systématiquement remplacées et les détecteurs de présence fonctionnent de manière aléatoire.
Les sorties de secours sont peu visibles ou partiellement obstruées par le matériel de chantier. Selon des résidents, plusieurs extincteurs n’auraient pas été vérifiés depuis 2023 — une information difficile à confirmer mais qui alimente la préoccupation générale.
Les parties communes présentent des traces d’humidité, des peintures écaillées, et des radiateurs vétustes. Des nuisibles auraient été signalés dans certains logements, sans traitement global à ce stade.
Pour les résidents, ces dégradations constituent bien plus que de simples désagréments : elles renforcent un sentiment d’insécurité dans un lieu qui était censé offrir stabilité et tranquillité.
Des loyers en hausse, des services en baisse
Le loyer mensuel, d’environ 549 euros pour un studio, augmente chaque année conformément aux règles des bailleurs sociaux.
Mais les résidents dénoncent une prestation qui, elle, ne suit pas la même trajectoire.
Le système de facturation au forfait mensuel — en remplacement de l’ancien système au prorata des jours d’occupation — est jugé pénalisant. Les habitants doivent s’acquitter du montant intégral même en cas d’absence temporaire, hospitalisation ou séjour familial.
Au restaurant de la résidence, la prestation ne couvre plus que le déjeuner en semaine.
Aucun service n’est proposé le soir ni durant les week-ends.
Les repas, souvent perçus comme « industriels » ou « fades », attirent de moins en moins de convives.
Ce recul des services contribue à l’isolement des résidents, qui renoncent progressivement aux temps collectifs.
Une vente contestée et un dialogue rompu
En 2022, l’ancienne gestion municipale a cédé la résidence au bailleur social Batigère, avec une délégation d’exploitation confiée à AMLI.
Plusieurs résidents affirment n’avoir été ni consultés ni clairement informés de la vente avant sa finalisation.
Depuis ce changement de statut, le dialogue avec le gestionnaire semble s’être distendu.
La dernière réunion du Conseil de la vie sociale (CVS) remonterait à 2023, en contradiction avec les recommandations nationales qui préconisent une réunion au minimum trois fois par an.
Aucun règlement intérieur actualisé n’est affiché dans les parties communes, et les comptes rendus des décisions de gestion ne sont pas communiqués aux locataires.
« On parle de bientraitance sur les affiches, mais dans les faits, on ne nous écoute pas », déplore une habitante.
Des inquiétudes relayées au-delà de la résidence
La situation commence à mobiliser au-delà des Glycines.
Des associations locales de défense des droits des seniors envisagent d’alerter les autorités : mairie, Agence régionale de santé (ARS), voire préfecture.
Ces démarches visent à examiner le respect des obligations du bailleur et du gestionnaire, mais aussi l’adaptation du chantier à un public vulnérable.
Sollicité par notre rédaction, Batigère n’a pas répondu à nos demandes d’entretien.
Le paradoxe du “mieux plus tard”
La réhabilitation de la résidence devrait, à terme, offrir un bâtiment modernisé, mieux isolé, plus sécurisé et plus confortable.
Mais elle met aujourd’hui en lumière un dilemme fréquent dans les travaux menés en site occupé : améliorer le bâti, parfois au détriment des conditions de vie immédiates de ceux qui l’habitent.
À Sevran, ce décalage entre le long terme et le quotidien soulève une question fondamentale : quelle valeur accorder à un logement rénové si ses occupants, âgés et souvent fragiles, ne peuvent plus y vivre sereinement pendant la transition ?
Les prochains mois seront déterminants pour savoir si des mesures d’accompagnement adaptées — relogement temporaire, renforcement de la présence sur site, meilleure information, sécurisation des espaces — seront mises en place.
Faute de quoi, le chantier des Glycines pourrait devenir l’exemple d’une modernisation menée au prix d’une perte de dignité pour ceux qui la subissent au quotidien.
Sources :
- Groupe Facebook « Sevran Ma Ville Officiel »
- Déclarations de Najat Mabchour
- Témoignages recueillis via les publications de Jessy MILLER
La future aire de jeux du square Johnny Hallyday à Aulnay-sous-Bois sera sur le thème de la route 66
Près de 500 familles Aulnaysiennes ont participé au sondage en ligne pour choisir ensemble la future aire de jeux du square Jean-Philippe SMET, dit Johnny Hallyday !
L’heure du verdict a sonné : la future aire de jeux sera sur le thème de la route 66 !
Toboggans, balançoires, activités manuelles.. et surtout de nombreux modules inclusifs afin de favoriser l’accessibilité.
Cette nouvelle aire de jeux multisensorielle aux mille et une couleur ouvrira aux enfants, aux petits comme aux grands, à partir des vacances de Noël 2025.
La France Insoumise lance sa campagne des municipales 2026 en Seine-Saint-Denis
Plus de 2000 militants LFI se sont rassemblés aux Docks de Paris à Aubervilliers pour le lancement officiel de la campagne des municipales 2026. Objectifs : mettre un maximum de conseillers municipaux pour peser dans les débats et les sénatoriales.
En Seine-Saint-Denis, LFI fait des scores impressionnants aux élections nationales ou Européennes, mais quid des municipales où me charisme du leader joue beaucoup ? Combien de villes basculeront LFI aux municipales 2026 ? Quid du potentiel LFI à Aulnay-sous-Bois ?
Tentative d’enlèvement à Villepinte : l’inquiétude gagne Sevran et les communes voisines
Un incident survenu mardi à la sortie du collège Jean-Jaurès, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), suscite une vive préoccupation dans l’ensemble du secteur. La Ville a confirmé, mercredi, qu’une tentative d’enlèvement avait été signalée auprès des forces de police, déclenchant un renforcement immédiat des patrouilles autour des établissements scolaires.
Selon les premiers éléments communiqués par la municipalité, un élève aurait été approché par deux adultes avant d’être retenu de force. L’intervention rapide de plusieurs adolescents présents sur place, puis celle d’une enseignante alertée par les cris, a permis de mettre un terme à l’incident. L’enfant, sain et sauf, a été pris en charge par la police nationale. Une enquête a été ouverte.
Des témoignages qui complètent – et complexifient – le récit initial
Sur les réseaux sociaux, plusieurs habitants affirment que les deux individus mis en cause seraient un couple d’un certain âge, qui aurait sollicité un élève pour l’aider à transporter un objet dans leur logement. Face au refus de l’enfant, les adultes auraient tenté de l’entraîner de force, provoquant l’intervention de plusieurs jeunes témoins.
Ces témoignages, qui restent soumis à vérification, ne permettent pas encore d’établir la nature exacte des faits. Les enquêteurs s’attachent à déterminer s’il s’agit d’une tentative d’enlèvement caractérisée, d’une manœuvre malveillante ou d’une situation reposant sur un autre contexte.
En l’absence de certitudes, les autorités appellent à la prudence, sans spéculer sur les motivations des protagonistes.
Une vigilance renforcée autour des écoles
Dès le signalement, la Ville de Villepinte a ordonné un renforcement de la présence de la police municipale aux abords des établissements scolaires. Les chefs d’établissement ont été alertés afin d’adopter des mesures de vigilance adaptées.
Les forces de l’ordre indiquent rester mobilisées pour identifier les deux individus impliqués et recueillir d’éventuels témoignages complémentaires.
L’affaire concerne tout particulièrement les communes limitrophes — Sevran, Tremblay-en-France, Aulnay-sous-Bois et Livry-Gargan — en raison de la proximité des quartiers et des trajets empruntés quotidiennement par les collégiens. La frontière entre ces villes, perméable dans les déplacements scolaires, justifie un niveau d’attention accru dans l’ensemble du secteur.
Parents et habitants appelés à la prudence
Les autorités recommandent aux familles d’adopter plusieurs mesures simples, déjà en vigueur dans de nombreuses villes confrontées à des situations similaires :
- accompagner les enfants à l’école lorsque cela est possible ;
- rester présents, en nombre, aux heures d’entrée et de sortie ;
- signaler sans délai tout comportement inhabituel ;
- rappeler aux plus jeunes les règles de prudence élémentaire : ne pas suivre un inconnu, rester dans les zones fréquentées, alerter un adulte en cas de doute.
La présence d’adultes autour des établissements constitue un facteur de dissuasion efficace, comme l’a illustré l’intervention rapide d’élèves et d’une enseignante lors de l’incident de Villepinte.
Un climat de solidarité, mais aussi d’inquiétude
L’émotion suscitée par cet épisode témoigne de la sensibilité particulière entourant la sécurité des mineurs dans un département déjà marqué par des tensions sociales et urbaines.
Si les faits restent à éclaircir, l’intervention déterminante de plusieurs adolescents et d’un membre du personnel enseignant a été saluée par de nombreux habitants.
Les forces de l’ordre invitent toute personne disposant d’informations à contacter le commissariat de Villepinte au 01 49 63 46 10.
Source groupe facebook : « Sevran ma ville officiel »















