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Venez débattre avec Aulnay Environnement sur la démocratie de proximité
Dans quelque mois commencera la campagne pour les élections municipales. Les partis préparent leur programme, quand ils ne travaillent pas déjà à valoriser leur bilan.
Il est temps de travailler à l’élaboration d’un projet écrit sur lequel nous demanderons aux candidats de se prononcer.
Trois sujets nous préoccupent particulièrement :
- Comment faire participer les habitants à la construction de la ville ?
C’est tout le problème de la vitalité de la démocratie de proximité, entre autres, le fonctionnement des Conseils de Quartier, mais aussi la restauration du Conseil Économique, Social et environnemental.
- Quelle ville voulons-nous ?
C’est tout le problème d’un urbanisme maîtrisé, non seulement dans le type de construction et la densification, mais aussi dans l’aménagement des « axes structurants » et la maîtrise des modes de déplacement. Une réflexion qu’il faudra mener quartier par quartier.
- Comment faire face au dérèglement climatique ?
C’est aussi bien le problème de l’imperméabilisation des sols que celui de la renaturation de nos cours d’eau et de la mise en œuvre d’une Charte de l’arbre, dans le cadre d’une lutte contre la multiplication des îlots de chaleur.
Voici de quoi occuper facilement toute une année. Nous vous proposons donc de vous joindre à nous mardi 4 Mars à partir de 20h Salle Dumont, 1er étage
THÈME : LA DÉMOCRATIE DE PROXIMITÉ
De la pertinence des avis d’Aulnay Environnement sur l’urbanisme
Le site internet du Blanc-Mesnil annonce la refonte du Pont des Sables. Ce pont, tout proche de notre ville et emprunté par de nombreux Aulnaysiens, avait fait l’objet, le 11 avril 2023, d’une lettre adressée au Maire de cette commune, où nous proposions :
« Une solution relativement simple consisterait à reporter la circulation des piétons sur des passerelles fixés à l’extérieur des arches, solution qui de plus donnerait plus de largeur à la circulation automobile. »
C’est précisément la solution aujourd’hui retenue : « Création d’une passerelle (encorbellement) sur toute la longueur du pont afin de garantir un itinéraire piétonnier sécurisé, comprenant une piste cyclable ».
Cette solution, nous l’avions également proposée pour le pont de la Croix Blanche à Aulnay, en indiquant que la bande centrale masquait le fait qu’il y avait deux ponts et qu’il était impossible de la supprimer pour élargir la voie de circulation. On nous a ri au nez, mais les rieurs ont fini par devoir reconnaître la réalité et se contenter d’une solution médiocre pour la circulation, avec une piste cyclable notoirement trop étroite et dangereuse.
Les citoyens n’ont certes pas la science infuse, mais ils ont du bon sens, et ce qu’on nomme « une expertise d’usage ». C’est par le dialogue avec ceux qui connaissent bien les lieux que l’on peut déboucher sur les meilleures solutions, ou parfois, les moins mauvaises. Il faut pour cela un minimum de respect pour les citoyens et pour la démocratie. Ce n’est pas le cas à Aulnay, où les associations sont présentées comme de méchants empêcheurs.
Et pourtant, face à la mobilisation de ces associations, la municipalité a bien dû renoncer à la première mouture de « Val Francilia » et au projet délirant de construire des logements sur le Parc Ballanger et sur le site PSA, et s’est tournée, comme nous le proposions avec Vivre Mieux Ensemble, vers la requalification des zones d’activité autour du boulevard Georges Braque. Mais pas question de reconnaître que nous avions raison !
Pour la « requalification » de la rue Jules Princet, elle s’obstine : construction de très hauts immeubles rapprochés avec « effet canyon » qui rend impossible l’aménagement de pistes cyclables et d’une voie réservée aux bus. Sans que la qualité et la sécurité des constructions soient assurées : l’une, inachevée doit être partiellement ou complètement détruit, une autre semble en partie évacuée en raison de failles par dissolution des gypses.
Que dire du Centre nautique, pour laquelle nous demandions un débat qu’on nous a évidemment refusé ? Résultat, un équipement ruineux, aux tarifs trop élevés !
Pour l’ex-place Camélinat, nous ne dénonçons évidemment pas la disparition du parking en surface (comme le prétendent les thuriféraires de la municipalité), mais le creusement ruineux d’un parking souterrain qui a nécessité la disparition des tilleuls centenaires et la création en surface d’un îlot de chaleur urbain, alors que nous proposions un parking « en silo » à l’emplacement de l’ancienne perception, actuellement occupé par des places de parkings réservées, souvent vides.
Quant au projet de résidence senior de la Croix Blanche, rejeté en bloc par les participants à l’un des derniers Conseils de quartier (80 mètres de façade façon caserne !), avec l’association QCBE nous l’avons attaqué devant le Tribunal Administratif, car c’était un projet bâclé, en contradiction avec plusieurs articles du PLU voté par cette même municipalité, tellement indéfendable qu’elle a fini par le retirer. Nous ne sommes pas contre la création d’une nouvelle résidence senior, mais pas ainsi ! Tant d’années perdues par le refus du dialogue et de la co-construction de notre ville ! Dans quel état cette équipe va-t-elle nous la laisser ?
LA DÉMOCRATIE, CE N‘EST PAS LE PROBLÈME, C’EST LA SOLUTION !
Source : Aulnay Environnement
Conférence-débat à Aulnay-sous-Bois autour du livre « Du projet sioniste au génocide » le 6 février
Le conflit au Proche-Orient vous intéresse ? Vous pouvez vous rendre au débat avec Pierre STAMBUL, porte-parole de l’UJFP (Union Juive Française pour la Paix), autour de son livre « Du projet sioniste au génocide ».
Ce débat a lieu le jeudi 6 février 2025 à 19H00 au Foyer des Anciens, Parc Dumont, 12-14 Boulevard du Général Gallieni, 93600 Aulnay-sous-Bois.
Plus d’information sur l’affiche ci-dessous :
Usine d’amiante à Aulnay-sous-Bois : le combat continue avec Ban Asbestos !
COMMENTAIRE SUR L’ARRET DU 27 NOVEMBRE 2024 DE LA COUR D’APPEL DE PARIS CONDAMNANT LE CMMP D’AULNAY SOUS BOIS
Cet arrêt en appel porte sur le différent de droit privé entre le CMMP et les agences immobilières auxquelles a été vendu le terrain de l’ancienne usine de broyage d’amiante et qui ont fait l’objet de moultes procédures.
Le CMMP croyait se débarrasser du fardeau aux agences immobilières, peu soucieuses elles-mêmes de la question de la pollution de cette ancienne friche industrielle, qui pensaient faire là une bonne affaire avec leur projet de construction de 11 pavillons sur un terrain amianté.
Le Maire Gérard Ségura décide de faire réaliser le chantier de désamiantage-démolition par la Commune, comptant se retourner ensuite en justice contre le CMMP pour le remboursement des frais.
Aussi, cet arrêt ne concerne pas les conséquences judiciaires de la catastrophe sanitaire que le CMMP a déclenchée qui, lui, a eu lieu au pénal à la suite de la plainte en 1998 de la famille LEONARD/VOIDE accompagnée d’une vingtaine d’autres victimes de l’amiante, qui s’est soldé en 2015 par un non-lieu, les responsables juridiques de l’époque étaient tous décédés. Il n’a pu être malheureusement prouvé que les dirigeants actuels n’aient eu une responsabilité dans cette catastrophe sanitaire sachant qu’ils ont été
prévenus par la Mairie et la Préfecture dès 1996 que des curieux s’intéressaient au dossier du CMMP ainsi elles leur donnaient le temps de « nettoyer » leurs archives avant la perquisition de la police à leur siège à Paris. L’impunité au titre pénal est donc totale et la responsabilité de l’entreprise en tant que personne
morale, qui n’a pas respecté la règlementation sur l’amiante édictée par l’arrêté préfectoral sur l’autorisation d’ouverture de 1938, n’a pas malheureusement pu être prise en compte pour des raisons juridiques.
Revenons sur cet arrêt en appel de 2024. Les associations sont intervenues tout au long de la procédure pour informer les juges des conséquences du délit d’abandon du site dangereux et les informer de leur intervention active et constante pour garantir, conformément à la loi, la sécurité du chantier de
désamiantage-dépollution autant pour les travailleurs que pour les riverains et les enfants des écoles mitoyennes.
Lors de l’audience en 2015 de cette procédure en appel, les victimes étaient présentes au tribunal et maître François Lafforgue a dû insister fortement pour pouvoir plaider. La présidente était contrariée par leur
présence et nous étions très pessimistes quant au jugement final. Avec le recul, nous pouvons considérer qu’étant donné la complexité des procédures délibérément déclenchées par le CMMP (aux tribunaux de Paris, Cergy Pontoise, Montreuil) avec également une plainte pour « abus de pouvoir »contre l’inspecteur du travail d’Aulnay, la cour a dû poser de nombreuses questions pour démêler l’écheveau, le problème des
victimes n’étant pas pour les juges directement à l’ordre du jour ou, du moins, pas leur préoccupation première.
Néanmoins contrairement à notre première impression, la lecture des 32 pages démontre le sérieux du
jugement en appel du 27 Novembre 2024 conforme à la loi et à la réglementation sur l’environnement étayé par 24 documents d’études de pollution et d’expertise dans lesquels les associations ont largement contribué et exercé leur pression et reconnait le bienfondé d’un chantier sous confinement total. De plus, le tribunal a reconnu le rôle des associations et de la mobilisation citoyenne concernant le déroulement du chantier.
L’origine de la procédure provient d’une plainte du CMMP pour clause abusive contre l’arrêté préfectoral du 5 Août 2004 l’enjoignant de dépolluer et de démolir les bâtiments. A souligner que le Préfet, alerté par Nicole et Gérard Voide dès 1995, a mis 9 ans pour faire tout simplement respecter la loi. Le CMMP se retourne ainsi contre les agences immobilières, réalisant que, sous la pression et l’intervention en justice des associations
dès 2006 bientôt rejointes par la Commune d’Aulnay, le coût du chantier sera plus important que le simple coût d’aspirateur qu’il envisageait de réaliser avec la complaisance de l’entreprise COTEBA.
Les associations sont intervenues dans plusieurs expertises tenant tête notamment aux experts Karlesking et Biseau qui nous accusaient de vouloir un chantier de luxe. Dans la procédure judiciaire, elles alertent
également (étant partie prenante car associées aux rendez-vous de chantier) sur le danger suite à la
découverte du zircon radioactif et du dépotoir délibéré et demandent, à leur propre initiative, l’intervention de la CRIIRAD.
Ce jugement en appel de 2024 fait suite au premier jugement du 22 Octobre 2015 du Tribunal d’Instance de Paris qui déboutait, d’une part, toutes les parties dans leurs prétentions sauf les associations qui, elles, sont reconnues comme intérêt à agir mais avec un dédommagement de 1 euro symbolique par association et
1000 euros d’aide au titre des frais d’avocats. Ce jugement reconnaissait que la présence d’amiante est consécutive au broyage industriel mais n’obligeait pas à un chantier sous confinement réclamé à l’époque par les seules associations.
QUELQUES PERLES DURANT CES 30 ANNEES DE BATAILLE :
1997 : l’inspection du travail d’Aulnay précise à Gérard Voide au téléphone « on a bien un dossier CMMP mais la chemise est vide, ce n’est pas normal » !
1999 : les experts de Qualiconsult réussissent l’exploit de ne pas trouver d’amiante dans l’usine de broyage d’amiante sauf sur la toiture en fibrociment alors qu’ils pataugent dans la poussière d’amiante qui recouvre
leurs chaussures comme les nôtres lorsque Gérard a visité les lieux avec Alain Bobbio. Henri Pézerat et Gérard Voide ont dénoncé ce fait au Ministère de la Santé, lettre restée sans réponse.
Le CMMP déclare que l’amiante résiduel ne remplirait même pas un seau d’enfant.
2007 : Les experts Karlesking et Biseau déclarent : « la poussière n’est pas un matériau…. la poussière n’est pas de l’amiante friable…. l’amiante est en quantité infinitésimale» alors que Véritas trouve en 2006 le chiffre de 5 900 000 fibres d’amiante par cm2 sur les charpentes du site.
L’entreprise COTEBA, à la télévision : « on ne peut pas faire un chantier recouvert car le travail en hauteur est trop dangereux » !
2004 : l’étude de pollution de l’expert CDB est qualifiée par le Préfet d’alarmiste. Pourtant 66 prélèvements sur 103 contiennent de l’amiante et ce dans tous les bâtiments et non seulement dans le seul atelier
d’amiante.
QUELQUES REPERES :
Dès 1995, à la déclaration du mésothéliome de Pierre Léonard, le Maire, le cadastre municipal, le Préfet sont prévenus. Gérard et Nicole Voide adhèrent à BAN ASBESTOS FRANCE et prennent contact avec leurs responsables (Henri Pézerat, Annie Thébaud-Mony, Patrick Herman) qui nous aident et nous encouragent dans notre enquête personnelle de 5 ans.
En 1996, Nicole et Gérard adhérent à ANDEVA (Ban Asbestos France a participé à sa création).
En 1998, nous remettons un dossier d’enquête accablant à maître Jean-Paul TEISSONNIERE qui dépose une
plainte contre X et une enquête préliminaire est ouverte au parquet de Bobigny où Gérard fournira le dossier au lieutenant de police et le Ministre de la Santé Bernard Kouchner est alerté.
Au printemps 2000, Annie Thébaud-Mony et Gérard Voide participent à la création d’ Addeva 93 (ce qui provoque un article de presse dans la revue de santé « Viva » et « Le Parisien»). C’est le début de la
médiatisation.
A l’automne 2000, Nicole et Gérard distribuent 4 000 tracts autour de l’usine (sous le sigle d’Addeva 93)
invitant à une réunion publique dans le quartier du Vieux Pays. C’est lors de cette première réunion publique que se sont révélés les premiers malades et à la suite de laquelle un collectif des riverains et victimes du
CMMP s’est créé et animé par Gérard Voide, rejoint par les parents d’élèves des écoles du Bourg et par Aulnay Environnement, formant ainsi une coordination de 6 associations (Collectif des riverains et victimes du CMMP, BAN ASBESTOS FRANCE, ADDEVA 93, associations de parents d’élèves FCPE et LIPE, AULNAY
ENVIRONNEMENT).
A SOULIGNER :
- Jean-Pierre Poteau et Robert Halifax d’Aulnay Environnement ont également joué un grand rôle de part leur connaissance de la ville et leur popularité.
- Le rôle de Maître François Lafforgue dès la première réunion publique, la première permanence d’aide aux victimes et la gestion de plus de 100 dossiers d’indemnisation auprès du FIVA (fonds
d’indemnisation des victimes de l’amiante), sa présence active auprès des tribunaux pour faute
inexcusable de l’employeur. Il aura également géré de bout en bout toutes les procédures contre le CMMP
- Le rôle exemplaire du mouvement citoyen au travers de 12 réunions publiques, 9 motions adoptées à l’unanimité (2002, 2003, 2004, 2006, 2007, 2008 et 2009) enjoignant Préfet, Maire, DDASS, STIIIC, OPPBTP, inspection du travail, médecine du travail, ministres, CRAMIF, BRGM, ADEM, DDT, INVS,
CIRE …. à agir
- Dans cette affaire, rien ne nous aura été épargné, depuis le mensonge du Maire et du Préfet en 1995 aux réticences puis obstructions au cadastre de la ville et au service environnemental de la préfecture, refus de nous communiquer les documents, etc… Tout s’est passé comme s’il y avait une
complaisance, voire une compromission, en faveur de l’industriel
CE QU’IL RESTE A FAIRE :
- S’assurer auprès des autorités de l’enregistrement officiel des restrictions d’usage du terrain toujours pollué en profondeur sous la dalle et qui pourrait être oubliées lors de futurs travaux
- S’assurer du paiement par le CMMP des 13 millions d’euros avec intérêts, CMMP qui va surement tout faire pour y échapper (cassation ? et autres ?). Les dirigeants, prévenus dès 1995, ont eu 30 ans pour
provisionner comptablement les futurs frais judiciaires des travaux et des plaintes. L’entreprise est prospère et travaille notamment dans les produits cosmétiques.
- Nous étions en désaccord avec le Maire Gérard SEGURA dans sa substitution au CMMP pour réaliser le chantier de désamiantage/démolition. Le Préfet était acculé dans sa compromission avec le CMMP et nous étions sur le point de porter l’affaire en justice pour connivence de l’Etat avec l’industriel et non application de la loi, procès que nous aurions gagné puisque tous les arguments figurant dans l’arrêt du 27 novembre 2024 étaient les mêmes. Ainsi, les contribuables aulnaysiens n’auraient pas été les banquiers du CMMP.
- Ban Asbestos est toujours disponible pour traiter des demandes de victimes qui se feraient connaître. Le 9 janvier 2025
Source : Nicole et Gérard Voide
Avis d’Aulnay Environnement sur le PLUI de l’EPT Terre d’Envol
Aulnay Environnement est particulièrement sensible à la dégradation du paysage urbain de la commune d’Aulnay-sous-bois depuis une dizaine d’années en zone de centralité ou urbaine mixte.
- Nombreuses constructions à l’alignement d’immeubles de 5 à 7 niveaux en bordure de rues étroites, créant un effet « canyon » multipliant les nuisances en matière de bruit et de qualité de l’air, en liaison avec l’accroissement de la circulation automobile
- Containers d’ordures ménagères Absence de règlementation pour éviter que les containers n’obstruent le passage des piétons
- Disparition de nombreux arbres « de haute tige », souvent plus que centenaires, au profit d’opérations immobilières qui ne tiennent aucun compte de ce patrimoine issu de l’ancienne forêt de Bondy
- Imperméabilisation galopante des sols : absence de prise en compte
- Multiplication des parkings en sous-sol sur plusieurs niveaux avec coffrage sous le niveau de la nappe phréatique qui se déverse vers les constructions mitoyennes
- Absence d’une politique d’aménagement des grands axes qui traversent la commune, afin de les élargir, de les végétaliser et de les rendre plus aisés pour les « circulations douces » (piétons et vélos)
- Stationnement sauvage : absence d’une politique sérieuse pour lutter contre
- Patrimoine architectural : absence d’une politique réfléchie de préservation d’une architecture vernaculaire typique d’une époque caractérisée par l’association de la meulière, des briques et des décors de céramique
- Nouveaux équipements collectifs (salles pour les associations, écoles, crèches ou EHPAD) : absence de prévision en rapport avec l’augmentation de la population
- Personnes à mobilité réduite : absence d’une politique d’aménagement de l’espace public.
Or le PLUI, malgré les belles paroles du PADD, ne propose aucune amélioration sur ces différents aspects. Nous ne relevons aucune préconisation, aucun engagement précis.
Un membre de l’association Aulnay Environnement challenge Oxygène sur la lutte contre les inondations
A propos de l’article publié dans « OXYGENE » N° 315 daté de décembre 2024 : « La lutte contre les inondations se poursuit »
Quelques remarques et précisions :
Les 9 et 10 octobre, il a été constaté un cumul de 65,2 mm de pluie sur une durée de 21h 37.
Heureusement cette forte pluie a été constatée sur une longue durée. Par expérience, nous savons qu’un cumul de cette valeur, mais sur un temps plus court aurait causé bien des ennuis aux Aulnaysiens.
Précisons :
- 65,2 mm en 21h37, sont absorbés par la nappe phréatique.
- 65,2 mm en 3h00, c’est l’inondation assurée car le réseau d’assainissement actuel n’est pas en mesure d’absorber ce débit, les canalisations sont en surcharge, les avaloirs ne sont plus en possibilité d’absorption, mais au contraire, refoulent les excédents.
Toutefois, il n’y a pas eu de constat d’inondation à Aulnay sur la période concernée. Mais plusieurs propriétaires ont pu subir des infiltrations plus ou moins importantes dans leurs sous-sols, à cause de la montée de la nappe phréatique dans les heures qui ont suivi l’événement. Dans ce cas, il faut attendre 3 à 5 jours pour retrouver la nappe phréatique à un niveau plus bas. Cet événement est habituel dans notre région, même si le constat de sécheresse était reconnu au cours des dernières années. C’est la raison pour laquelle des associations de victimes d’inondations ont toujours demandé aux pouvoirs publics d’interdire les constructions en sous-sol, ce qui à ce jour n’a jamais été pris en compte.
Des bassins de retenues ont été construits dans la région au cours de la période 1980/2010 par les volontés conjuguées du département et des municipalités mais aussi par la pression des associations de riverains victimes d’inondations.
Les aménagements actuels donnés dans l’article d’Oxygène sont à prendre en compte positivement, mais ne compensent pas tout. Exemple : Les fosses d’arbres dans la requalification du boulevard de Strasbourg ne suffiront pas à combler la perte d’espaces perméables perdus lors de la construction de gros immeubles à la place de pavillons dans la rue de Bondy située sur le même secteur. Les constructions de bâtiments entraînent l’accélération des eaux pluviales dans des collecteurs déjà surchargés.
Des constructions importantes d’immeubles en lieu et place de pavillons entraînent des nuisances sur les écoulements liés aux précipitations pluviales. Les branchements des évacuations d’eaux pluviales ou usées vers des réseaux tout juste suffisants en période dite « normale » deviennent « à risque » en période pluvieuse. Que dire des trottoirs et des caniveaux supprimés devant les constructions pour la durée des travaux ? Que dire des immeubles dont les travaux sont suspendus, exemple rue Jacques Duclos et rue Jules Princet ?
Les aires de stationnements en cours d’aménagement à Mitry-Ambourget et à la cité de l’Europe seront enherbées, ce qui est bien, encore faut-il que ces aires soient suffisantes pour contenir le nombre de véhicules qui se présenteront. Notons toutefois que ces deux lieux ne sont pas (encore) impactés par les inondations.
Rue Henri Matisse et la place St Jean, l’ensemble des travaux au cours de ces dernières années a vu des tours disparaître et remplacées par plusieurs constructions d’immeubles, imperméabilisant ainsi de grands espaces sur des lieux initialement végétalisés.
Il est nécessaire que les infrastructures soient prises en compte au moment des projets, et pas après.
Source : propos d’un membre de l’association Aulnay Environnement
Dossier CMMP : une insulte faite aux associations à Aulnay-sous-Bois !
Il y a quelques jours, à la Cour d’Appel de Paris, est tombée la nouvelle de la victoire des associations sur une entreprise, le CMMP, responsable de la pollution à l’amiante de tout un quartier central d’Aulnay, ce qui a entraîné la dégradation de la santé des riverains, dont plusieurs sont décédés des suites de cette pollution.
De 1995 à 2015, les associations (collectif des riverains, Ban Abestos France, Addeva 93, Aulnay Environnement) ont mené une lutte incessante, dans laquelle Aulnay Environnement a joué un rôle fédérateur. Cette lutte a conduit la municipalité de Gérard Gaudron, d’abord peu sensible au problème, à déménager l’école du Bourg proche de l’usine. C’est ensuite l’équipe de Gérard Ségura qui a assuré la démolition de l’usine et la dépollution du site, avec évidemment tout un environnement de procédures techniques très coûteuses.
Dans un communiqué du 29 novembre, proprement scandaleux, la municipalité dirigée par Bruno Beschizza s’attribue tout le mérite de la décision qui condamne la société CMMP à verser à la commune la somme de 13 millions d’Euros, en oubliant le dédommagement aux associations, en reconnaissance de leur rôle essentiel.
Il faut rappeler encore l’arrêt de la Cour d’appel : « l’investissement bénévole des associations en cause dans la problématique de la dépollution du site de la société CMMP au regard de l’amiante, de la sécurité et de la santé des riverains et des enfants scolarisés est avéré dans ce dossier. Il a permis d’ouvrir la question de la dépollution du site et de sa remise en état dans le cadre d’un débat citoyen et pas seulement économique. »
LE COMMUNIQUÉ DU MAIRE, PARACHUTÉ À AULNAY BIEN APRÈS LA DISPARITION DU SITE, EN FAISANT SILENCE SUR LE RÔLE EXEMPLAIRE DES ASSOCIATIONS, CONSTITUE UNE INSULTE FAITE À TOUS LES MOUVEMENTS CITOYENS.
Source : Aulnay Environnement
Quel avis donner sur le PLUI Terres d’Envol ? Venez en discuter avec Aulnay Environnement !
Nous vous invitons à nous rejoindre mardi 3 décembre à 20h salle DUMONT (1er étage) pour réfléchir ensemble à la façon de participer à l’enquête publique qui permet aux citoyens de donner leur avis sur le PLUI de Terres d’Envol, qui déterminera toute l’évolution future de notre territoire (8 communes).
Ce PLUI imposera des adaptations au PLU d’Aulnay et corrigera quelques aberrations permises par le PLU de 2015 fabriqué par nos élus et derrière lequel ils s’abritent. Néanmoins, il présente de graves défauts qu’il nous faut dénoncer à l’occasion de l’enquête publique.
Nous en discuterons ensemble avec Francis REDON, président d’Environnement 93, dont Aulnay Environnement est adhérente. Sur le site d’Environnement 93, on trouvera tous les documents nécessaires, en particulier les avis des organismes environnmentaux officiels (MRAe, SAGE, CIPERNAF) qui émettent des réserves ou un avis défavorable.
Comment participer à l’enquête publique, prolongée jusqu’au 10 janvier 2025 :
- Sur le registre dématérialisé: https://www.registre-numerique.fr/elaboration-plui-paris-terres-denvol
- Par voie électronique : elaboration-plui-paris-terres-denvol@mail.registre-numerique.fr
- Par courrier postal à la commission d’enquête à l’adresse suivante : Monsieur le président de la commission d’enquête du PLUI de Paris Terres d’Envol – BP 10 018 – 93601 Aulnay-sous-Bois.
Comment échanger avec le commissaire-enquêteur :
- Une réunion publique se tiendra le 05 décembre 2024 à partir de 19h30 à l’Espace Saint-EX – 25 bd André Citroën, 93600 Aulnay sous-Bois.
- des permanences au Centre Administratif d’Aulnay :
- Jeudi 28 novembre 14h30-17h30
- Lundi 02 décembre 14h30-17h30
- Mercredi 11 décembre 09h00-12h00
- Samedi 21 décembre 09h30-12h30
Une réunion publique a eu lieu à Sevran à la seule initiative du maire de Sevran, avec près de 150 participants ! A Aulnay, nos élus ne se préoccupent pas de faire participer les citoyens, mais les Aulnaysiens feront-ils l’effort de participer ?
Source : communiqué Aulnay Environnement
Les automobilistes indélicats ne sont pas les seuls à ignorer les droits des piétons à Aulnay-sous-Bois !
Il semblerait que les articles d’Aulnay Environnement aient atteint leur but.
En effet la page de couverture d’Oxygène du mois de novembre se retrouve à l’affiche sur les panneaux Decaux de la ville.
On peut imaginer que les sanctions contre les stationnements gênants, abusifs fassent partie des prochaines actions municipales.
Compte tenu du succès de nos articles nous proposons une nouvelle couverture pour le numéro d’Oxygène du mois de décembre :
Source : association Aulnay Environnement
Mais que fait l’entreprise Nicollin qui ne ramasse pas les feuilles à Aulnay-sous-Bois ?
Rue Jean Jaurès, c’était l’état de nos trottoirs avant les chutes de neige, en tous cas ceux que les riverains avaient pris soin de balayer, pour sécuriser les déplacements de leurs concitoyens.
A ce moment, il était facile d’évacuer ces tas de feuilles bien sèches, alors que la dégradation météo à venir était bien annoncée.
Les services de nettoyage privatisés par la municipalité sont confiés à Nicollin. En plein été, lorsqu’il n’y a pas grand-chose à ramasser, les employés de la société passent tous les jours, longuement, dans un vacarme assourdissant.
A présent qu’on a besoin d’eux, que les feuilles collent sous la chaussure et glissent les unes sur les autres, qu’attend Nicollin ?
Pour ne pas risquer la chute, les passants marchent sur la chaussée, à leurs risques et périls, de peur de glisser et tomber, et qu’attend Nicollin ?
Manifestement, que toutes les feuilles soient tombées ! Qu’importe que les gens chutent, c’est la fin de celles des feuilles et la rentabilité qui l’emportent.
ENCORE UNE FOIS, À AULNAY, LE SORT DES PIÉTONS N’INTÉRESSE PERSONNE !
Source : Aulnay Environnement




