Archives de Catégorie: Santé
Les « espaces sans tabac » se multiplient aux abords des écoles et des jeux en Seine-Saint-Denis
Vous avez peut-être déjà vu, aux abords d’une école, ce logo vert et blanc où l’on devine un banc, un parterre de fleurs, deux arbres et une cigarette barrée de rouge. Imaginé par la Ligue contre le cancer, il sert à définir les « espaces sans tabac » et se multiplie dans les communes de Seine-Saint-Denis.
La dernière ville à l’avoir adopté est celle des Lilas. « Notre idée, c’est de préserver les plus fragiles du tabagisme passif », résume le maire (PS) des Lilas Lionel Benharous, qui a été séduit par l’action de la Ligue contre le cancer.
Source et article complet : Le Parisien
Oussouf Siby interpelle le Maire d’Aulnay-sous-Bois concernant le chauffage en panne école Croix Rouge
Je souhaite vous faire part de la colère de nombreuses familles et de la communauté éducative d’Aulnay-sous-Bois, suite aux difficultés persistantes dues au mauvais fonctionnement des systèmes de chauffage dans plusieurs écoles maternelles et primaire. Aujourd’hui ce sont les enfants du groupe scolaire Croix Rouge qui sont impactés depuis maintenant plus d’une semaine.
Vous comprendrez qu’il est extrêmement désagréable et très difficile pour le personnel et les enfants de travailler, de se concentrer sur les apprentissages, dans des salles de classe glaciales, durant des heures.
Ces problèmes de chauffage ont également été signalés par les agents communaux, les associations, le personnel des crèches. Des cours et des entraînements ont été annulés, des adultes et des enfants sont tombés malades.
Or, ce problème revient chaque année et depuis plusieurs années, ce qui laisse supposer que des entretiens ou des rénovations n’ont pas été faites avant l’hiver.
Face à cette situation critique, je sollicite votre intervention pour la réalisation d’un audit indépendant dans toutes les écoles de la commune et les équipements publics.
Cet audit pourrait inclure :
- Une évaluation de l’état actuel des systèmes de
- Un récapitulatif des travaux réalisés au cours des dix dernières années.
- Des recommandations pour améliorer la situation dans les plus brefs délais.
Je suis convaincu qu’une telle initiative permettra de s’assurer que les investissements réalisés dans ces établissements publics sont conformes aux besoins actuels.
La remise en état des systèmes de chauffage apportera le bien-être indispensable aux enfants et aux adultes.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le Maire, l’expression de mes salutations distinguées.
Source : Oussouf SIBY Conseiller municipal, Conseiller territorial, Président du groupe des élu.e.s socialistes, communistes et citoyen.ne.s
Usine d’amiante à Aulnay-sous-Bois : le combat continue avec Ban Asbestos !
COMMENTAIRE SUR L’ARRET DU 27 NOVEMBRE 2024 DE LA COUR D’APPEL DE PARIS CONDAMNANT LE CMMP D’AULNAY SOUS BOIS
Cet arrêt en appel porte sur le différent de droit privé entre le CMMP et les agences immobilières auxquelles a été vendu le terrain de l’ancienne usine de broyage d’amiante et qui ont fait l’objet de moultes procédures.
Le CMMP croyait se débarrasser du fardeau aux agences immobilières, peu soucieuses elles-mêmes de la question de la pollution de cette ancienne friche industrielle, qui pensaient faire là une bonne affaire avec leur projet de construction de 11 pavillons sur un terrain amianté.
Le Maire Gérard Ségura décide de faire réaliser le chantier de désamiantage-démolition par la Commune, comptant se retourner ensuite en justice contre le CMMP pour le remboursement des frais.
Aussi, cet arrêt ne concerne pas les conséquences judiciaires de la catastrophe sanitaire que le CMMP a déclenchée qui, lui, a eu lieu au pénal à la suite de la plainte en 1998 de la famille LEONARD/VOIDE accompagnée d’une vingtaine d’autres victimes de l’amiante, qui s’est soldé en 2015 par un non-lieu, les responsables juridiques de l’époque étaient tous décédés. Il n’a pu être malheureusement prouvé que les dirigeants actuels n’aient eu une responsabilité dans cette catastrophe sanitaire sachant qu’ils ont été
prévenus par la Mairie et la Préfecture dès 1996 que des curieux s’intéressaient au dossier du CMMP ainsi elles leur donnaient le temps de « nettoyer » leurs archives avant la perquisition de la police à leur siège à Paris. L’impunité au titre pénal est donc totale et la responsabilité de l’entreprise en tant que personne
morale, qui n’a pas respecté la règlementation sur l’amiante édictée par l’arrêté préfectoral sur l’autorisation d’ouverture de 1938, n’a pas malheureusement pu être prise en compte pour des raisons juridiques.
Revenons sur cet arrêt en appel de 2024. Les associations sont intervenues tout au long de la procédure pour informer les juges des conséquences du délit d’abandon du site dangereux et les informer de leur intervention active et constante pour garantir, conformément à la loi, la sécurité du chantier de
désamiantage-dépollution autant pour les travailleurs que pour les riverains et les enfants des écoles mitoyennes.
Lors de l’audience en 2015 de cette procédure en appel, les victimes étaient présentes au tribunal et maître François Lafforgue a dû insister fortement pour pouvoir plaider. La présidente était contrariée par leur
présence et nous étions très pessimistes quant au jugement final. Avec le recul, nous pouvons considérer qu’étant donné la complexité des procédures délibérément déclenchées par le CMMP (aux tribunaux de Paris, Cergy Pontoise, Montreuil) avec également une plainte pour « abus de pouvoir »contre l’inspecteur du travail d’Aulnay, la cour a dû poser de nombreuses questions pour démêler l’écheveau, le problème des
victimes n’étant pas pour les juges directement à l’ordre du jour ou, du moins, pas leur préoccupation première.
Néanmoins contrairement à notre première impression, la lecture des 32 pages démontre le sérieux du
jugement en appel du 27 Novembre 2024 conforme à la loi et à la réglementation sur l’environnement étayé par 24 documents d’études de pollution et d’expertise dans lesquels les associations ont largement contribué et exercé leur pression et reconnait le bienfondé d’un chantier sous confinement total. De plus, le tribunal a reconnu le rôle des associations et de la mobilisation citoyenne concernant le déroulement du chantier.
L’origine de la procédure provient d’une plainte du CMMP pour clause abusive contre l’arrêté préfectoral du 5 Août 2004 l’enjoignant de dépolluer et de démolir les bâtiments. A souligner que le Préfet, alerté par Nicole et Gérard Voide dès 1995, a mis 9 ans pour faire tout simplement respecter la loi. Le CMMP se retourne ainsi contre les agences immobilières, réalisant que, sous la pression et l’intervention en justice des associations
dès 2006 bientôt rejointes par la Commune d’Aulnay, le coût du chantier sera plus important que le simple coût d’aspirateur qu’il envisageait de réaliser avec la complaisance de l’entreprise COTEBA.
Les associations sont intervenues dans plusieurs expertises tenant tête notamment aux experts Karlesking et Biseau qui nous accusaient de vouloir un chantier de luxe. Dans la procédure judiciaire, elles alertent
également (étant partie prenante car associées aux rendez-vous de chantier) sur le danger suite à la
découverte du zircon radioactif et du dépotoir délibéré et demandent, à leur propre initiative, l’intervention de la CRIIRAD.
Ce jugement en appel de 2024 fait suite au premier jugement du 22 Octobre 2015 du Tribunal d’Instance de Paris qui déboutait, d’une part, toutes les parties dans leurs prétentions sauf les associations qui, elles, sont reconnues comme intérêt à agir mais avec un dédommagement de 1 euro symbolique par association et
1000 euros d’aide au titre des frais d’avocats. Ce jugement reconnaissait que la présence d’amiante est consécutive au broyage industriel mais n’obligeait pas à un chantier sous confinement réclamé à l’époque par les seules associations.
QUELQUES PERLES DURANT CES 30 ANNEES DE BATAILLE :
1997 : l’inspection du travail d’Aulnay précise à Gérard Voide au téléphone « on a bien un dossier CMMP mais la chemise est vide, ce n’est pas normal » !
1999 : les experts de Qualiconsult réussissent l’exploit de ne pas trouver d’amiante dans l’usine de broyage d’amiante sauf sur la toiture en fibrociment alors qu’ils pataugent dans la poussière d’amiante qui recouvre
leurs chaussures comme les nôtres lorsque Gérard a visité les lieux avec Alain Bobbio. Henri Pézerat et Gérard Voide ont dénoncé ce fait au Ministère de la Santé, lettre restée sans réponse.
Le CMMP déclare que l’amiante résiduel ne remplirait même pas un seau d’enfant.
2007 : Les experts Karlesking et Biseau déclarent : « la poussière n’est pas un matériau…. la poussière n’est pas de l’amiante friable…. l’amiante est en quantité infinitésimale» alors que Véritas trouve en 2006 le chiffre de 5 900 000 fibres d’amiante par cm2 sur les charpentes du site.
L’entreprise COTEBA, à la télévision : « on ne peut pas faire un chantier recouvert car le travail en hauteur est trop dangereux » !
2004 : l’étude de pollution de l’expert CDB est qualifiée par le Préfet d’alarmiste. Pourtant 66 prélèvements sur 103 contiennent de l’amiante et ce dans tous les bâtiments et non seulement dans le seul atelier
d’amiante.
QUELQUES REPERES :
Dès 1995, à la déclaration du mésothéliome de Pierre Léonard, le Maire, le cadastre municipal, le Préfet sont prévenus. Gérard et Nicole Voide adhèrent à BAN ASBESTOS FRANCE et prennent contact avec leurs responsables (Henri Pézerat, Annie Thébaud-Mony, Patrick Herman) qui nous aident et nous encouragent dans notre enquête personnelle de 5 ans.
En 1996, Nicole et Gérard adhérent à ANDEVA (Ban Asbestos France a participé à sa création).
En 1998, nous remettons un dossier d’enquête accablant à maître Jean-Paul TEISSONNIERE qui dépose une
plainte contre X et une enquête préliminaire est ouverte au parquet de Bobigny où Gérard fournira le dossier au lieutenant de police et le Ministre de la Santé Bernard Kouchner est alerté.
Au printemps 2000, Annie Thébaud-Mony et Gérard Voide participent à la création d’ Addeva 93 (ce qui provoque un article de presse dans la revue de santé « Viva » et « Le Parisien»). C’est le début de la
médiatisation.
A l’automne 2000, Nicole et Gérard distribuent 4 000 tracts autour de l’usine (sous le sigle d’Addeva 93)
invitant à une réunion publique dans le quartier du Vieux Pays. C’est lors de cette première réunion publique que se sont révélés les premiers malades et à la suite de laquelle un collectif des riverains et victimes du
CMMP s’est créé et animé par Gérard Voide, rejoint par les parents d’élèves des écoles du Bourg et par Aulnay Environnement, formant ainsi une coordination de 6 associations (Collectif des riverains et victimes du CMMP, BAN ASBESTOS FRANCE, ADDEVA 93, associations de parents d’élèves FCPE et LIPE, AULNAY
ENVIRONNEMENT).
A SOULIGNER :
- Jean-Pierre Poteau et Robert Halifax d’Aulnay Environnement ont également joué un grand rôle de part leur connaissance de la ville et leur popularité.
- Le rôle de Maître François Lafforgue dès la première réunion publique, la première permanence d’aide aux victimes et la gestion de plus de 100 dossiers d’indemnisation auprès du FIVA (fonds
d’indemnisation des victimes de l’amiante), sa présence active auprès des tribunaux pour faute
inexcusable de l’employeur. Il aura également géré de bout en bout toutes les procédures contre le CMMP
- Le rôle exemplaire du mouvement citoyen au travers de 12 réunions publiques, 9 motions adoptées à l’unanimité (2002, 2003, 2004, 2006, 2007, 2008 et 2009) enjoignant Préfet, Maire, DDASS, STIIIC, OPPBTP, inspection du travail, médecine du travail, ministres, CRAMIF, BRGM, ADEM, DDT, INVS,
CIRE …. à agir
- Dans cette affaire, rien ne nous aura été épargné, depuis le mensonge du Maire et du Préfet en 1995 aux réticences puis obstructions au cadastre de la ville et au service environnemental de la préfecture, refus de nous communiquer les documents, etc… Tout s’est passé comme s’il y avait une
complaisance, voire une compromission, en faveur de l’industriel
CE QU’IL RESTE A FAIRE :
- S’assurer auprès des autorités de l’enregistrement officiel des restrictions d’usage du terrain toujours pollué en profondeur sous la dalle et qui pourrait être oubliées lors de futurs travaux
- S’assurer du paiement par le CMMP des 13 millions d’euros avec intérêts, CMMP qui va surement tout faire pour y échapper (cassation ? et autres ?). Les dirigeants, prévenus dès 1995, ont eu 30 ans pour
provisionner comptablement les futurs frais judiciaires des travaux et des plaintes. L’entreprise est prospère et travaille notamment dans les produits cosmétiques.
- Nous étions en désaccord avec le Maire Gérard SEGURA dans sa substitution au CMMP pour réaliser le chantier de désamiantage/démolition. Le Préfet était acculé dans sa compromission avec le CMMP et nous étions sur le point de porter l’affaire en justice pour connivence de l’Etat avec l’industriel et non application de la loi, procès que nous aurions gagné puisque tous les arguments figurant dans l’arrêt du 27 novembre 2024 étaient les mêmes. Ainsi, les contribuables aulnaysiens n’auraient pas été les banquiers du CMMP.
- Ban Asbestos est toujours disponible pour traiter des demandes de victimes qui se feraient connaître. Le 9 janvier 2025
Source : Nicole et Gérard Voide
Pas d’amiante au collège Georges-Braque à Neuilly-sur-Marne
« Mais ça pose quand même la question de la transmission de l’information aux équipes », estime la responsable syndicale. Car un mail avait bien été envoyé à la cheffe d’établissement le vendredi soir pour la prévenir du problème. « Tout ça aurait pu être évité si la principale avait mis les collègues au courant ou s’était assurée que la salle soit condamnée, poursuit-elle. J’ai envie de vous dire qu’on s’en sort bien. »
Après des travaux pour retirer un évier dans la salle d’arts plastiques pendant les vacances, une dalle abîmée avait provoqué l’inquiétude d’une enseignante. Car on voyait à l’air libre la colle utilisée pour sceller les sols, qui contient de l’amiante. La professeure avait donc évacué ses élèves et fermé la salle. Une vingtaine de ses collègues avaient alors exercé leur droit de retrait pour protester contre cette « mise en danger ».
Source et article complet : Le Parisien
Pour combattre le fléau qu’est le trafic de drogue, répression ou légalisation ?
Partout en occident, et plus particulièrement dans les endroits densément peuplés comme la Seine-Saint-Denis, le fléau de la drogue fait des ravages chez toutes les classes sociales (même si les plus pauvres sont les plus touchées). Dépendance, schizophrénie en l’absence de suivi médical, mise au ban social, inactivité du fait de l’incapacité à travailler : pendant que des personnes souffrent du fait de leur consommation, d’autres s’enrichissent, deviennent puissants et surtout dangereux lorsque l’on essaye de mettre à mal leur emprise sur un quartier.
Plusieurs stratégies ont été mises en place pour tenter d’enrayer ces dégâts, allant du tout répressif à la légalisation avec suivi médical pour couper l’herbe sous le pied aux dealers. Zoom sur ces deux méthodes, leurs limites et leurs supposés avantages.
La répression et ses limites
Les drogues, qu’elles soient douces ou pas, sont prohibées en France et pour cause : leur impact sur la santé est indéniable, avec des effets de dépendance, une détérioration de la santé et une mise au ban de la société. Les consommateurs réguliers de cannabis subissent quelques effets comme l’anxiété, la diminution de la mémoire, les troubles de l’attention, la baisse des capacités cognitives (mémorisation, apprentissage) et parfois des symptômes psychiatriques.
Pour lutter contre la drogue, l’une des voies est donc la répression policière et judiciaire. Cela nécessite beaucoup de moyens humains, mais aussi des équipements pour scruter les endroits où se font les potentielles transactions. Il faut sanctionner les consommateurs et surtout les dealers, avec des peines suffisamment dissuasives pour freiner toute envie de se lancer dans ce business. Mais la répression a ses limites, les sanctions judiciaires sont souvent dérisoires, la police est parfois débordée, et il est impossible de scruter l’ensemble du territoire.
Plus grave, de nombreuses cités sont devenues des zones de non-droit sous la coupe des dealers qui y font régner leur loi. Les personnes qui y entrent sont triées, le pouvoir régalien quasi inexistant du fait de la puissance des dealers, parfois armés jusqu’aux dents. L’attaque récente des équipements à Aulnay-sous-Bois est un triste exemple.
Alors faut-il aller dans la surenchère de la répression ? Certains pays l’ont fait, comme au Salvador où son président a demandé à l’armée de mettre fin aux gangs de la drogue et d’arrêter tous les dealers et complices. Plus de 70 000 personnes ont été mises en prison, la sécurité est revenue, mais à quel prix ? La France est-elle prête à renier l’état de droit pour mettre fin au trafic de drogue ? La France n’a semble-t-il pas les moyens humains ni la logistique (prisons) pour faire ce type d’opération.
La légalisation et ses limites
L’autre moyen de mettre fin au trafic de drogue est de tout simplement légaliser les produits illicites comme le cannabis. Certains pays l’ont adopté, comme le Canada, l’Uruguay, le Luxembourg ou encore l’Allemagne. La nouvelle législation allemande est en vigueur depuis le 1er avril 2024 et rend légale la possession d’un total de 25 grammes de cannabis pour les adultes, et permet aux particuliers de cultiver jusqu’à trois plants de chanvre sous certaines conditions.
Le fait de commercialiser de la drogue dite douce dans des endroits spécifiques pourrait, théoriquement du moins, apporter plus d’argent à l’Etat (aujourd’hui les dealers se font un maximum d’argent sans payer d’impôts), de contrôler la consommation, et de mettre fin au commerce illicite. Bien entendu, cela ne concerne pas la drogue dure comme l’héroïne ou la cocaïne, qui reste bien problématique.
Attention cependant, consommer régulièrement du cannabis n’est pas comme manger régulièrement du chocolat. Outre la dépendance et l’addiction, d’autres effets sont inévitables :
- Anxiété
- Baisse des capacités cognitives
- Dépression
- Perte de la mémoire
- Baisse de l’efficacité au travail
Légaliser les drogues douces reviendrait à donner plus de moyen à la santé, avec plus de médecins pour suivre les consommateurs et les soigner. Mais la France en a-t-elle les moyens ?
De plus, l’expérience Allemande montre que la légalisation est loin d’être concluante : des directives de l’Union Européenne limitent la légalisation du cannabis et autres drogues douces, mais en plus la bureaucratie et le « fichage » des consommateurs poussent bon nombre de personnes à privilégier l’achat auprès des dealers.
Bref, la légalisation n’est pas non plus la solution miracle. La prévention, même si elle n’est pas efficace à 100%, peut permettre de limiter le risque que les enfants sombrent dans la drogue.
Alerte à la légionelle dans une cité d’Aubervilliers !
Ce n’est qu’une petite affiche mais, placardée à 24 heures du réveillon de Noël, elle a déjà gâché les fêtes des locataires de trois tours de la cité Vallès à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). L’office public de l’habitat (OPH), qui gère les quelque 500 logements du quartier, y indiquait avoir « été averti d’un taux de legionelle important » au sein des résidences des 3, 5 et 7 de la rue Réchossière. « Jusqu’à nouvel ordre, nous vous demandons de ne pas utiliser l’eau chaude, notamment pour les douches, car se révèle dangereux pour votre santé », poursuit le message.
Source et article complet : Le Parisien
Les avantages écologiques des plantes exotiques
Les plantes exotiques ont toujours exercé une attraction particulière sur les amateurs de jardinage et les botanistes. Leurs formes, couleurs et parfums uniques apportent une touche de mystère et d’aventure dans nos jardins. Mais au-delà de leur valeur esthétique, les plantes exotiques comme le Musa, disponible chez MyPalmShop, offrent également des avantages écologiques considérables. Dans cet article, nous examinons comment ces plantes contribuent à la biodiversité et à l’équilibre écologique dans les jardins et les environnements urbains.
Qu’est-ce que les plantes exotiques?
Les plantes exotiques sont des espèces qui ne sont pas originaires d’une région particulière, mais qui y ont été introduites par l’activité humaine. Ces plantes peuvent provenir de régions tropicales, subtropicales ou d’autres contrées lointaines. Un exemple bien connu est le Musa, mieux connu sous le nom de bananier, qui est originaire d’Asie du Sud-Est mais est maintenant cultivé dans le monde entier.
Biodiversité dans les jardins
L’un des principaux avantages écologiques des plantes exotiques est leur contribution à la biodiversité. La biodiversité fait référence à la variété de la vie dans un écosystème donné. Plus la diversité est grande, plus l’écosystème est stable et résilient. En introduisant des plantes exotiques dans nos jardins, nous pouvons augmenter la biodiversité et soutenir une gamme plus large de flore et de faune.
Exemple: le Musa
Le Musa est un excellent ajout à tout jardin en raison de ses grandes feuilles et de sa croissance rapide. Cette plante offre des abris pour divers insectes et petits animaux. De plus, les fleurs du Musa attirent des pollinisateurs tels que les abeilles et les papillons, ce qui contribue à la pollinisation d’autres plantes dans le jardin.
Équilibre écologique
Les plantes exotiques peuvent également aider à maintenir l’équilibre écologique dans les environnements urbains. Les villes sont souvent confrontées à des défis tels que la pollution de l’air, les effets d’îlot de chaleur et les problèmes de gestion de l’eau. Les plantes exotiques peuvent jouer un rôle dans la résolution de ces problèmes.
Qualité de l’air
De nombreuses plantes exotiques, y compris le Musa, sont d’excellents purificateurs d’air. Elles absorbent le dioxyde de carbone et d’autres substances nocives de l’air et libèrent de l’oxygène. Cela aide à améliorer la qualité de l’air dans les zones urbaines et contribue à un environnement de vie plus sain.
Effet d’îlot de chaleur
Les zones urbaines peuvent être considérablement plus chaudes que les zones rurales environnantes, un phénomène connu sous le nom d’effet d’îlot de chaleur. Cela est dû à l’abondance de béton et d’asphalte, qui retiennent la chaleur. Les plantes exotiques aux grandes feuilles, comme le Musa, peuvent aider à réduire cet effet en offrant de l’ombre et en augmentant l’humidité de l’air.
Gestion de l’eau
Les plantes exotiques peuvent également contribuer à une meilleure gestion de l’eau dans les environnements urbains. Leurs systèmes racinaires aident à retenir l’eau et à prévenir l’érosion du sol. Cela est particulièrement utile dans les zones sujettes aux inondations.
Avantages psychologiques
En plus de leurs avantages écologiques, les plantes exotiques ont également un impact positif sur notre santé mentale. Jardiner avec des plantes exotiques peut réduire le stress, améliorer notre humeur et donner un sentiment de satisfaction. Le Musa, avec son apparence tropicale, peut offrir un sentiment d’évasion exotique, même dans un environnement urbain.
Pour plus d’informations sur la culture de plantes exotiques comme le Musa, vous pouvez consulter MyPalmShop, une source fiable pour les plantes exotiques et les fournitures de jardin.
En adoptant les plantes exotiques, nous pouvons transformer nos jardins en oasis de biodiversité et d’équilibre écologique, tout en profitant des nombreux avantages qu’elles offrent.
Source : contribution extérieure
Inauguration de la Maison de Santé pluridisciplinaire quartier Rose des Vents à Aulnay-sous-Bois
Ce mercredi 11 décembre, le Maire Bruno Beschizza a inauguré la Maison de Santé pluridisciplinaire en hommage au Docteur Maurice Allouch, situé au 4 Rue Maryse Bastié dans le quartier de la Rose-des-Vents.
Un centre médical qui accueille une trentaine de professionnels de santé qui viennent renforcer l’offre médicale de la Ville d’Aulnay-sous-Bois.
Il s’agit du plus grand centre médical de Seine-Saint-Denis. Une excellente nouvelle pour les habitants de la Rose-des-Vents, et plus largement pour les Aulnaysiens.
Le CMMP va payer le désamiantage à Aulnay-sous-Bois et déboursera une grosse somme
Dans un arrêt du 27 novembre 2024, la cour d’appel de Paris condamne la société CMMP à verser plus de 13 millions d’euros à la Commune d’Aulnay-sous-Bois et à indemniser trois associations.
L’usine de broyage d’amiante du CMMP – 107 rue de Mitry, Aulnay-sous-Bois (aujourd’hui parking de l’école du Bourg et square multi-sport Pierre Léonard) – a répandu des fibres d’amiante mortelles durant des décennies dans le quartier du Vieux Pays, faisant des centaines de malades et de morts parmi les riverains, les travailleurs et les anciens élèves des deux écoles du Bourg. Lorsque cette activité s’est arrêtée, le CMMP n’a ni dépollué ni remis en état le site, alors que la loi lui en faisait obligation, mettant ainsi en danger les riverains.
Grâce à une lutte de 20 ans (1995-2015) des collectifs et associations signataires de ce communiqué, mais aussi d’un large mouvement citoyen rassembleur, l’usine, restée des années à l’abandon, a été désamiantée, dépolluée et déconstruite en toute sécurité, dans le respect de la réglementation, mais avec une contribution dérisoire du pollueur CMMP (moins de 500 000€). Au scandale de cette catastrophe sanitaire et des carences, mensonges et tricheries du pollueur et des autorités, s’est joint celui des 17 millions d’euros payés par les contribuables aulnaysiens, dont les victimes elles-mêmes ont donc subi une double peine.
Après dix années de procédure, la justice vient de trancher favorablement. Pour une rare fois, le pollueur va être le payeur. La Cour d’appel de Paris reconnaît la « responsabilité délictuelle » de la société Comptoir des Minéraux et Matières Premières (CMMP) qui n’a pas remis en état le site de son ancienne usine de broyage d’amiante au cœur d’Aulnay-sous-Bois et la condamne à verser plus de 13 millions à la commune d’Aulnay-sous-Bois
En outre, la Cour reconnaît en ces termes la recevabilité des associations dans cette procédure :
« l’investissement bénévole des associations en cause dans la problématique de la dépollution du site de la société CMMP au regard de l’amiante, de la sécurité et de la santé des riverains et des enfants scolarisés est avéré dans ce dossier. Il a permis d’ouvrir la question de la dépollution du site et de sa remise en état dans le cadre d’un débat citoyen et pas seulement économique. » La société CMMP devra également indemniser les associations.
Que toutes celles et ceux qui ont contribué à ce mouvement en soient remerciés : victimes et familles des victimes, anciens élèves et parents d’élèves, anciens travailleurs de l’usine, associations, scientifiques, médecins, élus, journalistes des médias de presse et télévision, élus locaux et nationaux, et surtout nos avocats François Lafforgue et Jean-Paul Teissonnière, qui ont particulièrement œuvré pour ce résultat. Cela démontre qu’il faut se battre ensemble pour gagner et faire respecter la loi par les industriels.
Nous associons à cette victoire l’association Henri Pézerat, qui continue aujourd’hui les combats de notre ami scientifique chercheur à l’origine des luttes pour l’interdiction de l’amiante en France, gagnée en 1996. Henri a participé à la première réunion publique à la salle Gainville d’Aulnay et s’est ensuite investi avec nous dans le combat contre l’amiante du CMMP.
Contacts :
- Collectif des riverains et victimes du CMMP : Gérard Voide (07 83 68 88 83)
- Ban Asbestos France : Annie Thébaud-Mony (06 76 41 83 46) Virginie Dupeyroux (06 88 87 33 43)
- Addeva 93 : Alain Bobbio (06 89 36 09 55)
- Aulnay Environnement : Robert Halifax (06 49 55 37 13)


