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Le Zemmouriste Damien Rieu subodore que des jeunes d’Aulnay-sous-Bois sont des voyous, Séverine Maroun réplique violemment
Nous vous l’annoncions dans un article précédent : des jeunes d’Aulnay-sous-Bois ont bénévolement guidé des automobilistes à la station-service Intermarché Chanteloup d’Aulnay-sous-Bois pour faire le plein. En ces temps de pénuries, ces jeunes faisaient la circulation pour mieux ventiler les flux vers les pompes à essence.
Damien Rieu, célèbre commentateur sur les réseaux sociaux et partisan d’Eric Zemmour à la présidentielle 2022, estime que ces jeunes, gentils devant la télévision, extorquaient de l’argent aux automobilistes pour passer :
Cette attaque de M. Rieu a fait réagir Séverine Maroun, première adjointe à Aulnay-sous-Bois, qui félicite l’action de ces jeunes pour réguler la circulation :
Malgré ce soutien inconditionnel, Damien Rieu se pose toutefois la question si ces jeunes n’ont pas un lien direct ou indirect avec le point de deal de drogue situé juste à côté, quartier Chanteloup :
« Pouvez-Vous garantir que, à votre connaissance, les personnages n’ont aucun rapport avec le trafic de stupéfiant organisé au coin de la rue ?«
Cette question a fait bondir Séverine Maroun, qui a pris position pour ces jeunes mais qui est prête à recevoir Damien Rieu pour faire un tour de piste dans les quartiers d’Aulnay-sous-Bois :
« Vos allégations sont immondes et infondées. Vous stigmatisez nos jeunes c’est ignoble. C’est grâce a des gens comme vous que nos jeunes se révoltent et que moi élue locale je vous exècre . Les connaissez-vous ? A votre disposition pour vous les présenter.«
Bientôt une visite de terrain de Damien Rieu à Aulnay-sous-Bois en compagnie de Séverine Maroun ?
L’association O Coeur De La Rue à Aulnay-sous-Bois recherche des bénévoles pour secourir les démunis
Récolter des denrées auprès des clients lors de leurs courses en magasin. Ces dons reconstituent les stocks des associations d’aide alimentaire qui viennent en aide aux personnes en situation de précarité.
Présentation de l’association
Nous sommes une association humanitaire venant en aide en ile de france aux personnes dans le besoin (étudiants, familles précaires, migrants, réfugièes…)
Pour cela nous réalisons mensuellement des collectes auprès de magasins partenaires situés en ile de france. Nous avons donc besoin de bénévoles motivés souhaitant aider son prochain afin d’agir à nos côtés.
Si vous avez du temps à consacrer, vous pouvez postuler en tant que bénévole en cliquat ici.
BAFA et BAFD citoyen financés par la ville d’Aulnay-sous-Bois en échange de bénévolat
La ville finance le BAFA et le BAFD des jeunes Aulnaysiens âgés de 17 à 25 ans en échange de 70 h de bénévolat
La ville reconduit le dispositif du BAFA citoyen (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur) et du BAFD citoyen (brevet d’aptitude aux fonctions de directeur).
Le principe : en contrepartie du financement de leur formation, les jeunes candidats sélectionnés s’engagent à réaliser 70 heures de bénévolat dans des structures associatives ou municipales.
Un jury de professionnels sélectionnera les candidats après un entretien évaluant leur motivation. Les jeunes retenus disposeront d’un référent tout au long de leur parcours.
(Prolongation jusqu’au 19 mars) , Les dossiers de candidature sont à retirer et à retourner du 15 février au 5 mars 2021 à la Direction jeunesse.
Lieu :
Direction jeunesse
10 rue Roger Contensin
Tél : 01.48.79.44.68
Source : site de la ville d’Aulnay-sous-Bois
Non, on ne peut pas obliger un allocataire du RSA à faire du bénévolat
Le tribunal administratif de Strasbourg a jugé illégale la décision du conseil départemental du Haut-Rhin d’imposer, à partir du 1er janvier 2017, sept heures de « bénévolat obligatoire » aux bénéficiaires du minima social.
Le vote du conseil départemental du Haut-Rhin, imposant sept heures de « bénévolat obligatoire » aux allocataire du Revenu de solidarité active (RSA), avait fait grand bruit en début d’année. Certains, surtout à droite, avaient applaudi la prise de risque du président du département, Eric Straumann (LR), quand le gouvernement et les associations s’insurgeaient.
Immédiatement, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine avait affirmé que cette disposition était illégale et le préfet du Haut-Rhin l’avait attaquée en justice. Le tribunal administratif de Strasbourg a tranché le 5 octobre :
La délibération du conseil départemental du Haut-Rhin du 5 février 2016 est annulée.
Le TA a notamment rejeté l’argument du département qui se fondait sur le principe suivant : ce dernier finance l’allocation et compte tenu du reste à charge pour la collectivité de plus en plus important (« il a atteint 48,9 % en 2015″ précisait l’argumentaire du CD), le territoire pouvait ajouter un critère d’attribution.
Le tribunal a rappelé que :
- « toute personne résidant en France de manière stable et effective, dont le foyer dispose de ressources inférieures à un montant forfaitaire, a droit au revenu de solidarité active dans les conditions définies » par la loi (article L. 262-2 du code de l’action sociale et des familles) ;
- les bénéficiaires doivent rechercher un emploi (article L. 262-28 du même code) ou s’il ne peuvent travailler, doivent être dirigés par le département vers des « organismes compétents en matière d’insertion sociale » (article L. 262-29 du CASF) ;
- les bénéficiaires signent, avec le président du département, un « contrat librement débattu énumérant leurs engagements réciproques en matière d’insertion sociale ou professionnelle » (article L. 262-36 du CASF).
La décision du CD 68 de généraliser le bénévolat à tous les bénéficiaires, sans revoir au cas par cas les contrats d’insertion, « exclut la possibilité de suspendre ledit versement en raison du non-accomplissement d’heures de bénévolat, sauf à constater qu’il figure parmi les engagements souscrits dans le cadre du contrat », écrit le TA.
Source : extraits de l’article d’Isabelle Raynaud proposés par Catherinen Medioni