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SOPROREAL Aulnay-sous-Bois : volontaire un jour, volontaire toujours
Au CSE du 21 juin la Direction nous a informés de son projet de recourir à des heures supplémentaires pour le personnel travaillant en fabrication, et ce pour une durée de 3 mois : en semaine de 5h à 6h le matin, de 20h à 22h l’après-midi et le
samedi matin, la nuit du 13 au 14 juillet et le 14 juillet.
Ce recours à des heures supplémentaires caractérise un échec cuisant de la Direction à organiser correctement l’activité de l’usine et son manque d’anticipation.
Ces heures supplémentaires vont dégrader encore plus les conditions de travail : en premier lieu celles des fabricants mais par la suite de toutes les autres corporations, qualité, conditionnement, flux, etc..
C’est un engrenage dans lequel il ne faudrait surtout pas rentrer car cette situation dite exceptionnelle se reproduira inéluctablement et ce pour de multiples raisons dont celle que la Direction ne voudra jamais régler : le manque d’effectifs !
Pour nous CGT, ces heures supplémentaires auraient pu être évitées si la Direction n’avait pas fait partir la majorité des fabricants ; ainsi, il aurait été possible de réactiver l’équipe de nuit de fabrication plutôt que de faire un bricolage avec deux
ex-fabricants de nuit passés au conditionnement malgré eux, un opérateur de conditionnement polyvalent et des intérimaires : lamentable !
La Direction n’avait plus d’autres choix que de demander des heures supplémentaires et utilise toujours le même appât « l’argent » pour attirer des volontaires. Il faut préciser que le volontariat n’en est pas vraiment un : les intérimaires sont volontaires d’office et les titulaires qui l’acceptent une première fois intègrent systématiquement l’équipe de confiance dévouée à vie !
Sur l’aspect financier, ces heures sont payées au rabais : un comble par rapport à l’effort fourni ! La Direction pourrait au moins considérer que ce sacrifice mériterait d’être payé double, soit à 200% ; cela serait possible si les salariés titulaires refusaient de les faire à ce tarif minimum…. dommage on pourrait les négocier !!!
Nous vous le disons : accepter ce projet serait une erreur fondamentale et n’inciterait pas du tout la Direction à régler les problèmes d’organisation, de ressources humaines, de compétences ; bien au contraire, à chaque fois qu’elle aurait des difficultés à honorer ses commandes, elle se servirait de son joker, l’augmentation du temps de travail.
Au bout du compte, nous les salariés y perdrions beaucoup, d’abord notre santé mais aussi la possibilité de créer un rapport de force pour revendiquer des augmentations de salaire (200 euros), des renforts d’effectifs (20 CDI) et de meilleures conditions de travail !
Pour ces raisons votre syndicat CGT s’oppose fermement à ce recours à des heures supplémentaires et a donné un avis défavorable au CSE ; le syndicat associé de la Direction la CGC a, lui, donné un avis favorable et compte utiliser ce moyen pour
d’autres secteurs !
Méfiez-vous de ces gens qui incitent à vous faire travailler plus longtemps car aucun d’entre eux ne sera volontaire pour le faire ; ils sont simplement spectateurs comme d’habitude, c’est bien plus facile !
Pour nous CGT, il est hors de question de faire subir aux autres ce que l’on n’aimerait pas subir nous-mêmes et nous préférerons toujours œuvrer pour augmenter les salaires sans travailler plus !
Ne vous laissez pas entraîner dans ce processus ; restons unis et nous gagnerons ensemble les combats futurs !
Source : CGT SOPROREAL Aulnay-sous-Bois
la CGT 93 obtient la suspension de la décision du Préfet de faire ouvrir les magasins le dimanche en Seine-Saint-Denis
Le Préfet de la Seine-Saint-Denis avait donné son feu vert pour ouvrir les commerces le dimanche afin de relancer l’économie. La CGT 93 avait alors attaqué cette décision en référé et vient d’obtenir la bénédiction du tribunal de Montreuil : la décision est ainsi cassée, les magasins qui sont d’habitude fermés le dimanche le seront également ce dernier dimanche de juin.
Halte au grand déménagement de MA France Aulnay-sous-Bois ! Les salariés sont déterminés à défendre leur outil de travail
L’équipementier automobile d’Aulnay, spécialiste dans l’emboutissage et le ferrage, est l’un des principaux fournisseurs de PSA et donc du groupe Stellantis. Cette entreprise a contre tout attente, et avec renfort d’agents de sécurité, déménagé la semaine dernière un élément de la ligne de production. Un déménagement qui ne serait que le début d’une opération beaucoup plus conséquente qui viserait à dépouiller la totalité d’une chaîne de production de ses outils industriels.
Une initiative de la direction de MA France qui provoque stupeur et colère des salariés !
En effet, ce grand déménagement s’effectuerait sans aucune information préalable des salariés. La direction avait seulement indiqué les impacts de la nouvelle stratégie de PSA, pour la charge de travail de l’usine de MA France Aulnay, qui risquait de connaître une baisse de ses commandes. Mais de disparition d’une partie de l’outil de production, il n’en a jamais été question ! Ces machines sont l’outil de travail des salariés ! C’est avec cet outil qu’ils comptent continuer à produire pour préserver leurs emplois !
Or il semblerait que cela soit PSA qui souhaiterait récupérer ces machines-outils. Non contente de ne pas respecter un accord qui devait assurer la fourniture de certaines pièces pour des véhicules utilitaires jusqu’en 2026, PSA s’accapare nos éléments de productions : Avec MA France le client est plus que roi ! c’est inadmissible !
La CGT demande en urgence une réunion extraordinaire pour obtenir tous les éléments d’information sur cette tentative de « braquage » d’une ligne de production de l’usine.
La CGT a d’ores et déjà engagé une étude approfondie de l’accord entre MA France et PSA afin d’utiliser tous les leviers permettant de défendre l’outil de travail.
Les salariés vont très prochainement se réunir en Assemblée générale pour décider de la pertinence et du contenu d’un certain nombre d’initiative.
Pour l’emploi, l’usine ne déménagera pas du 9.3 !
Source : CGT
Michel Lefèbvre, militant du POID, fait le point sur la situation de l’hôpital Ballanger en interrogeant deux soignants CGT

Patrice Veteran, secrétaire de la section CGT de l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay et Sylvie Falleyras, infirmière en consultation de chirurgie et militante CGT expose leur expérience de la situation de l’hôpital Robert Ballanger auprès de Michel Lefèbvre, membre du Parti ouvrier indépendant et démocratique qui les a interrogé début mai dernier.
Sylvie Falleyras: Depuis le début de la pandémie, les conditions ont changé. Au début de la pandémie, on a eu davantage de moyens humains. Il n’y avait pas de gants, pas de masques en suffisance. Aujourd’hui le personnel est très fatigué, il y a beaucoup de malades, des démissions, il n’y a plus de remplaçants, plus de renforts. L’état d’esprit, c’est vraiment l’épuisement. On se demande quand ça va se terminer. Nous sommes inquiets sur la fin du confinement. Personnellement je pense que ça va faire comme l’année dernière. Cela va repartir cet hiver. Certes il y a les vaccins, mais beaucoup ne sont pas vaccinés, et il y a les variants.
Patrice Vétéran : Lors de la conférence tenue il y a une quinzaine de jours, nous avons donné un certain nombre de chiffres : 40 postes d’infirmières ne sont pas pourvus à Ballanger. Et autant à Montreuil et Montfermeil. Aucune politique de recrutement et de fidélisation n’a été mise en place. Le gouvernement Macron parle beaucoup d’un « Etat fort » en Seine Saint Denis, mais dans un tract CGT nous parlons davantage » d’un Etat fort en communication « . Aucune mesure prise. Sous le précédent premier ministre E. Philippe, avait été décidée une prime d’activité territoriale. Mais pas pour tous les départements. Et il ne fallait pas dépasser le salaire médian d’Ile de France qui est de 1800€. Certains personnels de santé n’ont pas été éligibles à cette prime, dont les A.S.H. Ce sont les personnels les moins bien payés, ce sont les femmes de ménage pour parler clair. Elles sont près des malades pourtant ! Les autres catégories l’ont perçue de façon inégale, en totalité ou à moitié. C’est une prime de 800€ versée une fois par an au début de l’année. Il y a eu le fameux Ségur de la santé où a été acceptée une augmentation des salaires de 183 euros alors qu’on demandait un minimum de 300 euros. Cela va entraîner le fait qu’avec cette augmentation de 183 €, certains agents vont dépasser le salaire médian et n’auront plus cette prime d’activité territoriale !
D’ici un an ou deux beaucoup d’agents ne seront plus éligibles à la prime de 183€. On a une difficulté dans nos métiers pour fidéliser et rendre l’hôpital attractif. En dehors du métier d’infirmière, le métier d’ASH est le plus important. Elles font la toilette, assurent le déplacement des patients. L’ASH peut rester contractuelle pendant 10 ans pour devenir fonctionnaire. Et ce qui fait l’évolution du salaire, c’est l’avancement d’échelon et il n’y a aucune évolution salariale pour les contractuelles !
Pour rendre attractif l’hôpital public, de surcroît dans le 93, il faut une revalorisation salariale et la mise en stage des contractuels.
Michel Lefevbre : Y-a-t-il eu des fermetures de lits aux urgences pendant la pandémie, comme dans d’autres hôpitaux ?
Patrice Vétéran : Avant la pandémie, le gouvernement avait prévu de fermer des lits, mais avec la crise sanitaire, il est apparu qu’il manquait des lits dans tous les hôpitaux d’Ile de France et en particulier dans le 93. Avec la crise sanitaire, on est passé de ce qu’ils appelaient les COPERMO (« coopération interministérielle ») à un plan de transformation et de modernisation de l’hôpital. On nous parle de lits virtuels, où les lits seraient ouverts en fonction des pandémies puis fermés. Avec quel personnel ? Quel personnel acceptera d’être recruté et licencié le lendemain ? Ils ne veulent pas revenir sur cette politique de fermetures des lits.
100% des lits sont occupés dans le service d’urgence, le personnel épuisé craque. Lors de la première vague, on avait vu arriver pour prêter main forte des personnels venus par exemple d’Occitanie, là où la pression était moindre. Aujourd’hui tous les personnels des hôpitaux vivent la même situation
Et nous avons eu beaucoup de démissions, beaucoup de jeunes, d’élèves qui n’ont pas supporté, en particulier autant de décès en si peu de temps.
Des opérations prévues ont été reportées, mais on ne pourra les reporter indéfiniment. Les opérations prévues pour les cas graves comme le cancer ont été maintenues. Et beaucoup d’agents sont touchés par le COVID.
Michel Lefevbre : Avez-vous estimé à combien il faudrait de créations de postes pour assurer les meilleurs soins à Ballanger ?
Patrice Vétéran On avait envoyé un courrier à l’ARS : au plan national, il faut 100 000 embauches, ce qui équivaut à la création de 50 postes d’ASH et d’infirmières à Ballanger.
Michel Lefevbre : Le POID avance le mot d’ordre de confiscation des 560 milliards d’aides aux entreprises versées aux entreprises, alors que celles-ci continuent à licencier, comme ADPà côté d’ici qui supprime 30 000 postes. Qu’en pensez-vous ?
Patrice Vétéran : Ajoutons Carrefour qui a reçu cet argent ! D’ailleurs, les personnels de Carrefour BeauSevran en face de l’hôpital étaient en grève durant deux samedis d’avril….
Sous Sarkozy et Hollande, et maintenant avec Macron, toutes les lois adoptées organisent le financement des patrons comme Bettencourt (l’Oréal). On est tout à fait d’accord pour confisquer tous ces milliards, réaffecter ces moyens financiers pour les besoins de la population.
On avait proposé à l’ARS, comme nous avons suffisamment de terrains, d’y ouvrir des structures médicales et sociales, accueil des handicapés, jeunes autistes, y implanter pourquoi pas une industrie pharmaceutique. Aucune réponse.
Article mis en forme le 10 juin 2021 par Catherine Medioni
Les personnels des services de réanimation de l’hôpital Ballanger Aulnay-sous-Bois en grève pour un meilleur salaire
Les personnels soignants des services de réanimation et de soins intensifs, épuisés par la lutte contre le COVID-19, sont en grève dans plusieurs hôpitaux français mardi pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.
Selon la CGT, syndicat à l’origine de cet appel à la mobilisation, la crise du coronavirus a souligné la nécessité d’augmenter le nombre d’infirmières et de lits de soins intensifs dans les hôpitaux publics, ainsi que d’améliorer les conditions salariales.
À l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, en banlieue parisienne, où les 16 lits de soins intensifs disponibles sont occupés – presque tous par des patients atteints par le COVID-19 – les infirmières ont travaillé pendant la grève pour assurer le maintien des soins vitaux.
« On se bat depuis plusieurs années pour avoir cette revalorisation », explique Aurélie Lesueur, infirmière, les mots « en grève-burnout » griffonés au dos de sa blouse médicale.
Pour cette infirmière comme pour ses collègues, les compétences spécifiques d’une infirmière de soins intensifs devraient être reconnues, comme c’est le cas pour d’autres postes tels que la pédiatrie et l’anesthésie, et reflétées dans les salaires.
L’année passée en première ligne dans la lutte contre le COVID-19 a été éprouvante d’un point de vue mental et physique, déclare l’infirmière. Certains collègues ont démissionné et d’autres sont en arrêt maladie. Le manque de personnel a entraîné la fermeture de deux lits dans son service, précise Aurelie Lesueur.
Alors que la France sort progressivement de son troisième confinement national, la pression reste forte dans les hôpitaux. Le nombre de patients atteints du COVID-19 en soins intensifs est repassé cette semaine sous la barre des 5.000, seuil de saturation maximal.
Source et article complet : La Tribune
Il manque une quarantaine d’infirmières à l’hôpital Ballanger d’Aulnay-sous-Bois
Une centaine de soignants des hôpitaux publics du département se sont réunis à l’appel de la CGT devant l’hôpital Robert-Ballanger hier pour dénoncer leurs conditions de travail, à Aulnay-sous-Bois comme ailleurs.
Malgré la prime Segur de la santé de 183 euros net par mois, de nombreux soignants quittent ou menacent de quitter l’établissement où les salaires sont bien inférieurs par rapport au privé. Parmi les 2 060 agents que compte l’établissement, 600 ne bénéficient pas du statut de la fonction publique hospitalière et ne peuvent pas bénéficier de cette prime.
L’établissement manque d’infirmières (environ 40) et de matériel. Les soignants en on ras-le-bol de n’être pas considéré.
Source : Le Parisien
Des salariés de Carrefour en grève au centre commercial O’Parinor à Aulnay-sous-Bois
Hier, plusieurs employés de Carrefour à O’Parinor étaient en grève pour réclamer une hausse des salaires et des embauches. Ce mouvement s’inscrit dans un contexte national dans la mesure où la CGT et la CFDT avaient appelé à la grève dans les enseignes Carrefour partout en France.
Cela n’a cependant pas eu d’impact pour la clientèle qui a pu se rendre dans l’enseigne sans trop de difficulté.
Un EQUILIBRE à la dérive chez L’Oréal à Aulnay-sous-Bois
Si tout est en ordre dans votre service et que vous êtes satisfait de votre EFA, PARFAIT, vous pouvez tout de même lire la suite cela nous concerne TOUS.
Rendez-vous compte, il y a de quoi se réjouir des 27,9 milliards de chiffre d ’affaires , de l’agilité, de la responsabilité et de l’éthique que prône notre Entreprise et cela grâce à l’investissement de tous dans un contexte de transformation et de crise sanitaire mondiale.
Cependant, à l’usine Soproreal, nouvelle vitrine du Luxe, il en est autrement !
Une charge de travail qui ne cesse d ’augmenter dans toutes les catégories : cadres, employés, agents de maîtrise et ouvriers avec de nouvelles tâches imposées aux opérateurs logistiques, de conditionnement, de fabrication, de qualité, etc…sans avoir au préalable évalué la pénibilité et l’impact sur nos métiers au quotidien.
Pas de recrutement du personnel pour les services en souffrance et aucune analyse terrain. Pour les travailleurs de l’usine, le résultat des EFA est socialement une catastrophe :
67 salariés sur 228 ont eu une augmentation soit 29 % de l’usine et pour les ouvriers seulement 21 sur 81 soit 27 % avec des pourcentages d’augmentation dérisoires.
DEMORALISANT ! Tous ces facteurs engendrent un climat anxiogène qui dégrade nos conditions de travail et augmente les RPS (risques psycho-sociaux)
Ceci n ’est pas une fatalité .
Heureusement, nous avons le savoir-faire, les compétences, que nous avons notre conscience professionnelle et notre exigence qui pallient cette totale désorganisation.
Nous sommes légitimes, nos demandes sont légitimes ; ainsi naturellement l’action devient nécessaire.
On nous doit la justice salariale, l’équité et la reconnaissance de notre labeur.
Vos représentants CGT ont alerté la Direction dans l’ensemble des instances et a rendu compte au personnel de l ’usine de cette situation anormale.
Nous interpellons la Direction une nouvelle fois et leur soumettons nos revendications :
- L’embauche en CDI pour les services en surcharge de travail (35 équivalents temps plein en moyenne)
- Une augmentation de 200 €
- Mise en place de la subrogation pour éviter les situations financières précaires
- Plan de cessation anticipée d’activité pour les salariés proches de la retraite comme cela se fait partout dans le groupe L‘Oréal.
- Plan de reclassement ou d’aménagement de poste pour tous les salariés handicapés ou en maladie professionnelle
- Un réajustement des coefficients en cohérence avec nos métiers.
En conclusion, chacun d’entre nous doit se poser les bonnes questions. Sommes-nous rémunérés à notre juste valeur ? Sommes-nous prêts à continuer à subir cette pression ? Avons-nous les moyens de travailler dans de bonnes conditions ?
Nous reviendrons vers vous dans un délai de 15 jours avec la réponse (ou pas) de la DIRECTION sur nos revendications et aviserons ensemble de l’ACTION à mener.
Source : les élus CGT de l’usine SOPROREAL à Aulnay-sous-Bois
La CGT en Seine-Saint-Denis ne veut pas que tous les commerçants puissent travailler le dimanche
Le tribunal administratif de Montreuil doit se prononcer ce jeudi 11 février sur une attaque de la CGT de la Seine-Saint-Denis en référé pour contester contre l’ouverture systématique des commerces le dimanche. Soutenue par la CGT des hôpitaux d’Avicenne à Bobigny, de Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois et de Delafontaine à Saint-Denis, ainsi que la CGT de grosses enseignes du département, L’union départementale de la CGT 93 estime que les salariés ont assez donné.
Même si le travail le dimanche doit se faire selon le consentement des salariés, les pressions patronales seraient trop fortes selon la CGT. Réponse du tribunal aujourd’hui à 14h.
L’Oréal censure un élu CGT à Aulnay-sous-Bois
Depuis plusieurs années, le syndicat CGT Soproréal remporte les élections professionnelles et pour la dernière de 2019, les salariés lui ont donné la majorité absolue (66%) de représentativité et cela ne semble pas plaire à la Direction de l’Oréal !
Aujourd’hui, l’Oréal s’attaque à un élu , le délégué syndical CGT, M. Pascal Robache en utilisant des méthodes de déstabilisation, d’intimidation. Dans un courrier du 15 Décembre 2020, la Direction de l’Oréal l’accuse nominativement d’avoir porté gravement atteinte à l’image du groupe pour des propos tenus dans des articles du journal Le Parisien qui n’engage que son auteur et qui faisaient suite à des tracts de la CGT.
Les interventions publiques de M. Robache ont toujours été faites dans le cadre de son mandat d’élu et de délégué syndical et ces paroles représentent un syndicat : la CGT Soproréal.
Au nom de la liberté d’expression, la CGT dans son ensemble, Union Locale des syndicats CGT d’Aulnay sous-bois, la coordination des syndicats CGT l’Oréal SA et la Fédération nationale des industries chimiques condamnent fermement les manœuvres et menaces contre un délégué par la Direction de l’Oréal.
S’agissant des propos tenus, la CGT Soproréal revendique ses prises de position et réfute les critiques et interprétations de la Direction du groupe l’Oréal.
La CGT Soproréal a toujours défendu les intérêts des travailleurs tout en respectant les principes et règles du droit français.
Nous ne laisserons jamais personne mettre en doute notre volonté d’améliorer les conditions de travail notamment sur le plan de la sécurité, de la santé et de l’hygiène ! Nous ne transigerons jamais sur ces principes fondamentaux !
La Direction de l’Oréal a de nouveau utilisée ces méthodes en diffamant M. Robache dans une affaire de justice prud’homale ne le concernant pas. M. Robache est élu depuis plus de 25 ans et a même été représentant du personnel au conseil d’administration du groupe l’Oréal auprès des présidents M. Owen Jones et M. Agon !!!!!
Pour faire constater l’acharnement de la Direction de l’Oréal envers M. Robache, nous avons saisi l’inspection du travail qui est intervenue et a demandé à la dite Direction de l’Oréal de cesser ce type de comportement envers le représentant syndical.
La CGT demande à la Direction de l’Oréal de stopper immédiatement ces attaques personnels et infondés contre M. Robache et à l’avenir sera particulièrement vigilante à tous les niveaux de son organisation pour qu’aucun autre militant CGT ne soit inquiété dans l’exercice de ces mandats.
Source : communiqué CGT Soproréal Aulnay-sous-Bois