Archives du blog
Augmentation des charges et des loyers, faut-il payer ou manger à Aulnay-sous-Bois
Un collectif de défense des locataires HLM en Seine-Saint-Denis s’est créé pour faire face à la hausse des charges et des loyers. Retrouvez l’article complet en cliquant ici.
Oussouf Siby alerte Séverine Maroun sur l’augmentation des charges des locataires OPH Aulnay-sous-Bois
Je tiens à vous faire part d’un échange que j’ai eu dimanche dernier avec vos locataires du quartier Mitry. Ils m’ont exposé des problèmes avec l’Office, très différents les uns des autres, la plupart signalés et non réglés depuis des années.
Ils ont été destinataires d’un courrier de la Direction les informant que le montant mensuel des provisions de charges pour les trois mois à venir (principalement pour les postes de chauffage et d’électricité) allait doubler voire tripler au regard de la situation économique actuelle et en fonction de la typologie des logements et des consommations des foyers. Par contre, quelques jours plus tard, le pôle social précisait à certains locataires que le montant indiqué devait être divisé par trois car il correspondait au montant trimestriel.
Ces différentes informations contradictoires inquiètent les locataires qui ne savent plus s’ils doivent se fier aux quittances de loyers ou bien au courrier de la Direction.
Il est donc indispensable de clarifier les choses, dans les meilleurs délais, par un courrier rectificatif. Plusieurs locataires de la rue du 8 mai 1945, Ambourget et des Châtaigniers se plaignent d’avoir trop froid ou trop chaud dans les appartements. Il n’est pas acceptable qu’en plein hiver, alors que les températures extérieures sont négatives et que ces locataires payent des charges importantes, que des personnes âgées, des enfants et des familles aient froid. A l’inverse, comment comprendre que certains locataires soient obligés d’ouvrir les fenêtres parce que la température est insupportable ? C’est un contre-sens écologique et économique.
Afin de pouvoir régler ces problèmes, il faudrait peut-être que dans un premier temps, les équipes de proximité se rendent dans les appartements avec votre prestataire pour relever les températures.
Les habitants qui habitent Plein Sud attendent depuis des années l’installation de volets. Leur appartement se transforme en sauna dès les premières chaleurs et il devient impossible sans volets de maintenir la fraîcheur dans les pièces fortement exposées. Or, malgré les engagements pris, rien n’a été fait, les locataires ignorent même pas si ces travaux sont programmés ou non pour cet été.
Le quartier de Mitry est censé bénéficier des moyens de l’ANRU. Force est de constater que le projet n’avance pas ou très peu. En attendant, vos locataires sont les premières victimes de logements qui sont de réelles passoires thermiques et de la dégradation des parties communes par des incivilités et par un manque de rigueur dans leur entretien.
Pour toutes ces raisons, je vous demande de bien vouloir faire preuve de pédagogie auprès de vos locataires, de les réunir autant de fois que nécessaire pour les écouter, pour leur donner des perspectives et un calendrier précis sur les futurs travaux dans et en dehors des logements.
La proximité, l’écoute et la communication en amont sont indispensables entre un bailleur et ses locataires. C’est en les mettant au cœur de vos projets et de vos actions que vous pourrez véritablement et durablement améliorer leur cadre de vie.
En vous remerciant par avance de bien vouloir prendre en compte ces problèmes et dans l’attente de votre retour, je vous prie de recevoir, Madame la Présidente, mes salutations les meilleures.
Source : Oussouf SIBY Conseiller municipal, Conseiller territorial, Président du groupe des élu.e.s socialistes, communistes et citoyen.ne.s
La plupart des propriétaires qui ne respectent pas la loi sur l’encadrement des loyers en Seine-Saint-Denisn’ont pas de sanction
De nombreuses annonces ne respectent pas l’encadrement des loyers mis en place le 1er décembre dernier sur le territoire d’Est Ensemble. Une mesure, également en vigueur sur Plaine Commune, qui doit permettre de contenir la hausse des prix des biens à la location.
Si son dossier est accepté, Sophie pourra bientôt louer un appartement de 60 m2 dans le Haut-Pantin pour 980 euros charges comprises. Un montant qui respecte totalement l’encadrement des loyers mis en place le 1er décembre dernier sur les 9 communes du territoire Est Ensemble. Depuis un mois, les bailleurs doivent y suivre un loyer de référence élaboré par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne fixé en fonction du lieu de résidence et de quatre critères. Parmi eux : le type de logement (maison ou appartement), de location (meublée ou non), le nombre de pièces et l’époque de construction (avant 1946, de 1946 à 1970, de 1971 à 1990 et après 1990).
Source et article complet : Le Parisien
Hadama Traoré interpelle Séverine Maroun sur l’augmentation des loyers dans les quartiers Aulnay Nord
7 locataires en colère ont sollicité le mouvement LREEM au sujet d’une augmentation de loyer incompréhensible de plus de 30%.
À savoir que dans les quartiers Nord de la ville d’Aulnay-sous-Bois, la crise du covid-19 et les travaux de rénovation urbaine ont eu un impact considérable sur le chiffre d’affaires de ces commerçants.
Le mouvement LREEM a adressé un mail à Mme Maroun, la présidente de cet office. En espérant une réponse rapide, le mouvement LREEM souhaite une prise de conscience de l’ensemble des locataires du bailleur Aulnay habitat sur leurs droits locatifs.
Devenons exigeants pour être considérés. La révolution est en marche et personne ne pourra l’arrêter.
Source : Hadama Traoré, leader de La Révolution Est En Marche (LREEM)
Covid-19, aide exceptionnelle pour le paiement des loyers pour contrer les impayés
Suite à la vague d’impayés de loyers et aux mobilisations des locataires dans certains quartiers, Le département à mis en place une aide financière jusqu’à 400€ pour les locataires ayant connu une baisse de revenus pendant le confinement.
Le dossier est à remplir avant le 30 Novembre. Il ne vous reste que quelques jours si cela vous intéresse : https://seinesaintdenis.fr/…/crise-du-covid-19-aide… Voici le dossier à télécharger ainsi que la liste des pièces justificatives :
Les élus Aulnay En Commun font des propositions au Maire pour aider les Aulnaysiens à traverser la crise
Les élu-e-s Aulnay en Commun ont souhaité adresser un courrier au Maire d’Aulnay-sous-Bois pour lui faire part de nos préoccupations partagées par de nombreux aulnaysien-ne-s, et de nos questions à l’égard de l’action de la municipalité.
Nous avons souhaité être force de propositions pour qu’Aulnay-sous-Bois devienne une ville solidaire qui s’inscrive dans le développement durable.
Nous nous mettons résolument au service des aulnaysiens dans cette période difficile qui perdurera au-delà du 11 mai et qui nécessite une adaptation de nos habitudes de vie, de consommation ainsi et qu’une forte mobilisation alliant solidarité, écoute et participation citoyenne.
Nous avons mis au cœur de ce premier courrier :
- les conditions de la reprises des cours dans les écoles : masques, gel…avec la demande d’une procédure claire en direction des familles
- L’aides d’urgence aux familles défavorisées : alimentation avec livraison de repas en lien avec la cuisine centrale, loyers, aides financières, connexion internet…
- Déplacements : développement de pistes cyclables sécurisées, espaces devant les écoles : sécurisées et rendus aux piétons pour respecter les distances physiques et limiter les pollutions…
- Nous tenons aussi à remercier les mobilisations importantes des associations locales et nationales, que la ville doit aider notamment par la mise en place de locaux pour stocker les aliments et soutenir par des subventions en urgence.
- Les associations doivent être pleinement associées aux solutions pour notre commune.
Nous avons aussi proposer au maire de réunir en visio-conférence les élu-e-s afin d’échanger sur les actions, sur nos propositions et actions communes. Nous pouvons nous inspirer de la ville de Grenoble qui a su trouver les moyens d’organiser un tel événement.
Source : Les élu(e)s Aulnay En Commun (Fleury Drieu, Anne-Sophie Carton, Alain Amédro, Sylvie Billard, Oussouf Siby)
Encadrement des loyers : les règles changent
Un décret modifie les règles relatives à l’encadrement de certains loyers. Il est entré en vigueur le 1er août 2014 et s’applique jusqu’au 31 juillet 2015.
La loi avait prévu qu’un décret fixerait un montant maximum d’évolution des loyers pour chacune des zones d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements. Cela concerne l’évolution des loyers d’un logement nu ou meublé en cas de relocation ou de renouvellement du bail.
Révision de la liste des communes concernées par cet encadrement des loyers
Certaines agglomérations entrent dans le dispositif : Ajaccio, Bastia, Bayonne, Draguignan, Genève (SUI)-Annemasse, La Teste-de-Buch, Arcachon, Saint-Nazaire, Sète et Thonon-les-Bains.
Certaines agglomérations sortent du dispositif : Amiens, Annemasse, Arras, Caen, Compiègne, Creil, Le-Havre, Rennes, Rouen ainsi que les agglomérations situées dans les départements d’Outre-Mer.
Règles désormais applicables dans ces zones d’encadrement des loyers
Logements loués meublés ou vides remis en location : les loyers des logements reloués après le départ du précédent locataire sont en principe limités à la variation de l’indice de référence des loyers (IRL). La hausse peut être supérieure si des travaux ont été effectués entre temps ou si l’ancien loyer était sous-évalué.
Logements loués meublés ou vides faisant l’objet d’un renouvellement de bail : l’augmentation lors du renouvellement d’un bail d’un loyer manifestement sous-évalué est possible mais encadrée.
Dans ces zones, certains logements échappent toutefois à cet encadrement des loyers
- logements mis sur le marché locatif pour la 1ère fois,
- logements remis sur le marché après 18 mois d’inoccupation,
- logements ayant fait l’objet de travaux d’amélioration d’un montant au moins égal à 1 an de loyer (hors charges) et depuis moins de 6 mois.
À noter : les locataires qui ont signé un bail depuis le 27 mars 2014 et qui vivent dans un logement situé dans une ville soumise à encadrement des loyers bénéficient d’un préavis réduit de 1 mois s’ils donnent leur congé.
Article proposé par Annie Neveu
Indice de référence des loyers (IRL) : + 0,57 % au 2e trimestre 2014
Le nouvel indice de référence des loyers (IRL) a été publié le 11 juillet 2014 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’indice du 2e trimestre 2014 s’élève à 125,15, soit une augmentation annuelle de 0,57 % par rapport à l’IRL du 2e trimestre 2013.
L’IRL fixe les plafonds d’augmentation annuelle des loyers que les propriétaires peuvent exiger de leurs locataires lorsque le bail comporte une clause de révision annuelle des loyers. Il s’applique aux baux d’habitation meublés ou non.
L’IRL correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac et hors loyers.
Article proposé par Annie Neveu
Indice de référence des loyers (IRL) : + 0,60 % au 1er trimestre 2014
Le nouvel indice de référence des loyers (IRL) a été publié le 11 avril 2014 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’indice du 1er trimestre 2014 s’élève à 125,00, soit une augmentation annuelle de 0,60 % par rapport à l’IRL du 1er trimestre 2013.
L’IRL fixe les plafonds d’augmentation annuelle des loyers que les propriétaires peuvent exiger de leurs locataires lorsque le bail comporte une clause de révision annuelle des loyers. Il s’applique aux baux d’habitation meublés ou non.
L’IRL correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac et hors loyers.
Indice de référence des loyers (IRL) : + 0,69% au 4e trimestre 2013
Le nouvel indice de référence des loyers (IRL) a été publié le 15 janvier 2014 par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). L’indice du 4e trimestre 2013 s’élève à 124,83, soit une augmentation annuelle de 0,69 % par rapport à l’IRL du 4e trimestre 2012.
L’IRL fixe les plafonds d’augmentation annuelle des loyers que les propriétaires peuvent exiger de leurs locataires lorsque le bail comporte une clause de révision annuelle des loyers. Il s’applique aux baux d’habitation meublés ou non.
L’IRL correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’évolution de l’indice des prix à la consommation (IPC) hors tabac et hors loyers.