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Le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza reste fidèle à son mentor Nicolas Sarkozy qui part en prison
Cela fait la une des journaux : l’ancien Président de la République Nicolas Sarkozy dormira en prison pour des faits graves qui lui sont reprochés pour le financement de sa campagne de 2007. Bruno Beschizza, qui doit quasiment tout à Nicolas Sarkozy pour sa carrière politique, lui exprime toujours sa fidélité, quand d’autres (qui doivent pourtant également beaucoup à Nicolas Sarkozy pour leur carrière) le trahissent.
Une partie de la Gauche à Aulnay-sous-Bois contente de la condamnation de Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy, ancien Président de la République, a été condamné à 5 ans de prison pour soupçon de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye. Il connaitra la date de son emprisonnement le 13 octobre.
Si plusieurs médias semblent choqués par cette décision (c’est la première fois qu’un ancien Président de la République est condamné à de la prison), plusieurs personnalités de Gauche s’en réjouissent.
Hadama Traoré s’exprime ainsi : « SARKOZY ira en prison car il le mérite. Il est temps que les Hommes politiques réalisent que le temps de l’impunité républicaine est finie« . Egalement, côté d’Oussouf Siby, candidat PS aux municipales 2026 : « Les affaires, la corruption et la délinquance en col blanc abîment la démocratie et dégoûtent tant de Françaises et de Français de la politique. Sans exemplarité et intégrité notre démocratie restera à l’agonie.«
Jammel Arahmane s’exclame quant à lui : « Sarkozy l’ami du maire d’Aulnay Bruno Beschizza et de son ex directeur( affaire bigmalion ) de cabinet va aller en prison pour : financement illégal avec l’argent de la Libye de sa campagne présidentielle.« .
Du côté de la Droite, c’est plutôt la consternation.
Nicolas Sarkozy perd sa légion d’honneur en raison de sa condamnation à de la prison ferme
C’est la deuxième fois qu’un chef d’Etat Français perd sa légion d’honneur : après le Maréchal Pétain (retrait de sa légion d’honneur en 1945 pour haute trahison), c’est Nicolas Sarkozy à cause de sa condamnation à de la prison ferme sur le dossier des écoutes téléphoniques.
L’ancien patron UMP, figure emblématique du parti LR et président de la République de 2007 à 2012 va donc perdre un titre honorifique qui lui avait été décerné. Il s’agit d’un retrait de droit, automatique, toute personne ayant reçu ce titre puis condamné à de la prison ferme le perdant de fait.
Le Président Emmanuel Macron n’était pas favorable à ce retrait tandis que la Gauche se réjouit en général. Pour Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois et proche de Nicolas Sarkozy, cela doit être une bien mauvaise nouvelle.
Le Maire d’Aulnay-sous-Bois convié par le Président Macron pour réindustrialiser le 93, un possible rapprochement politique ?
En tant que porteur de projets pour renforcer l’attractivité de la Seine-Saint-Denis, Bruno Beschizza a été hier par le Président de la République Emmanuel Macron à une présentation sur le thème “Accélérer notre réindustrialisation”. Avec une reconversion partielle de l’ancien site PSA et d’autres zones industrielles, Aulnay-sous-Bois a du foncier pour l’industrie de toutes sortes.
Vers un possible rapprochement ?
Si Bruno Beschizza est toujours fidèle au parti LR, son comportement vis-à-vis du président Macron a quelque peu changé, sans se positionner comme un « allié » du parti Renaissance, où un groupe d’opposition municipale y est apparenté. Bien entendu, M. Beschizza ne deviendra pas Ministre tout de suite, et certains de ses adjoints restent très hostiles face au président Macron. Cependant, il ne faut pas oublier que Bruno Beschizza doit tout en politique à Nicolas Sarkozy, et que ce dernier s’est rapproché d’Emmanuel Macron pour en devenir de facto un allié politique. Mais de là à envisager un basculement, il n’y aurait qu’un pas…
Le Parquet National Financier requiert des peines de prison et des amendes à l’encontre de cinq Proches de Nicolas Sarkozy, dans l’affaire des sondages de l’Élysée

Depuis le 18 octobre 2021, cinq anciens proches de Nicolas Sarkozy doivent s’expliquer concernant des contrats de conseil politique et de sondages conclus sans appel d’offres entre 2007 et 2012.
Durant quatre semaines, la 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris s’est plongée dans le fonctionnement du pouvoir lors du mandat de Nicolas Sarkosy .
Après la publication d’un rapport de la cour des comptes en 2009, Anticor avait porté plainte en 2010. Selon Jérôme Karsenti, l’avocat d’Anticor, l’affaire des sondages de l’Élysée » pose en particulier la question de « la manière dont Nicolas Sarkozy a exercé le pouvoir, utilisant l’Élysée et les moyens de l’État dans son intérêt personnel, se souciant avant tout de son image et de son éventuelle élection au mépris des règles de droit »
Protégé depuis l’origine dans ce dossier par son immunité présidentielle, l’ancien chef de l’État a été cité comme témoin au procès par l’association de lutte contre la corruption Anticor, à l’origine de l’affaire car selon l’association « Son témoignage est indispensable pour comprendre » le « système » alors en vigueur à l’Élysée » !
La juridiction financière avait épinglé une convention signée avec Publifact, la société du conseiller Patrick buisson. Les multiples et nombreux sondages payés par l’Élysée, traitaient de la popularité du président, des réformes, des questions d’actualité, des échéances électorales, des rivaux politiques, des ministres ou encore de l’image de la nouvelle première dame, Carla Bruni…..
Mais ce qui a surtout été épinglé par le Parquet financier, ce sont les contrats de communication signés avec les sociétés de Patrick Buisson et du politiste Pierre Giacometti ainsi que des commandes directes de sondages entre 2007 et 2009 auprès de plusieurs instituts, en particulier Ipsos. Pour un total de 7,5 millions d’euros, ces dépenses ont été réalisées sans publicité ni d’appel d’offres, ce qui est constitutif de favoritisme pour le Parquet national financier (PNF) !
Dans l’affaire de ces sondages, Patrick Buisson est soupçonné de détournement de fonds publics par Anticor car elle a compté qu’entre 2007 et 2009, 235 sondages avaient été achetés et revendus avec des marges conséquentes allant de 65 à 71%, pour un bénéfice de 1,4 million d’euros, ces revenus s’ajoutant et se cumulant avec la rémunération mensuelle de 10 000 euros par mois en tant que conseiller du président.
Patrick Buisson est également jugé pour abus de biens sociaux, pour avoir fait supporter près de 180 000 euros de dépenses personnelles à ses entreprises !
Pierre Giacometti, ancien d’Ipsos, est lui aussi jugé pour recel de favoritisme en relation avec un contrat de conseil signé en 2008 par la société qu’il venait alors de fonder, Giacomettiperon, devenue depuis No Com.
Claude Guéant, l’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy, est poursuivi pour favoritisme et détournement de fonds publics par négligence.
Emmanuelle Mignon a fait valoir qu’elle avait elle-même engagé une réforme des comptes de l’Élysée, parce qu’elle avait constaté qu’aucun appel d’offres n’avait jamais été réalisé
Julien Vaulpré, L’ancien conseiller, comparaît lui aussi pour favoritisme. Quant à Jean-Michel Goudard, un autre membre du cabinet de Sarkosy, les poursuites à son encontre se sont éteintes avec son décès. Enfin, quatre sociétés seront également jugées : le poids lourd des sondages Ipsos ainsi que Publifact, Publi-Opinion et No Com.
À l’issue de près de trois heures de réquisitoire, les procureurs financiers ont demandé que la peine de M. Guéant, « grand manitou de l’Élysée » au « rôle central dans les infractions », soit assortie de 10.000 euros d’amende, et ont requis un an d’emprisonnement dont six mois ferme à l’encontre de l’ancien secrétaire général de la présidence Claude Guéant, jugé pour favoritisme et détournement de fonds publics par négligence.
A l’encontre de Patrick Buisson, Le ministère public a requis deux ans d’emprisonnement dont un an ferme et 100.000 euros d’amende ainsi que 550.000 euros d’amende contre ses deux sociétés Publifact et Publi-Opinion.
L’ancien conseiller Pierre Giacometti, qui a « profité de la situation hors norme élyséenne pour accompagner son changement de carrière », doit être condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis et 70.000 euros d’amende. Une peine de 250.000 euros d’amende a en outre été demandée contre sa société No Com.
Contre Emmanuelle Mignon qui a été directrice de cabinet de l’Élysée, l’accusation a requis 10.000 euros d’amende, parlant d’un « comportement délinquant » mais d’une « ambition réformatrice qui ne peut être contestée ».
Quant à l’institut de sondages Ipsos, jugé pour recel de favoritisme, une peine de 500.000 euros d’amende a été requise.
Julien Vaulpré, l’ex-conseiller technique « opinion » de l’Élysée considéré comme la « cheville ouvrière de l’infraction de favoritisme », se voit demander une peine de 5000 euros d’amende par le ministère public.
Voilà qui ne fait que donner raison au peuple de ne plus avoir aucune confiance dans les politiques qui se servent de l’accession au pouvoir pour abuser des deniers publics….
Article rédigé le 10 novembre 2021 par Catherine Medioni
L’avenue de Savigny va devenir l’avenue Sarkozy à Aulnay-sous-Bois
Dans le cadre de la politique d’attribution des nouveaux noms de rue à Aulnay-sous-Bois, cette nouvelle risque de faire grand bruit : après la rue Gorky rebaptisée rue Jacques Chirac, c’est désormais l’avenue de Savigny qui va devenir, à partir, le 28 janvier 2022, l’avenue Sarkozy. Cette proposition de la majorité municipale sera débattue lors du prochain conseil municipal et devrait, sauf surprise, être approuvée sans difficulté.
Un hommage à l’ancien président de la république de son vivant
S’il est d’usage d’honorer des personnalités défuntes, que ce soit des artistes, des personnalités politiques ou des intellectuels, il est nettement plus rare d’attribuer un nom de rue à une personne encore en vie. Pourtant, honorer Nicolas Sarkozy de son vivant par l’attribution d’une avenue aussi prestigieuse que l’avenue de Savigny était pour Bruno Beschizza une preuve d’amitié, d’estime et de reconnaissance pour son ancien mentor à qui il doit tout.
Le 28 janvier 2022 comme date officielle de changement de nom n’est pas une date prise au hasard car il s’agira du 67ème anniversaire de Nicolas Sarkozy. Celui-ci devrait faire le déplacement en personne – s’il n’est pas contraint par la justice – pour célébrer ce changement de nom, mais aussi pour rendre visite aux différents chantiers en cours dans le cadre du projet du Grand Paris Express, dont il fut le principal artisan.
Rappelons que Nicolas Sarkozy est empêtré dans plusieurs affaires judiciaires et qu’un tel honneur devrait lui redonner le moral, lui qui fut l’espace de 5 ans l’homme le plus puissant et le plus craint en France.
Plusieurs clins d’œil dans le quartier pour honorer l’ancien président de la république UMP
L’avenue de Savigny n’a pas été prise au hasard et pour cause, tout semble croire que le quartier a été conçu pour l’ancien président Nicolas Sarkozy. Outre le fameux S (comme Sarkozy) de la copropriété paire de Savigny, quelques petits immeubles de la copropriété impaire forment un N, comme Nicolas. N et S, ne serait-ce pas les initiales de Nicolas Sarkozy ?
Autre clin d’oeil : la plus grande tour du quartier, la tour n°2 de l’avenue, devrait porter le nom de « Tour Carla », du prénom de l’actuelle épouse de l’ancien président. La carte ci-contre montre bien que tout concordait pour attribuer quasiment tout un quartier à l’un des hommes politiques les plus charismatiques de la 5ème république.
Une opposition qui va faire volte-face !
Tout comme pour la rue Gorky, l’opposition municipale devrait combattre fermement cette décision qui sera débattue – et votée – au conseil municipal. Pour cela, l’opposition devrait pouvoir compter sur l’appui de quelques associations qui voient en Nicolas Sarkozy un homme dont les déboires judiciaires n’en finissent pas.
Du côté de la majorité municipale, la confiance est de mise. Interrogé par la rédaction, un adjoint nous a affirmé que le conseil municipal était la seule instance démocratique et légitime pour discuter de ce genre de sujet. Par rapport au mécontentement de l’opposition et de certaines associations, le message fut cinglant : « nous avons été élu à 60% et nous sommes arrivés en tête dans tous les bureaux de vote. Maintenant, on fait ce qu’on veut, un point c’est tout !« . Un message qui est on ne peut plus clair…
Nicolas Sarkozy condamné à 3 ans de prison dont 1 ferme !
Nicolas Sarkozy a été déclaré coupable, lundi 1er mars, de corruption et de trafic d’influence dans l’affaire dite des « écoutes » et condamné à trois ans de prison dont un an ferme. L’ancien Président de la République subit ici un camouflet. Pour Les Républicains, c’est un coup de massue compte-tenu de la popularité de l’ancien homme fort de Neuilly-sur-Seine chez les militants.
Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois et soutien indéfectible de Nicolas Sarkozy, ne s’est pas encore exprimé sur le sujet.
Valérie Pécresse réagit à l’agression des policiers à Aulnay-sous-Bois et … réclame plus d’effectifs de police ?!
L’agression des deux policiers à Aulnay-sous-Bois continue de faire couler beaucoup d’encre et, à défaut de la réaction du Maire Bruno Beschizza, d’autres personnalités politiques ou médiatiques s’en donnent à cœur joie.
C’est au tour de Valérie Pécresse, présidente du Conseil Régional Île-de-France qui, dans un Tweet, n’hésite pas à critiquer avec véhémence la politique gouvernementale :
« Encore une fois des policiers lynchés alors qu’ils ne faisaient que leur métier! #Aulnay. Face à ces images intolérables que fait l’Etat pour renforcer les effectifs manquants et prononcer enfin des sanctions vraiment dissuasives et exécutées?«
Ce qui est étonnant dans cette phrase est le terme « que fait l’Etat pour renforcer les effectifs manquants« . Pour rappel, Valérie Pécresse a été porte-parole du gouvernement de 2011 à 2012 sous Nicolas Sarkozy, ainsi que la ministre du budget. Elle a donc, directement ou indirectement, accepté les réformes du gouvernement et la directive du président UMP de l’époque.
S’il est vrai que la France sortait d’une crise terrible (crise financière de 2009-2009) avec une dette qui a explosé, Nicolas Sarkozy et son premier ministre François Fillon ont pris l’initiative de ne pas renouveler un fonctionnaire sur deux. Finalité, les effectifs de police ont fondu comme neige au soleil, comme l’indique le graphique ci-dessous en provenance du Sénat :
On voit bien qu’entre 2007 et 2012, les effectifs ont fondu d’environ 2000 postes, avant de se stabiliser puis d’augmenter fortement après 2015 (suite aux attentats).
Il aurait été honnêtement intellectuellement de regretter d’abord cette baisse d’effectif puis de souligner l’importance de recruter rapidement de nouveaux gendarmes et policiers, tout en acceptant de nouvelles dettes ou de nouveaux impôts. Valérie Pécresse risque donc d’être taclée par ce Tweet malencontreux.
D’autres estiment qu’il ne sert à rien de renforcer les forces de police dans la mesure où les policiers n’ont que peu de marge de manœuvre pour interpeller les individus récalcitrants, et que la justice ne suit pas (nombreux délinquants sont relâchés rapidement sans même être inquiétés financièrement). Là aussi, le problème de date pas d’hier, même si l’actuel ministre de la Justice ne semble pas vouloir prendre le problème à bras le corps…
Nicolas Sarkozy dédouané par Ziad Takieddine, une information qui change tout ?
L’homme d’affaires Franco-Libanais Ziad Takieddine, qui accusait l’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy d’avoir bénéficié de fonds Libyens pour sa campagne présidentielle de 2007, est revenu sur ses déclarations dans une interview pour BFM TV et Paris Match. Nicolas Sarkozy lui est soulagé « que la vérité éclate enfin » alors que l’instruction de cette affaire est en cours.
Alors que le parti LR peine à trouver un véritable leader face à un Emmanuel Macron serein et un Rassemblement National toujours en haut dans les sondages, cet aveu vient à point nommé. A à peine plus d’un an des élections présidentielles 2022, est-ce que Nicolas Sarkozy retenterait sa chance ? Et si Nicolas Sarkozy revenait au pouvoir, quel impact sur la vie politique locale Aulnaysienne ? Et si un article Fake News de notre confrère MonAulnay devenait réalité avec Bruno Beschizza, qui doit sa carrière politique à Nicolas Sarkozy, devenait ministre de l’intérieur ? Ne nous emballons pas, mais à l’heure où tout le monde donne Emmanuel Macron vainqueur en 2022, quelques cadres LR espèrent le retour – pour l’instant improbable – de leur poulain au premier plan.
Aulnay-sous-Bois : si Benjamin Giami signifie Emmanuel Macron, Bruno Beschizza signifie Nicolas Sarkozy ?
Comme à chaque élection locale, les joutes verbales, les peaux de banane et les invectives sont de mise. Parce que la soupe est certainement bonne et que les enjeux personnels sont colossaux, certains politiques n’hésitent pas à descendre leurs anciens compagnons de route qui, quelques années auparavant, semblaient être des génies, des politiques éclairés capables de mettre l’énergie nécessaire pour sauver la ville d’une situation désastreuse.
Aulnay-sous-Bois fait bien entendu partie de ces grandes villes où tout est permis. Alors que la Gauche agitait Nicolas Sarkozy comme épouvantail en 2008 pour battre Gérard Gaudron, c’est désormais Benjamin Giami qui s’attire les foudres pour son allégeance au président Emmanuel Macron. S’il est un peu simpliste voire ridicule de comparer l’oeuvre d’une politique locale à un programme national qui doit tenir compte des performances des gouvernements précédents, ces arguments semblent porter leurs fruits à celles et à ceux qui se font facilement embobiner par quelques discours polémiques.
Mais peut-on réellement mettre sur le meme créneau Benjamin Giami et Emmanuel Macron ? Si au sein de la rédaction la réponse est évidente, nous avons souhaité jouer le jeu en mettant par la meme occasion le maire sortant Bruno Beschizza et son mentor Nicolas Sarkozy. L’ancien président UMP à qui le Maire doit beaucoup a t-il un bilan bien plus positif que le jeune loup Emmanuel Macron ? Meme si le mandat du chef de file des Marcheurs n’est pas terminé, on peut commencer à dresser un comparatif, qui sera affiné en 2022.
- Le chômage :
Lorsque le président Nicolas Sarkozy prend le pouvoir en 2007, le taux de chômage est de 8,1%. 5 ans plus tard, ce taux de chômage est de 9,3%. Du coté d’Emmanuel Macron, lorsque celui-ci arrive à l’Elysée, le taux de chômage est de 9,2%. Celui est désormais de 8,5%. De ce coté, Emmanuel Macron semble donc l’emporter et mettre en avant ses réformes même impopulaires.
- La dette :
Nicolas Sarkozy arrive au pouvoir avec une dette (déjà jugée alarmante) à 65% du PIB. En 2012, cette dette atteint 85%. Du coté d’Emmanuel Macron, celui-ci hérite d’une dette équivalente à 98,5% du PIB. Aujourd’hui, cette dette dépasse légèrement les 100%. Les deux présidents n’ont donc pas réussi à faire fléchir cette dette et la cours de compte juge la situation très préoccupante. En cas de crise économique grave, la France ne semble pas etre en mesure de l’affronter
- Les exportations
Les exportations ont le reflet du rayonnement du savoir-faire français. Sous Nicolas Sarkozy, les exportations sont passées de 28% à 29% par rapport au PIB du pays. Il n’y a pas de données exploitables récentes pour juger de l’efficacité du commerce extérieur sous Emmanuel Macron. Par contre, de nombreux analystes estiment que ces exportations sont atones…
- L’insécurité
Si les cambriolages et les vols sans violence sous Nicolas Sarkozy ont explosé, le nombre d’homicides à quant à lui fortement diminué. Les actes de vandalisme ont également fortement augmenté sous Emmanuel Macron, avec 1457 véhicules incendiés lors de la nuit de la Saint Sylvestre
- Les dépenses publiques
On a beaucoup entendu Bruno Beschizza pleurer sur la baisse des dotations de l’état. En effet, dans le cadre des réformes des collectivités territoriales et de la décentralisation, les dotations ont baissé pour toutes les villes sous la mandature du président socialiste François Hollande. Mais quid des dépenses de l’état ? Gestion de bon père de famille ou pas ? Pas tant que ça pour Nicolas Sarkozy, où les dépenses intérieures sont passés sous son mandat de moins de 53% du PIB à près de 57% de PIB. Les dépenses de l’état ont diminué sous François Hollande et si Emmanuel Macron voulait poursuivre la tendance, il a du faire marche arrière avec le mouvement des gilets jaunes et ainsi faire repartir les dépenses de l’état à la hausse. A noter que de nombreux militants LR locaux ont soutenu ce mouvement des gilets jaunes
Alors, que retenir de tous ces faits facilement vérifiables ? Finalement, pas grand chose, si ce n’est que le bilan d’Emmanuel Macron ne semble pas bien plus catastrophique que celui de Nicolas Sarkozy. Donc, est-ce que l’ombre de Macron risque de pourrir la campagne de Benjamin Giami ? Rien n’est moins sûr.

