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À Aulnay-sous-Bois, dans les collèges déclassés : enseignants et parents d’élèves refusent l’austérité : ils ont raison !
La politique du gouvernement continue à provoquer ses effets néfastes :
Une semaine après les annonces de la ministre de l’Education Nationale stigmatisant la jeunesse de notre département de la Seine Saint-Denis lors de sa venue dans le département, la nouvelle carte des Réseaux d’Education Prioritaire (REP) vient d’être rendue publique par la direction des services départementaux de l’Education Nationale :
3 collèges à Aulnay sous Bois vont perdre d’importants moyens pourtant essentiels pour dispenser un enseignement digne de ce nom aux jeunes aulnaysien-nes. Le collège Gérard Philippe est purement et simplement sorti du dispositif (REP), les collèges Victor Hugo et Christine de Pisan se voient rétrogradés dans le classement des priorités et perdent de ce fait des moyens.
Les choix politiques et économiques du gouvernement Valls sont à l’origine de ce déferlement de restrictions et d’exclusion de la jeunesse. Ces choix néfastes doivent être modifiés. C’est nécessaire et c’est possible ! Le Parti Communiste Français dénonce depuis 2 ans les reniements successifs du Président de la République. Les Parlementaires communistes s’opposent par leurs votes aux budgets d’austérité, invitant les autres parlementaires de Gauche, élus pour décider d’une autre politique, à les rejoindre dans le refus des budgets d’austérité.
Les enseignants, les assistants d’éducation des collèges d’Aulnay pénalisés par ces choix se mobilisent avec les parents d’élèves : ils ont non seulement raison de refuser ces décisions aberrantes et injustes mais ils font preuve d’un grand sens des responsabilités contrairement à ceux et celles qui renoncent ou s’abstiennent de résister au motif qu’il n’y aurait pas d’autre politique possible.
La section du PCF d’Aulnay invite l’ensemble des citoyens de la ville à faire preuve de cette responsabilité en témoignant de leur solidarité aux élèves, à leurs parents et aux personnels enseignants et non enseignants qui se battent pour défendre le droit effectif à l’éducation dans notre ville, notre département, notre pays !
Source : communiqué PCF Aulnay-sous-Bois
Contact : Jean-Marie TOUZIN, secrétaire de la section PCF d’Aulnay 06.83.18.25.85
Vidéo : manifestation communiste au Blanc-Mesnil avant le conseil municipal du 13 novembre 2014
Avant le délicat conseil municipal du 13 novembre 2014 au Blanc-Mesnil, les communiste s’étaient rassemblés en masse devant la Mairie pour exprimer leur ras-le-bol de l’équipe UMP menée par Thierry Meignen. Non-reconduction de la convention du forum culturel et supposées pressions sur le personnel municipal étaient les principaux griefs des militants.
Pour visionner un extrait de cette manifestation, cliquer sur l’image ci-contre.
Déclaration de la conférence de section du PCF d’Aulnay-sous-Bois
Les communistes d’Aulnay sous Bois réunis en conférence de section le 18 octobre 2014 ont décidé, dans cette période dangereuse, instable et troublée où est en train de se structurer un paysage politique nouveau ; d’accroitre leur intervention pour contribuer à un refus massif de l’austérité et d’ouvrir des perspectives alternatives pour la justice sociale, la solidarité et la démocratie.
Pour y contribuer, la conférence a décidé :
- La réussite de la journée et manifestation régionale du 15 novembre contre les budgets d’austérité et le plan du MEDEF par un déploiement et une expression le week-end du 08 et 09 novembre sur les marchés, les lieux publics et entreprises.
- L’organisation d’une initiative publique au plus tard en décembre sur les dangers et conséquences de la réforme territoriale
- La rencontre avec toutes les forces de gauche d’Aulnay sous Bois dans la nécessaire riposte à la politique du MEDEF et du gouvernement, ainsi que pour la préparation des élections départementales de Mars 2015. La conférence de section précise sa position : refus de tout accord électoral avec le Parti Socialiste qui soutient cette politique austéritaire et rassemblement de toutes les autres forces de gauche, les hommes et les femmes sur la base du refus de l’austérité et de l’exigence de nouvelles alternatives.
- La conférence a renouvelé et renforcé sa direction de section et élu un nouveau secrétaire de section : Jean-Marie TOUZIN
Source : Elus PCF Aulnay
Elections départementales 2015 à Aulnay-sous-Bois : qui seront les prétendants ?
Les élections départementales 2015 auront lieu en mars 2015, soit 6 mois environ. Ces élections remplacent, dans le cadre de l’acte III de la décentralisation, les élection cantonales. A Aulnay-sous-Bois, les 2 cantons seront réunis en 1 seul et cette élection permettra d’élire un binôme : un homme et une femme (obligatoire). Il s’agit d’un scrutin majoritaire à deux tours (sauf si un binôme obtient plus de 50% des voix au 1er tour). Aulnay-sous-Bois est aujourd’hui représentée par 2 conseiller généraux :
- Canton Nord : Gérard Ségura (PS)
- Canton Sud : Jacques Chaussat (UDI)
Il n’est pas évident que ces deux candidats se représenteront compte-tenu des résultats des dernières municipales 2014, mais rien n’est moins sûr !
Quels seront les prétendants pour ce poste de conseiller départemental ? Qui sera désigné pour défendre les couleurs du PS ? Le Front de Gauche parviendra t-il à faire émerger quelqu’un ? L’UDI et l’UMP feront-ils cause commune et si oui, qui obtiendra le leadership ? Est-ce que l’UMP, fort de son succès aux dernières élections municipales, fera cavalier seul ? Et si oui, qui représentera l’UDI ? Le Front National s’immiscera t-il dans cette élection ? Y aura t-il des représentants de mouvements dits indépendants ?
Autant de questions qui, nous l’espérons, susciteront l’intérêt pour cette élection…
PCF Aulnay-sous-Bois : Le glas et le tocsin appelés à une sanglante commémoration de la grande guerre !
Le PCF 93 a appris avec stupéfaction et une profonde indignation que s’organisait dans de nombreuses communes de France et de Navarre, et notamment de Seine-Saint-Denis, une sanglante commémoration de la guerre de 14-18. C’est ainsi que le gouvernement, par la voix du ministre des anciens combattants Kader Arif, invite les municipalités – sur la base du volontariat et de modalités décidées localement – à faire sonner le glas et le tocsin des édifices publics, ce vendredi 1er aout, pour célébrer le centenaire de la mobilisation générale. L’appel à la mobilisation a sonné le glas de l’espoir de paix, l’appel à la mobilisation a donné le départ, la fleur au fusil, de soldats vite transformés en chaire à canon !
En quoi ce brouhaha cocardier, aux tonalités revanchardes, saurait-il commémorer les 8,5 millions de mort pour la France et les 20 millions de vies sacrifiées au cours de la grande guerre ? En quoi permettrait-il de rendre hommage aux familles endeuillées, aux villages décimés, aux gueules cassées, aux mutilés de guerre et aux anciens combattants survivant aux tranchées ?
Les militants communistes de Seine-Saint-Denis, ont fait le choix, dans les villes d’Aulnay, Bobigny, Drancy, La Courneuve, Livry-Gargan ou encore Montfermeil, de commémorer localement celui qui, lâchement assassiné au café du croissant, portait encore l’espoir de paix le soir du 31 juillet 1914.
D’hier à aujourd’hui, les militants communistes et leurs élu-es sont profondément attachés à faire vivre le message de paix intemporel de Jean Jaurès :
« On ne fait pas la guerre pour se débarrasser de la guerre » !
Un appel à la paix, un appel à ne pas encourager l’horreur et reproduire l’erreur des guerres, tel est le message de cohésion et d’unité auquel le PCF93 souhaite associer les habitants de la Seine-Saint-Denis.
Source : communiqué PCF 93 repris par la section Aulnay-sous-Bois
Miguel Hernandez demande un sursis à l’expulsion du camp de Roms de la RN2 à Aulnay-sous-Bois
Miguel Hernandez, élu PCF d’Aulnay-sous-Bois, demande au maire Bruno Beschizza un sursis concernant l’expulsion du camp de Roms situé boulevard Marc Chagall. Selon lui, des enfants en bas âge, des nouveaux nés vivent dans ce camp où la précarité est criante. Il espère obtenir un rendez-vous avec le Maire pour défendre son point de vue.
Vous pouvez obtenir le communiqué de Miguel Hernandez en cliquant ici.
Le camp est en cours de destruction, les ruines sont déjà rasées et les ordures enlevées. Vous pouvez le constater avec la vidéo prise aujourd’hui, accessible en cliquant sur l’image ci-contre.
Soutien des élus communistes d’Aulnay-sous-Bois au camp Roms de la RN2
Les élus communistes d’Aulnay-sous-bois se sont déclarés dès la première demande d’expulsion, prononcée par le maire d’Aulnay G. Segura, opposés à cette solution extrême et inhumaine.
Le nouveau maire d’Aulnay-sous-Bois, B. Beshizza s’engage depuis son élection à une chasse aux pauvres, prenant dès son installation un arrêté anti-mendicité. Il s’apprête mardi 15 juillet à procéder à l’expulsion du campement Roms, boulevard Chagall, sans aucune solution d’aide sociale et de traitement humaniste pour les familles et les enfants. Avec les représentants de l’état, il n’applique pas la réglementation sur le relogement des familles expulsées.
Les élus communistes se déclarent solidaires du collectif de soutien au Roms et seront présent dès 6 h du matin au campement.
Source : Communiqué de Miguel Hernandez, élu PCF d’Aulnay-sous-Bois
Communiqué du PCF Aulnay-sous-Bois « Être pauvre n’est pas un crime ! »
Bruno Beschizza, nouveau maire d’Aulnay-sous-Bois, a pris un arrêté anti-mendicité le 29 avril 2014 qui a pour but de répondre au climat délétère qu’il a fortement entretenu pendant la campagne des élections municipales.
La question de la mendicité et de la pauvreté est traitée sur un angle répressif et sécuritaire : c’est une façon de masquer les effets de la crise économique et politique qui traversent notre pays.
Cet arrêté accompagne la campagne d’expulsion forcée de la population « Roms » de notre ville.
Durant plusieurs mois, la droite aulnaysienne a fait croire qu’Aulnay-sous-Bois vivait chaque jour dans une insécurité galopante. Pour asseoir ce discours sécuritaire, Bruno Beschizza et ses co-listiers ont désigné le coupable idéal : le mendiant, les « Roms », l’étranger. C’est la population « Roms » qui est visée aujourd’hui. Cette population est rejetée et plongée dans une situation de précarité inhumaine.
Le maire d’Aulnay-sous-Bois emboîte le pas de la politique d’expulsion forcée et de déplacement de population mise en place par Nicolas Sarkozy et amplifiée par Manuels Valls. En 2013, les expulsions de « Roms » ont dépassé le nombre de la population « Roms » présente sur le territoire national. Ces mesures inhumaines et inefficaces ont été dénoncées par la LDH et Amnesty International.
Les communistes dénoncent l’existence des réseaux maffieux qui exploitent cette population. Ces réseaux doivent être combattus et démantelés, c’est le travail de la Police Nationale. Les expulsions forcées et les arrêtés anti-mendicité ne s’attaquent pas à ces réseaux.
La majorité de la population « Roms » souhaite vivre dignement et trouver un travail. Pour beaucoup d’entre eux, ils sont en situation régulière comme tout citoyen européen. Ils souhaitent vivre et s’installer dans un pays de la communauté européenne.
La population « Roms » dont de nombreux enfants doit être protégée, pas pourchassée.
En prenant un arrêté répressif, limitant la circulation dans 6 secteurs de la ville entre 8h et 20h et en les exposant à une amende de 38€, le maire d’Aulnay stigmatise encore plus ces personnes qui sont des victimes.
Pourtant, la mendicité et le vagabondage qui étaient des délits sont depuis 1994, une activité licite.
Les arrêtés « anti-mendicité » portent atteinte à la liberté de circulation.
La liberté d’aller et venir inclut la liberté de circuler sur la voie publique, celle d’y stationner, et celle de son utilisation. La liberté ne peut être remise en cause qu’en cas de troubles graves à l’ordre public. La mendicité n’est pas de nature à engendrer de tels troubles.
Le Conseil constitutionnel a reconnu la liberté d’aller et venir comme une composante de la liberté personnelle protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789.
La Convention européenne des droits de l’Homme protège également la liberté de circulation dans l’article 2 du protocole 4.
Beaucoup de troubles sont pour la plupart déjà réprimés par le code pénal
L’ivresse sur la voie publique, l’entrave à la circulation, les menaces et violences, la mendicité agressive et la divagation d’animaux sont déjà des délits prévus par la loi sans qu’il soit nécessaire de prendre des arrêtés pour cela.
Le maire dispose de moyens moins contraignants pour atteindre le même résultat
La possibilité de préserver l’ordre public autrement que par un acte de police administrative est possible. Avec le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), le maire peut mener une politique de prévention de l’exclusion, et imaginer des réponses sociales adaptées, seul ou en coopération avec l’Etat, le Département etc…
D’autres choix sont donc possibles ;
Placer les droits humains comme une priorité,
Créer des solidarités entre les populations,
Agir sur tous les leviers de la prévention et de l’accompagnement et non ceux de la répression et du rejet.
Source : communiqué du PCF d’Aulnay-sous-Bois
Le Parti Communiste d’Aulnay-sous-Bois condamne les propos stigmatisants du Maire à propos de l’expulsion des Roms
Une lettre ouverte du maire d’Aulnay-sous-Bois au premier ministre concernant la présence de campements de populations d’origine Roms sur le territoire de la ville a été diffusée ces jours-ci, accompagnée d’une lettre du maire aux habitants d’Aulnay.
La section PCF d’Aulnay-sous-Bois et le groupe communiste au conseil municipal condamnent sans limite les présupposés stigmatisant qui président à de tels propos tout comme ils condamnent l’objectif annoncé de règlement de la situation par l’expulsion pure et simple de ces familles !
Lors du conseil municipal de janvier dernier, le Président du Groupe communiste a pris une position ferme pour dénoncer l’expulsion des Roms et le référé du maire. Il a rappelé la nécessité de donner à la population Rom de bonnes conditions sanitaires et de sécurité. Les Roms ne sont pas responsables de cette situation, ils sont chassés de chez eux. C’est un problème qui dépasse le cadre local, un problème national et européen.
Le groupe communiste a également dénoncé la politique d’expulsion systématique de Valls qui a conduit en 2013 au déplacement forcé de 20 000 Roms pour les obliger à quitter la France et à rentrer dans un pays qui n’en veut pas.
Ces situations humainement dramatiques mettent en exergue l’impossibilité de mettre en œuvre des solutions civilisées dès lors que les politiques d’austérité sévissent dans notre pays et en Europe. Ce ne sont pas les populations quelles qu’elles soient qui sont de trop, ce sont les moyens de les accueillir qui sont insuffisants !
Le recours systématique à l’expulsion vise avant tout à ne pas remettre en cause ce dogme de l’austérité pour l’ensemble des populations qui vivent en France et en Europe.
Source : communiqué du PC d’Aulnay-sous-Bois
Municipales 2014 : Le Parti Communiste confirme l’union avec le Parti Socialiste à Aulnay-sous-Bois
Sans surprise, le Parti Communiste d’Aulnay-sous-Bois, fidèle allié du Maire sortant Gérard Ségura, fera liste commune avec le Parti Socialiste. Les attaques de Miguel Hernandez envers Alain Amédro et les mots doux envers les élus PS ne laissaient guère planer de soupçons.
En échange, M. Hernandez et les élus PCF devront recevoir quelques places d’adjoint supplémentaires et ainsi placer plus de camarades à la tête de la ville, dans l’éventuelle victoire du candidat Maire Gérard Ségura.
Alain Amédro avait à maintes reprises tenté un rapprochement, mais les arguments du Maire PS étaient peut-être bien plus convaincants. Une partie de Front de Gauche soutient la liste emmenée par Alain Amédro alors que le PCF (lui-même partie intégrante du Front de Gauche) soutient la liste emmenée par Gérard Ségura. Un Front de Gauche divisé, en quelque sorte…



