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A Aulnay-sous-Bois les gens du voyage étouffent sous les jets privés
Sur l’aire d’accueil d’Aulnay-sous-Bois, entourées par une autoroute et l’aéroport du Bourget, une quinzaine de familles suffoquent depuis que le pays est frappé par la canicule. Elles vivent reléguées dans une zone extrêmement polluée en pleine vague de chaleur.
« Cette fournaise ne fait qu’aggraver la pollution. Regardez la poussière accumulée sur ma voiture : je fais des bronchites de deux mois à cause des particules fines », s’emporte Maxime Meyer, 51 ans et les yeux verts perçants.
Source et article complet : Mediapart
On ne peut plus prendre la voiture Crit’Air 3 pour rouler à Paris mais François Bayrou peut se déplacer en jet privé ?
Hypocrisie écologique.
Quand on bosse en horaires décalés pas le choix que de prendre la voiture mais avec mon Opel Corsa Crit’Air 3 maintenant c’est 68€ d’amende. Alors que quand le premier ministre François Bayrou se balade en jet privé circulez y’a rien à voir.
Stop à cette injustice de classe ! Aujourd’hui circuler en voiture sera réservé à une classe bourgeoise qui peut se payer des Tesla au mépris des travailleurs et de nos banlieues qui ne pourront plus se déplacer. C’est ça le Grand Paris, nous isoler du reste de la population !
Source et image : A. B., employé RATP
Forte pollution autour de l’aéroport Charles de Gaulle
À l’automne 2022, différentes mesures ont été prises autour du site exploité par le groupe ADP (Paris Aéroport, anciennement Aéroports de Paris) et celles-ci confirment que le trafic aérien engendre une augmentation des niveaux de particules ultrafines.
« Sur l’aéroport, les concentrations moyennes de particules ultrafines sont identiques à celles relevées à proximité du Boulevard périphérique (23 000 particules/cm3). À 1 km de distance (17 900 particules/cm3), elles restent proches de celles du Boulevard périphérique et sont deux fois supérieures à celles mesurées au cœur de Paris (9 000 particules/cm3) », précise Airparif dans un communiqué transmis à actu Paris.
Aulnay-sous-Bois et le dérèglement climatique : que faire ?
Aucun sujet n’est plus actuel, nous en vivons l’emprise à chaque instant, au point que le sujet fait la une de tous les médias : mais qu’en est-il à Aulnay ? Quelle lutte y est menée contre le dérèglement climatique ?
Il s’agit bien sûr d’un problème planétaire, et les solutions sont globales. Mais les mesures pour en atténuer l’impact doivent être mises en œuvre à toutes les échelles, aussi bien mondiales que communales, avec la coopération de chaque citoyen, dans une démarche collaborative et solidaire.
Pour cela, l’échelle la plus pertinente est celle du quartier. Les Conseils de Quartier doivent être réunis avec à l’ordre du jour :
« COMMENT ATTÉNUER LES EFFETS DU DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE ? »
Des pistes de réflexion :
- identification des « points chauds » et recherche de propositions pour les « refroidir » autant que possible, avec l’audition d’experts en adaptation urbaine
- identification de tous les grands arbres dispensateurs de fraîcheur et sensibilisation de tous les acteurs pour empêcher leur abattage. Pour cela, une Charte de l’Arbre accompagnée d’une commission permanente dotée de crédits pour aider les propriétaires dans l’entretien de leur patrimoine arborée
- sanctuarisation de tous les arbres d’alignement en bonne santé
- Information auprès des propriétaires pour faire reculer l’imperméabilisation des sols
- Information sur les moyens d’atténuer la montée des températures dans les logements
Et toutes initiatives contribuant à changer nos comportements dégradant notre environnement et sa capacité à absorber les effets du dérèglement.
L’état ne peut pas tout faire ! Mais les communes, comme les citoyens ont un rôle à jouer !
EXIGEONS QUE LES CONSEILS DE QUARTIER JOUENT LEUR VÉRITABLE RÔLE, CELUI POUR LE QUEL ILS ONT ÉTÉ CRÉÉS : CONTRIBUER À L’AMÉLIORATION DE LA VIE DANS LES QUARTIERS, AVEC LES CITOYENS !
Source : Aulnay Environnement
Notre patrimoine de grands arbres : le massacre continue à Aulnay-sous-Bois !
Il fut un temps où les édiles municipaux avaient le souci de préserver un minimum de grands arbres lors d’un programme immobilier. Il en fut ainsi, il y a une trentaine d’années, lors de la construction de la Grande Nef et du marché de la Gare. Quelques chênes centenaires sont encore là pour en témoigner. Il y a des architectes et des promoteurs capables de faire cela, pourvu qu’on le leur impose. Mais le patrimoine arboré, notre maire s’en moque ! Les chênes centenaires du terrain de la Croix Blanche, il a commencé par les faire disparaître de la liste des arbres remarquables du PLU. Puis il a laissé entreposer des tonnes de matériaux à leur pied, ce qui a conduit à en abattre la moitié, et aujourd’hui, on abat les derniers survivants !
Rien n’oblige à abattre ces arbres ! Mais il faut créer le fait accompli. Aulnay Environnement a déposé un recours administratif pour obtenir des modifications au projet immobilier de résidence senior, entre autre le respect de ce patrimoine arboré. On aurait pu penser que ce recours suspendait les travaux. Mais le promoteur n’en a cure, pas plus que la municipalité du cadre de vie de ses administrés.
TOUJOURS MOINS DE GRANDS ARBRES, C’EST TOUJOURS MOINS D’OISEAUX, PLUS DE CHALEUR ET DE CO2 !
Source : Aulnay Environnement
Aulnay-sous-Bois dit non à la suppression définitive d’une voie sur le périph’ Parisien
La Mairie de Paris veut définitivement supprimer une voie sur le périphérique dès l’automne 2024. La ville d’Aulnay-sous-Bois, comme de nombreuses autres communes, est vent debout contre ce projet qui pénalisera les habitants.
La Maire de la capitale, Anne Hidalgo, souhaite en effet qu’une file soit durablement destinée aux bus et aux taxis, au lendemain des Jeux olympiques de Paris.
Les conséquences :
- Le périphérique sera encore plus bouché qu’aujourd’hui, au point de devenir impraticable ! Et ce sont principalement les habitants de la petite et de la grande couronne, ceux qui n’ont d’autre choix que d’emprunter leurs véhicules pour aller travailler, qui vont en faire les frais.
- L’air sera plus pollué puisque l’aggravation des bouchons entraînera vraisemblablement une augmentation de la pollution de l’air (particules, oxyde d’azote…) et des nuisances sonores supplémentaires pour les riverains du périphérique comme des autoroutes.
Pour toutes ces raisons, la Ville d’Aulnay-sous-Bois s’oppose au projet de Mme Hidalgo. Le Maire, Bruno Beschizza, rejoint en cela la position exprimée par Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, dans le cadre de la participation du public par voie électronique, qui se clôture le 28 mai.
Pour faire barrage à ce projet, vous avez jusqu’au 28 mai pour donner votre avis.
Rendez-vous sur : http://www.peripherique-voie-dediee.paris/user/login
Une centaine de militants écologistes tente de bloquer des jets privés à l’aéroport du Bourget
L’opération a rapidement été empêchée par les forces de l’ordre. Une centaine de militants écologistes membres d’Extinction Rebellion et d’Attac a tenté de s’introduire sur le tarmac de l’aéroport du Bourget (Seine-Saint-Denis) lundi 31 octobre 2022. Leur objectif était de bloquer le décollage de jets privés.
Source et article complet : Actu.fr
Vidéo. Un énorme monstre pêché dans le canal de l’Ourcq !
Un véritable monstre a été pêché en début d’après-midi dans le canal de l’Ourcq au niveau du Parc de La Villette. Il s’agit d’un énorme Silure qui peut vivre dans une eau très polluée. Ce poisson attaque à l’occasion les nageurs, ce qui n’est pas bon signe pour celles et ceux qui veulent faire trempette dans les eaux troubles de l’Ourcq !
Ci-dessous la vidéo :
En Ile-de-France, des niveaux inquiétants de particules ultrafines dangereuses pour la santé
Elles font la taille d’un virus ou d’une molécule d’ADN et sont invisibles à l’œil nu. Très nombreuses dans l’air qu’on respire, les particules ultrafines (PUF), actuellement non réglementées – contrairement aux particules (PM10) et particules fines (PM2.5) –, font l’objet d’inquiétudes croissantes de la part des autorités sanitaires dont l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans une étude parue ce mardi, l’association indépendante Airparif, chargée de la surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, dévoile les résultats d’une campagne de surveillance inédite de ces particules ultrafines, menée de décembre 2020 à février 2021 sur quatre zones situées loin des sources de pollution que sont les routes (une dans l’agglomération parisienne, deux en zone périurbaine et une en zone rurale).
Source et article complet : Libération



