Archives du blog
Cinq villes de Seine-Saint-Denis menacées d’une amende à cause du temps de travail
Sur les quarante villes que compte la Seine-Saint-Denis, certaines ne sont pas toutes à la même enseigne concernant l’application des 35 heures. Cinq d’entre elles, à savoir Tremblay-en-France, Stains, Bobigny, Montreuil, Noisy-le-Sec ne se conformeraient pas à l’application de la loi du 6 août 2019, dite de transformation de la fonction publique.
L’un de ses volets concerne l’application des 35 heures pour les fonctionnaires. Dans un courrier daté du 4 janvier 2022, Jacques Witkowski, le préfet de Seine-Saint-Denis, a indiqué aux cinq villes désignées la saisie du tribunal administratif de Montreuil, en les assignant en référé-suspension.
Source et article complet : Actu.fr
Un entrepôt totalement détruit par un incendie à Stains
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi dans un entrepôt situé sur la commune de Stains, en Seine-Saint-Denis, dans une zone industrielle. Les pompiers sont arrivés sur les lieux à 3 heures du matin et le périmètre de sécurité n’a pas encore été levé, car le feu est maîtrisé mais pas encore fixé. En tout 7 lances ont été déployées pour venir à bout des flammes, et une centaine de soldats du feu sont engagés, ainsi qu’une « vingtaine » de pompiers du Val d’Oise.
Source et article complet : France Bleu
Un pervers faisait chanter les filles musulmanes de Seine-Saint-Denis sur Snapchat pour une relation sexuelle
Un homme de 22 ans a été condamné à 4 ans de prison (dont 1 an avec sursis) pour avoir délibérément fait chanter des filles musulmanes en Seine-Saint-Denis afin d’obtenir des relations sexuelles. Le modus operandi était simple et efficace : il utilisait Snapchat en ciblant les adolescentes musulmanes, principalement pratiquantes, et il incitait à la discussion tout en réclamant des photos.
Une fois les photos obtenues, il menaçait de tout révéler à la famille et exigeait de la victime une relation sexuelle, notamment une masturbation. Ce chantage a semble t-il fonctionné à Stains où une fille de 17 ans, terrorisée du simple fait que sa famille soit au courant, s’est tout bonnement exécutée.
Ce commercial en assurance originaire de Montpellier a été interpellé violemment à Saint-Denis et a été écroué.
Pour les filles qui utilisent Snapchat, faites très attention avec qui vous partagez vos photos !
Des enseignants d’Aulnay-sous-Bois protestent contre l’arrivée d’un ancien gendarme nommé proviseur adjoint à Stains
Mercredi 14 novembre, plus de 200 professeurs de la Seine-Saint-Denis ont répondu à l’appel de soutien lancé par une partie de l’équipe éducative du lycée Maurice-Utrillo à Stains, opposée à l’arrivée d’un ancien gendarme, nommé proviseur adjoint de l’établissement.
« Utrillo en lutte», « Nos élèves sont-ils tous des délinquants pour qu’on leur assigne un lieutenant », « A Utrillo, on tire l’alarme, on ne fait pas le gendarme ». Mercredi 14 novembre, les banderoles déployées sur le parvis de la basilique de Saint-Denis ont donné le ton du rassemblement. Plus de 200 personnes, en majorité des enseignants qui travaillent en Seine-Saint-Denis (Blanc-Mesnil, Aubervilliers, Saint-Denis, Aulnay-sous-Bois) – et d’autres venus du Val d’Oise – ont manifesté leur colère en soutien au lycée Maurice-Utrillo à Stains. Une partie du personnel éducatif de cet établissement de l’ouest du département entamait une grève reconductible, le 5 novembre, pour s’opposer à la prise de fonction de Bruno Toullalan, ancien chef d’escadron de la gendarmerie nationale, nommé proviseur adjoint du lycée, en charge de la sécurité. Plusieurs syndicats ont également répondu présent au rassemblement largement relayé sur les réseaux sociaux : Sud Éducation 93, CGT 93, le Snes ainsi que la SNUipp-FSU.
Source et article complet : Le JSD.com
Réactions suite au suicide de la jeune Aïcha à Stains pour cause de harcèlement. Un jeune d’Aulnay-sous-Bois menacé de mort pour la vidéo !
Une véritable tragédie s’est déroulée il y a quelques jours dans la ville de Stains : Aïcha, jeune fille de 14 ans, s’est suicidée suite à la diffusion d’une vidéo sur le net où elle copulait avec son petit ami, à peine plus âgé qu’elle. Cette vidéo a été visionnée par des membres de sa famille et de nombreuses personnes de son quartier.
Pressions et religion
Suite au suicide, prénom d’Aïcha a souvent été utilisé dans les réseaux sociaux pour afficher une consternation, mais aussi un message de haine envers la jeune fille pour avoir fait cet acte sexuel illicite du point de vue de la religion (Aïcha était musulmane). Des menaces qui nous rappellent parfois celles de certaines organisations islamiques dans le moyen orient, où la brigade des mœurs (la Hisba) fait la loi. Cette affaire montre à quel point les jeunes adolescents peuvent être fragiles mais surtout, combien des individus peu scrupuleux peuvent utiliser l’effet de groupe pour s’acharner sur un individu.
Filmée en train de se suicider
Autre fait choquant : lorsque la petite s’est défenestrée de son appartement de Stains, une personne l’aurait filmée, sans pour autant l’en empêcher ou appeler ses proches. Des rires ont été entendus dans la vidéo, qui a été depuis censurée.
Un homme d’Aulnay-sous-Bois menacé de mort pour avoir fait fuiter la vidéo
Récemment, un jeune individu et ses parents se sont rendus au commissariat d’Aulnay-sous-Bois pour annoncer que sa tête a été mise à prix : 10 000 $ pour celui qui aura sa peau. Raison ? C’est lui qui a diffusé la vidéo d’Aïcha sur le net en train de s’accoupler avec son petit ami.
Toute l’histoire est accessible ici.
Seine-Saint-Denis : cinq policiers de la BAC en garde à vue pour extorsion de fonds
Ces policiers sont soupçonnés d’avoir racketté la marchandise et l’argent de dealers depuis au moins deux ans. Ils sont aussi soupçonnés d’avoir prélevé dans des scellés judiciaires.
La police fait de nouveau face à un scandale, après l’affaire du vol de cocaïne au 36, quai des Orfèvres, commente France Tv Info aujourd’hui. Les policiers incriminés font partie de la Brigade anti criminalité (BAC) de Stains, en Seine-Saint-Denis. Ils ont été interpellés et placés en garde à vue pour extorsion de fonds en bande organisée et vols en réunion, hier.
Ces policiers auraient sévi depuis au moins deux ans. Ils auraient délesté des dealers de leur marchandise et de leur argent, et ils auraient aussi prélevé dans des scellés judiciaires. La drogue aurait été ensuite revendue par des fournisseurs protégés.
D’après Le Parisien, ils se seraient également livrés à des perquisitions à la mexicaine, qui n’avaient jamais été ordonnées par la justice, en simulant un cadre légal pour se servir chez leur victime. Les investigations porteraient également sur des soupçons de modification d’une scène de crime et de consultation illégale d’un fichier informatique.
Source : linfo.re
Aulnay-sous-Bois puis Stains : La société d’ambulances arnaque 1,6 M€ à la Sécu
Le gérant indélicat, installé à Aulnay puis à Stains, employait de faux brancardiers et facturait des courses qui n’étaient pas effectuées.
Pendant deux ans, quatre sociétés d’ambulance ont escroqué la Sécurité sociale de Seine-Saint-Denis pour un préjudice de 1,6 M€. L’Urssaf a aussi fait les frais des arnaqueurs. Elle évalue son manque à gagner à 513139 €. Lundi, le gérant indélicat et son frère ont été placés en garde à vue. Le chef d’entreprise est poursuivi pour obtention indue de prestations sociales, abus de confiance et travail dissimulé. Il a dirigé ses sociétés à Aulnay puis à Stains, où il avait implanté SOS Ambulance, puis Meline. Toutes sont désormais fermées.
C’est la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) qui a déclenché les poursuites. En janvier 2012, elle repère des anomalies dans les prestations versées à ce transporteur. Ce dossier complexe est confié aux services spécialisés du Codaf (comité opérationnel départemental antifraude) et à son bras armé, le Golfaps (groupement opérationnel de lutte contre la fraude aux prestations sociales).
Des salariés non déclarés et sans agrément sanitaire
Au terme d’un an d’enquête, ils découvrent un système de fraude d’une ampleur sans précédent. L’escroc combine le recrutement de salariés non déclarés et sans agrément sanitaire, avec la facturation de courses fictives. « Des bons de transport vierges étaient tamponnés par les hôpitaux. Les courses n’étaient jamais effectuées. Ensuite, les bons étaient adressés pour remboursement à la CPAM », explique la préfecture.
La supercherie a fonctionné pendant deux ans, avant d’éveiller les soupçons de la Sécurité sociale. Le groupe antifraude a également dénombré trente-neuf salariés, jamais déclarés. La combine reposait sur une méthode immuable : « Le gérant recrutait brièvement des brancardiers disposant d’un agrément, puis il les licenciait. Entre-temps, il faisait appel à des travailleurs clandestins qui utilisaient les agréments, mais n’effectuaient pas la course », détaille-t-on à la préfecture. En subtilisant l’agrément, il pouvait se faire rembourser des déplacements purement imaginaires.
Dans le milieu du transport sanitaire, les pratiques de ce gérant n’étonnent personne. « Il était passé déjà cinq fois devant la sous-commission des transports sanitaires. Avant de s’installer à Stains, il avait exercé à Aulnay », signale un artisan ambulancier, qui énumère des pratiques peu orthodoxes. « Ses salariés nous piquaient nos patients en leur faisant croire qu’ils travaillaient chez nous. » Des entourloupes d’autant plus aisées à mettre en œuvre que la clientèle est vulnérable. « La plupart de nos patients sont des personnes âgées », ajoute un ambulancier.
Au vu des sommes escroquées, des investigations plus poussées ont été réalisées sur le patrimoine du gérant par le groupement d’intervention régionale. Ainsi, 230000 € ont pu être saisis sur ses comptes et immédiatement transférés à l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (Agrasc). Les circuits financiers pourraient conduire les enquêteurs au-delà de l’Hexagone. Une partie de l’argent était déposée sur des comptes de banques marocaines.
Source et image : Le Parisien du 07/03/2013
