Archives du blog
Une femme enceinte d’Aulnay-sous-Bois oubliée toute la nuit au parloir d’une prison !
Elle était venue visiter son mari au centre pénitentiaire de Liancourt (Oise). Oubliée, la future maman est
C’est une histoire totalement rocambolesque mais qui aurait pu mal finir. Une femme de 43 ans, enceinte de 8 mois et demi, a passé, la nuit de dimanche à lundi, coincée dans un parloir au centre pénitentiaire de Liancourt (Oise), établissement qui accueille 600 détenus et qui a une bonne réputation. Le 5 juillet, Madéré B. était venue rendre visite comme chaque week-end à son compagnon incarcéré.
Vers 17 heures, à la fin de son parloir, le détenu est extrait du box et ramené en cellule. La visiteuse, elle, reste dans le parloir en attendant les résultats de la fouille de son compagnon, comme le veut la règle. Une demi-heure passe, puis une heure. Aucun surveillant ne vient lui ouvrir. Elle frappe à la porte du box, crie à travers la petite lucarne du parloir. Aucune réponse.
«Heureusement cela n’a pas déclenché l’accouchement»
La quadragénaire va rester séquestrée durant 16 longues heures dans le noir et le froid, sans pouvoir ni boire, ni manger. « Ma mère a frappé, hurlé, personne n’est jamais venu la chercher. Elle a eu très froid car la clim fonctionnait et elle a dû se retenir d’uriner. Heureusement cela n’a pas déclenché l’accouchement », raconte sa fille de 20 ans, encore sous le coup de la colère.
Source et article complet : Le Parisien
Le braqueur Rédoine Faïd s’échappe de prison en hélicoptère et brûle une voiture à Aulnay-sous-Bois
Le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd, 46 ans, s’est échappé du centre pénitentiaire de Réau en Seine-et-Marne, dimanche 1er juillet, vers 11h30. Il a été aidé de deux complices armés venus le chercher en hélicoptère alors qu’il se trouvait au parloir. Le déroulé de cette évasion spectaculaire.
Tôt ce matin, deux hommes armés avaient pénétré dans un petit club aéronautique à Fontenay-Trésigny où ils ont pris en otage un pilote, lui demandant de se rendre à la prison.
Vers 11h20, Rédoine Faïd se trouve au parloir de la prison de Réau, en Seine-et-Marne pour parler avec son frère. Deux hommes font irruption dans la pièce demandant sa libération.
« Les deux hommes, vêtus de noir, cagoulés et portant des brassards de police, ont allumé des fumigènes des deux côtés de l’hélicoptère », raconte Martial Delabroye, du syndicat FO. Et d’ajouter : « Ils ont passé la porte qui menait directement au parloir à la disqueuse. »
Il s’agit de personnes « très entraînés, professionnels et lourdement armés qui savaient où ils allaient », explique Yoan Karar, secrétaire général syndicat national pénitentiaire FO.
L’hélicoptère s’est posé à Garges-lès-Gonesse, dans le Val d’Oise, à une soixantaine de kilomètres de la prison. « L’engin a été retrouvé incendié », précise Loïc Travers, du syndicat Alliance police.
Rédoine Faïd est monté alors dans une Renault noire en direction de l’A1 selon nos informations.
La voiture utilisée par Redoine Faïd et ses complices à leur descente de l’hélicoptère a été retrouvée incendiée quelques temps plus tard à Aulnay-sous-Bois. Les trois individus sont alors montés à bord d’une camionnette blanche de marque Citroën et ont pris la direciton du Val d’Oise.
MAJ : la voiture se trouvait en train de brûler sur la RN370 entre Aulnay-sous-Bois et Gonesse, apparemment sur un parking du centre commercial O’Parinor.
Source et article complet : BFM
L’homme qui a grièvement blessé un policier était fiché pour radicalisation mais avait obtenu une permission
L’homme qui a grièvement blessé lundi un policier à l’Île-Saint-Denis était incarcéré pour vols aggravé et était fiché pour radicalisation (fiche S). Il a pourtant bénéficié d’une permission de sortie en Mai 2015. Il devait réintégrer sa cellule mais n’est jamais revenu.
Le policier, blessé au cou, est pour les médecins dans un état désespéré. L’homme radicalisé est celui qui lui a tiré dessus. Ce dernier a été lui-même touché lors de la fusillade et a succombé à ses blessures. Agé de 24 ans, il était incarcéré depuis 2013 pour vols aggravés et faisait l’objet de deux fiches S (sûreté de l’Etat) de la part de la DGSI. Il s’était radicalisé en prison.
Christiane Taubira est visée par les syndicats de police qui dénoncent son laxisme et son angélisme envers les criminels.
Les surveillants de la maison d’arrêt de Villepinte qui assurent les transferts ne sont pas armés !
Depuis Vigipirate, les surveillants de la maison d’arrêt de Villepinte assurent les transferts médicaux des prisonniers, effectués avant par la police. Problème : ils ne sont pas armés.
Mis en place après les attentats de Paris, le plan Vigipirate écarlate n’est pas sans conséquences sur le fonctionnement de la police.
Mais aussi sur le quotidien des prisonniers. A la maison d’arrêt de Seine-Saint-Denis, à Villepinte, les gardiens de prison se plaignent de devoir prendre à leur charge la surveillance des détenus lorsqu’ils sont hospitalisés, tâche qui, avant le 7 janvier, était confiée aux policiers.
« On a cru que ce serait ponctuel, mais cela fait presque deux mois que ça dure et les surveillants ne sont pas équipés pour cela », s’inquiète Blaise Gangbazo, représentant régional CFTC-Justice. Il rappelle au passage que les gardiens ne sont pas armés. « On peut compter sur une escorte de la police s’il s’agit d’un détenu particulièrement signalé mais, pour la surveillance à l’hôpital, ce sont les surveillants de prison qui doivent l’assurer et ça peut durer plusieurs jours. » Dans une prison d’un millier de détenus, où les problèmes de sous-effectifs sont souvent dénoncés, la nouvelle mission dérange.
Source, image et article complet : Le Parisien
Les surveillants de la prison de Villepinte sont intervenus trop tard pour sauver de la mort Terence Gassakys
Terence Gassakys, 21 ans, est mort lundi après-midi dans l’incendie d’une cellule de la maison d’arrêt de Villepinte. Un incendie volontaire, qu’il aurait déclenché pour sortir de l’isolement où il était confiné.
Les surveillants seraient intervenus trop tard selon un proche, Jules Kanza. La prison de Villepinte est située à proximité de l’autoroute A104, des détenus y sont incarcérés pour des motifs divers et variés.
Source, image et article complet : Le Parisien
Un détenu qui prétendait avoir une jambe cassé a tenté de s’échapper de l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois
Cela peut prêter à sourire mais la situation aurait très bien pu dégénérer : un détenu de la prison de Villepinte, qui prétendait avoir une jambe cassée suite à un accident dans la cours de la prison, avait été amené à l’hôpital Robert Ballanger, dimanche dernier.
Retrouvant toutes les capacités de ses membres, le détenu a profité d’un moment d’inattention pour tenter de s’enfuir. Il a été heureusement rattrapé par les surveillants.
Plusieurs incidents ont eu lieu à l’hôpital Robert Ballanger : un ophtalmologue a ainsi été gravement blessé au visage et à l’oeil avec une paire de ciseaux par un détenu en ce début d’année, et une surveillante violemment agressée verbalement.
L’histoire complète accessible en cliquant ici.
Le détenu tente de s’échapper à l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois / Villepinte
Un détenu de la maison d’arrêt de Villepinte a tenté de s’échapper, hier en début d’après-midi, lors d’un transfert à l’hôpital Ballanger d’Aulnay-Villepinte avant d’être rattrapé par les surveillants.
Vers midi, au retour de sa promenade, cet homme prétexte s’être cassé la jambe. Il est cru sur parole puis extrait de la prison pour rejoindre l’hôpital sous l’escorte habituelle d’un policier et de deux surveillants. A l’arrivée aux urgences, alors qu’il est installé sur un fauteuil roulant, il retrouve soudain l’usage de ses jambes. Il court et se cache derrière une voiture. Mais c’est compter sans la réactivité des membres de son escorte qui ne tardent pas à le récupérer. Le prisonnier a réintégré dans la soirée la maison d’arrêt de Villepinte.
Suite à cet incident, le syndicat CFTC justice s’interroge « encore une fois, sur les moyens mis en place lors des extractions ». Ce n’est pas la première fois qu’une telle tentative de fuite a lieu.
Une chambre sécurisée, avec la présence de policiers, doit bientôt être mise en place à l’hôpital Ballanger qui accueille habituellement en consultation les détenus de Villepinte.
Source : Le Parisien du 11/03/2013
Aulnay-sous-Bois / Villepinte : Les détenus pourraient être envoyés aux urgences de l’hôpital
« Hier, la direction de l’hôpital Ballanger a proposé à l’agence régionale de santé de réintégrer l’équipe de l’unité de soins de la prison de Villepinte au sein de l’hôpital, dont elle relève, et que les détenus soient désormais soignés aux urgences de Ballanger, dans un box dédié.
Un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail doit se réunir aujourd’hui.
Le personnel exerce son droit de retrait depuis mardi. Après l’agression d’un ophtalmologiste, qui s’est fait lacérer le visage le 7 janvier par un détenu, et des menaces répétées contre une préparatrice en pharmacie, ces médecins, infirmiers, secrétaires ou dentiste estiment qu’ils ne sont plus en sécurité pour soigner sereinement les patients. Car, pour eux, passée la porte des salles de consultation, les détenus sont avant tout des patients. « A part les préparatrices en pharmacie de l’hôpital, qui tournent, on est tous volontaires pour travailler ici », résume un infirmier.
Sans un deuxième surveillant, pas de reprise du travail
Réunie au mess de la maison d’arrêt, l’équipe a l’air soudée et motivée. Ça n’est pas pour les 97 € de prime mensuelle de risque. Juste parce qu’en prison ils se sentent « plus utiles ». Selon eux, 120 détenus passent chaque jour. Et ils craignent de ne pas trouver le même sens à leur travail s’ils retournent à l’hôpital.
Ils ont obtenu des engagements, comme un détecteur de métaux, mais pas ce deuxième surveillant sans lequel ils refusent de reprendre le travail. Il y en a un seul pour l’instant. Les deux salles d’attente de 14 places, fermées à clé, sont insuffisantes pour contenir tous les détenus en attente d’une consultation dans les box. « Parfois, ils sont plusieurs dizaines dans le couloir », détaille la dentiste. « Notre part du contrat est d’assurer les soins de la population carcérale, que l’administration pénitentiaire assume la sienne en assurant la sécurité du personnel », résume le docteur Daniel Zarka, chef de pôle.
Mais l’administration pénitentiaire — qui ne s’exprimait toujours pas hier sur le sujet — ne semble pas prête à céder. Par crainte d’un effet boule de neige? A l’arrêt de bus devant la prison, mercredi, un détenu libéré estime « les médecins indispensables en prison. On a tous un jour une rage de dent, et on fait quoi dans ces cas-là? »«
Source : Le Parisien
Aulnay-sous-Bois : La Gamelle, film documentaire sur les jeunes sortis de prison dans la Cité de l’Europe
« La prison. En sortir, craindre d’y retourner ou s’y résigner… Il n’était pas forcément simple de recueillir, en toute confiance, la parole de jeunes sortants de détention. Alors, Xavier Menut a pris le temps.
Avec La Gamelle, Xavier Menut nous livre un film rare sur le rapport qu’ont certains jeunes des quartiers à l’incar- cération. Quel rôle dissuasif ou préventif a, pour eux, la prison ? Comment se fait-il que la perspective de passer vingt-deux heures sur vingt-quatre dans une cellule ne soit pas un frein à la délinquance, ni même à la récidive ?
Trois années de tournage ont été nécessaires pour obtenir la sincérité et la profondeur indispensables au traitement d’un tel sujet. Trois années qui permirent d’être au plus près des habitants et de se familiariser avec les différents codes sociaux en vigueur dans la cité. Le résultat ? Une immersion « vraie » au cœur de la cité de l’Europe d’Aulnay- sous-Bois, des visages à découvert – sans flou ni mosaïque – et une tribune dédiée à ceux que l’on n’entend jamais.
Coproducteur de La Gamelle, le cinéma Jacques Prévert réitère son soutien au film documentaire. Depuis 2011, le cinéma d’Aulnay-sous-Bois a coproduit le film Indices de Vincent Glenn, et soutenu la diffusion des films Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vautier et Faire quelque chose de Vincent Goubet.«
Source : seenthis.net. Image : Le Parisien

