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Au Blanc-Mesnil, la rénovation urbaine des Tilleuls se précise
La réunion s’est finie dans une ambiance tendue, certains participants s’invectivant, accusant un tel de ne pas résider dans le quartier ou de faire de la politique, d’autres reprochant aux élus présents de mépriser les habitants des Tilleuls. Lundi soir, le sénateur et président de la majorité municipale du Blanc-Mesnil Thierry Meignen (LR) a présidé une seconde réunion publique consacrée au projet de rénovation urbaine de ce quartier populaire.
« Dès notre élection en 2014, nous avons travaillé sur ce projet, a rappelé l’élu en volant une nouvelle fois la vedette au maire Jean-Philippe Ranquet (sans étiquette), qui n’a pas pris la parole durant la présentation. On avait pris attache avec un architecte urbaniste. Nous avions fait un projet magnifique, mais l’État nous a dit qu’il coûterait trop cher. Nous avons donc dû refaire un nouveau programme qui comportait moins de démolitions et là, j’ai eu la grande surprise d’entendre l’ancien préfet estimer que nous n’étions pas assez ambitieux ! Ce troisième projet est un équilibre entre les deux. »
Sénatoriales en Seine-Saint-Denis, Séverine Maroun n’est pas élue sénatrice, mais Ahmed Laouedj si !
Nous connaissons les 6 sénateurs qui ont été élus ce soir en Seine-Saint-Denis. Il s’agit de :
- MME NARASSIGUIN Corinne
- ZIANE Adel
- M. LAOUEDJ Ahmed
- M. CAPO-CANELLAS Vincent
- M. MEIGNEN Thierry
- M. GAY Fabien
Alors que tout le monde pensait que la liste LR menée par Thierry Meignen (ancien Maire du Blanc-Mesnil) permettrait de mettre 2 voire 3 sénateurs, de nombreuses voies se sont portées sur d’autres candidats comme Vincent Capo-Canellas, ancien Maire du Bourget.
Séverine Maroun va devoir rester 1ère adjointe à Aulnay-sous-Bois. Cette femme remplie d’ambition avait tout fait pour écarter la candidate sortante, Annie Delmont-Koropoulis, ou Brigitte Marsigny, Maire de Noisy-le-Grande et pourtant pressentie pour être aux côtés de Thierry Meignen. Cette déconvenue montre pour Madama Maroun qu’il ne suffit pas de jouer les séductrices en coulisse, et qu’il est nécessaire de convaincre les électeurs et, plus largement, les militants et sympathisants.
A l’inverse, Ahmed Laouedj, ancien adjoint à Aulnay-sous-Bois sous l’ère Gérard Ségura, semble ressusciter tel un phénix ! Alors que certains le qualifiaient comme mort politiquement se voit attribuer l’un des postes les plus honorifiques dans notre 5e république. Comme quoi en politique, rien n’est jamais écrit à l’avance…
Thierry Meignen ne veut pas de Séverine Maroun en position 2 sur la liste des sénatoriales en Seine-Saint-Denis
Thierry Meignen sera tête de liste LR pour les sénatoriales en Seine-Saint-Denis. L’ex Maire du Blanc-Mesnil prendra Brigitte Marsigny, Maire de Noisy-le-Grand, en position 2 et Christian Demuynck, Maire de Neuilly-Plaisance et ancien sénateur, en position 3.
Séverine Maroun, 1ère adjointe à Aulnay-sous-Bois, souhaitait avoir la position 2. Elle se contentera certainement de la position 4 (non éligible). A moins d’une liste dissidente ?
Ci-dessous le communiqué de Thierry Meignen :
Vidéo, Il y a un peu moins de 8 ans Thierry Meignen devenait Maire du Blanc-Mesnil et bouscula les codes
L’année 2014 a été un tournant à bien des égards en Seine-Saint-Denis avec un raz-de-marée LR / UDI avec plusieurs villes roses – rouges qui basculèrent à droite. Le Blanc-Mesnil fut l’une de ces villes symboles, ancrée très à gauche (gouvernée depuis des décennies par le Parti Communiste Français) et qui d’un seul coup, un soir plutôt doux de mars 2014, se donna un nouveau Maire.
Coup de chance pour certains à cause de la situation politique nationale où le président d’alors François Hollande (PS) portait sa croix face à défiance d’une grande partie des français et même de plusieurs personnalités de son propre camp ? Pas vraiment puisqu’en 2020, là où les villes de Noisy-le-Sec et de Bobigny rebasculaient à Gauche, Thierry Meignen parvint à battre une Gauche unie, qui se voyait déjà à la tête de la ville.
Il y a tant à dire sur la personnalité de Thierry Meignen qui défrait les chroniques. Il a même eu droit à sa propre bande dessinée caricaturale. C’est l’un des rares Maires LR (ex-UMP) a oser imposer un remplaçant d’une autre étiquette politique lorsqu’il quitta son poste pour le Sénat (Jean-Philippe Ranquet qui le remplaça est UDI). Il est également l’un des rares Maires LR – Libres à accepter que l’un de ses plus fidèles lieutenants, Vijay Monany (alors à la direction du cabinet du Maire puis conseiller départemental de Seine-Saint-Denis), critique sans aucune retenue l’immigration massive et les difficultés d’assimilation.
Mais est-ce que les habitants du Blanc-Mesnil et supporters de Thierry Meignen savaient quelle était la personnalité réelle de l’édile ? Probablement. En tout cas, le soir de sa victoire le 30 mars 2014, les rues du Blanc-Mesnil étaient en fête. Et les supporters de Thierry Meignen en pleurs. Ci-dessous, une vidéo qui montre à quel point le bonheur était palpable chez les sympathisants UMP de l’époque :
Jean-Philippe Ranquet devient Maire du Blanc-Mesnil à la place de Thierry Meignen
Thierry Meignen est devenu sénateur suite à la démission du Maire des Pavillons-sous-Bois, Philippe Dallier. Parce qu’il ne pouvait pas à la fois être Maire et sénateur, Thierry Meignen a été contraint de laisser sa place à son adjoint, Jean-Philippe Ranquet.
Le poste de premier adjoint du Blanc-Mesnil revient à la compagne de Thierry Meignen, Christine Cerrigone.
Un campus trilingue à 60 millions d’euros au Blanc-Mesnil pour apprendre l’anglais et le chinois mandarin
La ville du Blanc-Mesnil ne disposait d’aucune école privée sur son territoire. Ce sera bientôt un oubli corrigé puisque le Maire Thierry Meignen (Libres!) souhaite l’implantation d’un véritable campus sur la ville.
Pour un coût estimé d’environ 60 millions d’euros, ce campus permettra de se perfectionner en anglais et en chinois mandarin. Objectif affiché du Maire : permettre aux élèves de devenir totalement bilingue en CM2. En effet, ce campus accueillerait dès la maternelle pour une formation d’excellence.
Autre particularité : la volonté affichée de faire une partie de son cursus sous forme de stages à l’étranger pour s’imprégner de la culture et de la langue. Le campus bénéficierait de sa propre bibliothèque. Le Maire Thierry Meignen veut du beau, du neuf et ne lésine pas sur les moyens, même si son opposition municipale l’accuse de mégalomanie.
Thierry Meignen dépose plainte contre le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza pour menace de mort
Affirmant qu’un couple de gros bras est venu menacer sa femme et son chien devant leur domicile, à cause d’un «clash» avec Bruno Beschizza (LR), Thierry Meignen (Libres !) a déposé plainte contre son collègue.
«Mon chien s’appelle Pétrus. C’est un petit staffie, il est très mignon, c’est vrai. Ma femme en est folle…» Aussi mignon qu’il soit, Pétrus va sans doute être à l’origine d’un conflit politique comme la Seine-Saint-Denis n’en a jamais connu. Comme seuls les Républicains −ou ex-LR− savent en produire.
Le chien «mignon» est celui de Thierry Meignen, le maire (Libres! et ex-LR) du Blanc-Mesnil, en couple avec Christine Cerrigone, conseillère départementale.
Dimanche, alors qu’elle sortait de chez elle pour le promener, en l’absence de son édile de mari, deux motards ont fait irruption dans la rue, avant de la menacer, elle, son chien et son époux. Et ce, assure-t-elle, en se réclamant… de Bruno Beschizza, le maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois.
Thierry Meignen a déposé plainte auprès du procureur contre Bruno Beschizza, pour «menace de mort avec ordre de remplir une condition». Et, cerise sur le gâteau, il demande la démission de Bruno Beschizza de son poste de président du territoire !
«C’est probablement moi qu’ils attendaient»
Revenons à Pétrus. Dimanche 13 juillet, alors que Christine Cerrigone, l’épouse de Thierry Meignen, sort avec leur chien devant leur domicile parisien, «un homme et une femme», casqués, à moto, l’interpellent. «Ils étaient déjà stationnés juste devant chez nous, c’est probablement moi qu’ils attendaient», avance le maire.
Sans descendre de leur engin, ils demandent, «sur un ton posé mais inquiétant, à la façon des parrains dans les films de gangster», juge encore l’édile, si le chien appartient bien au couple politique. «Ma femme a répondu oui, et elle s’est approchée, pensant avoir affaire à des cynophiles», poursuit le maire. Mais très vite, la teneur des propos n’a rien à voir avec celui d’un amoureux desstaffies, selon les déclarations de Christine Cerrigone.
«Faites bien attention à vous et à votre chien, madame»
«Il est beau votre chien, madame. Si vous l’aimez, protégez-le bien… et vous également. Dites à votre mari, le couillu là, qu’il arrête de dire aux promoteurs que le maire d’Aulnay-sous-Bois a son Benalla (NDLR : ici une référence à Naguib Benlarbi, le directeur adjoint de cabinet de Beschizza). On ira jusqu’au bout du mandat. Faites bien attention à vous et à votre chien, madame.»
Dans le PV de la plainte que nous avons pu consulter, le ton est décrit comme «très menaçant». «Ma femme m’a appelée, en larmes», se rappelle encore Thierry Meignen.
Au-delà du fait que, selon les déclarations de la victime, les agresseurs se réclamaient de la majorité d’Aulnay, pour Thierry Meignen, cette affaire est «sans nul doute» liée au désaccord houleux qui l’a opposé à Bruno Beschizza la veille des faits, lors du conseil de territoire «Paris, terre d’envol». Une entité qui regroupe les communes de d’Aulnay, Drancy, Tremblay, Sevran, Blanc-Mesnil, Dugny, Le Bourget et Villepinte.
Ce jour-là, le maire d’Aulnay est réélu président de l’assemblée, constituée de 72 conseillers des huit villes.
«En séance, j’ai pris la parole pour dénoncer le fait que, depuis deux mois, tous les dossiers concernant Le Blanc-Mesnil censés recevoir l’aval du territoire n’avancent pas : les parapheurs sont bloqués sur le bureau de Bruno Beschizza», explique Thierry Meignen.
«J’ai vingt ans de flic derrière moi, on va pas me marcher sur les couilles !»
Ainsi, alors qu’ils se croisaient, Bruno Beschizza aurait demandé au maire du Blanc-Mesnil de «baisser d’un ton», celui-ci lui répondant de manière encore plus véhémente.
En tournant les talons, le maire d’Aulnay-sous-Bois, ex-officier de police, aurait lâché : «J’ai vingt ans de flic derrière moi, on va pas me marcher sur les couilles !» Une phrase qui, selon la plainte de Thierry Meignen, établit un «lien» avec les intimidations dont sa femme et Pétrus, son chien, feront l’objet dès le lendemain.
«Deux agresseurs, sans doute zélés »
Reste une question : dans quel cadre serait intervenu le couple de gros bras devant le domicile des Meignen ? Là-dessus, l’édile ne se prononce pas, rappelant juste «la temporalité des faits».
Un observateur commente : «Soit Bruno Beschizza a donné un ordre, ce qui paraît peu probable au regard de son intelligence, soit les deux agresseurs, sans doute zélés, sont intervenus dans un cadre psychologique, un mode de fonctionnement, qui leur permet de croire que c’est permis.»
Contacté, le cabinet de Bruno Beschizza, qui n’était « pas au courant de cette procédure », indique seulement «ne pas faire de commentaire pour l’instant».
Source et article complet : Le Parisien
Le maire du Blanc-Mesnil Thierry Meignen attaque Bruno Beschizza sur sa gestion du territoire Paris Terre d’Envol
Au dernier conseil de « Paris, terres d’envol », Thierry Meignen (Libres !) a attaqué le second (LR) sur sa gouvernance. Il regrette que les élus ne soient qu’une chambre d’enregistrement.
Les relations froides entretenues par les deux hommes, pourtant de la même famille politique, sont un secret de polichinelle. Le ton est encore monté d’un cran entre Bruno Beschizza, maire (LR) d’Aulnay-sous-Bois et président du territoire Paris, terre d’envol*, et l’ex-LR Thierry Meignen, maire (Libres !) du Blanc-Mesnil. Au conseil territorial lundi soir, le deuxième a mis en cause la gouvernance de l’EPT, visant clairement son président.
Objet du litige : une délibération lançant le projet d’espace culturel à Drancy, qui sera assumé par Paris, terre d’envol, dont les compétences incluent la prise en charge des équipements culturels de plus de 1 000 places.
«Ubuesque »
« C’est ubuesque ! Ce projet arrive sur la table… on ne sait pas trop comment », tonne Thierry Meignen. « Cette salle ne sera qu’à quelques kilomètres du Théâtre du Blanc-Mesnil, que j’ai fait rénover et agrandir l’an dernier avec l’argent de la ville. En plus de cela, en tant que ville-membre du territoire, je devrais payer celle du voisin ? Je suis libéral : je n’ai rien contre la concurrence… mais je trouve la méthode inéquitable et inélégante ! »
Le Blanc-Mesnil a voté « contre » cette délibération, tandis que Sevran s’est abstenu, « aucun plan de financement n’étant annexé au texte », indique Elsa Wanlin, maire adjointe à Sevran (Lrem).
«C’est évident que les choses sont dealées avant »
Meignen dénonce « des accords gérés de maire à maire, faisant du conseil du territoire une simple chambre d’enregistrement ». Là-dessus, il est rejoint par certains élus : « On est là pour lever la main, c’est évident que les choses sont dealées avant », regrette l’un. Un autre met en avant « la jeunesse du territoire (NDLR : créé en 2015), engendrant un fonctionnement balbutiant ».
D’autres défendent la méthode : « Heureusement que les maires se parlent entre eux autrement que lors d’une séance à 72 autour de la table », souffle un élu. Et aussi la personnalité de Bruno Beschizza, « le seul capable de dialoguer avec François Asensi (FG) et Jean-Christophe Lagarde (UDI) en même temps ! »
Bruno Beschizza est maire (LR) d’Aulnay et président du territoire Paris, terres d’envol/LP
Contacté, Bruno Beschizza indique n’avoir « aucune envie d’entrer dans une polémique ». Mais il rappelle avoir été élu à la tête du territoire par ses pairs « afin de trouver des consensus avec des maires de tous bords politiques ».
Source et article complet : Le Parisien
Un adjoint du Blanc-Mesnil devra rembourser 4900 € de frais internet à la ville
Tout le monde sait que la connexion « Données » des téléphones portables et tablettes sont payantes à l’étranger selon les opérateurs. Cependant, un adjoint du Blanc-Mesnil, Abdelsalem Hitache, s’est fait piéger et devra rembourser, officiellement, 4900 € à la ville. M. Hitache a effet embarqué son appareil pendant ses vacances en Algérie, et aurait oublié de désactiver les transferts de données ou de mettre son appareil en mode itinérance. La visualisation de vidéo serait la principale raison de cette explosion du forfait, selon Le Parisien. L’appareil concerné serait une tablette dont la marque n’a pas été communiquée.
Plus préjudiciable pour l’adjoint, selon l’entourage du Maire Thierry Meignen, ce serait finalement ses enfants qui auraient utilisé cet appareil fourni par la ville dans le cadre de ses fonctions d’adjoint. Payé par le contribuable, les appareils portables et les tablettes ne devraient en effet pas être utilisés de manière intensive à des fins personnelles.
Bruno Beschizza et Thierry Meignen au Novotel d’Aulnay-sous-Bois le 11 juillet pour une conférence de presse sur Europa City
Le débat public sur Europa City est terminé. Pour en tirer les appréciations à partir desquelles le Collectif sur le Triangle de Gonesse tente de rebondir, ce collectif invite à une conférence de presse organisée au NOVOTEL d’Aulnay le lundi 11 juillet à 10 h 30.
Seront présents Bruno BESCHIZZA, Maire d’Aulnay-sous-Bois, et Thierry MEIGNEN, Maire du Blanc-Mesnil. Seront également présents les directeurs d’O’Parinor et d’Aéroville.
Source : communiqué d’Alain Boulanger, Président de CAPADE et Porte parole du commerce du Territoire Paris Terre d’Envol, Co-Président du CPTG

