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Retour sur l’affaire de Charleville-Mézières : une « longue jupe » qui ne doit pas occulter l’abaya En guise de réponse à certains

jupe_musulmaneDans les années 1990, les jeunes filles qui refusaient d’ôter leur voile à la porte de l’école revendiquaient leur liberté d’afficher leur appartenance religieuse tout le temps et partout. La loi du 15 mars 2004 est venue opportunément rappeler que l’école publique est un espace laïque dans lequel chacun est soumis à l’obligation de neutralité. Cette loi a eu au moins trois effets bénéfiques : elle a permis de clarifier les choses, d’apaiser les conflits et de protéger les personnels qui peuvent se prévaloir de la loi pour refuser l’accès à l’établissement d’un élève arborant un signe par lequel il manifeste ostensiblement son appartenance religieuse.

Mais force est de constater que, depuis quelques années, la laïcité scolaire est de nouveau « testée » et contestée. On l’a vu récemment à l’occasion de l’affaire de Charleville-Mézières : une jeune fille qui n’a pas pu rentrer dans l’enceinte du collège parce qu’elle ne voulait pas ôter son voile est revenue quelque temps après vêtue d’une « longue jupe ». L’équipe pédagogique lui a demandé de changer de tenue. Entre « l’affaire du voile » et ce qu’il est convenu d’appeler maintenant « l’affaire de la jupe », il faut souligner une différence notable : si le voile est un signe dont le caractère religieux est incontestable, la longue jupe est un signe plus équivoque puisque son port (comme journalistes et hommes politiques, dans une belle unanimité, n’ont cessé de le répéter) n’est pas réservé aux jeunes filles musulmanes. La « longue jupe » pouvait donc plus facilement se faire passer pour ce que, en l’occurrence, elle n’était pas : une tenue « à la mode », qui n’a aucun caractère religieux.

Il faut souligner le courage dont a fait preuve, dans cette affaire, Najat Vallaud-Belkacem, qui a soutenu la décision de la Principale du collège. Cette décision n’a rien de cocasse : la Principale du collège Léo Lagrange n’a fait qu’appliquer la loi puisque l’attitude de l’élève était très clairement provocatrice et son comportement, prosélyte.

Orleans-AbayaJe m’étonne toutefois que, dans la déferlante de commentaires qui a suivi cette affaire de Charleville-Mézières, un mot ait été systématiquement évité : celui d’abaya. La « longue jupe » n’en est pourtant qu’un avatar. Cette affaire aurait dû être l’occasion de débattre d’un problème qui préoccupe depuis plusieurs années les personnels éducatifs, à savoir la présence de plus en plus nombreuse des jeunes filles qui portent l’abaya dans l’enceinte de l’école publique. Là est le véritable objet du débat. L’abaya est une robe qui se porte par-dessus les vêtements ordinaires, qui couvre tout le corps (hormis les pieds et les mains), et éventuellement les cheveux (un voile peut être cousu à l’encolure de la robe). On peut se procurer une abaya sur internet, où elles sont la plupart du temps présentées comme des robes musulmanes. Confrontée en 2011 à des jeunes filles portant l’abaya dans l’établissement où elle exerce, Sophie Mazet avait osé mettre les pieds dans le plat et rendre l’affaire publique. Dans un article publié dans la revue Hommes & immigrations, elle explique que ces robes « correspondent exactement aux recommandations de cheikh Bin Oussaïmine, Bin Baz et du Jilbab-al-Mar-Al-Mouslima de cheikh Al Albani et plus généralement aux prescriptions de “savants” du wahhabisme d’Arabie Saoudite, un islam rigoriste et liberticide, désavoué d’ailleurs par la plupart des musulmans. » L’abaya n’est donc pas un vêtement « traditionnel » ou « ethnique » comme on voudrait nous le faire croire, ell e est encore moins une question de « mode ». Cette robe est un signe dont le caractère religieux est incontestable. Il faudrait par conséquent que les pouvoirs publics aient le courage de dire que l’abaya est une tenue qui, parce qu’elle manifeste ostensiblement une appartenance religieuse, n’a pas droit de cité à l’école publique.

Il convient de distinguer deux cas de figure : le cas dans lequel le signe est équivoque et où son caractère religieux ne peut être déterminé qu’en tenant compte du contexte, du comportement général de l’élève et de l’usage qu’il en fait (la « longue jupe » entre à mes yeux dans cette catégorie) ; le cas où le caractère religieux du signe est incontestable, comme pour la kippa, la croix, le voile… et l’abaya. Quand un élève arrive dans un établissement scolaire public avec une kippa sur la tête, une croix trop voyante, ou encore un voile sur les cheveux, personne ne se demande si son attitude est prosélyte : ce ne sont pas ses intentions qui comptent, mais le signe ou la tenue, dont le caractère religieux est constitué. Il ne viendrait à l’idée de personne de demand er à cet élève s’il est effectivement de confession juive, chrétienne ou musulmane. On lui demande simplement d’ôter sa kippa, de cacher sa croix, ou de retirer son voile, parce qu’il s’agit de « signes et de tenue (…) dont le port conduit à se faire immédiatement reconnaître par son appartenance religieuse (1) ».

Il est précisé, dans la circulaire du 18 mai 2004, que « la loi est rédigée de manière à pouvoir s’appliquer à toutes les religions et de manière à répondre à l’apparition de nouveaux signes, voire d’éventuelles tentatives de contournement de la loi ». L’abaya correspond à la fois au deuxième et au troisième cas. Elle est un nouveau signe religieux, en France en tout cas, puisqu’elle a fait son apparition assez récemment dans les établissements scolaires publics. Mais elle est aussi une stratégie de contournement de la loi : le voile islamique étant un signe dont le caractère religieux ne prête plus à discussion, il suffit de vêtir l‘abaya et de faire passer cette tenue religieuse pour « une longue robe ». Le tour est joué : la laïcité est ba fouée de façon spectaculaire et ceux qui s’en émeuvent sont priés de se taire.

Et pourtant, le malaise est patent. Du côté des chefs d’établissements qui craignent d’être lâchés par leur hiérarchie s’ils ont le courage d’appliquer la loi, et qui se résignent donc à ne pas faire de vagues ; du côté des professeurs, qui se retrouvent à faire la classe à de jeunes filles vêtues de ce qu’il faut bien appeler un uniforme intégriste ; du côté des élèves, enfin, qui ne comprennent pas toujours pourquoi la loi n’est pas appliquée de la même façon pour tous. Et je ne parle pas des élèves non croyants, ou d’autres confessions que musulmane : une élève est venue me voir un jour à la fin de l’heure un peu gênée pour me demander pourquoi on l’obligeait, elle, à enlever son voile à l’entrée du ly cée alors qu’on laissait « des filles porter l’abaya ou le jilbal ». J’aurais aimé pouvoir lui répondre.

PAR MARIE PERRET LE10 MAI 2015 Site de l’UFAL, article proposé par Olivier Rimbert.

Vers l’inévitable victoire de Nicolas Sarkozy en 2017 ?

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Président de 2007 à 2012, le patron de l’UMP Nicolas Sarkozy pourrait bien prendre sa revanche contre la Gauche en avril 2017. L’homme fort de la Droite française, que certains croyaient mort politiquement 2 ans auparavant, semble désormais sur la voie d’un deuxième sacre.

Une première batailla gagnée au sein de l’UMP

Parti avec de nombreux handicaps, à commencer par sa défaite en 2012 et à sa mise en examen concernant l’affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy est parvenu à redresser la barre, en adoptant, comme il sait si bien le faire, une posture de rassembleur contre une Gauche qui mène la France à sa perte. Avec un discours populiste, Nicolas Sarkozy a su séduire une grande partie de la base militante UMP, en perte de confiance depuis des années. Faute d’adversaires de taille, il remporte haut-la-main la présidence du Parti. Tout de suite, Nicolas Sarkozy a souhaité recréer un mouvement capable de rassembler Centre et Droite, tout en tentant de séduire une partie de l’électorat du Front National.

Les victoires aux municipales et aux départementales montrent que sa stratégie était la bonne : des inconnus, avec pour seul signe de distinction l’étiquette de l’UMP, ont réussi à ravir de nombreuses villes ou circonscription à la Gauche.

Un chemin loin d’être un long fleuve tranquille

Si Nicolas Sarkozy a le don haranguer la foule, il a également des adversaires très habiles, à Droite comme à Gauche. Si sur le plan politique Nicolas Sarkozy semble le favori, il est inquiété sur le plan judiciaire. L’inéligibilité pourrait l’empêcher de briguer un second mandat, ou à défaut, ses adversaires politiques pourraient jouer sur ses déboires judiciaires pour lui pourrir sa campagne. Les médias (sauf le Figaro et certaines chaînes de télévision) ne lui étant pas favorables, son possible succès en 2017 ne sera certainement pas qu’une simple ballade de santé.

Pas d’adversaires réels en 2017

Nicolas Sarkozy a su avec habilité franchir tous les obstacles qui se sont dressés devant lui. Utilisant parfois des porte-flingues pour abattre politiquement ses adversaires politiques, il a su également profiter de la maladresse et des bilans de celles et ceux qui auraient pu l’inquiéter en 2017.

Ainsi :

  • François Fillon, son ex-premier ministre, s’est mis à dos une grande partie de l’appareil politique (UMP)
  • François Hollande, dont le bilan est loin d’être positif, semble en grosse difficulté au sein de son Parti
  • Le très médiatique Manuel Valls pourrait quant à lui payer de ses positions trop radicales face à une partie de la Gauche qui lui est hostile
  • Jean-Christophe Lagarde, s’il se présente (ce qui n’est pas gagné), ne fera qu’un score limité juste pour lui permettre de réclamer un poste de ministre
  • Marine Le Pen quant à elle fait bien trop peur à une grande partie des français. Si elle a réussi à « dédiaboliser » en partie le Front National, l’absence de discours ou de proposition sur l’équilibre budgétaire, la transformation écologique, la réindustrialisation de la France ou l’éducation semble la mettre hors-jeu face à un Nicolas Sarkozy déjà bien rôdé sur ces thèmes

Nicolas Sarkozy semble donc avoir le champ libre pour 2017.

Quand le politique devient du Marketing

Avec le possible retour de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, les Français sanctionneront le bilan de François Hollande et de la Gauche, tout comme ils avaient sanctionné celui de Nicolas Sarkozy 5 ans avant. Les déçus d’hier deviendront les supporters de demain, et seront peut-être de nouveau déçus 2 ans après, pour voter une fois encore à Gauche. La recette pour gagner en politique ? Le marketing, la communication. Un bon discours bien ficelé, capable de transcender la foule, suffit parfois à faire oublier un bilan loin d’être positif.

Peut-être qu’en 2021, on retrouvera la Gauche promettant le changement, les aides pour les plus démunis, du logement pour tous, la fin des avantages, voire le combat contre la finance toute puissante. Cela devrait permettre également à convaincre une grosse partie des votants. Car en 2021, à moins de bénéficier d’un contexte mondial favorable, Nicolas Sarkozy rencontrera les mêmes difficultés que François Hollande en matière économique et sociale. Il héritera également d’un bilan loin d’être bon et devra ses soustraire aux exigences de Bruxelles. Cela veut dire plus de rigueur, plus d’économie et donc, par déduction, moins d’emplois dans la fonction publique et moins d’aides sociales (à moins de faire fi des recommandations de l’Union Européenne). Mais ça, c’est une autre histoire !

Recensement religieux et ethnique en France, un pas vers une égalité des chances ou risque de dérive ?

religionsL’affaire Robert Ménard (Maire de Béziers), entendu par la police pour fichage des écolier de ville sur critère religieux, a relancé le débat sur l’utilité ou non des recensements incluant des questions relatives à la race ou à la religion.

En France, depuis 1789, il n’existe que deux groupes de personnes : les français et les étrangers. Il est interdit par la loi (sauf dérogation exceptionnelle) de faire du recensement sur critère ethnique ou religieux. En Europe, de nombreux pays appliquent ce type de recensement (on peut noter par exemple le Royaume-Uni, les Pays-Bas). Outre-Atlantique, les États-Unis, le Canada et le Brésil autorisent (voire encouragent) les recensements ethniques et religieux. Dans d’autres pays multi-ethniques (Afrique du Sud, Nouvelle Zélande…), cela ne pose ainsi pas de problème particulier.

Les recensements ethniques peuvent permettre par exemple de vérifier si un groupe ethnique ou religieux subit une discrimination sociale. Par exemple, en calculant le revenu moyen par groupe ethnique, on se rend compte que les Hispaniques et les Afro-Américains gagnent bien moins que les Européens ou les Asiatiques, aux États-Unis. En Afrique du Sud, pays où l’Apartheid n’a été aboli que depuis 1994, on se rend compte que de nombreuses inégalités persistent entre les noirs et les blancs. Ces constats on permis de mettre en place ce que les Anglo-saxons appellent « Affirmative Action » (ce que les français appellent « Discrimination positive ») : les entreprises publiques, les institutions et certaines entreprises privées souhaitant répondre à des appels d’offre publics sont obligés promouvoir l’accession sociale des minorités ou ethnies défavorisées. Ainsi, des cadres et des responsables ont été renouvelés par ce dispositif, qui fait parfois débat.

Avec les recensement ethniques et religieux, il est facilement possible d’identifier ce genre de discrimination. Mais attention aux dérives !

Les dérives possibles : la politisation de recensement

Si ce type de recensement peut permettre d’atténuer les risques de discrimination à l’embauche, les données fournies peuvent être également utilisées à des fins politiques pernicieuses : des partis d’extrême droite peuvent jouer sur la peur de l’autre pour engranger des voix et, par la même occasion, attiser les problèmes raciaux. L’augmentation d’une ethnie ou d’une religion d’un recensement à l’autre peut également susciter des revendications parfois difficiles à appliquer. Le cas de l’Éthiopie, où la religion historique (Christianisme Orthodoxe) a perdu la majorité absolue suite à l’ascension fulgurante des évangélistes, en est un exemple frappant.

Et en France, comment fait-on ?

 Alors qu’en France, des dispositifs existent pour appliquer ce que l’on appelle « la discrimination positive », il n’est quasiment pas possible de déterminer la part de telles ethnies ou de telles religion au sein de la population Française. Des estimations parfois farfelues sont lancées par des analystes, sans pour autant connaitre avec exactitude de quoi est composée la population française. La discrimination positive se fait alors de manière subjective, sans réelle possibilité de se référer à des données précises.

Les estimations sur le nombre de personnes Afro-Américaines varient de 1,5 million à 5 millions. Pour l’Islam, les analystes estiment entre 2 et 6 millions le nombre de musulmans en France. A Aulnay-sous-Bois, Bruno Beschizza estime à 40% le nombre de musulmans dans la ville, alors que d’autres personnes estiment que la majorité de la ville est composée de musulmans. Comment peut-on savoir si un déséquilibre existe au sein des employés des collectivités territoriales, des grandes entreprises publiques ou multinationales proches de l’État français ? Cela se fait sur base d’estimation, sans réelle précision.

Que l’on soit pour ou contre ce type de recensement, la question mérite d’être posée. Les sacro-saintes barrières éthiques ou morales doivent être franchies pour mesurer les avantages et inconvénients de cet outil, tout en se basant sur les résultats engendrés chez nos voisins ou partenaires outre-atlantiques.

Clips de Rap violents fabriqués à Aulnay-sous-Bois : faut-il les publier ou les censurer ?

rap_btpkr_No_friendsLe site d’Aulnaycap est un espace de libre expression où chacun peut exprimer son point de vue quelque soit sa position politique, religieuse ou sociétale. Communiqués, clips vidéos ou même présentation de sa boutique, nous n’appliquons aucune censure même si nous ne sommes pas toujours d’accord avec le contenu proposé.

Les clips de Rap fabriqués à Aulnay-sous-Bois ne dérogent pas à la règle, mais la publication des ces « oeuvres » ont parfois choqué une partie des lecteurs : emails, coups de fil et même altercation sur la voie publique, des membres de la rédaction ont eu vent des plaintes exprimées par des personnes surprises de voir de telles vidéos apparaitre sur le site.

Ces vidéos, ces clips, sont des contributions de lecteurs ou d’Aulnaysiens souhaitant faire connaitre leur dernière création. Bien entendu, nous ne cautionnons pas le contenu visuel ou les paroles parfois très violentes de ces vidéos qui appellent parfois à la révolte. Mais la libre expression étant la règle sur Aulnaycap, nous n’avions pas censuré ces contributions.

Nous vous posons la question ouvertement : devons nous censurer ces contributions même si elles font partie des oeuvres locales Aulnaysiennes ou, au contraire, devons nous laisser une partie de notre jeunesse montrer de quoi elle est capable ?

Nous vous invitons à vous exprimer en commentaires, afin que vous puissiez donner votre point-de-vue. Nous avons pris la décision temporaire de ne publier ces clips qu’une fois par mois, à partir du 15 mai. Mais nous souhaiterions que vous nous aidiez à définir une règle qui soit celle exprimée par le plus grand nombre.

Décentralisation et baisses de dotation de l’état : vers une diminution du nombre de communes en France ?

IMG_2137S’il y a bien une particularité en France, c’est bel et bien le nombre de communes différentes qui la composent : plus de 36 000 rien que dans l’hexagone. A titre de comparaison, le nombre de communes dans d’autres pays européens :

  • Allemagne : environ 11 200
  • Royaume uni : moins de 250
  • Italie : un peu plus de 8 000
  • Espagne : un peu plus de 8 000

La France fait partie de ces pays fondés sur la centralisation, l’uniformité. Héritée de la révolution et de Napoléon, ce système étatique centralisateur ne laissait guère au fédéralisme et aux particularités régionales, contrairement aux pays germaniques.

Avec plus de 36 000 communes, plus de 1,2 millions de fonctionnaires territoriaux attachées à une commune, la France est certainement le pays de tous les record dans ce domaine.

Cependant, les temps changes, et les actes de décentralisation combinés par une forte baisse des dotations de l’état (qui se poursuivra jusqu’en 2017) remettent en cause ce système datant de l’époque de la révolution française. Si des tentatives de création de communautés de communes ont tenté de mutualiser les moyens pour diminuer les coûts, leurs domaines de compétences parfois redondantes avec les communes ou les départements n’ont pas réellement permis aux collectivités de préparer ces baisses de dotation. Une solution semble ainsi se dessiner : ma fusion de communes.

La fusion, comment ?

Récemment, le parlement français a voté une loi favorisant la fusion de communes. Deux communes peuvent unir leur destin en fusionnant pour créer une commune nouvelle. Autre solution : une commune plus riche ou plus influente peut absorber l’autre. Quelques grandes villes ont ainsi déjà absorbé leurs voisines.

Ces fusions nécessitent quelques aménagements juridiques et ont un coût. Les villes fusionnées doivent également faire attention à bien homogénéiser leur niveau d’imposition (des habitants peuvent ainsi se voir augmenter leurs impôts suite à la fusion).

Ce que certains appellent le bon sens est parfois critiqué par certains mouvements politiques, comme le Front de Gauche, très attaché aux communes telles qu’elles le sont actuellement. D’autres mouvements indiquent que ce qui a été créé par la révolution ne doit disparaître. Cependant, la réalité économique pourrait, au final, pousser la France sur le chemin de la réduction du nombre de communes, avec quelques décennies de retard sur ses voisins européens. Sauf si les pouvoirs politiques locaux, très attachés à leurs avantages, décident finalement d’aller à contre-courant de la tendance Européenne…

Fusillades à Trappes et Saint-Ouen, armes de guerre exposées à Aulnay-sous-Bois, terrorisme à Villejuif : l’Ile-de-France doit-elle s’inquiéter ?

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Vidéo

Les évènements tragiques s’enchainent dans la région Ile-de-France depuis le début de l’année 2015 :

Ces enchainements de faits divers plus gravissimes des uns des autres sont-ils un signal précurseur à un déferlement de violence sans précédent sur la région ou un simple concours de circonstance ? Si la région avait déjà connu des actes de violence et du terrorisme récurent dans les années 70s et 80s, il semblait bien loin le temps du grand banditisme qui mettait à rude épreuve les nerfs des forces de l’ordre. Les difficultés économiques, les conflits extérieurs et une certaine radicalisation d’une partie de la jeunesse française sont autant de facteurs qui peuvent à tout moment pousser certaines personnes à commettre aujourd’hui l’irréparable.

Quels sont les remèdes à ces maux qui semblent petit à petit faire basculer certains quartiers en des zones de non-droits ? Plus de médiation ou plus de répression ? Les échecs successifs des dispositifs mis en place par les différents gouvernements laissent cependant perplexe toute idée de résolution rapide. La classe politique, qui n’est pas toujours irréprochable, ne semble pas prendre conscience de l’ampleur du divorce d’une partie de la population française envers les institutions du pays. Et ce problème lui n’est pas propre à la région Ile-de-France…

 

Vidéo : Aulnaycap sur le plateau de Radio Aligre pour parler d’Aulnay-sous-Bois : clôture des débats

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La rédaction d’Aulnaycap était invitée dimanche dernier à participer à une émission de Radio Aligre, une radio libre accessible sur la bande FM 93.1. Débat d’actualité et réflexion culturelle : la rédaction n’a pas hésité à entrer dans la discussion avec des invités de talent. D’autres articles sont en préparation avec les principaux sujets de discussion.

Pour ce dernier extrait, nous vous proposons d’écouter la fin des débats.

Pour découvrir le plateau en vidéo, cliquer sur l’image.

Viol en réunion à Aulnay-sous-Bois : quelle sanction pour les coupables ?

Police_AulnayComme vous le savez très certainement, 4 individus dont 1 jeune femme de 17 ans ont été arrêté lundi dernier dans une affaire de viol sur mineure de 15 ans dans un hôtel d’Aulnay-sous-Bois. Cette affaire a provoqué de vives émotions et réactions. Certains sont pour une sanction adaptée et différente des meurtres avec préméditation car ces individus n’ont pas de réseau et n’ont pas tué leur victime. D’autres sont pour la sanction maximale compte-tenu des séquelles que la victime aura toute sa vie.

Quoiqu’il en soit, ce fait divers a fait réagir et a une nouvelle fois mis en avant une supposée clémence d’une justice à deux vitesses. Nous ne connaissons pas tous les tenants et aboutissants de cette sordide histoire et nous laisserons las justice suivre son cours. Ceci étant, la décision aura certainement un impact non seulement pour la victime et sa famille, mais aussi sur toutes les personnes qui ont une crainte (fondée ou non) que cela leur arrive directement ou indirectement.

Dans une affaire odieuse quoique différente, rappelons que la justice n’a appliqué aucun emprisonnement ferme contre l’attaque du RER D à Grigny, bien que des victimes aient été marquées par cet acte scandaleux. De là à ce que d’autres attaques, s’appuyant sur la clémence de la justice, aient lieu prochainement, il n’y a qu’un pas…

Elections municipales 2014: tout savoir de la position des challengers au maire sortant sur le devenir du commerce local

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Alain Amédro

C’est avec une grande satisfaction que nous avons pu faire détailler à tous les challengers du maire sortant leur vision de l’évolution du commerce local et leurs solutions pour le maintenir afin que notre ville ne devienne pas une ville dortoir.

 

La déclaration du POI nous ayant été faite par écrit vous la trouverez séparément aux 4 vidéos que vous pouvez consulter et qui vous permettront de constater un front de refus au projet  d’Europa City.

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Marc Darsy

 

Pour ce qui est de la 5ème vidéo concernant l’UDI, nous  ne sommes pas autorisé à la diffuser. Nous sommes surpris de la décision prise par  J. Chaussat alors que  faute d’avoir trouvé du temps ou de l’intérêt véritable à notre sollicitation, il avait bien voulu nous déléguer D.Jacob.

Il est vrai que sa posture sur ce dossier en tant que Président du groupe UDI au conseil municipal et au conseil général étant ambiguë nous entendions avoir des réponses claires. Son représentant nous ayant globalement apporté les apaisements souhaités, nous pensions être en mesure de vous permettre de le voir et l’entendre.

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Beschizza_Interview

Bruno Beschizza

Il n’en a pas été décidé ainsi et nous ne pouvons que le regretter car aucunes explications ne nous ont été données et donc toutes les supputations sont possibles.

Pour lire les vidéos, cliquer sur les images.

Fahrat_Interview

Moktar Farhat

Capade Sud interpelle le maire sur la reunion du GPE

Lettre mairie 2Monsieur le Maire,

 Nous sommes deux associations Aulnaisiennes (avec Aulnay Environnement) et une association départementale (93 environnement) à nous préoccuper de l’impact du Grand Paris Express sur notre ville.

 La réunion publique de concertation du 9 décembre  prévoit de ne débattre que sur la ligne 16 et la gare d’Aulnay au carrefour de l’Europe comme stipulée dans le dernier Oxygène.

 Nous pensons que le débat sur une nouvelle centralité ne peut être abordé sans imaginer ce  qu’elle sera par rapport au centre gare actuel.

 A la même distance mais cette fois au Nord de notre ville une autre gare portera le projet du Groupe Auchan qui comportera en particulier un centre commercial de 500 boutiques ;

Sa vocation internationale doit être prise en considération par toutes les collectivités de la Plaine de France.

 Les informations, les expositions, les réunions débat sur ce sujet ne peuvent pas se limiter aux  seuls Val d’Oisiens et c’est pourquoi nous demandons   que la soirée du  9 décembre soit élargie à ce que l’association Aulnay Gonesse prévoit de porter dans ses objectifs.

 En espérant une prise en compte de la présente demande, nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, à notre parfaite considération.

  Le Bureau