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En Seine-Saint-Denis, le taux de chômage continue de baisser… mais moins que la moyenne nationale
En novembre, la Seine-Saint-Denis comptait 188 310 demandeurs d’emploi toutes catégories confondues, soit 1 540 de moins qu’en octobre, ce qui représente une baisse de 0,8 %. Le taux de chômage continue donc sa légère diminution, et ce pour le troisième mois consécutif, selon les données du ministère du Travail et de Pôle emploi rendues publics ce lundi.
Toutes catégories confondues, le taux de chômage en Seine-Saint-Denis a diminué de 3,97 % en 2021. C’est dans la catégorie A, celle des chômeurs n’ayant eu aucune activité, que cette baisse est la plus marquée : -2,43 % par rapport à octobre et -12,13 % par rapport à janvier 2021. La Seine-Saint-Denis compte 118 450 inscrits à Pôle emploi n’ayant eu aucune activité, ce qui rejoint les chiffres de février 2020, avant le début de la crise économique et sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.
Source et article complet : Le Parisien
Pass sanitaire, 3e dose, durcissement sur le chômage, retraites : résumé du discours du président Emmanuel Macron
Emmanuel Macron s’est exprimé pour la 9e fois depuis l’annonce du premier confinement en mars 2020. Sur fond de campagne présidentielle à peine voilée et sous la bienveillance très surprenante des journalistes de France 2 qui ne tarissent pas d’éloges à son égard, le président de la république a fait quelques annonces qui n’ont pas laissé de marbre une bonne partie des français :
- Depuis décembre 2020, environ 100 millions de doses furent injectées et environ 51 millions de français sont entièrement vaccinés
- Environ 6 millions de français éligibles pas encore vaccinés, le président « encourage » les non-vaccinés à prendre leurs responsabilités
- La 3e dose sera nécessaire à partir du 15 décembre pour prolonger la validité du pass sanitaire pour les personnes de plus de 65 ans, mais aussi pour les personnes atteintes de comorbidités
- Une campagne de rappel pour les 50-64 ans aura lieu à partir de début décembre
- Le contrôle du pass sanitaire sera renforcé dans les prochains jours notamment dans les restaurants, les clubs de sport et les lieux culturels
- La réforme des retraites est reportée pour 2022 mais Emmanuel Macron estime qu’il faut travailler plus longtemps tout en indiquant que la retraite ne doit pas être une fatalité
- La suppression des allocations chômage pour celles et ceux qui ne rechercheront pas activement un emploi
- La diminution des allocations chômages dès le 4e mois (et non le 6e mois comme jusqu’à présent)
- La construction de nouveaux réacteurs nucléaires pour garantir l’indépendance énergétique de la France
Pas de RSA pour les non-vaccinés privés d’emploi en Seine-Saint-Denis ? L’Etat doit-il assumer cette prise en charge ?
Quinze présidents de département dont Stéphane Troussel, président de la Seine-Saint-Denis ont signé une lettre ouverte envoyée ce vendredi 29 octobre au Premier ministre. Ils ne veulent pas payer le Revenu de Solidarité Active (RSA) aux personnes qui n’ont plus d’emploi parce qu’elles refusent de se vacciner comme le gouvernement les y oblige. Selon eux, c’est à l’État d’assumer ses choix et de payer.
Source et article complet : France Bleu
Le chômage ronge le département de la Seine-Saint-Denis avec un taux qui dépasse les 12%
Malgré de nombreuses zones industrielles, la présence de grandes entreprises et La Défense à portée de RER, la Seine-Saint-Denis reste le parent pauvre de la région Île-de-France en termes d’activité des personnes en âge de travailler. Avec un taux de chômage supérieur à 12%, mais aussi de nombreux séquano-dyonisiens qui ont un emploi précaire, la Seine-Saint-Denis peine à retrouver le chemin du plein emploi.
L’arrivée du Grand Paris, les Jeux Olympiques de 2024 et d’autres événements devraient aider le département à sortir un peu de son marasme.
La loi de finance 2016 organise et programme des chômeurs supplémentaires
Qui, parmi les citoyens de la société civile est informé du fait que le gouvernement qui a juré grands dieux d’inverser la courbe du chômage durant son quinquennat, prendrait des mesures fiscales encourageant la robotisation des moyennes entreprises ?
C’est ainsi que les impôts versés par les salariés et les travailleurs de la France entière sont captés par le gouvernement au profit des entreprises qui investiront dans des machines industrielles qui les remplaceront et les mettront au chômage ! Sous prétexte de » modernisation « , des milliers de travailleurs vont se retrouver sans emploi, donc sans moyens de subsistance, et par conséquent à la charge de la collectivité, c’est à dire à la seule charge des salariés qui ont encore la » chance » d’avoir un emploi !
N’est-il pas un comble en effet, de voir la richesse publique abondée par l’ensemble des contribuables dédiée à leur mise à mort économique et sociale programmée ? Comment un gouvernement peut-il à ce point jouer double jeu, affirmer lutter contre le chômage et favoriser l’emploi, en prenant des mesures fiscales exactement contraires ? Les décisions prises et les faits sont bien plus parlants que les beaux discours : les règles fiscales qu’ils mettent en œuvre démontrent que nos dirigeants travaillent contre les intérêts des travailleurs et des salariés qui constituent majoritairement le peuple de notre pays !
Nous sommes en présence de véritables imposteurs qui se gardent bien de faire la publicité des mesures fiscales qui vont aggraver davantage encore la situation catastrophique de l’emploi dans notre pays, et mettre en faillite quantité de citoyens, car derrière chaque travailleur licencié, une famille entière est impactée et pénalisée !
Un système social dont la richesse est essentiellement crée à partir des prélèvements effectués sur les salaires, est condamné à mourir avec et à cause de la raréfaction des offres d’emploi, elle-même induite par l’achat de robots et de machines qui font le travail d’un être humain. Par conséquent, la seule façon d’inverser la courbe du chômage, n’est plus de continuer à prélever des charges sur le salariat, mais à les transférer sur les machines et les robots qui éjectent un travailleur du droit de vivre, et qui laissent à la charge de la seule société, l’effort de solidarité qui n’a pas été assumé par les acquéreurs de ces machines !
Je prône l’exonération de charges sur le salariat, qui incitera les employeurs à embaucher de nouveau, et donc à soulager la société entière du coût croissant du chômage. Le transfert de ces charges doit désormais se faire sur les robots afin que les bénéfices réalisés grâce à la mise au chômage de millions de citoyens profitent à la collectivité entière, et non point uniquement aux seuls patrons !
la richesse publique ne pourra plus jamais provenir d’un salariat qui se raréfie car ce système social est devenu totalement obsolète. La taxation des machines et des robots doit prendre impérativement le relais.
Article et réflexions rédigées par Catherine Medioni
Catherine Medioni : Comment artificiellement faire baisser les chiffres du chômage ?
Les citoyens de la France d’en bas assistent, de plus en plus consternés et désabusés, à l’incurie généralisée de leurs dirigeants, qu’ils soient de gauche ou de droite, à enrayer les pertes continuelles d’emploi et à modifier un système qui est devenu incapable de créer des emplois pérennes, tout au plus des emplois aidés, c’est à dire des emplois financés ponctuellement par l’état, donc par les contribuables qui ont encore la chance d’avoir un emploi, mais jusqu’à quand encore ?
Ces « mesurettes » de pacotille, bien que fort coûteuses pour la collectivité, ne servent qu’à sortir illusoirement des jeunes sans qualification ou des seniors qualifiés violemment débarqués de leur métier, des chiffres du chômage ! Loin d’être idéales, ces solutions qui n’en sont absolument pas, reposent sur le postulat qu’il est toujours préférable d’avoir une activité même très mal payée, plutôt que d’être au chômage. Si cela est en parti vrai, cela ne saurait justifier les nouveaux systèmes d’exploitation mis en œuvre par nos dirigeants pour confiner les « bénéficiaires » (c’est un euphémisme )dans la pauvreté et la précarité, ce qui est tout à fait contraire aux droits de l’homme et du citoyen.
Ces contrats aidés avec la manne publique ne sont par conséquent rien d’autre que des contrats précaires, payés de surcroît à des tarifs très inférieurs au smic et qui ne débouchent malheureusement que très rarement sur des emplois durables ! En effet, rares sont les employeurs qui conservent leurs employés en contrat aidé au terme de celui-ci, et cela d’autant plus que l’aide financière d’état s’arrête…On peut donc en déduire que c’est une fausse bonne solution… puisque les candidats aidés retournent le plus souvent à pôle emploi !
Que penser de la proposition du gouvernement actuel de débloquer des fonds pour faire entrer en formation des chômeurs ? L’idée est fort louable et pieuse, mais ne peut s’adresser qu’à des personnes sans qualification. A moins que ce même gouvernement envisage de l’imposer aussi à des chômeurs qualifiés dans d’autres métiers, sans qu’il soit tenu compte de leurs compétences et de leur envie… Dans ce cas, nous pourrions penser alors que nous ne sommes plus dans le pays des libertés et des droits de l’homme, mais dans un pays totalitaire où les humains perdraient le droit de choisir leur métier…
Article proposé par Catherine Medioni du 21 janvier 2016
Galère et rancœur des ex-PSA d’Aulnay-sous-Bois aux Prud’hommes
Au chômage depuis la fermeture de l’usine sur la période de 2013/2014, près de 200 anciens employés du site PSA à Aulnay-sous-Bois tentent d’obtenir des indemnités de licenciement, à l’image de Chériguène et Abdel.
Les syndicats Sud et CGT défendent ces dossiers où les réclamations oscillent entre 80 000 € et 140 000 €. 120 personnes sont restées sans emploi, certaines familles ayant été obligées de revendre leur maison pour pouvoir subsister.
Chériguène, père de famille sevranais, ne touche qu’une allocation spécifique de solidarité (500 €) et n’a rien trouvé. Plus de vacances et moins de cadeaux à ses enfants, tel est son triste constat. Idem pour Abdel, qui a essayé d’ouvrir un traiteur mais qui a échoué, et qui ne trouve pas d’emploi.
Selon eux, une partie des employés PSA a mauvaise réputation (grévistes, casseurs, bloqueurs aux péages…). Des patrons refusent catégoriquement de leur donner une chance.
Selon les avocats, la société aurait délibérément menti sur la situation financière de PSA, qui fut l’un des arguments sur la fermeture de l’usine. Certains employés n’auraient ainsi jamais été reclassés.
Selon PSA, 87% des ex-employés de l’usine ont trouvé une solution grâce au PSE, avec 1 118 personne ayant pu retrouver un emploi ailleurs dans la société. Mais d’autres employés comme Frédéric, aujourd’hui au sein de la SNCF, estime qu’il a dû se débrouiller tout seul.
Source : Le Parisien
Baisse impressionnante du chômage en France, une tendance ou un simple rebond ?
Environ 24 000 personnes sont sorties du chômage en septembre 2015, dont plus de 1 700 en Seine-Saint-Denis. Des chiffres positifs et rassurants qui pourraient donner, à quelques semaines des régionales 2015, quelques lueurs d’espoir pour un gouvernement malmené et très critiqué.
Comme une hirondelle ne fait pas le printemps, les chiffres du mois d’octobre seront scrutés avec la plus grande attention. François Hollande l’a promis : si le chômage de baisse pas, il ne se représentera pas.
La reprise, serait-ce pour maintenant ?
Stabilisation du chômage en France, une simple éclaircie ou une confirmation de reprise ?
Les chiffres de Juillet 2015 sont tombés : le chômage a, selon les statisticiens, diminués de 0,1 % si l’on n’inclut pas celles et ceux qui ont exercé une petite activité.
Alors que l’Union Européenne semble, de manière non homogène, reprendre des couleurs avec une baisse sensible du chômage depuis 2013, la France, comme quelques pays du Sud (Italie notamment), ne parvenait pas à enrayer la spirale de destruction d’emplois.
Ces chiffres annonce t-il des jours meilleurs ? Si une hirondelle ne fait pas le printemps, ces résultats moins catastrophiques que redoutés permettront surement à redonner espoir à ceux qui n’ont toujours pas retrouvé le chemin de la vie active.
Alors que le chômage en Allemagne est passé sous la barre des 5% (et il continue de chuter), reste largement au dessus des 10%.
François Hollande de son côté doit encore espérer pouvoir se représenter devant les français en 2017…ou pas.
En attendant vous pouvez consulter l’évolution du chômage en comparant la France, l’Allemagne et l’Union Européenne dans sa globalité.
Bientôt la fin de la discrimination contre les enfants de chômeurs à la Cantine scolaire ?
Nous en parlions récemment et plusieurs lecteur en ont longuement débattu : les enfants dont un parent n’a aucune activité professionnelle ne sont pas prioritaires pour les inscriptions dans les cantines, pour faute de place ou de restriction budgétaire. A Aulnay-sous-Bois, c’est par exemple le cas. Seulement, sous l’impulsion du député Roger-Gérard Schwartzenberg, une loi adoptée à l’assemblée obligerait les Collectivités Territoriales à accepter les inscriptions d’enfants dont les parents sont au chômage, en vertu du principe d’égalité. Pourtant, certaines communes semblent toujours appliquer la priorité aux enfants de parents actifs.
A noter que les cantines sont, pour les communes, en quelque sorte une charge puisque le prix de revient est supérieur à celui facturé aux familles. Alors qu’Aulnay-sous-Bois tente de réduire les dépenses pour équilibrer son budget, cette loi, si ratifiée, pourrait mettre en difficulté le programme politique mis en oeuvre par Bruno Beschizza.