Archives du blog

Bruno Beschizza perd son procès contre les élus de Gauche d’Aulnay-sous-Bois sur la campagne d’affichages prévention SIDA

C’est la fin d’une procédure qui a démarré il y a plusieurs années : Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, a été débouté par la cour de Cassation concernant son attaque sur le groupe d’opposition de Gauche (2014-2020) à Aulnay, ainsi que contre les blogs Aulnay Autrement et Aulnaycap. Il condamné à 2500 €.

Pour Guy Challier, c’est une victoire des élus d’opposition de gauche contre l’arrêté qui interdisait la campagne de prévention sida de 2016.

Dans le même temps, le blogueur et opposant politique Hervé Suaudeau a gagné contre le Directeur Général des Services Philippe Palomo.

Huit élus mis en examen pour avoir condamné l’arrêté du maire d’Aulnay-sous-Bois s’opposant à la prévention contre le sida !

Fin 2016, B. Beschizza, maire d’Aulnay-sous-Bois, déclenchait une polémique nationale par un arrêté interdisant sur l’ensemble de la commune la présence des affiches de la campagne de prévention contre le sida engagée par le Ministère de la santé.

Vilipendé par nombre d’associations, notamment de défense des homosexuels, par des personnalités médiatiques dans plusieurs émissions de télévision et de radio, par des artistes ainsi que par la Ministre de la santé de l’époque, B. Beschizza a choisi, avec un grand courage (!), de ne s’attaquer par voie judiciaire qu’à ses opposants politiques locaux et à trois blogueurs aulnaysiens.

Il reproche aux 8 élus de gauche d’Aulnay-sous-Bois de l’opposition municipale d’avoir condamné des faits rejetés par la France entière. Ainsi, nous avons été convoqués ce mardi 9 janvier au Tribunal de Grande instance de Paris en vue de notre mise en examen pour avoir qualifié cet arrêté municipal comme stigmatisant vis à vis des personnes homosexuelles, et donc comme homophobe.

Pourtant fin 2017, un an après les faits, le Tribunal administratif a, comme nous le disions nous mêmes, jugé cet arrêté illégal. De même, Jacques Toubon, Défenseur des Droits, a porté, en décembre 2017, un avis officiel particulièrement sévère en jugeant que cet arrêté « a pu avoir pour effet de priver les personnes homosexuelles de l’accès à des informations pourtant essentielles en matière de santé et a pu apparaître comme stigmatisant à l’égard de ces personnes et être ressenti par elles comme portant atteinte à leur dignité ».

Adepte d’une vision rétrograde du contrôle des moeurs, soutien de la Manif pour Tous, B. Beschizza s’est ainsi de nouveau pris les pieds dans un des coups médiatiques dont il se fait la spécialité.

Pour notre part, nous sommes sereins et défendrons la position politique que nous avons toujours prise de défense des actions utiles de santé publique, d’égalité des droits et de refus de toute stigmatisation d’une quelconque partie de la population.

Nous donnons rendez-vous à B. Beschizza lors de l’audience qui se tiendra afin qu’il puisse exposer les multiples raisons contradictoires qu’il a données sur cet arrêté illégal.

Source : communiqué élus PS/PRG/PCF d’Aunay-sous-Bois

La justice donne tort au maire d’Aulnay-sous-Bois qui avait interdit des affiches montrant des homosexuels

Il jugait les visuels « contraires aux bonnes mœurs et à la moralité », mais a été rattrapé par le droit. Le maire Les Républicains d’Aulnay-sous-Bois qui avait interdit en novembre 2016 la diffusion d’une campagne de prévention contre le sida montrant des couples homosexuels a vu son arrêté annulé vendredi 10 novembre par la justice administrative.

Cette campagne, lancée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé, mettait en avant des couples d’hommes ou de femmes avec des messages tels que « Aimer, s’éclater, s’oublier. Les situations varient. Les modes de protection aussi ».

Source et article complet : France Info

Un conseil municipal où l’autoritarisme du maire fait Loi

guy_challierSur le blog Aulnay mérite mieux, Guy CHALLIER, président des élus de l’opposition, informe les Aulnaysiens qu’ils ont été contraints de quitter le conseil municipal du 23 novembre, pour protester et désapprouver l’autoritarisme anti-démocratique de Bruno Beschizza,  puisque celui-ci a refusé de leur accorder la parole, pour entendre l’argumentaire et la position des élus socialistes,  du PRG, du PC et du Front de gauche concernant l’arrêté interdisant la campagne de prévention du Sida sur la ville !

Si vraiment nous sommes en démocratie, les méthodes du maire sont surprenantes et ne seront assurément pas appréciées des administrés ! En effet, Bruno Beschizza n’a rien trouvé de mieux, pour éviter la contradiction et clore le débat avant même qu’il n’ait commencé, de couper le micro de monsieur Challier !

 » Je réitère ma demande mais le Maire Bruno BESCHIZZA coupe le micro. C’est scandaleux !  » déplore à juste raison Guy Challier !

Tout le monde aura compris donc que les méthodes que nous désapprouvons chez certains gouvernants de la planète, se déroulent aussi et malheureusement… chez nous et dans notre ville !

Ce déni de démocratie est intolérable et les citoyens de la société civile n’entendent pas le subir ni se le laisser imposer sans réagir !

Autre fait très grave dénoncé par Guy Challier, le nouveau chef de cabinet de Bruno Beschizza  ( le 3ème depuis l’investiture du maire ) a été surpris en train de filmer le public a son insu et sans son consentement préalable, lequel a donc exigé l’effacement immédiat de la vidéo illégale ! Etrangement le nouveau recruté a regardé Séverine  Maroun pour obtenir son consentement  avant de s’exécuter !

A quelles fins cette vidéo a-t-elle été prise et sur l’ordre de qui ? L’objectif est-il d’organiser un fichage des  » récalcitrants  » et une   » chasse aux sorcières  » contre les administrés assistant au conseil municipal  et qui rappellent curieusement  les heures très sombres du siècle passé ?

Ces méthodes déloyales utilisées par les élus sont très inquiétantes, et invitent plutôt chaque citoyen à se méfier de l’usage qui pourrait être fait des procédés mis en place  !

Article de Catherine Medioni

Autoritarisme et répression s’installent à Aulnay sous Bois

Arrestation d’administrés, fouille, confiscation d’affiches, un climat délétère s’installe durablement à Aulnay-sous-Bois, et c’est la police municipale aux ordres du 1er magistrat de la ville qui la met en œuvre contre des citoyens qui ont été appréhendés pour avoir exercé leur citoyenneté !

homophobie1Informer n’est pas un délit ! Convier à un débat portant sur l’homophobie non plus ! Au contraire, cela aurait au moins l’avantage de redéfinir  ensemble ce qui est licite et ce qui ne l’est pas, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas  !  Les commentaires désobligeants, haineux et parfois scandaleux qui fusent sur les réseaux sociaux et sur les blogs Aulnaysiens  envers les homosexuels sont inacceptables ! Et pourquoi cette prise de position réactionnaire du Maire ? Qui sème le vent ne récolte-t-il pas la tempête ?

La répression qui s’organise violemment envers ceux qui s’interrogent  sur les positions extrêmes de leur Maire n’est-elle pas excessive et disproportionnée ?

En effet, des administrés Aulnaysiens qui souhaitaient informer leurs concitoyens de l’organisation d’une soirée-débat autour de l’homophobie, fixée le 8 décembre prochain à 19h30 à la salle Dumont, ont été emmenés au poste de police pour avoir apposé des affiches annonçant ce débat…

Arrêtés et fouillés comme des délinquants ( qu’ils ne sont pourtant pas ! ), alors qu’ils ne faisaient qu’user du droit d’informer, leurs affiches ont été confisquées, ce qui constitue le premier pas vers une sorte d’autoritarisme et un déni caractérisé de démocratie !  On peut se demander à juste raison, en vertu de quels droit la liberté d’expression des citoyens est elle ainsi autant mise à mal et méprisée par la police municipale ? Se serait-elle vu intimer l’ordre de faire obstacle à toute expression citoyenne contraire aux positions du maire…

Apposer des affiches annonçant un débat de société particulièrement d’actualité en ces temps troubles où les haines et les discriminations se multiplient envers les homosexuels sur les réseaux sociaux, ne constitue pourtant pas en lui-même un trouble à l’ordre public ! La police municipale est-elle au service des citoyens ou bien promeut-elle exclusivement la propagande du maire ? Là encore, on peut légitimement se demander si  la police municipale subventionnée par les deniers du contribuable est utilisée à bon escient…

Article de Catherine  Medioni

Arrêté anti-affichage : censurons l’homophobie, pas la prévention selon VME Aulnay-sous-Bois

homophobie1Dans une ville qui souffre trop souvent d’une image négative, le nom de notre commune a encore été associé à une opération de communication politicienne dégradante. L’arrêté anti-affichage du maire provoque un climat de rejet et d’exclusion homophobe. Rappelons que l’homophobie conduit à de nombreuses agressions et constitue l’une des principales causes de suicide chez les adolescents.

Nous refusons que notre ville devienne le symbole de la discrimination ! Nous proposons donc une soirée contre l’homophobie le jeudi 8 décembre 2016 à 19h30, à Aulnay-sous-Bois (salle Dumont, parc Dumont, face à la gare RER). Nous devons porter ensemble des actions fortes pour faire cesser ce climat homophobe, cause d’insécurité.*

En guise de symbole, nous avons décidé de censurer l’image du maire sur tous les panneaux municipaux de la ville :

homophobie2

Les élus socialistes, du parti radical de gauche et communistes d’Aulnay-sous-Bois s’indignent de l’arrêté anti-affiche sur le sida chez les homosexuels

sida_homo_aulnayLe Maire d’Aulnay-sous-Bois a décidé, sans aucune concertation et dans une opération manifeste de communication personnelle, d’interdire par arrêté municipal la diffusion sur la commune d’une campagne nationale organisée par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé et visant à la réduction des risques de transmission des maladies sexuellement transmissibles et en particulier du SIDA.

Cette campagne, conçue par Santé Publique France, repose sur le constat alarmant de l’Institut de veille sanitaire qui signale une forte recrudescence des infections sexuellement transmissibles, notamment chez les jeunes hommes homosexuels.

Les campagnes de prévention restent le moyen le plus efficace pour lutter contre la propagation du virus. Les associations ont insisté pour délivrer à l’occasion du 1er décembre, Journée mondiale de lutte contre le sida, des messages forts pour la protection et le dépistage des personnes particulièrement touchées, des messages diffusés en tous lieux, pour gagner en efficacité. En effet, certaines oppositions à cette campagne ont demandé qu’elle ne soit pas présente sur l’espace public, mais dans certains lieux particuliers comme si l’homosexualité devait être cachée ou réservée à certains quartiers.

Aussi, les Élus Socialistes, du Parti radical de Gauche et les Élus Communistes – Front de gauche d’Aulnay-sous-Bois tiennent par cette déclaration à exprimer leur totale opposition, sur la forme comme sur le fond, à cette décision.

Sur la forme, cette décision unilatérale, sur un sujet pourtant très sensible, a été prise sans aucune concertation ni des élus du conseil municipal, ni des acteurs locaux, en particulier, puisque c’est l’alibi invoqué, ni des représentants des parents d’élèves de la commune.

Et, là où la forme rejoint le fond, cet arrêté invoque de manière manifestement illégale car peu motivée, un « affichage contraire aux bonnes mœurs et à la moralité » et « des images portent atteinte à la dignité aux risques (sic !) de heurter la sensibilité de l’enfance et de la jeunesse ».

Puisque ce sont donc les images de ces affiches qui sont la justification de cet arrêté et que celles-ci représentent des couples d’hommes, c’est donc bien l’homosexualité qui est jugée comme « portant atteinte à la dignité » par la démarche de M. Beschizza comme « contraire aux bonnes mœurs et à la moralité ». Et en quoi la dignité des personnes est atteinte lorsque l’on montre des couples habillés s’enlaçant ?

Chacun sait bien que s’il s’agissait de couples hétérosexuels sur ces affiches, cet arrêté n’aurait pas vu le jour. Et d’ailleurs, aucun arrêté semblable n’a été pris concernant des messages à caractère publicitaire où une femme enlace un homme, ou encore quand le corps des femmes est utilisé pour promouvoir telle ou telle marque. [NDLR : partie supprimée car procédure en cours]

Il y a 34 ans, en France, était votée la dépénalisation de l’homosexualité, par une majorité de parlementaires, mais d’ailleurs pas par tous les parlementaires, comme certains débats nationaux l’ont rappelé ces derniers jours.

Il est plus que temps de donner une autre image de notre ville, une ville réellement respectueuse de la diversité de ses habitants, une ville où l’humanisme est la règle de conduite, une ville où on ne joue pas sur les peurs dans un contexte national déjà tendu. C’est la responsabilité du Maire de la commune de veiller particulièrement à cela. C’est cette responsabilité qui aura ici fait défaut.

Source : communiqué des élus PS, PRG et Communistes

François Fillon ne condamne pas le refus du Maire d’Aulnay-sous-Bois d’afficher une campagne de prévention contre le sida

franois_fillonSi Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, a refusé la nouvelle campagne d’affichage de prévention contre le sida chez les homosexuels dans sa ville, François Fillon, candidat arrivé en tête à la primaire chez Les Républicains, ne le condamne pas.

Cependant, le Sarthois indique qu’il aurait accepté l’affichage dans sa commune, mais comprend que certains maires soient choqués par les images, notamment vis-à-vis des enfants.

Le Maire d’Aulnay-sous-Bois contre une campagne de prévention sur le sida à destination des homosexuels ?

sida_homo_aulnaySelon BFM TV, Bruno Beschizza, Maire d’Aulnay-sous-Bois, n’apprécie pas la dernière campagne gouvernementale de prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, notamment le Sida. La raison ? Une affiche jugée trop choquante. En effet, cette campagne est destinée principalement à la communauté homosexuelle et sur l’affiche, on voit clairement deux hommes qui s’embrassent.

Bruno Beschizza déciderait donc par arrêté municipal de bannir cette campagne, en apposant notamment un bandeau jaune. Pour le maire d’Aulnay, les enfants pourraient être choqués par cette image il est vrai pas très catholique…

Centre régional d’information et de prévention du sida (Crips)

sidaLe Crips est un centre de ressources pour tous ceux qui s’impliquent, en Île-de-France, dans la prévention du sida et des conduites à risque chez les jeunes. Et il est lui-même un acteur de la prévention.

Créé en 1988 à l’initiative du conseil régional d’Île-de-France, avec le soutien de la Direction générale de la santé et de la Mairie de Paris, le Centre régional d’information et de prévention (Crips) du sida a, au fil du temps, étendu son champ d’action est avant tout un centre de ressources destiné aux professionnels des secteurs éducatif, sanitaire et social, de même qu’à tous ceux qui s’impliquent dans la lutte et la prévention du sida, des hépatites et des conduites à risque (consommation de drogue et d’alcool, violence faite à soi ou aux autres). Il reçoit à ce titre 10.000 visites par an.

Prévention dans les lycées et les CFA

En parallèle, c’est aussi un acteur de la prévention auprès des lycéens et apprentis franciliens. Chaque année, ses animateurs vont ainsi à la rencontre de 140.000 d’entre eux dans les établissements scolaires de la région. Ils en reçoivent par ailleurs 15.000 au Cybercrips, lieu d’échanges ludique et pédagogique situé au pied de la tour Maine-Montparnasse. Et ils en rencontrent 25.000 sur des stands lors de manifestations diverses, la plus importante étant chaque année le festival Solidays.
 
L’équipe du Crips est composée d’une cinquantaine de personnes, dont des animateurs, mais aussi des médecins, des psychologues et des documentalistes.
 
Contacter le Crips Île-de-France : 14, rue Maublanc, 75015 Paris – Tél. : 01.56.80.33.33 – Fax : 01.56.80.33.00 – Site Web : www.lecrips-idf.net
Source : Région Ile-de-France
%d blogueurs aiment cette page :