Archives de Catégorie: Débat
Rencontre-débat à Aulnay-sous-Bois sur le thème « sommes-nous toujours en République ? » ce jeudi
Lois d’exceptions, abandon des banlieues : Atelier-débat sur l’histoire de la République et son évolution
Dans sa tribune publiée par Libération, le 26 novembre dernier, Thomas Brandthôme appelait notre société à « désormais parler à la banlieue et avec la banlieue » après les tragiques événements de novembre. Nous avons la grande chance de recevoir cet universitaire spécialiste de la question de la République pour un atelier débat afin de réfléchir sur cette notion républicaine. Dans ce contexte, les lois d’exceptions, les volontés d’évolution de la constitution, certaines remises en cause de valeurs égalitaires sont-elles une réponse nécessaire ou une nouvelle érosion républicaine, prélude à d’autres drames ?
jeudi 10 décembre 2015 à 19h30 à la salle Dumont (parc Dumont, face à la gare RER d’Aulnay-sous-Bois)
Thomas Branthôme
Maître de conférences en histoire du droit et des idées politiques à l’université Paris-V
19h30 apéritif convivial participatif
20H précises, début de la conférence-débat
Vous êtes les bienvenus pour nous aider à installer la salle à 19h.
Renforcer l’enseignement de la langue Arabe comme pour l’anglais, une bonne idée ?
C’est en tout cas la proposition d’Olivier Pistel-Vinay sur le site Libération. Après une seconde lecture de son article, on peut conclure que l’éducation classique dans les banlieues conduit souvent à l’exclusion d’une population d’origine Arabe. Avec la réforme du programme scolaire, l’anglais se taille la part du lion au détriment de l’Allemand…et de l’Arabe, seconde langue du pays.
Si des écoles privées et confessionnelles commencent à voir le jour et où l’arabe est enseigné, cela est plutôt rare dans l’enseignement public. Pourtant, selon l’auteur, l’enseignement de cette langue permettrait des débouchés intéressants sur le marché du travail :
« Et le marché de l’emploi, lui, est grand ouvert aux arabisants – comme en témoignent les cours d’arabe offerts aux étudiants des grandes écoles. Manuel, Najat, encore un effort ! »
Ensemble pour les locataires des logements insalubres d’Aulnay-Sous-Bois.
Suite à différents reportages sur des logements insalubres d’Aulnay-Sous-Bois, Angie Reinaudo, Aurore Buselin et notre rédaction, avons ouvert une page Facebook, intitulée
» ensemble pour les locataires des logements insalubres d’Aulnay-Sous-Bois » le but de cette page est d’attirer l’attention du plus grand nombre de personnes, notamment de notre municipalité sur ces cas la..
espérons que des travaux seront engagés pour amélioré la situation de ces personnes..
Sur cette page, un lien renvoi sur notre blog; n’hésitez pas à faire connaitre la page Facebook ainsi que notre blog pour faire entendre leurs voix.
Si vous connaissez d’autres cas semblables a ceux ci, si vous souhaitez les faire connaitre, n’hésitez pas, contactez nous, nous sommes à votre disposition.
Près de 80 000 migrants clandestins ont traversé la Méditerranée depuis le début de l’année
La situation ne cesse de s’empirer à la porte Sud de l’Europe : on estime à 80 000 personnes le nombre de réfugiés secourues par les autorités Européennes depuis le 1er janvier 2015. Au total, plus de 40 000 personnes ont traversé la Méditerranée pour rejoindre les côtes Italiennes et pratiquement autant pour atteindre la frontière Grecque par voie maritime (en provenance de la Turquie).
D’où viennent les réfugiés ?
Hommes, femmes, enfants et même nourrissons embarquent généralement de Libye et de Turquie pour rejoindre l’Eldorado Européen. Attirées par les aides sociales et le rêve d’une vie meilleure, ces personnes n’hésitent pas à payer des « passeurs » peu scrupuleux (à hauteur parfois de plusieurs milliers d’euros par tête) et à risquer leur vie pour atteindre le vieux continent.
Depuis la chute de Khadafi renversé par des milices islamistes, notamment grâce à l’appui de la France et de la Grande-Bretagne, la Libye est en proie au chaos et à l’insécurité. Des centaines de milliers de personnes (en provenance généralement de l’Afrique Subsaharienne) qui vivaient notamment de l’industrie pétrolière et des métiers parfois ingrats sont aujourd’hui contraints de quitter le pays par tous les moyens. L’Etat Islamique contrôle déjà plusieurs villes et les Islamistes de Fjar Libya contrôlent également la quasi-totalité Ouest du pays.
Les réfugies proviennent ici majoritairement de l’Afrique de l’Ouest (Mali, Sénégal, Côte d’Ivoire) et d’Afrique de l’Est (Érythrée, Somalie).
Ceux qui essayent d’atteindre la Grèce viennent généralement de Syrie, pays en proie à la guerre civile depuis 2011 entre une dictature laïque et des milices islamistes (Al Qaïda et Etat Islamique).
Où iront-ils ?
Plusieurs pays sont généralement ciblés par ces personnes : la Grande-Bretagne (généralement des Syriens, des Somaliens et Érythréens), la France (Afrique de l’Ouest), l’Allemagne (Syriens, Kurdes) et les pays Scandinaves (Somaliens).
L’Union Européenne tente de convaincre ses membres d’appliquer des quotas pour secourir ces personnes en détresse. Mais certains pays sont réticents, comme la France.
Un marché lucratif
Les passeurs qui gagnent le Jackpot à chaque traversée appartiennent généralement à des milieux mafieux ou islamistes, permettant ainsi de financer leur organisation. A l’heure où l’Europe tente simplement de réparer les effets, certains oublient d’essayer de comprendre d’où viennent les causes : guerre civile (Syrie, Libye, entretenues par des forces extérieures), pauvreté, démographie galopante…
Alors que la paix et une certaine prospérité règnent sur le Vieux-Continent, la misère et la guerre sévissent à deux pas de ses frontières. Nous y reviendrons ultérieurement.
Catherine Médioni : Rapprochement familial, une priorité toute relative
L’article 54 de la loi n° 84-53 du 26 janvier 1984, relative à la FPT, prévoit une priorité d’examen des demandes de mutation présentées par les fonctionnaires séparés de leur conjoint pour des raisons professionnelles. Une lecture rapide de ces dispositions peut laisser penser qu’elles consacrent un véritable droit au rapprochement familial. Comme souvent, la réalité est plus complexe. Explications.
Si la loi impose une priorité d’examen des candidatures des agents séparés de leurs conjoints pour des raisons professionnelles, cette obligation n’impose le recrutement effectif de ces agents qu’à compétences/expériences identiques aux autres candidats.
Source : article d’Olivier Guillaumont proposé par Catherine Médioni
Après le Fret, la SNCF veut-elle tuer les trains Intercités ?
Alors que l’écologie devrait selon toute vraisemblance être un axe majeur dans le développement et l’aménagement du territoire, nous apprenons que la SNCF étudie la possibilité de remplacer des trains Intercités (reliant plusieurs villes de province) par des autocars, bien plus polluants.
Un déficit de plusieurs centaines de millions d’euros
Les trains Intercités permettent de relier des villes comme Saint-Quentin à Maubeuge, ou Hirson à Metz, voire Caen à Tours. L’essentiel de l’activité se trouvant en Ile-de-France, à proximité de Paris, inutile de préciser que la fréquentation de ces lignes est loin d’être optimale. Le coût et également quelques problèmes de fiabilité finissent par décourager les potentiels Clients de ces lignes ferroviaires.
Un groupe d’élus et d’experts, sous la direction du député Socialiste Philippe Duron, préconise ainsi de supprimer plusieurs lignes ainsi qu’une grande partie des trains de nuit pour utiliser à la place des autocars. Ces autocars, bien plus polluants, sont en effet moins couteux à entretenir. Le réseau autoroutier privé (Sanef, Vinci…) serait utilisé, autant dire que cette décision pourrait faire plaisir aux actionnaires de ces sociétés d’autoroute.
Le réseau ferré français est quasi-exclusivement géré par RFF (Réseau Ferré de France) et exploité par la SNCF (position de quasi-monopole).
Le réseau ferré français de plus en plus menacé
A la différence de nos voisins Allemands de leurs 40 000 km de voies ferrées, le réseau français n’a cessé de se contracter depuis des décennies, avec un réseau exploitable de moins de 30 000 km. Alors que le Fret Allemand semble en constante progression (il est également bien en point dans de nombreux pays européen), le transport ferroviaire français est en déclin et est très déficitaire. La majorité du réseau est utilisé pour le transport de voyageurs.
Jusqu’en 1937, les voies ferrées étaient gérées par des compagnies privées. L’âge d’or a pris fin par la soudaine décision de nationaliser ces voies et de créer une société de toute pièce appelée SNCF. Depuis, la politique nationale a été de supprimer des voies ferrées pour développer le transport routier. De nombreuses lignes ont ainsi été fermées. On peut citer par exemple :
- La ligne reliant Crepy-en-Valois à Creil en passant par Senlis
- La ligne reliant Roye à Cambrai en passant par Peronne
- La ligne reliant Chartres à Massy en passant par Gallardon
Tout d’abord, ce furent les transports de voyageurs, puis vinrent l’arrêt total du transport de Fret. En 2007, avec la décision de la SNCF de supprimer ce que l’on appelle les Wagons uniques (entreprises ne nécessitant qu’un wagon par semaine), plusieurs entreprises françaises ont été contraintes de se tourner vers le transport routier. Des dépôts de gaz, ravitaillés avant le le Fer, utilise maintenant la route pour stocker leur matière dangereuse, avec tous les risques que nous connaissons.
La suppression des lignes Intercités semble donc s’inscrire dans une sorte de continuité.
RFF préfère supprimer des lignes plutôt que de laisser la concurrent les exploiter
Au hasard de mes lecteurs sur le Net, je me suis arrêté sur une troublante histoire ou des Coop française (stockage / transport de produits céréaliers) alerte sur la fermeture des voies capillaires (voies secondaires à faible utilisation). Alors que la concurrence (on peut citer Colas Rail) estime à 300 000 € la remise en état et l’entretien des voies, RFF estime de son côté le coût à… 6 millions d’euros !
Certaines voies ont été fermées et ce malgré la protestation des élus, des usines ou exploitations agricoles et la volonté de certaines sociétés privées de maintenir les voies ferrées. RFF / SNCF ont même refusé à des entreprises de se relier à des voies capillaires en prétextant que celles-ci n’étaient plus aux normes et qu’elles étaient vouées à disparaitre.
Avec la fin de l’éco-taxe, la route apparaît comme la priorité du gouvernement
Les beaux discours sur l’écologie et le développement durables n’ont finalement eu qu’un effet très minime sur l’aménagement du territoire : la fin de l’éco-taxe, la construction / optimisation de nouvelles portions routières, l’abandon de lignes de fret, la fin programmée des liaisons Intercités semblent s’inscrire dans une volonté plus globale de s’appuyer quasi-exlusivement sur le réseau routier. Cela a plusieurs avantages :
- Les sociétés d’autoroute voient le trafic ainsi augmenter
- La consommation en carburant est de fait en augmentation (TIPP)
- L’industrie automobile bénéficie d’une usure plus rapide du parc, et donc d’un renouvellement de pièces ou véhicules plus fréquent
Du côté sombre de ce tableau, on peut s’attendre à une augmentation de l’impact carbone, à l’heure où plusieurs pays tentent de se mettre d’accord pour réduire cet impact sur l’environnement. Etrangement, cela ne semble pas émouvoir les écologistes, pourtant si prompts à réagir sur d’autres sujets.
Prélèvement à la source et la lutte contre l’immobilisme
L’actuel mandat de François Hollande ne brille pas vraiment par ses performances : l’éco-taxe annulée, augmentation des impôts, chômage en hausse… Alors qu’il ne reste que moins de 2 ans à François Hollande pour convaincre, une réforme que l’on attendait plus refait surface : le prélèvement à la source des impôts sur le revenu.
La France en retard sur les autres pays européens ?
Le système de prélèvement à la source est très utilisé dans la plupart des pays de l’Union Européenne : l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne ont déjà appliqué ce type de prélèvement depuis bien longtemps. La Belgique a mis en place le prélèvement à la source en 1962. En France, la réforme avait déjà été évoquée sous la présidence de Jacques Chirac puis sous celle de Nicolas Sarkozy. Cependant, aucun gouvernement n’avait voulu passer de la parole à l’acte.
A noter que chez nos voisins, la Suisse n’a toujours pas basculé, pour des raisons plus ou moins variées.
Les apôtres de l’immobilisme et de l’exception française aux aguets
Le prélèvement à la source n’a pas que des amis. Plusieurs analystes et expert de l’administration estiment que cette réforme ne ferait pas gagner de l’argent à l’état, même si le nombre de foyers déclarés (entreprises) serait bien moindre. D’autres estiment que le quotient conjugale rend difficile le prélèvement à la source, à moins que l’employeur ne sache ce que gagne son conjoint.
Il y a enfin ceux qui ont peur que l’entreprise n’utilise les données pour mieux « fliquer » les employés, en sachant par exemple quels sont les autres sources de revenus (mobiliers notamment).
Ces analystes préfèrent rester dans le système actuel, même si la plupart de nos voisins ont décidé de franchir le pas il y a bien longtemps, sans remettre ceci en cause. La France, le seul pays qui aurait raison ?
Les avantages du prélèvement à la source
Plusieurs avantages sont décelables, à savoir :
- Simplification et lisibilité
Plus de réflexion sur ce qu’il faut déclarer, et sans décalage d’une année. Ce serait l’employeur qui, au fil de l’eau, calculerait l’impôt directement déduit du salaire. Ce progrès considérable permettrait aux employés de ne payer vraiment en proportion de ce qu’ils gagnent. Plus de stress de fin d’année ni de nécessité à demander une modulation des impôts (qui peut être sanctionnée financièrement si on se trompe) en cas de baisse de revenu.
- Des économies dans l’administration
Alors que l’administration doit récolter aujourd’hui plus de 30 millions de sources d’information issues des foyers fiscaux, cette réforme permettrait de réduire ce nombre à 3 millions (les entreprises ou autres organismes). Le coût de l’administration serait ainsi réduit (on estime à plus de 1,5 milliard le coût de l’administration de cet impôt). A l’heure où on essaye de réduire le train de vie de l’état et de faire des économies, cette réforme apparait comme une aubaine.
- Réduction des niches fiscales
Rationalisation de l’impôt et suppression de certaines niches qui sont autant de manque à gagner pour l’Etat.
- Gestion plus simple pour les personnes imposables
Plus d’épargne de sécurité pour payer ses impôts supplémentaires en novembre ou décembre. Moins d’épargne pourrait signifier plus de consommation ou une consommation plus lissée sur l’année.
D’autres avantages sont également perceptibles. Mais le gouvernement Valls ira t-il jusqu’au bout ou est-ce un énième effet d’annonce ? La réponse dans quelques mois.
Olivier Rimbert : Avons-nous changé ?
J’étais parti dans l’idée de faire un travail sur l’évolution de l’anti-maçonnisme à partir de la fin du 19eme siècle. A la lecture des différents documents et livres de l’époque, la réflexion suivante s’est fait jour. Comment dans la France des années trente, la politique anti sémite de l’Allemagne nazie n’a pas rencontré plus de résistance et d’opposition que ça dans l’hexagone?
La réponse peut paraitre évidente pour certains, mais l’histoire a gommé certains faits pour paraitre politiquement correcte aux yeux de nos contemporains. Qui aujourd’hui pourrait affirmer que la France de 1930 était, si ce n’est TOTALEMENT anti sémite. Totalement est certainement un peu fort, mais que la France bien pensante était majoritairement antisémite. Je vais par l’intermédiaire de quelques ouvrages essayer de remettre l’histoire à sa place, en toute modestie, et de poser la question suivante. Avons-nous collectivement changé ?
Source et article complet sur la réflexion d’Olivier Rimbert : cliquer ici.
Djohkar Tsarnaev condamné à mort pour les attentats du marathon de Boston, Serge Atlaoui en sursis : la peine de mort en débat
Contrairement à la plupart des pays européens, la peine de mort est encore appliquée dans de nombreux états, y compris aux États-Unis (ce pays étant un pays fédéral, une partie des 50 état s qui le composent pratique toujours la peine de mort).
Quelques états ont également réinstauré la Peine Capitale après l’avoir abolie. C’est le cas notamment de la Papouasie-Nouvelle Guinée, petit pays situé au Nord de l’Australie.
Deux condamnations à mort ont suscité des réactions variées dans l’hexagone : celle de Djohkar Tsarnaev, co-responsable avec son frère (tué lors d’une fusillade) des attentats de Boston qui ont causé la mort de 3 personnes et faits 260 blessés. L’autre concerne le français Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour avoir mis en place des machines permettant la fabrication d’ecstasy. Dans ce pays (comme dans d’autres), le trafic de drogue est passible de la peine capitale.
Les médias français émus, mais le débat sur internet fait rage
Comme d’habitude, les médias en français ont pris fait et cause contre la peine de mort, notamment pour le français Serge Atlaoui. Abolie en 1981, la peine capitale en France n’est désormais soutenue que par une minorité de français. Mise à part le Front National et quelques micro-partis, l’ensemble de la classe politique se montre hostile à appliquer cette mesure même dans les cas de crime de sang, terrorisme ou atteinte à la sureté de l’état.
Sur Internet par contre, où la liberté d’expression est sans pareil, les débats ont fait rage notamment sur le cas Serge Atlaoui. Des individus (parfois anonymes) estiment que l’État français ne devrait pas intervenir dans cette affaire pour sauver un individu qui, de par son implication, aurait causé indirectement la mort de nombreux enfants (consommation de drogue). Pour Tsarnaev, certains médias estiment que cet enfant était une âme perdue déracinée de l’Asie Centrale, partagé entre un frère et une mère radicalisés et un père malade mental. Mais sur le Net, les avis des internautes sont loin d’être aussi charitables…
En France, le GIPN et le RAID pour faire la sale besogne ?
En France donc, la peine capitale n’est plus d’actualité depuis 1981 (Robert Badinter l’ayant abolie). Cependant, on peut se poser la question sur l’application déguisée de cette mesure, compte-tenu des derniers faits d’actualité dans notre pays :
- Mort de Mohamed Merah par le GIPN/RAID
- Mort des frères Kouachi, pourtant encerclés, à Dammartin-en-Goële après les attentats de Charlie Hebdo
- Mort d’Amedy Coulibaly, tué toujours par le GIPN lors de la prise d’otage du magasin Casher porte de Vincennes
Ces individus, s’ils avaient été capturés vivants, auraient causé beaucoup de soucis pour la justice française. Une peine d’inclusion à perpétuité aurait certainement était appliquée. Mais les séances au tribunal et la médiatisation autour de leur procès auraient pu également engendrer quelques échauffourées avec les quelques partisans de ces individus. Finalement, point de peine de mort pour ces personnes accusées de terrorisme et d’atteinte à la sureté de l’état, puisqu’ils ont été tués dans leur forfait. L’inutilité de la peine capitale semble donc renforcée par ces tragiques évènements qui ont laissé toute la France dans un état de choc.
Conférence-débat sur la Laïcité à Tremblay-en-France le 21 mai 2015
Une conférence-débat a lieu à Tremblay-en-France le jeudi 21 mai à 19h30. Sujet : Laïcité et éducation. Plus d’information en cliquant sur l’image ci-contre.
Avec Jean-Louis Auduc, agrégé d’Histoire, ancien Directeur-adjoint à l’IUFM de Créteil, Co-rédacteur de la Charte de la laïcité (septembre 2013)
Où ? :
Auditorium de l’Odéan de Tremblay-en-France
1 Place du Bicentenaire de la Révolution Française
Merci de confirmer votre présence à :
amicale.laiquetef@laposte.net
Devenir citoyen, est-ce une mission de l’École ?
Le code de l’Éducation donne pour objectif à l’École de » faire partager aux élèves les valeurs de la République « .
Quelles sont-elles ? Comment les élèves peuvent-ils se les approprier ? Faire partager ces valeurs est constitutif de l’idée même de l’École. Lors de cette soirée de réflexion, il s’agira de faire comprendre ce qu’elles veulent dire, ce qui rend ces valeurs utiles pour notre société mais aussi d’en comprendre l’enjeu.
