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Consultation : Irez-vous voter à la primaire citoyenne de Gauche 2017 et si oui, pour qui ? [MAJ]
La rédaction avait lancé précédemment une consultation sur les primaires de Droite et du Centre, avec un succès notable. Celles-ci étant terminées , nous vous proposons désormais de participer à la consultant concernant le primaire citoyenne de Gauche. 7 candidats ont déposé leur candidature, dont plusieurs anciens ministres de François Hollande.
Les choix que nous vous proposons sont :
- Benoît Hamon
- Arnaud Montebourg
- Vincent Peillon
- Manuel Valls
- Gérard Filoche (disqualifié)
- Fabien Verdier (disqualifié)
- Jean-Luc Bennahmias
- François de Rugy
- Sylvia Pinel
- Pour un autre candidat de Gauche hors primaire (Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron…)
- Je ne voterai pas aux primaires de Gauche ni pour un candidat de Gauche
Nous vous proposons donc de participer à cette consultation jusqu’au 15 janvier 2017 inclus. Bon vote !
Pour voter, sélectionner l’un des choix-ci-dessous :
MAJ : Gérard Filoche et Fabien Verdier ont été disqualifiés faute de parrainage suffisant. Un recours est en cours, nous laissons ces deux personnes dans la liste de choix, mais ne seront pas retenus par le PS.
Christiane Taubira démissionne du gouvernement et laisse sa place à Jean-Jacques Urvoas
Ses contradictions avec Manuel Valls et ses résultats plutôt décevants ont poussé Christiane Taubira à la démission du ministère de la Justice. L’ancienne garde des sceaux laisse sa place à Jean-Jacques Urvoas, ex-président de la Commission des Lois chargé de trouver une solution sur le compromis concernant le projet de déchéance de nationalité. Cette dernière directive a profondément divisé la Gauche française. Manuel Valls et le président François Hollande sont favorables à cette mesure, mais pas Christiane Taubira, qui n’a pas hésité à montrer son désaccord en public.
Christiane Taubira était souvent dans la ligne de mire de l’opposition, qui lui reprochait son laxisme envers les délinquants, son passé trouble concernant le mouvement d’indépendance en Guyane et son manque de solidarité envers le gouvernement.
La rédaction s’est également reccueillie devant le Bataclan et rencontre Manuel Valls, Anne Hidalgo et Justin Trudeau
Ce dimanche devant le Bataclan, la rédaction est allée, comme des centaines de milliers de personnes jusqu’alors, se recueillir devant le Bataclan, là où plus de 80 personnes sont mortes sous les balles des terroristes le 13 novembre 2015.
Un moment d’émotion mais aussi de fierté d’appartenir à une nation qui reste fière de ce qu’elle est, de son histoire, de ses valeurs.
Par hasard, nous sommes tombés nez-à-nez avec le premier ministre Manuel Valls, la Maire de Paris Anne Hidalgo et le premier ministre Canadien Justin Trudeau. Eux aussi étaient venus se recueillir devant le bâtiment.
La rédaction vous propose ainsi de découvrir deux photos prises hier.
Bruno Beschizza veut un nouveau commissariat pour Aulnay-sous-Bois sur l’avenue du Maréchal Juin
Le commissariat actuel est vétuste et n’est plus réellement aux normes. Plusieurs personnes en garde-à-vue ont même exprimé un mécontentement quant au confort offert par l’actuel bâtiment.
Alors que Gérard Ségura, Maire de 2008 à 2014, souhaitait un nouveau commissariat sur la RN2, au niveau de Bricoman, Bruno Beschizza souhaite quant à lui le voir implanter sur l’avenue du Maréchal Juin, à 2 pas de l’Hôtel de Ville.
Sera t-il suivi par l’Etat ? Manuel Valls avait apporté son soutien quelques mois avant les élections municipales de 2014 pour le nouveau commissariat.
A noter qu’à Droite, il y a quelques petites divergences, puisque Frank Cannarozzo, autrefois conseiller municipal d’opposition, souhaitait le nouveau commissariat en lieu et place du parking qui recouvre le terrain de l’ancienne usine d’amiante, sur la Départementale 115.
La rédaction vous invite à (re)découvrir l’intérieur de l’actuel commissariat d’Aulnay en cliquant sur l’image ci-contre.
3 500 nouveaux logements sur le terrain PSA à Aulnay-sous-Bois
Incroyable mais vrai : sous l’impulsion du premier ministre Manuel Valls, l’immense terrain PSA pourrait accueillir, dans un projet d’intérêt national, 3 500 nouveaux logements (près de 15 000 habitants).
A l’image des constructions pharaoniques sur la ville dans les années 60s et 70s, la bétonnisation de la commune semble devenir inéluctable tant le besoin en logements est criant dans un secteur qui concentre la majorité des ressources dans le pays.
Cela a plusieurs impacts (positifs et négatifs) :
- Besoin de construction d’écoles, de services publics
- Passage d’Aulnay à la strate des 100 000 habitants (augmentation des dotations de l’état que la ville a besoin, mais aussi augmentation du nombre d’élus et de leurs indemnités)
- Désenclavement du quartier avec traversée routière du Parc Ballanger
- Logements à proximité d’un couloir aérien et de deux (voire trois) autoroutes bien chargées (problèmes de santé, mais combien d’habitants vivent à côté du périphérique Parisien ?)
- Nécessité de développer les transports en commun
- Nouveaux clients pour O’Parinor et le futur Europa City
Reste à savoir la part de logements sociaux parmi les 3 500 logements (30 % ? 50 % ? Plus ?).
PSA réalise là une intéressante opération (on parle de 400 millions d’euros).
Prélèvement à la source et la lutte contre l’immobilisme
L’actuel mandat de François Hollande ne brille pas vraiment par ses performances : l’éco-taxe annulée, augmentation des impôts, chômage en hausse… Alors qu’il ne reste que moins de 2 ans à François Hollande pour convaincre, une réforme que l’on attendait plus refait surface : le prélèvement à la source des impôts sur le revenu.
La France en retard sur les autres pays européens ?
Le système de prélèvement à la source est très utilisé dans la plupart des pays de l’Union Européenne : l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Espagne ont déjà appliqué ce type de prélèvement depuis bien longtemps. La Belgique a mis en place le prélèvement à la source en 1962. En France, la réforme avait déjà été évoquée sous la présidence de Jacques Chirac puis sous celle de Nicolas Sarkozy. Cependant, aucun gouvernement n’avait voulu passer de la parole à l’acte.
A noter que chez nos voisins, la Suisse n’a toujours pas basculé, pour des raisons plus ou moins variées.
Les apôtres de l’immobilisme et de l’exception française aux aguets
Le prélèvement à la source n’a pas que des amis. Plusieurs analystes et expert de l’administration estiment que cette réforme ne ferait pas gagner de l’argent à l’état, même si le nombre de foyers déclarés (entreprises) serait bien moindre. D’autres estiment que le quotient conjugale rend difficile le prélèvement à la source, à moins que l’employeur ne sache ce que gagne son conjoint.
Il y a enfin ceux qui ont peur que l’entreprise n’utilise les données pour mieux « fliquer » les employés, en sachant par exemple quels sont les autres sources de revenus (mobiliers notamment).
Ces analystes préfèrent rester dans le système actuel, même si la plupart de nos voisins ont décidé de franchir le pas il y a bien longtemps, sans remettre ceci en cause. La France, le seul pays qui aurait raison ?
Les avantages du prélèvement à la source
Plusieurs avantages sont décelables, à savoir :
- Simplification et lisibilité
Plus de réflexion sur ce qu’il faut déclarer, et sans décalage d’une année. Ce serait l’employeur qui, au fil de l’eau, calculerait l’impôt directement déduit du salaire. Ce progrès considérable permettrait aux employés de ne payer vraiment en proportion de ce qu’ils gagnent. Plus de stress de fin d’année ni de nécessité à demander une modulation des impôts (qui peut être sanctionnée financièrement si on se trompe) en cas de baisse de revenu.
- Des économies dans l’administration
Alors que l’administration doit récolter aujourd’hui plus de 30 millions de sources d’information issues des foyers fiscaux, cette réforme permettrait de réduire ce nombre à 3 millions (les entreprises ou autres organismes). Le coût de l’administration serait ainsi réduit (on estime à plus de 1,5 milliard le coût de l’administration de cet impôt). A l’heure où on essaye de réduire le train de vie de l’état et de faire des économies, cette réforme apparait comme une aubaine.
- Réduction des niches fiscales
Rationalisation de l’impôt et suppression de certaines niches qui sont autant de manque à gagner pour l’Etat.
- Gestion plus simple pour les personnes imposables
Plus d’épargne de sécurité pour payer ses impôts supplémentaires en novembre ou décembre. Moins d’épargne pourrait signifier plus de consommation ou une consommation plus lissée sur l’année.
D’autres avantages sont également perceptibles. Mais le gouvernement Valls ira t-il jusqu’au bout ou est-ce un énième effet d’annonce ? La réponse dans quelques mois.