Archives de Catégorie: Histoire
André Cuzon : « LAUDATE SI’ » : « Loué sois-tu »… une révolution écologique ? !
André LAUDE c’est une vie en poésie dans le refus de tout compromis mais sans cesser d’exercer une lucidité planétaire et l’art de l’exprimer avec des œuvres majeures comme « dans ces ruines campe un homme blanc » dès 1968.
Évidemment cette « poévie » de révolutionnaire lui fit rencontrer à 17 ans André Breton, puis René Depestre et Gérald Bloncourt les révolutionnaires haïtiens de 1946, comme Georges Amado le brésilien ou Kateb Yacine l’algérien ou Ted Joans le beatnik noir…
Sans parler des français de Prévert à Vian de Doisneau à Cartier Bresson qui fit son portrait au trait (joint).
La vérité du poète je pourrais la développer mercredi soir à 20 heures au foyer DUMONT : sa fin, ses doutes, son combat de SDF avec les SDF mérite notre respect profond.
Voici un de ses derniers poèmes inédits :
« Dans ma maison
le repas du soir n’a pas été servi
De toute façon
dans ma maison
il n’y a pas de table
il n’y a ni couverts
ni poivre et sel
ni femme fidèle
De toute façon
Il n’y a pas de maison
Ma maison est un rêve
un rêve en carton
déchiré à chaque instant
par la meute des vents
ceux qui viennent de Russie
et ceux qui viennent du Horn.
Dans ma maison
cette nuit je ne dormirai pas.
Je dormirai sur l’aile
d’un grand goéland
qui vole lentement
au-dessus des quarantièmes hurlants.
Je dormirai
Sur le dos d’une baleine bleue
Comme un petit enfant
en proie à la fièvre des légendes
Dans ma maison
La caresse de minuit
Sera une absence cruelle
Une larme de sang
Sur un imaginaire oreiller.
Pardonnez oui pardonnez le poète
S’il se répète
De toute façon
Il n’y a pas de maison
Je dormirai dans la nuit du monde
sans jamais fermer les yeux
écoutant sonner les peurs, les heures, les minutes, les secondes.
André Laude »
Source : hommage d’André Cuzon à André Laude
Pétition à Najat Vallaud-Belkacem pour le retour de Napoléon dans les programmes de CM2
Alors que l’Europe entière commémore aujourd’hui la bataille de Waterloo, défaite historique de Napoléon qui a bouleversé le cours de l’Histoire de la France et de l’Europe, la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem fait subir à l’empereur une nouvelle humiliation en le bannissant totalement des programmes d’Histoire de CM2.
Auparavant, les élèves du primaire étudiaient ce passage de notre histoire, sous des intitulés de thèmes qui ont varié au gré des réformes : « 1804 : Napoléon Ier, empereur des Français » ou « Le Premier Empire : les grandes réformes de Napoléon Bonaparte« .
Avec la réforme des programmes scolaires commandée par le Ministre de l’Education, toute la partie consacrée aux épopées napoléoniennes, à l’Empire et à la Restauration est supprimée.
Désormais, les élèves passeront de l’étude de la révolution française à celle de la troisième République. Plus de cent ans de l’Histoire de France sont ainsi condamnés aux oubliettes.
Avec l’UNI et l’observatoire des programmes scolaires, je demande la suppression de la réforme des programmes scolaires qui, à coup de rabots partisans et idéologiques, réécrit l’Histoire de France à l’encre de la bien-pensance et de la repentance.
Source : communiqué UNI sur la pétition en ligne accessible sur le même site.
Compte-rendu de la conférence du 6 juin 2015 organisée par les Amis de Camélinat à Aulnay-sous-Bois
Succès de la Conférence sur l’actualité de la Commune, organisée par les Amis de Camélinat, avec le soutien des Amis de la Commune de Paris et de Miguel Hernandez, conseiller municipal PCF – Front de Gauche.
50 citoyens de la ville et ses environs, pour certains militants du PCF, du POI, de la Libre Pensée, militant autogestionnaire, ou simples citoyens, voulant approfondir leur connaissance de la Commune de Paris (18 mars – 28 mai 1871), mais aussi manifester leur opposition à la décision du Maire UMP, Bruno Beschizza , de remplacer le nom de la place Camélinat par celui de place Jean-Claude Abrioux.
Source et compte-rendu complet : Les Amis de Camélinat
Des élèves du lycée Jean Zay d’Aulnay-sous-Bois ont pu rencontrer François Hollande au Panthéon
Plusieurs élèves du lycée Jean Zay sont allés accompagner la dépouille du résistant du même nom au Panthéon. Ces lycéens ont eu la chance de rencontrer le président de la république François Hollande en personne. Ce fut un moment « magique », comme l’ont qualifié plusieurs de ces adolescents certainement émerveillé par ce moment unique dans leur vie. Pour le reste, nous vous invitons à lire le Parisien pour découvrir le reste de cette histoire pas comme les autres.
L’association des Amis de Camélinat organise une conférence sur la Commune de Paris à Aulnay-sous-Bois le 6 juin
Le samedi 6 juin, de 16h00 à 20h00 dans la salle Dumont (boulevard Gallieni, proche RER B), sous l’égide de l’Association des Amis de Camélinat, a lieu une conférence sur l’actualité de la Commune de Paris.
C’est un conférencier des Amis de la Commune de Paris qui introduira cette conférence-débat. Miguel Hernandez, conseiller municipal PCF, soutient pleinement cette initiative. Des adhérents de la Libre Pensée ont annoncé leur présence.
Pour rappel, bien avant 1905, la Commune de Paris avait décidé la séparation de l’Église et de l’État, sous l’impulsion d’Édouard Vaillant.
Les Amis de Camélinat veulent ici démontrer que l’expérience de la Commune, premier gouvernement de l’histoire, est toujours riche d’enseignement. Ils souhaitent également continuer à manifester leur opposition à la décision du Maire Bruno Beschizza de renommer la place Camélinat (du nom de Zéphyrin Camélinat, communard, Directeur de la Monnaie sous la Commune) en place Jean-Claude Abrioux.
La ville antique de Palmyre aux mains des Djihadistes de l’Etat Islamique
L’information importante de la journée ne vient pas hélas de la ville d’Aulnay-sous-Bois mais à quelques milliers e kilomètres plus à l’Ouest, dans le désert Syrien : après plusieurs jours de combats, l’Etat Islamique (Daesh) vient de s’emparer de la ville de Palmyre (Tadmur en arabe), où se trouvent les vestiges d’une ville antique, où repose la reine rebelle Zenobie. Ce morceau d’histoire de l’humanité risque de devenir un lointain souvenir, si les islamistes procèdent de la même façon que dans le Nord de l’Irak, où ils sont également implantés.
Avancée inexorable de l’Etat Islamique
Que ce soit en Irak ou en Syrie, l’Etat Islamique semble être passé à l’offensive partout : chute de Ramadi (Irak, province sunnite d’Al-Anbar), prise de Palmyre… Ces combattants issus des quatre coins du monde ont montré qu’ils étaient plus qu’une simple organisation terroriste, mais un état capable de renverser des armées équipées par les occidentaux (Irak).
Soutenus par une partie de la population Sunnite, ces islamistes sont la bête noire des musulmans Chiites (majoritaire en Irak) et des Chrétiens. Les exécutions y sont courantes et pour ces populations, c’est souvent soit la valise, soit le cercueil (enfin, pas toujours, c’est parfois la fosse commune).
Contrairement aux Islamistes de l’Ouest et du Sud Syrien, affiliés pour la plupart à Al-Qaïda et soutenus par les états du Golfe Persique et la Turquie, les Islamistes de Daesh ne disposent pas d’armement sophistiqué : pas de de missile anti-char TOW, pas de missiles anti-aérien… Leur principale force : leur nombre. Ces islamistes recrutent en masse en Asie Centrale, mais aussi dans certains pays européens. Quelques Africains se sont également retrouvés dans leurs rangs.
Comment recrutent-ils ? Ils persuadent les désœuvrés comme les intellectuels islamiques de rejoindre leur cause pour créer un état islamique comme celui d’antan, une sorte de Califat qui faisait à l’époque la guerre à l’empire Byzantin et qui avait battu le redoutable empire Sassanide (Perse), aujourd’hui représenté par l’Iran. En échange, les recrues reçoivent vivres, argents et même des femmes (dont certaines viennent faire leur Djihad).
D’où provient l’argent ? Du trafic de pétrole, d’œuvres d’art, mais aussi de fonds collectés d’individus et organisations acquis à leur cause.
Devenir des ruines de Palmyre ?
Terre d’Islam depuis le 7ème siècle après l’effondrement de l’empire Sassanide et le retrait de l’empire Byzantin, les ruines de Palmyre avaient survécu aux premières vagues d’invasion musulmanes. Mise à part quelques pillages, cet héritage de l’humanité avait été conservé. Les habitants de Tadmur vivaient d’ailleurs en partie grâce au tourisme et aux revenus générés. Si cet héritage avait été conservé par les premiers occupants musulmans (et loi d’être des pacifistes), alors pourquoi Daesh souhaiterait-il supprimer ce joyau du désert ?
Même si dans l’islam il est interdit de représenter l’homme ou de vénérer autre chose que Dieu (enfin, pour le Sunnisme), les statues de Palmyre ont été soigneusement épargnées par les différents Califes qui se sont succédés. On peut ainsi espérer que ces combattants, tout du moins leurs dirigeants, épargne ce trésor du désert. Les prochains jours seront déterminants.
Olivier Rimbert : Avons-nous changé ?
J’étais parti dans l’idée de faire un travail sur l’évolution de l’anti-maçonnisme à partir de la fin du 19eme siècle. A la lecture des différents documents et livres de l’époque, la réflexion suivante s’est fait jour. Comment dans la France des années trente, la politique anti sémite de l’Allemagne nazie n’a pas rencontré plus de résistance et d’opposition que ça dans l’hexagone?
La réponse peut paraitre évidente pour certains, mais l’histoire a gommé certains faits pour paraitre politiquement correcte aux yeux de nos contemporains. Qui aujourd’hui pourrait affirmer que la France de 1930 était, si ce n’est TOTALEMENT anti sémite. Totalement est certainement un peu fort, mais que la France bien pensante était majoritairement antisémite. Je vais par l’intermédiaire de quelques ouvrages essayer de remettre l’histoire à sa place, en toute modestie, et de poser la question suivante. Avons-nous collectivement changé ?
Source et article complet sur la réflexion d’Olivier Rimbert : cliquer ici.
Il y a 50 ans, l’Autoroute A1 était inaugurée
17 décembre 1965, les premières automobiles pouvaient emprunter l’Autoroute A1 entre Paris et Saint-Denis, avant de se prolonger jusqu’au Bourget pour desservir l’aéroport.
Le Parisien revient sur ce pan d’histoire, que vous pouvez découvrir en cliquant ici, ici, ici et ici.
Ce que l’on peut résumer :
- L’Autoroute A1 est un projet qui date des années 30s. Elle devait surtout permettre aux automobiles d’accéder à l’aéroport du Bourget rapidement, sans être perturbées par les chevaux
- Comme d’habitude, les promoteurs (l’état) promettaient aux riverains une vie plus calme et reposée grâce à cette autoroute. Ce n’est pas le cas, où la pollution est extrêmement néfaste pour la santé (à l’entrée du tunnel du Landy, c’est l’endroit le plus pollué d’Ile-de-France !)
- La voix royale qui amenait la dépouille des rois de France à la Basilique de Saint-Denis a été rasée au profit de l’autoroute. A l’époque, on ne se souciait guère du patrimoine national
A noter également que le tracé de l’autoroute A1 de Paris à Lille a provoqué la fermeture de plusieurs lignes ferroviaires.
Le patrimoine Citroën en vente sur le conservatoire à Aulnay-sous-Bois
Pour les 96 ans d’existence, la marque aux chevrons lance la nouvelle édition du livre « Le patrimoine Citroën », sur le site du conservatoire à Aulnay-sous-Bois (ancien bâtiment principal PSA).
Pour un prix de 22€, vous pourrez vous procurer un livre avec les spécifications des nombreux modèles Citroën sortis jusqu’ici.
Source : autoplus
Adresse :
Conservatoire Citroën
Case Courrier AN 081
Bd André Citroën
BP 13
93601 Aulnay-sous-Bois CEDEX
Contact :
Téléphone :
01 56 50 80 22
Email : conservatoire@citroen.com
Il y a 100 ans commençait le massacre des Arméniens dans l’empire Ottoman
Avril 1915, l’empire Ottoman était entré en guerre contre l’Entente aux côtés des empires Centraux (Allemagne, Autriche-Hongrie, Bulgarie). Après quelques victoires sur le Front du Caucase contre les Russes, les troupes Ottomanes commencent à subir quelques revers et se replient. Le Sultan et les autorités de l’époque décidèrent alors de « régler » le problème Arménien en déportant et anéantissant hommes, femmes et enfants par la déportation et les exécutions.
Les soldats de l’armée Ottomane ont été secondées par des milices Kurdes qui n’hésitaient pas à massacrer les colonnes de civils Arméniens qui traversèrent le désert pour arriver dans le Nord de la Syrie.
Outre les Arméniens, Plusieurs centaines de milliers d’Assyriens et de Grecs connurent le même sort.
Génocide ou pas ?
La question fait débat : alors que la France, l’Allemagne, la Russie et d’autres pays qualifient ces massacres de Génocide, Les USA et la Turquie refusent d’employer ce mot. Une chose est cependant sure : des régions entières (notamment Van, le berceau historique de la nation Arménienne), autrefois peuplées majoritairement d’Arméniens, sont aujourd’hui peuplées quasi-exclusivement de Turques. Génocide ou pas, un nettoyage ethnique a bien eu lieu.
A noter que des massacres à grande échelle avaient déjà eu lieu dans l’empire Ottoman à la fin du 19ème siècle et en 1909, toujours contre la communauté Arménienne.
Article complet relatant du « Génocide Arménien » accessible sur Wikipedia.


