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Le Covid a complètement changé la vision de Benjamin Rossi, interniste à Aulnay-sous-Bois, sur la médecine

Dans son livre « En première ligne », le médecin de 38 ans, qui travaille à l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, livre un témoignage humain sur la crise sanitaire et ses conséquences sur l’hôpital public.

En novembre 2017, Benjamin Rossi devient médecin interniste à l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois. Le jeune homme aurait pu choisir Cochin, dans le XIVe arrondissement de Paris, ou Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine). Il aurait aussi pu prendre un poste en clinique. Mais c’est en Seine-Saint-Denis qu’il a postulé. « Je voulais faire de la médecine de terrain, justifie-t-il aujourd’hui. Faire de la médecine infectieuse dans le 93, c’est recevoir toutes les pathologies tropicales les plus intéressantes, les plus rares. Il y a un intérêt médical propre. »

Source et article complet : Le Parisien

La 5e vague de Covid-19 n’est plus « le problème principal » à l’hôpital Ballanger d’Aulnay-sous-Bois

Les politiques de tests ont très peu d’intérêt selon l’infectiologue à Aulnay-sous-Bois Benjamin Rossi

Benjamin Rossi, infectiologue au centre hospitalier Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), « ne [comprend] pas pourquoi le gouvernement persiste dans ces politiques de tests contre le Covid-19, qui sont excessivement chères », a-t-il affirmé sur franceinfo vendredi 7 janvier. Pour lui, ce sont des millions d’euros qui « ne sont pas investis dans les infrastructures et les centres de recherche ». Jeudi, le gouvernement a notamment pris la décision qu’il ne serait plus obligatoire de faire un test PCR après un antigénique positif, afin de désengorger les centres de dépistage, les laboratoires et les pharmacies.

franceinfo : La stratégie mise en place ces derniers jours est-elle la bonne pour lutter contre le virus ?

Benjamin Rossi : Depuis le début de cette pandémie, on a voulu mettre en application une stratégie de contact tracing pour essayer d’endiguer les vagues épidémiques. Elle qui est théoriquement intéressante mais elle a été mise en défaut et il a fallu avoir recours, quand on a voulu diminuer le nombre de cas, à des méthodes différentes de confinement qui sont les seules efficientes. Avec Omicron, c’est encore plus probant parce que c’est un des micro-organismes les plus contagieux qui existe. Je ne comprends pas pourquoi le gouvernement persiste dans ces politiques de tests qui sont excessivement chères, car elles coûtent des millions d’euros par jour à la société. Ces millions d’euros ne sont pas investis dans les infrastructures et les centres de recherche. À la place, on fait des politiques de tests qui ont très peu d’intérêt. Il y a une stratégie à repenser de la part du gouvernement.

Source et article complet : FranceInfo

Omicron va contaminer quasiment tout le monde selon Benjamin Rossi, infectiologue à Aulnay-sous-Bois

Invité sur le plateau de LCI ce mercredi matin, l’infectiologue Benjamin Rossi explique que ce virus est « complètement différent », qui est « plus contagieux » et « qui donne des symptômes ORL. » Un virus plus contraignant pour les enfants puis que « quand ils ont du mal à respirer la nuit, qu’ils ont de la fièvre, ça inquiète les parents et puis ça peut donner des problèmes respiratoires donc les enfants vont plus aux urgences », assure ce médecin du centre hospitalier d’Aulnay-sous-Bois. « Omicron pour moi c’est une évolution de la maladie et elle va contaminer quasiment tout le monde« , lance Benjamin Rossi avant de rassurer : « Effectivement, elle est moins grave donc c’est peut-être une bonne évolution à titre individuel, mieux vaut être infecté par Omicron aujourd’hui que par Delta hier. »

Source et article complet : Gala

Rencontre avec Benjamin Rossi, médecin et infectiologue à l’hôpital Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois

Ce livre est un témoignage du Dr Benjamin Rossi : son expérience d’infectiologue, la crise Covid vue de l’intérieur, des propositions sur l’avenir des hôpitaux. Benjamin Rossi est infectiologue à l’hôpital Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois. Il fait partie des 1 000 premiers cas contaminés par la Covid-19. Lorsqu’il reprend son poste 3 semaines plus tard, l’hôpital s’est transformé en champ de guerre, une aile entière auparavant désaffectée accueille en urgence les vagues de patients Covid. Le docteur Rossi intervient régulièrement sur différents médias : LCI, TF1, BFM, radio classique, Europe 1.

Sans pathos, mais avec un remarquable sens du récit, il raconte ici des anecdotes véridiques qui ont pourtant des allures de thriller, et s’interroge sur la part d’humanité des médecins : quel patient sauver ? À quel titre ? Comment tenir et résister au stress ? Comment assumer les espoirs immenses que le public place dans le corps médical, pourtant maltraité au quotidien ? Benjamin Rossi témoigne ainsi de son expérience des deux côtés de la barrière, en apportant un regard lucide, construit et mesuré sur la situation des hôpitaux en France et la gestion de la crise sanitaire.
Il pointe les failles du système et pose une réflexion pour l’avenir. On y trouvera aussi un vrai talent de vulgarisation scientifique sur l’histoire des vaccins et ce qu’est un virus. C’est un témoignage indispensable aujourd’hui sur le sujet de la médecine.

Jeudi 9 décembre 2021 à partir de 19h30

19h30 – apéritif convivial participatif
20H00 précises – début de l’atelier
Salle Dumont, Parc Dumont, face à la gare RER d’Aulnay-sous-Bois.
Le livre sera en vente lors de la soirée grâce à la Librairie Folies d’Encres
Pass sanitaire à présenter à l’accueil ; masque obligatoire

Source : Vivre Mieux Ensemble à Aulnay-sous-Bois

Certains médecins comme Benjamin Rossi à Aulnay-sous-Bois en ont ras-le-bol des personnes non-vaccinées

Pour Benjamin Rossi, infectiologue au Centre hospitalier intercommunal à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), cette difficulté supplémentaire existait dès la quatrième vague. « Beaucoup de personnes hospitalisées cet été étaient anti-médecine, nuance-t-il. On a eu droit à des patients très en colère contre nous. Je dis toujours à ces patients récalcitrants : « Vous êtes en hospitalisation libre, vous pouvez partir ». Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. »

Même sentiment du côté de l’urgentiste, qui a passé plusieurs semaines en centre de vaccination. « Autant en mars, les personnes âgées participaient à cet effort collectif avec plaisir. Autant cet été, certains venaient se faire vacciner à contrecœur, pour « garder une vie ». Je répondais aux questions, faisais un dessin pour expliquer l’ARN messager. Mais cela demande du temps. » Un temps précieux dont manquent ces soignants, de moins en moins nombreux face à de plus en plus de patients.

Source et article complet : 20Minutes

Benjamin Rossi infectiologue à l’hôpital d’Aulnay-sous-Bois alerte sur le manque de moyens

La déliquescence de l’hôpital public vient surtout de l’indifférence, écrit Benjamin Rossi, infectiologue du Centre hospitalier intercommunal Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois ( Seine-Saint-Denis​). C’est sans doute le système entier qui est à revoir. (…) Ne passons pas sous silence une inexorable chute qui changerait nos vies à tous. »

C’est ainsi que ce médecin, habitué des plateaux télé et des patients Covid-19, conclut son essai à paraître ce mercredi, En première Ligne *. Il y retrace les premiers mois lunaires de l’épidémie, les différentes vagues et leurs lots de débats et de déceptions. Mais insiste aussi sur la situation actuelle des hôpitaux publics, en particulier sur le quotidien de son hôpital de Seine-Saint-Denis, où son service a perdu jusqu’à 60 % des lits faute de personnel. A l’occasion de la parution de ce témoignage, Benjamin Rossi a répondu à nos questions.

Pour vous, le Covid-19 commence par la fièvre et la honte…

J’ai été infecté auprès du premier patient Covid-19 qu’on a pris en charge ! Je suis infectiologue et j’avais donné des cours sur les moyens d’éviter de l’attraper… Après la honte, c’était surtout la colère. Ce patient, on n’avait pas pu lui faire un test Covid-19 pendant une semaine parce qu’on en manquait et qu’on n’avait pas les moyens de le mettre en isolement.

Source et article complet : 20minutes

Arrêtons d’être alarmiste et ne fermons pas les écoles, estime Benjamin Rossi, médecin infectiologue d’Aulnay-sous-Bois

Le docteur Benjamin Rossi, infectiologue au CHI Robert Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), estime qu’il n’est pas nécessaire de fermer les écoles.

Doit-on fermer les écoles pendant plusieurs semaines à la sortie des vacances scolaires comme le préconisent certains syndicats de médecins scolaires ? Le docteur Benjamin Rossi, du centre hospitalier intercommunal Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), a appelé au « pragmatisme ».

 Deux semaines pour voir

Interrogé au micro de RTL, le médecin infectiologue n’est « pas certain » que la fermeture des écoles pour 4 semaines « soit nécessaire ». « Il faut arrêter d’être alarmiste », a-t-il expliqué :

« On a une situation virale, avec une circulation du coronavirus depuis septembre sur un plateau haut, une circulation virale permanente. […] Beaucoup de gens donnent leur avis sur les restrictions qu’il faut donner, ou pas. Il faut être pragmatique. Il va y avoir les vacances, on aura deux semaines pour voir comment les choses évoluent ».

Ce lundi, le SNMSU-UNSA Éducation, syndicat majoritaire des médecins de l’Éducation nationale, réclamait au gouvernement, dans un communiqué, « la fermeture de tous les établissements scolaires à partir du 8 février pour la durée des vacances de février des 3 zones géographiques ».

Source et article complet : Actu.fr

Les variants anglais et sud-africains du Coronavirus à l’assaut de l’Île-de-France, alerte de Benjamin Rossi à Aulnay-sous-Bois

Les variants du coronavirus représentent 7 à 9% des nouvelles infections en Île-de-France selon le Conseil scientifique. Invité de France Bleu Paris, Benjamin Rossi, médecin infectiologue, explique que s’ils peuvent être plus contagieux, le respect des gestes barrières évite leur transmission.

Invité de France Bleu Paris ce lundi matin, Benjamin Rossi, médecin infectiologue à l’hôpital Robert-Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, explique que bien qu’il puisse être plus contagieux, ce variant anglais « est le même virus. C’est la même infection, avec un pouvoir contagieux un peu plus important. » 

Pour éviter la transmission du variant, « il faut avoir des masques efficaces, utiliser de meilleurs outils, et mieux respecter les gestes barrières. »

Source : France Bleu

Benjamin Rossi, infectiologue à l’hôpital Ballanger d’Aulnay-sous-Bois, doute sur l’exploitation du vaccin Pfizer

Benjamin Rossi est infectiologue à l’hôpital Ballanger à Aulnay-sous-Bois. Dans une interview accordée à Yahoo, il estime que la situation à l’échelle nationale s’améliore concernant le Coronavirus. Les admissions en réanimation ralentissent, les infections également. Le couvre-feu et le confinement semblent porter ses fruits.

Il reste inquiet cependant sur la prise en charge des patients non-Covid, dont les opérations sont retardées à cause de la saturation des services pour traiter les patients Covid. Il est également inquiet sur le moral des médecins et du corps médical, las de cette seconde vague.

Enfin, il affirme qu’il sera difficile d’exploiter le vaccin Pfizer qui, s’il apparaît prometteur, semble difficile à conserver puisqu’il faut des congélateurs -80°C.

Vous pouvez écouter son interview vidéo en cliquant ici.