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Valérie Pécresse tient-elle un double discours sur le voile et le communautarisme ?

A un peu plus de 2 mois du premier tour de la présidentielle 2022, tous les coups sont permis entre les candidats. Après les attaques du clan Zemmour contre Valérie Pécresse et son porte-parole Patrick Karam sur ses relations dans le monde cultuel, c’est au tour du clan Pécresse de pointer l’islamo-fascination d’Eric Zemmour avec ses écrits sur Tarik Ramadan, leader du mouvement des Frères Musulmans.

A Aulnay, c’est un certaine « Mr. Billel » qui rappelle que Valérie Pécresse, celle qui fustige le communautarisme et le voile, allait à la pêche aux voix localement auprès de la communauté musulmane.

Sur le voile, la position de Madame Pécresse est un peu confuse : si elle est contre le port du voile dans le sport, elle semble plutôt favorable à cette pratique dans les universités. Une position difficile à comprendre sauf si elle est à géométrie variable en fonction de l’auditoire. 

Le Sénat vote l’interdiction des signes religieux pour les accompagnateurs de sorties scolaires mais pas Annie Delmont-Koropoulis

Il est finalement passé. A l’article 1er du projet de loi confortant le respect des principes de la République, le texte contre le séparatisme, le Sénat a adopté ce 30 mars un amendement, soutenu par une très large partie du groupe Les Républicains, visant à étendre le principe de neutralité religieuse aux accompagnants des sorties scolaires. L’amendement, présenté par Max Brisson (LR), a été adopté dans la soirée par 177 voix pour, et 141 contre. Un amendement similaire avait été rejeté de justesse en commission des lois il y a deux semaines.

En séance, l’essentiel des voix de la droite s’est porté sur la disposition, malgré quelques abstentions. Le groupe RDSE (à majorité radicale), qui présentait un amendement identique, est allé dans la même direction. Les trois groupes de gauche (socialistes, communistes et écologistes) ont voté d’un seul bloc contre cette proposition. Même opposition unanime de la part du Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendant, le groupe de la République en marche. L’Union centriste, qui forme avec les Républicains la majorité sénatoriale, est apparue divisée (22 voix pour, 22 contre, 13 abstentions), tout comme le groupe des Indépendants – République et Territoires.

A noter que la sénatrice d’Aulnay-sous-Bois Annie Delmont-Koropoulis n’a pas pris part au vote.

Source : Public-Sénat

Philippe Grécourt, ancien membre d’Aulnaycap, soutient Benjamin Giami à Aulnay-sous-Bois

Le monde associatif et une grande partie des hommes politiques d’Aulnay-sous-Bois connaissent Philippe Grécourt pour son franc parler et son combat pour une circulation plus fluide, plus douce. Philippe a été membre d’Aulnaycap de 2012 à 2016 avant de se mettre en retrait pour poursuivre ses combats associatifs et politiques.

Philippe Grécourt a été rédacteur en chef du site Aulnaycap pendant la campagne des municipales 2014 à Aulnay-sous-Bois pour remplacer le responsable de l’époque, Arnaud Kubacki, alors colistier sur la liste UDI.

La rédaction souhaitait rendre un vibrant hommage aux contributions de Philippe et au travail accompli. Homme de valeur, il ne faisait jamais dans les faux semblants et n’hésitaient pas à faire connaitre ses différences, sans pour autant les dévoiler sur la place publique. Philippe Grécourt a surtout été un membre éminent de l’association CAPADE notamment sur les sujets relatifs à la circulation, avant de démissionner pour cause de désaccord avec son président Alain Boulanger (d’autres membres du bureau ont démissionné à la même période, là aussi à cause de désaccords avec M. Boulanger).

Philippe, véritable homme de dossiers et très pointilleux sur les détails, a montré toutes ses qualités de synthèse et d’analyse. La vidéo ci-dessous montre notamment sa parfaite connaissance sur le dossier de la circulation :

Philippe est aussi un passionné de moto, il fait partie d’un club et n’hésite pas à sortir sa bécane pour de belles balades sur les anciennes routes nationales de France. Dans la vidéo ci-dessous, il présente d’ailleurs sa moto de fort belle manière :

Philippe est également un passionné de voile et adore l’océan.

Le nouveau combat de Philippe Grécourt est désormais de soutenir corps et ame la candidature de Benjamin Giami en tant que futur maire d’Aulnay-sous-Bois. Pour Philippe, M. Giami est ce qui pourrait arriver de meilleur à la ville et lui fait entièrement confiance pour la remettre sur les rails niveau projets et finances.

Comme vous le savez, notre blog est entièrement libre et indépendant, neutre et ne soutient aucun candidat. Nous souhaitons cependant bonne chance à notre ancien collègue dans ses projets politiques et associatifs. 

La sénatrice Annie Delmont-Koropoulis n’a pas participé au vote concernant l’interdiction du port du voile aux sorties scolaires

Le Sénat a adopté la loi interdisant le port du voile aux accompagnatrices de sorties scolaires. N’ayant pu assister à cette séance publique du fait d’obligations me retenant dans notre département, j’avais communiqué ma consigne de non participation au scrutin au groupe Les Républicains, afin d’affirmer qu’à mes yeux, cette discussion n’avait pas lieu d’être. Cette remise en cause des libertés des mamans avait déjà été rejeté une première fois, il n’était donc aucunement question pour moi d’en débattre une seconde fois.

J’ai été étonnée et scandalisée de constater que ma consigne de vote n’avait pas été respectée, et que mon nom était apparu dans les votes favorables à cette proposition de loi.

J’ai aussitôt réagi auprès de mon groupe parlementaire afin de corriger ce non-respect de ma décision. Cela a d’ores et déjà été effectué et sera publié dès demain matin au Journal Officiel.

Cette situation résulte d’une erreur, certes grave, mais néanmoins humaine, qui a été immédiatement prise en compte et corrigée par les personnes concernées. Je ne peux que déplorer l’instrumentalisation qui en a été faite par certains.

Source : Annie Delmont-Koropoulis

Dali Misha Youré à Aulnay-sous-Bois : je suis française, noire, malienne, voilée, jeune et écrivaine

Dali Misha Touré, 25 ans, étudiante en psychothérapie et écrivaine, a déjà signé quatre romans. Parmi eux, Cicatrices, le premier publié récemment à compte d’éditeur. C’est le récit sensible au ton enfantin d’une adolescente incomprise par sa propre famille, au sein d’un foyer polygame quelque part en banlieue parisienne, et qui trouve refuge dans les mots. Rencontre.

L’endroit de notre rencontre n’a rien d’un lieu trouvé au hasard. O’Parinor, centre commercial d’Aulnay-sous-Bois, Dali Misha Touré le connaît comme sa poche. Une bise à la vendeuse de la cafétéria et nous voilà installées pour une heure d’entretien. Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, c’est la ville d’enfance de l’écrivaine, celle où elle habite toujours.

Cicatrices, son deuxième roman, écrit et auto-édité alors qu’elle n’avait que 15 ans, ressort aujourd’hui, dix ans plus tard. Marie Hermann, des éditions Hors d’atteinte est tombée dessus en octobre 2017 lors d’un trajet en train Marseille-Paris. Arrivée à destination, l’éditrice rencontre Dali Misha Touré et lui confie son intérêt de le publier. Réponse de l’autrice: “Ah merci, c’est gentil!” La version 2019 est un peu retravaillée mais le ton est le-même, celui d’une adolescente évoluant dans un environnement familial violent, devenant elle-même agressive et qui trouve un échappatoire dans l’écriture. Une histoire qui aurait pu se passer à Aulnay-sous-Bois. Ou ailleurs. Le récit se veut universel. Cicatrices commence avec des mots très forts de la narratrice adolescente sur ses souffrances dans ce foyer violent. Mais elle ne juge jamais ses parents.

Source : ChEEk Magazine

  • Photo retirée à la demande de l’intéréssée.

Mise au point de la sénatrice d’Aulnay-sous-Bois Annie Delmont Koropoulis concernant l’interdiction du voile en sortie scolaire

Madame, Monsieur,

Depuis quelques jours, je suis victime de cyber-harcèlement de la part de certaines personnes qui remettent en cause un choix du groupe Les Républicains du Sénat concernant l’accompagnement des sorties scolaires. Je veux avant tout dire qu’il ne sera jamais question pour moi de céder à de quelconques menaces ou tentatives d’intimidation qui n’honorent ni leurs auteurs tranquillement assis derrière leur écran, ni ceux qui croient pouvoir tirer un bénéfice politique de leur instrumentalisation.

Je souhaite en toute transparence expliquer les choses. Il convient pour cela de rappeler le contexte de ce vote. Depuis maintenant quelques années, les directeurs d’écoles maternelles et élémentaires font face à un débat non-tranché concernant la nécessité d’appliquer ou non, le principe de neutralité du service public aux accompagnants des sorties scolaires. En effet, dans le silence de la loi et d’une jurisprudence fluctuante, ils sont parfois considérés comme des collaborateurs bénévoles du service public de l’enseignement scolaire et se voient donc soumis aux mêmes obligations que les agents publics.

Cependant, sur tout le territoire, cette règle est appliquée de manière différenciée. Certains directeurs imposent la neutralité aux accompagnants pendant que d’autres directeurs n’en font pas autant. Cette situation qui créé des inégalités entre les écoles ne saurait perdurer à mon sens. Il ne doit pas exister de sous-citoyen ou de sous-école. La loi et les règles qui s’appliquent doivent être les mêmes pour tout le monde.

Durant les débats parlementaires, le Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel BLANQUER, a dit avoir recommandé aux responsables
d’établissement de ne pas autoriser les signes religieux ostensibles lors des sorties scolaires. Cependant, cette recommandation n’a aucune valeur légale et fait porter au corps enseignant une responsabilité qui n’est pas la sienne.

À titre personnel, je considère que la laïcité doit s’appliquer pour tout le monde à l’intérieur des établissements scolaires. Les sorties scolaires, par nature, ne se déroulent pas à l’intérieur de l’établissement.

Aussi, je ne vois pas pourquoi, tant qu’il n’y a aucun prosélytisme, des mères de famille portant par exemple un voile, ne pourraient accompagner les enfants.

En effet, quelle serait la justification d’une pareille interdiction ? Si c’est la vision d’un signe religieux ostentatoire, faudra-t-il demander aux enfants de changer de trottoir s’ils croisent une religieuse dans la rue ?

Le Groupe Les Républicains du Sénat a obligé le gouvernement à se positionner par le vote d’un amendement. Cet amendement n’a pas vocation à être appliqué tel quel, mais à obliger le gouvernement à en tirer une conséquence légale : soit les accompagnants sont autorisés à porter un signe religieux, et la loi doit l’indiquer, soit c’est interdit, et la loi doit l’indiquer.

J’ai bien sûr, comme c’est l’usage, suivi la consigne de vote de mon groupe même si ma conviction personnelle, basée sur l’expérience de terrain, est évidemment beaucoup plus nuancée. Telle est ma position que j’assume parfaitement car je la crois équilibrée et respectueuse de toutes et tous : enfants, parents d’élèves et membres de la communauté éducative.

Source : communiqué de la sénatrice Annie-Delmont Koropoulis

François Asensi condamne le restaurant de Tremblay-en-France qui refuse de servir deux femmes voilées

cenacle_tremblayClimat délétère oblige, après le burkini, certains restaurateurs estiment que le voile islamique peut troubler l’ordre public et provoquer du désordre. Ainsi, deux femmes voilées ont été priées de quitter le restaurant « Le Cenacle » à Tremblay-en-France, et n’ont pas été servies.

Cela a provoqué une onde de choc sur les réseaux sociaux. Le Maire de Tremblay-en-France n’a pas tardé à réagir dans une lettre à découvrir en cliquant sur l’image ci-contre. Il évoque des poursuites et une conduite inadmissible.

Vous pouvez découvrir la vidéo qui montre l’expulsion des deux femmes voilées en cliquant ici.

Nadia Hamour écartée par le Maire d’Aulnay-sous-Bois Bruno Beschizza pour avoir critiqué le voile islamique ?

Nadia_HamourNadia Hamour avait été embauchée sous l’impulsion de Bruno Beschizza pour prendre la tête de la Direction de la Politique de la Ville, en Mars 2015. La secrétaire nationale du parti Les Républicains chargée de l’intégration devait également, selon nos informations, prendre la tête de la GUP (Gestion Urbaine de Proximité).

Madame Hamour est connue pour son expérience en tant qu’historienne et spécialiste des relations Europe-Méditerranée, c’est aussi une figure emblématique proche de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Tout semblait bien se passer à Aulnay-sous-Bois pour Madame Hamour jusqu’au moment où celle-ci s’est mise à critiquer le voile islamique…

Le voile est porteur d’un message politique

Tel est le tweet qu’aurait envoyé la directrice de la politique de la ville lors d’un débat sur le voile sur France 24. Il est vrai que Madame Hamour n’était pas à sa première critique contre le voile, comme l’en atteste une interview du Point. Madame Hamour fustige la Burqa, signe d’une soumission des femmes et d’une pensée rétrograde, mais aussi le voile classique. Elle dit ainsi :

« Il faut expliquer sans relâche que le voile comme la burqa sont un symbole de l’oppression des femmes, une marque de la ségrégation des sexes, de la marginalisation de la femme et de l’appropriation du pouvoir par les hommes« 

Il n’en fallait pas plus pour provoquer l’ire des associations religieuses, en particulier l’UAM 93, qui demandèrent fermement au Maire Bruno Beschizza d’agir contre sa recrue. On peut lire ainsi sur le site Islaminfo :

« L’UAM 93 a rapidement contacté le maire, Bruno Beschizza, afin que Nadia Hamour prônant un discours islamophobe (sous couvert de laïcité), contraire “à l’apaisement et à l’unité nationale dans notre pays et notre ville” soit convoquée et recadrée. Une demande à laquelle le maire d’Aulnay sous Bois a répondu positivement indiquant qu’il était mécontent devant les allégations tenues par sa directrice de la politique de la ville.« 

Nadia Hamour virée par Bruno Beschizza sous l’impulsion de l’Union des Associations Musulmanes de la Seine-Saint-Denis ?

Convoquée en décembre, il semblerait que Madame Hamour a quitté le navire. Selon des informations internes à la Mairie, elle aurait quitté brusquement la GUP et la Politique de la Ville, et ce depuis au moins fin janvier. La rédaction a tenté de joindre Madame Hamour, en vain, pour confirmer la fin de son contrat. En tout état de cause, rien n’est forcément perdu pour Madame Hamour, dont certaines sources prétendent (sans en apporter la preuve) qu’elle aurait rejoint Paris Terre d’Envol, grâce à la présidence de Bruno Beschizza, qui ne serait pas rancunier.

Tout porte à croire que certaines associations à Aulnay semblent avoir pignon sur rue pour décider dans l’intérieur même des rouages de la vie politique Aulnaysienne. L’électorat Musulman devenant incontournable pour gagner une élection locale, Les Républicains semblent obligés de jouer la carte du Clientélisme, sous peine de se faire coiffer sur le poteau par les Socialistes, qui lorgnent également sur cet électorat. Une situation qui donne de la peine aux plus fervents défenseurs laïques mais qui répond à une certaine Real Politik. Les élections municipales 2020 sont dans tous les esprits. Avec un possible retour de Nicolas Sarkozy au pouvoir et un contexte national bien moins favorable pour la Droite, le moindre faux pas risque d’être fatal aux Républicains.

Suite affaire Baby Loup : Une loi qui assure la liberté de conscience pour la petite enfance

babyloupL’Assemblée nationale vient d’adopter en première lecture et à l’unanimité, une proposition de loi stipulant que les établissements et services accueillant des enfants de moins de six ans, peuvent apporter des restrictions à la liberté des salariés de manifester leur religion, sous les conditions prévues par le code du travail. Cette loi si elle est adoptée définitivement, reviendrait à consolider le dernier arrêt de la Cour de cassation sur Baby Loup qui pouvait à tout moment être remis en cause.

Le Collectif laïque n’a cessé d’œuvrer depuis cinq ans pour que les établissements privés et associatifs soient libres de faire le choix éducatif de la neutralité religieuse en toute sécurité juridique. Il apprécie que soit enfin considéré en priorité l’intérêt des enfants et de leur développement à l’abri des prosélytismes de toute nature, conformément aux conventions internationales concernant les droits de l’enfant.

Il rend hommage à l’équipe de Baby Loup et à sa directrice, Natalia Baleato, dont l’engagement laïque a été sans faille tout au long des épreuves et des incertitudes juridiques passées.

Associations signataires : AEPL Ile de France, Association des Libres Penseurs de France (ADLPF), CAEDEL, Mouvement Europe et Laïcité, Comité Laïcité République (CLR), Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL), EGALE, Egalité-Laïcité-Europe, Fédération Française « Le Droit Humain », Fédération générale des PEP, Fédération Nationale des Délégués Départementaux de l’Éducation Nationale, Grande Loge Féminine de France, Grande Loge Mixte de France, Grande Loge Mixte Universelle, Laïcité-Liberté, Le Chevalier de la Barre, Les Comités 1905, Libres MarianneS, Ligue du Droit International des Femmes (LDIF), Observatoire International de la laïcité, Regards de Femmes, Union des FAmilles Laïques (UFAL) Union Rationaliste

Source : Communiqué du Collectif laïque, dont l’UFAL fait partie

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