A Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), à Périgny (Val-de-Marne) et, depuis quelques jours, à Brunoy (Essonne), à Elbeuf, (Seine-Maritime) ou à Valenciennes (Nord) et Arras (Pas-de-Calais)… Les arrêtés municipaux visant à interdire la vente de protoxyde d’azote aux mineurs ne cessent de se multiplier. Ces gaz d’usage courant, utilisés en cuisine, sont stockés dans les siphons à chantilly. A Paris, aussi, cette défonce aux capsules ne passe pas inaperçue. On les aperçoit désormais dans les caniveaux. Face à l’ampleur du phénomène, la ville de Paris travaille actuellement sur une vaste campagne de prévention auprès des ados.
D’abord observée dans les « free parties » ou les soirées médecine, cette mode s’est au fil du temps démocratisée chez les collégiens, lycéens et étudiants. En 2017, de nombreuses cartouches sont repérées dans les rues de Lille. Sur la période 2018-2019, 47 cas ont été signalés aux centres d’addictovigilance en France, dont 37 cas « graves », selon la direction générale de santé. Parmi eux, 60% ont eu des complications neurologiques.
Source et article complet : Le Parisien









